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 Article Saison 1 - Vengeance. Night. Batman.

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MessageSujet: Article Saison 1 - Vengeance. Night. Batman.   Article Saison 1 - Vengeance. Night. Batman. EmptyMer 18 Mai 2022 - 23:13



Masked Avenger
Batman & Gotham

« Martha Wayne’s Orphanage, Midtown, Gotham, 15 juillet 2022. »
J’entends l’appel de Gotham. J’entends l’appel de la rue, du bitume détrempé d’un orage estival qui vient de s’éloigner en mer. Le bruit des sirènes, qui vont et viennent. Des coups de klaxon, de la musique des bars, des restaurants. Des rires, aussi. Un peu. De la vie, et de la mort, partout tout autour de moi.


J’entends le grondement sourd du tonnerre, qui fait encore trembler le ciel et se répercute de nuage en nuage. C’est une nuit de cris et de sang. Doigt pressant le capteur dans l’oreille proéminente de mon masque, j’écoute depuis plus de deux heures ce qu’il se passe dans ma ville. Une tentative d’agression sexuelle, sur la 21ème rue. Trop loin. La police pourchasse déjà le suspect, et va le coincer à l’angle de la 32e et de Colleer. Rien, ailleurs. Pour le moment. Et puis, tard dans la nuit, il a l’appel que j’attends depuis des jours. L’alerte, qui ne se traduit par aucun signal dans le ciel. Selina Kyle, propriétaire du Black Cat. Alerte à la bombe à l’orphelinat. Batman, seul. Mourir de rire. Maman en or.


Le masque aux traits rageurs ne parodie plus la hargne du combattant des bas-fonds, elle n’est que le reflet de mes propres traits. Muscles maxillaires comprimés de colère brute, poings qui se serrent, faisant crisser les jointures renforcées de mes gants. L’endroit est limpide. La police, elle, se rend déjà sur place même si c’est défendu. Procédure standard ; on ne négocie ni on n’accède aux demandes des criminels. On intervient. Il y a encore des flics intègres, ou qui font semblant de l’être. Cat est en danger. Les gens qui comptent pour elle, aussi. Vicki Vale est de service, ce soir. J’ai appris par cœur les horaires de service de la journaliste d’investigation, quand son planning reste strictement appliqué. Si le Joker a fait pression sur Cat, alors, il y aura eu du sang. Parce que quoi que j’ai pu lui dire, quoi que j’ai pu lui conseiller de faire, Cat n’écoute que Cat. Et c’est pour ça que je l’ai toujours aimée, et pour ça aussi que l’échec nous guettait depuis toujours. Pour ça, et pour la réaction qui sera toujours la mienne.


Cat se débrouillera. Les enfants, eux, ne peuvent pas. Le Joker bluffe souvent. Mais pas ce soir. Il dit plus souvent la vérité qu’à son tour, et ce qui survient finalement est souvent ce qu’il a prévu. Mais je le connais. Je le connais mieux que personne. Je sais ce qu’il me pousse à faire. Je sais qu’il me teste. Le secret de mon retour, l’initiative de mon offensive, contre quinze vies. Il fait le pari de connaître l’issue de mon dilemme. Il sait que Cat n’est pas un motif suffisant pour me faire sortir de ma tanière. Du moins, il s’en doute. Alors, il vise autre chose. En étant sûr de me comprendre, de savoir ce qui me fera bondir. C’est une information qui comptera, pour la suite.


Quatorze minutes.


Je me redresse, entre deux gargouilles de la Tour Wayne. Etend les bras, déploie mes ailes. Les rabats. Et je plonge dans le vide. Je tombe comme une pierre, puis, je les déploie. Un quart d’heure. Il sait que si je suis de retour, je n’aurais pas le choix et d’intervenir, et de le faire à la vue de tous. On me voit, en bas. On crie. De peur, d’abord. D’espoir, ensuite. La peur reviendra. Ils ne savent pas qui je suis. Vingt ans après, ils n’en ont toujours aucune idée. Le Chevalier Noir, avec toutes les nuances de justice et de brutalité qu’implique ce surnom.


Je plane au-dessus du métro aérien, puis je replie les ailes. Le choc avec le toit du Musée est brutal, et je serre les dents. Dix ans de multivers m’ont esquinté. Mais je roule, me redresse, sprinte. Je prends de l’élan et mon envol en butant contre une corniche, fais le saut de l’ange. Un ange noir, alors, qui court vers la mort et le mélange fycélène-propane des explosifs du Joker.


Onze minutes.


Un grognement étouffé sort de sous mon masque quand j’atterris brutalement sur la benne d’un camion-silo, qui roule vers les docks. Je l’emprunte jusqu’à la 4ème rue.


Neuf minutes.


En mouvement, je ne capte presque plus rien. Matériel obsolète, ce qu’il me restait à collecter et à réparer dans mes planques accessibles autour de Gotham. Je ne sais pas ce qu’il advient de Cat, de Vicki, de tous les gens présents là-bas. J’isole l’inquiétude, qui n’est qu’une donnée inutile pour les prochaines sept minutes.


Six.


Lance-grappin pointé vers le toit de l’entrepôt Ikea près de Nightside Corner, le tir est imprécis à cause du mouvement du semi-remorque, mais c’est comme tirer un éléphant dans un couloir. Le moteur mécanique me hisse péniblement sur le toit ; je pèse moins lourd qu’à l’époque de ce costume, mais le matériel a vieilli, et moi aussi. Depuis ce sommet en dur, je constate que la police est déjà partout, et qu’une équipe tactique va entrer dans le bâtiment. Je ne réagis pas. Ca ne m’émeut pas. Il ne s’agit que d’une donnée de plus dont je dois tenir compte. Ils n’écoutent pas, ils n’écoutent jamais, et misent tout sur les démineurs en armures qui déboulent déjà. Les gyrophares éclairent la nuit, les sirènes la déchirent.


Quinze orphelins. Quinze minutes. Il n’y en a plus que quatre, désormais.


Le groupe tactique s’avance, boucliers en avant, fusils d’assaut sur les côtés. Les flashs des lampes fixées en Baïonnette éclairent le bâtiment silencieux. La porte est enfoncée, au « go » du démineur. Ils rentrent en groupe, pointant leurs armes dans toutes les directions en guise d’embuscade. Trois minutes. Les policiers dans la rue crient. Des coups de feu claquent. Une ombre masque la lumière des projecteurs sur le groupe d’assaut. Les deux hommes du fond sont fauchés par ma chute, après survol du cordon de sécurité en panique de l’arrivée soudaine. Un autre est cueilli après une roulade, d’un coup de tête violent quand je me relève. L’un d’eux me tire dans la tête, par pur réflexe, mais je ne suis déjà plus là. Son collègue se prend mon genou dans la mâchoire, qui se brise. Un autre m’expédie un coup de crosse, un dernier dégaine une matraque télescopique. Coup de coude dans la tempe, prise par le cou et chute en faisant traverser le bureau d’accueil. Le dernier, en sueur, lève les mains.


Deux minutes. Je cours les escaliers quatre à quatre.


La maman en or. Je me souviens de mes visites, gamin, puis adulte comme mécène de l’endroit fondé par ma mère. La plaque à son nom. Pardon, maman. La plaque tombe au sol, alors que je me saisis d’un boitier électronique, et d’un téléphone portable.


Une minute. Mais déjà tout est fini.


Quand j’arrive dans la chambre des enfants, ils sont en larmes, mains liées, hoquetant et gémissant de peur, collés les uns contre les autres avec l’éducateur qui veille de nuit. J’expire du nez, contenant ma rage. