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 Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]

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MessageSujet: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyVen 10 Fév - 15:05

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

Après l'échec de Bludavhen, j'avais quelque peu vaquer à mes occupations, tout en sachant parfaitement que j'allais revoir Maria à un moment ou à un autre. Notre collaboration avait été assez distrayante en fin de compte, même si nous n'avons pas réussi à faire ce qui avait été prévu. Et lorsque je la revis quelques semaines plus tard avec un nouveau plan en tête, je m'étais contenté de l'écouter et d'ajuster quelques points assez nébuleux. Elle ne pouvait pas penser à tout et j'avais l'avantage de connaître les habitudes des gens en général. Ils étaient si prévisibles. J'en avais donc déduis que le métro serait parfait pour nos petites affaires. Mais il fallait se préparer un peu mieux que cela. Et surtout le poison que je comptais utiliser n'était pas encore tout à fait prêt. Et il fallait l'antidote pour deux cette fois. Elle et moi. Ce petit bijou allait rendre les passagers paranoïaques et donc violents pour le coup et nous, nous n'aurions qu'à regarder cela, tout en jetant de l'huile sur le feu. Je ne savais pas réellement combien de temps l'effet durait, donc ça serait aussi un test à grande échelle de mon côté, afin de pouvoir ajuster tout cela. Rien n'était jamais parfait du premier coup.

Nous avions convenu d'une date et une heure précise. En heures de pointe, sinon ce n'est pas aussi amusant. Je quitte donc mon laboratoire avec la toxine dans ma poche et je me dirige vers Bludhaven et sa gare centrale. C'est là-bas que je devais retrouver la jeune femme. Je me réjouissais d'avance de tout cela et du spectacle qui serait forcément assuré. J'avais aussi glissé mon masque sous ma veste, sait-on jamais que la toxine n'est pas assez suffisante et qu'il faille un soupçon de peur en prime. Oh que cela allait être intéressant, mais je savais qu'il y avait toujours des imprévus et qu'il fallait faire avec. Lorsque j'arrive aux abords de la gare, je vois plusieurs voitures de police, mais cela ne me fait ni chaud ni froid, la gare est un endroit où il se passe souvent des choses. Je me glisse dans la foule et observe ce qui se passe autour de moi. Je suis un psychiatre après tout et le comportement des gens en dit long parfois. Mon regard s'arrête sur une jeune femme qui semble agitée, se rongeant les ongles, une grande stressée de la vie sans doute en manque de sa came préférée.

Un peu plus loin, je reconnais des hommes qui semblaient appartenir à la mafia locale, mais cela ne m'inquiète pas plus que ça, s'ils sont touchés, tant pis pour eux. Je ne suis pas le moins du monde intimider par ce qu'ils ont en ville, ayant bien pire à Gotham de toute manière. Et alors que mon regard se promène parmi la foule, je la repère un peu plus loin. Maria détonnait dans cette foule, par ce qu'elle dégageait, mais aussi par sa beauté presque surnaturelle. Même moi elle ne me laissait pas forcément de glace, mais le travail avant tout. Je me glisse à ses côtés. " Pile à l'heure. Mais on risque d'avoir quelques complications." Je sors une fiole de ma poche et la glisse dans sa main. " L'antidote, juste au cas-où tu en aurais besoin." J'avais déjà pris le mien. Et il ne manquait plus que le métro désormais.
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Jonathan Crane
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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyMar 7 Mar - 21:32

Nous avions échoué une fois. Si le sentiment est bien désagréable, la déception n’est pas assez amère ou grande pour que j’abandonne définitivement cet ambitieux projet. Par ruse, ou par force, Bludhaven ne sera ni plus, ni moins, qu’un bain de sang ! Est-ce que la ville survivra à l’ouverte – même petite – de la Porte des Enfers ? Le futur de ce tas de brique fourmillant dépendra considérablement de mes méthodes pour semer le chaos ou mon rituel à venir – que j’aurais à accomplir avec mes frères.
Est-ce qu’il y a suffisamment d’hommes et de femmes pour accueillir de puissants Démons comme Nergal ou Rosacarnis ? Assurément ! Il y a autant de crétins pieux que de caractères forts et tordus. Le vivier est bon – très bon !

A nouveau, le Doc et moi avons longuement réfléchi sur la prochaine tentative. Il est nécessaire de cibler les lieux bondés, mais clos et, si possible, restreint. Plus l’échantillon a empoisonné est gros, et plus ses poisons seront dilués ou inefficaces. Il ne faut pas oublier que l’homme est un artiste. Il ne produit pas en quantité, standardisé et sans état d’âme comme un industriel. Il chérit, il peaufine, il expérimente, il améliore et, surtout, il personnalise. De fil en aiguille, un plan s’est dessiné.

Nous allons rendre fou, sens littéraire, les gens d’une ou deux rames de métro à une heure de pointe.

Le plan du Doc est assez sympathique – je dirais même du génie. Il a vu juste, l’Humain ! Où est-ce que l’Humanité s’agglutine, si ce n’est pas un point d’eau – ou de nourriture ? Quel est le centre névralgique de toute cité à travers l’Histoire ? Les points de communication – ou de transports - , pardi ! Oh, il y a évidemment d’autres événements, comme les concerts, les fêtes nationales … Pourtant, ce petit train-train sous-terrain me plaît particulièrement. Il y a tout ce que nous détestons : les odeurs désagréables, le manque d’hygiène, les voix grisonnantes annonçant constamment quelques mauvaises nouvelles et, surtout, les regards vides de sens de chaque voyageur. C’est le lieu parfait pour vendre son âme au Diable ….

Et il arrive enfin, mon Dom Juan des Enfers.

- Rien n’est plaisant sans un brin de challenge et une bonne dose de complication , répliquais-je, me saisissant de cette fiole et la glissant carrément au niveau de ma poitrine. C’est vulgaire, c’est parfait. La ligne 2 est la plus bondée, et elle arrive dans cinq minutes exactement. Nous prenons la rame de tête, celle qui nous donne un accès direct au poste du conducteur. Si on se rate, on va se déplacer jusqu’à la rame de tête. Puis le show va commencer.

Nous assommons ou tuons le conducteur.
Nous arrêtons la petite roulette, et nous faisons la petite annonce de panne tant sur la radio qu’au sein de cette ligne – il serait bête qu’un autre train métro fonce droit sur nous !
Nous balançons le poison.
Nous observons.
Nous reprenons notre chemin.
Nous nous arrêtons à un arrêt important et bondé.
Nous disparaissons.

Un déroulement simple. Parfait. Impossible à rater. A moins que je ne me trompe dans l’enchaînement. J’avoue que je me perds dans le bleu de ses yeux lorsqu’il parle, avec passion, de la peur, de la folie ou du chaos.

- Nous avons deux belles minutes. Dis-moi donc ce que tu vois. Tes analyses m’amusent toujours, le suppliais-je d’une voix presqu’enfantine.

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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyMer 15 Mar - 13:02

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

Je n'aimais pas l'échec, mais il fallait bien reconnaître que nous n'étions pas assez préparés pour le premier coup d'essai. Alors pour la seconde tentative, nous avons un peu mieux préparé le sujet. Elle ne voulait pas abandonner Maria et j'avoue que ce projet de foutre Bludhaven à feu et à sang avait certains avantages. La vie humaine n'avait que peu de valeur à mes yeux, hormis la mienne, mais plus parce que je n'avais pas fini mes recherches que par véritable amour de la vie. Et puis il y avait la compagnie de Maria, qui était divertissante, rafraîchissante et je sais qu'avec elle, je peux faire de grandes choses. Cela me changeait bien des autres criminels de Gotham. Parce que je les connaissais tous, de près ou de loin et à part Bane avec qui j'ai déjà travaillé dans le passé, il n'y avait pas énormément de monde à avoir vraiment piqué ma curiosité. Nygma était une exception et elles se comptaient sur les doigts d'une main.

Sur la route qui me sépare de la ville, je réfléchis une dernière fois au plan que nous avons mis sur pied et qui était tout de suite plus simple sur papier. Mais je savais par expérience que rien n'était simple, que le moindre grain de sable était suffisant pour enrayer la machine et mettre en péril un plan. Mais on ne peut pas non plus être certain à cent pour cent que tout ira bien. Je n'aimais pas l'imprévu, mais force est de constater que je devais faire avec ce fait. Et Maria pouvait être cet imprévu de part son caractère, sa façon de faire, mais ça pouvait tout aussi bien jouer en notre faveur. C'était quitte ou double. Et puis dans le fond, j'aimais bien notre collaboration. Elle ne s'embarassait pas avec les détails, avec les pertes possibles et tout le reste. C'était agréable. Et finalement je sors de mes pensées quand je vois la ville qui se dessine peu à peu sous mes yeux. Et j'avais hâte de voir si tout allait bien se passer. C'est un test grandeur nature pour un nouveau poison. Il faudra bien sûr que je le peaufine ensuite, mais si déjà il est efficace- ce dont je ne doutais pas- ça serait une grande réussite.

J'arrive aux abords de la gare et je remarque plusieurs sources de complications. Il va sans doute falloir composer avec, mais de toute façon, on ne reste pas à cet arrêt, donc ce n'est peut-être pas un problème au final. Je reste cependant sur mes gardes et cherche la jeune femme du regard. Je la trouve facilement. Déjà à cause de sa beauté surnaturelle, mais ensuite à cause de l'aura qu'elle dégage. J'ai entendu un médecin d'Arkham dire un jour, que les psychopathes s'attiraient entre eux comme des aimants. Nous allons vers ce que nous reconnaissons chez l'autre. Peut-être que c'est ça qui me plaît le plus chez elle. Je ne me suis jamais posé la question et ça ne sera pas pour aujourd'hui. Je m'approche d'elle et après l'avoir salué, je lui donne l'antidote, lui expliquant au passage qu'il y aura sans doute de potentiels problèmes. Elle s'en amuse et m'annonce que nous allons prendre la ligne 2, qui est la plus bondée à cette heure. Le plan, nous l'avons tous les deux en tête et je hoche la tête, alors que je la vois glissée l'antidote dans le décolleté outrageusement provocant qu'elle portait. Je ne m'attarde pas dessus, cela pourrait tout aussi bien me perturber et il ne le fallait pas.

Deux minutes, c'est ce qu'il nous restait avant que le métro arrive. Deux minutes avant que nous mettions notre plan à exécution. Elle me demande d'une petite voix ridiculement enfantine de lui décrire ce que je percevais des autres autour de nous. Je souris légèrement, avant de pousser un léger soupir et d'observer mes semblables. " Le type adossé au pilier, tu le vois ?" Impossible a raté avec son sweat rouge. " Il regarde autour de lui comme s'il était effrayé par quelque chose. On dirait une bête traquée, regarde ses doigts qui s'agitent sur sa jambe et son regard paniqué." Mon regard tombe sur un autre type et je souris légèrement, amusé. " Le gars à gauche, mate ton décolleté depuis tout à l'heure. Je suppose qu'il s'imagine te faire subir tout un tat de choses, regarde le, pour un peu, il ne saurait pas se contenir." Mais des deux, c'est bien lui qui passerait un sale moment, j'en suis quasiment certain. L'annonce du métro en approche se fait entendre et je regarde Maria avec un air décidé. Le plan était en marche, il fallait qu'on soit concentré.
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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyJeu 30 Mar - 0:36

- Si le type traqué est aussi stressé, je connais bien quelques méthodes pour se libérer de son stress, soufflais-je à l’oreille de mon complice du jour. Comment interprétera-t-il de telles paroles, après m’avoir autant fréquenté ? Aura-t-il la bêtise de croire qu’à une seule et unique possibilité – un flirt vulgaire, une invitation à une nouvelle tuerie ? Aura-t-il l’intelligence d’envisager toutes les possibilités ? J’ai toujours été une grande indécise, et il n’est pas rare que je tente toujours d’avoir le beurre et l’argent du beurre et le cul de la crémaillère. Quant au petit voyeur, il ne sait vraiment choisir ses dames. Je ne suis pas facile à satisfaire, ou à amuser. Et si je ne le suis pas, je suis de très, très, très mauvaise humeur, rappelais-je au médecin. Si notre collaboration a été purement professionnelle, il a déjà été témoin direct – ou à travers les vidéos – de ce qu’il arrive aux cobayes si je m’ennuie, si  je m’énerve ou si je manque de patiente.

A ce jour, ce très cher médecin ne m’a pas déçu. Il a toujours su m’épater avec son amour de la peur et des toxines neurologiques. Il sait ce qu’il fabrique, il aime ce qu’il fait et, surtout, il est passionné par les instincts les plus primaires de l’Homme. Fort dommage qu’il ne soit qu’un humain ! S’il avait été un démon, il aurait été tout simplement parfait ! Nous aurions invoqué les portes de l’Enfer ensemble, main dans la main, et nous aurions dominé ces terres – un quartier, une ville ou un pays carrément – grâce à la terreur, la force et la folie !

- Showtime, soufflais-je.

Mes rêveries prennent fin à l’instant même où la machine se présente. Elle ralentit d’un cri extrêmement strident, vrillant les tympans. Une marée humaine se déverse, et une nouvelle s’engouffre presqu’aussitôt. Nous n’arrivons pas à entrer au premier wagon, mais tant pis ! Nous portons notre dévolu au second.

- Nous arrêtons ce train d'abord. Puis, on se disperse. Toi, au premier wagon. Moi, au second wagon. On se retrouve en tête, glissais-je aisément, pressée contre lui malgré moi.

Alors, à la force de mes bras et de mes coudes, je nous fraye un chemin jusqu’au wagon de tête et, enfin, jusqu’au poste du conducteur. Entre temps, un petit pickpocket a tenté de me faire les poches. Je l’ai réduit au silence, en lui écrasant les pieds et surtout en lui lançant un regard aussi noir que les fonds des Enfers. Si je n’étais pas en mission, je l’aurais écrasé, cette vermine ! Personne ne me vole ! Personne !  

- Es-tu prêt ?, lui demandais-je, attendant patiemment qu’il me répond. La suite ne sera qu’une machine bien huilée.

J’userai de ma magie pour tourner cette vieille serrure et pénétrer tranquillement dans ce logement peu cosy. Le conducteur sursautera, s’exclamera et menacera ! Je sortirai un flingue – pour la forme, plus que pour l’utilité – et donnerai l’ordre d’arrêter la machine. Je lui offrirai naturellement un choix : désobéir et crever, obéir et peut-être vivre.

Ensuite, ça sera au tour du Doc, et de moi, de nous amuser !

Par contre, il faut aller vite et profiter de la stupeur des brebis pour les surprendre. Il y a toujours un loup, dans un si large groupe. Il ne manquera plus qu’on tombe sur le leader passionné. Non, vraiment, nous n’en avons pas besoin. Qu’il soit autant fou, autant piégé et autant contaminé que ses pairs !

Citation :
J'ai mis le plan ou les actions plausibles de Maria. N'hésites pas à rebondir dessus. Sinon dispo pour discuter ♥

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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyMer 12 Avr - 21:21

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

Je laisse un sourire sans joie se dessiner sur mes lèvres. Purement le genre de sourire de façade que j'ai l'habitude de donner à mes clients. Je savais bien ce qu'elle sous-entendait, mais je ne voulais pas en être témoin. Je connaissais diverses façons de se débarrasser du stress également, mais aucune de vraiment légales. Mais j'avais bien compris qu'avec elle, il n'y avait jamais qu'une seule manière de faire, mais une infinie possibilité, pour peu qu'on soit ouvert d'esprit. Mon regard s'attarde un peu sur cet homme, avant de passer au petit voyeur en herbe. Là encore, elle avait une réponse toute faite et je ris cette fois, légèrement amusé. " Je sais Maria." Je sais au moins ce qui risque d'arrivée le jour où notre collaboration arrivera à son terme. Si nous devons un jour entrer en conflit, je sais que je n'ai aucune chance, mais elle sait également que je serais capable de bien des choses pour l'affaiblir. Mais nous n'en étions pas à ce point. Nous en étions loin, mais je gardais toujours cette option dans un coin de ma tête, il valait mieux être prêt à toutes les éventualités. A Gotham comme ailleurs, les alliances varient au gré du vent.

Le métro arrive et une marée humaine en sort alors qu'on tentait vainement de monté dans le premier wagon, mais sans succès. Nous voilà coincés au milieu de cette marée humaine, pressés l'un contre l'autre. Je n'aimais pas ce genre de situation, je n'aimais pas être au contact des autres, pas de cette manière en tout cas. Même si Maria était d'un genre différent, je n'étais pas spécialement à l'aise non plus. J'entends pourtant ce qu'elle me dit et je hoche légèrement la tête. Je la suis alors qu'elle se fraye un chemin dans la foule. Il se passe visiblement quelque chose avec un homme qui essayait de lui faire les poches. Dans d'autres circonstances, il aurait sans doute fait un cobaye idéal, mais je ne voulais pas que cela donne l'alerte et que le plan tombe à l'eau cette fois. Je voulais tester cette toxine qui se dispersait dans l'air. Je voulais voir les effets, je voulais voir la peur, la terreur dans le regard de ces gens. Je voulais voir ce que je pouvais améliorer, changer. Donc il ne fallait pas que ce soit un échec.

Et alors qu'on arrive au poste du conducteur, elle se retourne et me demande si je suis prêt. Je hoche la tête pour donner mon aval. Il était temps de s'y mettre et de faire le tout, le plus rapidement possible. Elle ouvre la porte avec l'aide de la magie et on s'engouffre tous les deux dans le poste conducteur. Elle sort une arme et je ricane, sachant d'avance que ce n'était pas utile, mais c'était toujours un plus pour dissuader un imbécile de faire quelque chose de stupide. " Il va falloir stoppé le métro, maintenant." Je laisse à Maria le soin de se faire comprendre et obéir, alors que je regarde si personne n'a remarqué ce qui se jouait actuellement. Les gens sont trop occupés à autre chose, ce qui nous arrange grandement. J'en profite pour récupérer les deux fioles contenant la toxine et en glissé une dans la main de la sorcière. " Prends l'antidote avant de fracasser la fiole. La toxine se mélangera à l'air rapidement." Elle n'en avait peut-être pas besoin, mais il vaut mieux prévenir que guérir. " Je ne connais pas tous les effets encore, c'est le test grandeur nature, mais ça fera déjà mal, de quoi nous amusez un peu." Et sur ce fait, je ne lui avais jamais menti. Je regarde une dernière fois le chauffeur et j'eus un sourire sadique sur les lèvres, alors que le métro ralentissait. Il était temps de retourner se mêlé à la foule et libérer la toxine. Et voir ce qui se passe.
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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyLun 1 Mai - 17:56

Un sourire mesquin se dessine sur mes lèvres lorsqu’il me tend sa nouvelle formule. Celle-ci se dissiperait dans l’air, réduisant drastiquement nos chances d’échouer pour la seconde fois. Par Lucifer, si nous réussissons à redécorer de rouge tout ce beau métro, je l’embrasse ! Oh, il est un homme de science qui aime ses babioles, liquides et joujous, mais il reste un homme au plus profond de lui-même : à moins d’apprécier les couilles, il ne devrait pas résister bien longtemps à mes charmes.  

Pendant, qu’il explique, je joue avec sa petite fiole. Grâce à ma magie, je m’amuse à la tourbillonner entre les doigts, la retournant encore et encore d’un geste doux quoique régulier et presque monotone. Ce tour se termine lorsqu’il semble qu’il est l’heure d’agir. Les gens s’agitent, cherchant à deviner ce qu’il se passe. J’ordonne au chef de bord d’ouvrir toutes les portes entre compartiment, mais aucune porte donnant à l’extérieur directement.

Lorsqu’il s’exécute, je l’assomme.

Je quitte alors le cabinet, et me glisse vers la seconde rame. Entre temps, j’avale l’antidote donnée par le Doc. On gueule, on grommelle, on se plaint. Personne ne remarque que l’homme a été assommé. Assez peu étonnant entre la vitre sale et opaque, et l’égoïsme général qui règne au sein du métro. Le lieu est parfait pour faire déchainer quelques horreurs !

J’arrive enfin à destination, me mettant bien au milieu. Là, sans plus tarder, j’écrase la fiole à mes pieds et me saisis presque aussitôt d’un couteau glissé sous mon haut et dans mon dos. Je ne sais pas exactement ce que la formule va faire mais il vaut mieux se préparer à toute éventualité. Si les hommes et les femmes deviennent fous, s’en prennent au Doc ou à moi le temps que nous trouvons un abri, il vaut mieux être armé pour saigner à blanc les moutons.

Je rebrousse chemin tout en murmurant quelques formules. Je tente de saturer l’air davantage avec cette toxine, et qu’il puisse toucher le troisième, voire le quatrième wagon. Je fais de même dans le premier wagon, lorsque je le pénètre. Je ne tarde pas à arriver près du créateur de ce bijou de la science, cherchant à deviner dans la prunelle de ses yeux les sentiments du jour. Ici, aucune grosse infrastructure, aucune infiltration. L’échantillon est plus restreint, mais tout autant intéressant.

- Comment te sens-tu Docteur ? Es-tu confiant pour les résultats à venir ? , lui susurrais-je au creux de l’oreille, le ton lascif. Si l’opération est un succès, comment fêtes-tu une réussite ?

Main sur la poignée de mon couteau, je patiente, j’observe, j’attends.
Qui va agir le premier ?
Qui va pleurer le premier ?
Qui va mourir le premier ?
Les paris sont ouverts !

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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyLun 12 Juin - 17:04

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

Je laisse Maria s'occuper du chauffeur de métro, m'affairant de mon côté à terminer les préparatifs de ce qui nous amenait à Bludhaven cette fois encore. Normalement il n'y avait aucune raison pour que ça ne marche pas ce coup-ci.  Bludhaven était un choix judicieux, car il n'y avait pas ou peu de super-héros pour protéger cette population. Ce qui nous arrangeait grandement et très franchement, personne ne fera le lien. Je vis à Gotham qui se trouve assez loin au final. Et même si le lien est établi, le mal sera fait et je m'en serais délecter. Le métro ralenti puis s'immobilise complètement et j'entends Maria lui ordonner d'ouvrir les portes entre les compartiments. Ce dernier s'exécute et tombe ensuite sur le sol, assommé par un coup qui le laisserait inconscient un bon moment. Il était donc temps de se mêler à la foule et disperser la toxine.

Le métro était bondé à cette heure ce qui élargirait les cibles touchées et comme chacun régit différemment à la paranoïa, le spectacle allait être grandiose. Comme on l'avait décidé, on se sépare pour couvrir le plus de surface possible. J'avale ma fiole et me faufile entre les gens, essayant de les toucher le moins possible. C'est dans ces moments-là que je me dis que je suis très bien dans mes laboratoires à Gotham, mais j'ai aussi besoin de voir les effets en direct. Sauf exception, je ne me déplace pas et les comptes-rendus laissent souvent à désirer, alors je ne me fiais plus qu'à moi-même pour cette partie du travail. En tant que psychiatre, je sais analyser les comportements des gens et je me délecte de tout cela. Arriver au bon wagon, je laisse la fiole tomber sur le sol et avec tous les cris de protestation qui s'élèvent, personne ne fait attention au bruit. J'écrase le contenant avec mon pied et je refais le chemin en sens inverse. Sans les effets de la toxine, les esprits commençaient déjà à s'échauffer, ce qui me faisait penser que ça allait se passer assez rapidement et de manière violente.

J'arrive le premier dans le wagon de tête et aperçois Maria quelques secondes plus tard, se frayer un chemin dans cette marée humaine. Tout contre moi, je pouvais sentir son parfum, mais son regard brillait de malice et d'impatience également. " Je suis confiant, cette fois on aura un résultat plus que satisfaisant, je te le promet." Mais je ne sus que répondre quand elle me demanda comment je fêtais une réussite. D'ordinaire, je rentre au laboratoire et travaille sur autre chose dans la foulée. J'allais lui répondre quand des cris commencent à se faire entendre. Différents des autres, plus aigües, je sentais la panique dans ces hurlements. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je me penche vers Maria. " Ouvre grand les yeux et observe le résultat." Je sens le vent de panique qui gagne les utilisateurs du métro et un vague mouvement de foule. Il se passe visiblement quelque chose dans un autre wagon et ça inquiète les autres. Et puis je commence à entendre des pleurs, suivis quelques secondes plus tard de coups, des bagarres éclatent, des insultes fusent et soudainement un coup de feu se fait entendre. La paranoïa commence à prendre de plus en plus de gens et alors que je tourne le regard vers la gauche, je vois deux personnes accroupies sur le sol, visiblement prostrées cherchant à se calmer, mais peine perdue. " On devrait retourner dans la cabine du chauffeur, juste au cas où. Parce que ce n'est que le début."

Dans tous les cas, on pourra fuir assez rapidement par les tunnels. Parce que j'imagine que certains ont appelé les secours. Mais ça en valait la peine. La toxine semblait toucher de plus en plus de monde et visiblement, les effets étaient assez violents. Ce qui était satisfaisant pour moi et assez pour semer un vent de panique sur la ville. Il y aura peut-être quelques petits réglages à faire, mais je suis satisfait de ce que je voyais pour le moment. Je pose les yeux sur la sorcière qui elle, ne perdait pas une miette du spectacle qui s'étalait sous ses yeux.
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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyJeu 15 Juin - 16:17

- Naturellement, retournons auprès de ce cher chauffeur. Nous sommes spectateurs et non acteurs de cette belle pièce de théâtre, soufflais-je, me frayant tant bien que mal un chemin jusqu’à la cabine en question.

Là, à nouveau, j’use de ma magie. Je susurre quelques formules pour renforcer la structure de cette paroi de plexiglass des plus usées et jaunies. Je doute sincèrement que cette planche fatiguée est un bouclier suffisant contre une meute paniquée et effrayée, dont certains moutons ont quelques flingues. Décidément, j’adore les Etats-Unis et cette facilité d’acheter de véritables engins de la mort ! Les surprises sont constantes, à toute heure de la journée et en tout lieu !

Pour autant, je ne me repose pas sur mes lauriers. La magie est versatile et, surtout, extrêmement capricieuse. Dans ce cas-là, nous serions des plus vulnérables. Si je suis plutôt sereine vis-à-vis de mes chances de survie, j’ai sincèrement quelques doutes pour le Doc ! Certes, il a rencontré bien plus costauds et forts, comme le Batman, et il a survécu au pire, comme l’Asile. Sauf que nous ne sommes pas dans un combat un contre un, ou dans un huis clos plus ou moins ordonné et très codifié.

Tant de questions qui disparaissent lorsque je vois le zoo humain déchainé.

On pleure de chaudes larmes.
On rit à gorge déployée.
On hurle jusqu’à se briser la voix.
On frappe son voisin, ou les portes solidement closes – celles donnant à l’extérieur.
On se griffe à sang.

Plus les minutes s’égrènent, et plus la folie s’empare des uns et des autres. Bientôt, le zoo laisse place à un véritable purgatoire humain. Si certains restent vautrés au sol, recroquevillés comme des bébés, d’autres font preuve d’une démence sans nom et sans limite, se jetant sur les plus faibles. Les os sont brisés par des coups de pieds ou de poings et la chair est malmenée par les dents et les ongles. Il y a aussi les jeux de l’esprit : voir ce qui n’existe pas ! Certains tiennent leur cœur, avant de tomber au sol, aussi livides qu’un cadavre. D’autres divaguent et fantasment, s’improvisant acteurs de leur rêve ou de leur cauchemar : ils se courbent, ils se tordent de douleurs, ils se prosternent, ils s’allongent, ils marmonnent … Enfin, il y a ces gêneurs, gâchant un tantinet la représentation : les allergiques et les intolérants ! Eruptions cutanés, difficultés respiratoires, yeux exorbités, voire vomis ou chiasses ! En veux-tu, en voilà !

Malgré tout, le charme est là. Il ne manque plus qu’une petite touche. Je l’apporterai en temps voulu. Nul besoin de se presser !

- C’est splendide, Docteur Jonathan Crane, lui soufflais-je. Une femme arrive, frappe furieusement à la paroi, implore notre aide. Je l’observe presque avec amour. Alors, inconsciemment, j’entortille mes doigts dans ceux de mon partenaire, et pose ma tête sur l’épaule de ce dernier. La joie est à son comble, et je sens même une certaine excitation me gagner. As-tu déjà partagé une telle expérience avec quelqu’un ? , m’enquis-je d’une voix doucereuse. Suis-je la première qui t’accompagne à une telle aventure ? , me permis-je de rêver. Je lui parle, mais sans quitter des yeux cette dame en détresse qui, maintenant, se fait matraquer par un parfait inconnu. Son sang gicle, ainsi que quelques bouts d’une matière inconnue. Seulement lorsque je me suis abreuvée de cette violence, visuellement, je me permets de m’en décrocher pour fixer cet homme qui m’accompagne.

Je l’admire, ce vilain.
Je l’adore, ce fou.

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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyLun 19 Juin - 21:22

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

La toxine commence à faire effet et je sais que le mieux pour nous est de se réfugier dans la cabine du chauffeur. Les choses ne vont pas mettre longtemps avant de dégénérer. Je ne savais pas exactement à quoi m'attendre, mais de ce que je pouvais déjà commencer à percevoir, ça allait être du grand spectacle. Je suis Maria et je la laisse faire lorsqu'on arrive à l'abri, ayant à peine un regard pour l'homme étendu sur le sol. Quand il allait se réveiller, il aura une belle surprise lui et des cauchemars pour des semaines voire des mois. J'eus un sourire satisfait sur les lèvres, ce qui était rare. J'étais confiant et sûr de moi alors tout comme la femme qui était ma partenaire, je m'approche de la porte renforcée magiquement par ses soins, pour observer ce qu'il se passe dans le wagon. Des bruits de détonations se font entendre et j'eus un léger rictus. Je savais me servir d'une arme, comme tout bon américain qui se respecte d'ailleurs, mais je n'en utilisais jamais. Je trouvais cela trop archaïque comme mort, trop rapide et pas assez douloureux. Et très peu intéressante pour mes affaires. Généralement quand j'y avais recours, c'est que la personne m'avait exaspéré au plus haut point. Ce qui est quand même assez difficile. Mais je n'étais pas inquiet par toute cette foule, même en admettant qu'il y en ai une poignée qui résiste, les autres seront trop occupés à s'entretuer pour nous courir après.

Il y avait toutes sortes de réaction, certains pleuraient, d'autres riaient quand certains hurlaient parce qu'ils voyaient sans doute des choses affreuses, à moins que ce ne soit de peur. Qui sait. Et les coups commencent à être échangés, les esprits s'échauffent et je sais que ça ne va pas tarder à tourner au cauchemar pour tout le monde et de façon violente. Les plus faibles périront probablement. Cette toxine est un bijou, je sens que je vais bien m'amuser avec ! Peut-être que j'en ferais l'utilisation à Gotham qui sait ! Oh ça va être amusant et intéressant de voir si les gens réagiront de la même manière ! Je note tout dans un coin de mon cerveau. Et au sang s'ajoute d'autres fluides corporels bien moins reluisant. Maria semble ravie et je l'observe du coin de l'oeil et je sais que le spectacle lui fait plaisir. Elle l'exprime clairement et je hoche la tête. " Ravi de te faire plaisir." Et une femme arrive vers nous, visiblement en quête de soutien de notre part, mais c'était peine perdue.

Seulement je fus surpris de sentir ses doigts s'enrouler autour des miens et sa tête se poser sur mon épaule. Je ne suis pas habitué à ce genre de contact avec quelqu'un. Encore moins une femme. Et je ne savais pas comment réagir, mais je sens mes doigts se refermer sur les siens, sans trop savoir pourquoi. Je cherche encore à comprendre ce que je ressens quand mes yeux se posent désormais sur cette femme qui se faisait mettre en pièces par un inconnu. " Je ne fais jamais équipe avec qui que ce soit normalement." Je suis presque un loup solitaire et quand je bosse en équipe, c'est juste pour fournir les toxines, le reste ne me regarde que peu. " Je n'ai donc pas la réponse à ta question. Comment fêterais tu cette réussite toi ?" La question est sincère et la réponse m'intéresse grandement. " Tu es donc la première oui." J'espère que la réponse lui conviendra. C'est la seule que je puisse lui fournir. Le sang et quelques bouts de cervelles maculent désormais la vitre et je sens son regard sur moi alors je tourne légèrement la tête. " A ton tour de me surprendre." Je ne voyais pas comment ça pourrait être pire, mais avec la magie, on ne sait jamais.
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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyVen 30 Juin - 16:47

Il ne dédaigne pas mon contact. Il m’imite, enroulant ses doigts autour des miens, entortillant davantage les fils invisibles de nos destinées respectives. Il ne fuit pas mon regard, il l’affronte. Ne dit-on pas que le regard est le reflet de l’âme ? Mon partenaire ne semble pas craindre de révéler ses forces mais aussi ses faiblesses. Enfin, il répond à mes questions. Ses paroles se déposent en mon être comme la rosée fraiche matinale. J’en frissonne. Ce n’est ni la peur d’une punition des tréfonds de l’Enfer, ni l’excitation d’un chaos imminent. C’est un sentiment tout autre, jamais ressenti à ce jour, me rendant poétique et rêveuse.

Il m’invite à son œuvre. Ma poitrine se gonfle de fierté, et une folle envie de lui faire plaisir s’empare de moi. Mais les idées me manquent subitement, ayant la terrible impression qu’elles sont toutes vulgaires et loin du raffinement et de la complexité du génie de l’homme. A nouveau, je suis surprise. Quand ai-je pensé au bonheur d’un autre, avant le mien ? Quand est-ce que j’ai fait preuve d’humilité ? Quand ai-je douté de moi ? Jamais est la réponse à toutes ces questions. Au lieu d’être très en colère contre ce bonhomme, je m’interroge. Au lieu de jouer follement, je le fixe avec étonnement.

Et désir.

Si j’ai toujours trouvé le Doc des plus charmants, ma vision est tout autre à cet instant-ci. Il n’est ni plus beau, ni plus intelligent. Il est simplement différent et unique. Je ne veux plus de lui, de moi, mais de nous. Des idées incompréhensibles et inédites émergent des tréfonds de mon esprit, apportant surprise sur surprise.

- C’est un travail commun, Doc. Il faut fêter cette réussite ensemble. Nous devons y prendre plaisir tous les deux, finis-je par répondre. Un sourire malicieux finit par se dessiner sur mes lèvres. Il est peut-être temps que nous envisagions notre propre rituel. Un petit quelque chose que nous ferons, à chaque réussite, à chaque échec, avançais-je.

Il aime son laboratoire et ses formules.
J’aime le chaos, la magie et le sang.

Qu’est-ce qui peut lier un scientifique et une magicienne ?
Qu’est-ce qui peut détendre deux êtres si opposés de caractère ?

- Je nous vois bien aller à un restaurant. On prendra entrée, plat et dessert. On nous suggérera le meilleur vin de la carte. On le prendra. Et puis, nous nous rendrons à ton laboratoire, pour apprécier un dernier verre. Et nous nous séparerons avec la promesse d’une nouvelle réussite ici, à Gotham ou ailleurs.

La scène se déroule, telle un gros serpent fainéant. Chaque écaille est l’écran d’un instant, d’un moment, d’une possibilité parmi un millions d’autres. Un restaurant classique pour un repas classique, un repas mortuaire avec nos éclats de rire en fond, une fin de soirée solitaire, comme partagée … Tout et rien à la fois.

- Quant à moi, et mes prouesses … La terre doit être nourrie de leur sang, de leur peur, de leur désespoir et de leur folie. Ils doivent prier jour et nuit que l’enfer cesse. Ils doivent accepter toute offrande, même celle en souffre.

J’ouvre la porte du chauffeur, j’invite Crane à me suivre et alors je me mets devant cette belle machine à l’arrêt. J’écarte les bras et commence à psalmodier des formules magiques. Un tremblement, une secousse, et les parois se brisent et s’écartent, laissant glisser de larges racines d’arbres. Celles-ci ne tardent pas à fendre l’engin, à saisir les hommes et les femmes, à se retirer et à creuser un cocon inconfortable pour leur locataire du jour. Certains vont crever de faim, et de soif. D’autres vont être étranglés. Et puis, il y a ceux qui vont mourir de peur. Littéralement. Je n’aurais pas réussi ce tour de force sans le Doc. Les cibles trop « conscientes » m’échappent, réduisant le nombre de sacrifices.

Finalement, tous ces cris des inconscients des premières rames et des conscients des dernières rames s’estompent. Le silence est redevenu maitre. Il ne reste plus que ce train démantelé en morceau, des passagers disparus – incluant le chauffeur endormi – et Crane et moi. Pourtant, si une oreille extrêmement affutée tend bien l’oreille, au loin, comme un lointain et terrible écho, on peut encore entendre les racines qui tentent de retrouver leur place avec leurs invités encore braillards.

L’utilisation excessive de cette magie m’a fatigué. En prime, il y a toujours le risque que quelques survivants ont pu survivre. Qui sait. Qu’importe.

- Allons fêter, Doc, suggérais-je, m’emparant encore de sa main et le trainant à ma suite. Ce contact nouveau me plait. Je ne compte pas m’en priver.


(Je le ferais chez moi mais utilisation carte logo pour copier la carte controle végétale)

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MessageSujet: Re: Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé]   Panique dans le métro [Maria] [Intrigue II - Terminé] EmptyDim 9 Juil - 18:08

Bienvenue à la gare centrale
Maria et Jonathan

Je me pose sincèrement la question : a-t-elle donc jeter un sort sur ma personne sans que je ne m'en rende compte ? Non, alors quel est donc cet étrange sentiment que je sens poindre sans réussir à le maîtriser ? Je ne suis pas tactile, je n'aime pas qu'on me touche, sans doute dû à des années de maltraitance infantile, mais lorsque ses doigts ont touché les miens, il s'est passé quelque chose. Et je me rends compte que notre duo n'est pas seulement improbable, il est unique en son genre et qu'on se complétait presque parfaitement. C'était troublant. Pourrais-je lui faire confiance au-delà du raisonnable ? Est-ce que je serais capable d'effection finalement ? Je ne sais pas, je ne me pose pas la question pour le moment, c'est bien trop compliqué et assez malvenu au vu de la situation. Je ne veux pas en perdre une miette, savourant notre victoire, savourant ce chaos. Nous aimons ça l'un comme l'autre, même si généralement je ne suis pas spectateur de mes créations. Je pourrais néanmoins y prendre goût. Elle reprend la parole et j'eus un sourire en coin avant de hocher la tête légèrement. " Nous sommes liés désormais, Maria." Ensemble, responsable de cet acte odieux pour la plupart des gens, mais qui pour nous n'est sujet qu'à un certain amusement. Un test grandeur nature qui se révèle être une réussite totale. " Je suis d'accord." Même si tout comme elle, je n'aime pas l'échec, mais il est maître de pas mal d'enseignement quand on y regarde bien. Nous avons échoué une fois, compris ce qui n'allait pas et la seconde tentative est fructueuse. Non, cela va au delà de mes espoirs les plus fous.

Elle propose une idée et je garde le silence quelques secondes, pensif. Oui cela peut être une bonne manière de célébrer les choses. " Cela me semble être bien en effet." Je n'autorise presque personne dans mes laboratoires. Il n'y a que quelques rares élus et tous parce qu'ils ont quelque chose à me proposer en échange. Elle, c'est différent. Je sens que c'est plus par plaisir de la voir là-bas qu'autre chose. Décidément, je n'arrive pas à comprendre ce qui m'arrive, ce que je ressens. Et c'est elle qui me fait cet effet. Et ça me plaît autant que ça m'effraie. Je m'étais pourtant promis que personne n'aura jamais le contrôle de ce que je pouvais ressentir, ni même me contrôler d'une manière ou d'une autre. Mais cela n'est que peut-être passager, dû à l'excitation du moment. Possible. Puis c'est à son tour de me montrer de quoi elle est capable. Je pose les yeux sur elle alors qu'elle m'explique ce qu'il en est. Peur, désespoir, folie, sang, voilà bien des mots qui me plaisent. Je ne suis pas fou, la folie, je la laisse aux autres, mais je sais que c'est un bon vecteur pour insinuer la peur. La peur paralyse les gens ou les pousse à agir contre leur nature et c'est amusant à observer.

Elle ouvre la cabine du chauffeur et je reste légèrement en retrait. " Montres moi." Simple demande soufflée du bout des lèvres avant qu'elle ne se mette à psalmodier des paroles en latin, je suppose. Et tout d'un coup, le chaos revient après un court instant de répit. Des racines s'invitent à la fête, se saisissant des uns et des autres, parfois sans un cri, je pouvais même lire la peur dans certains regards l'espace d'un instant. D'autres essayent de s'échapper, certains y arrivent même et je sens qu'il ne faut pas traîner dans le coin. Mais sa magie m'étonne, si Ivy pouvait voir cela de ses propres yeux, elle en serait certainement jalouse. Je souris à cette remarque, me disant que je devrais reprendre contact avec cette amie de longue date, connue dans l'antre de la folie qu'était Arkham à une époque. Et puis soudainement le silence revient. Ne laissant plus de place au doute quant au fait qu'il s'était réellement passé quelque chose d'horrible dans ces wagons. Je pose de nouveau les yeux sur elle, alors que sa main vient reprendre la mienne et qu'elle m'entraîne à sa suite. Oui, il est temps d'aller fêter ça et je commence à avoir faim également. " Je te suis Maria." Nous laissons un vrai carnage derrière nous, mais c'est pas important. Et ma main se referme sur la sienne. Ensemble, dans cette oeuvre et pour tant d'autres à venir.
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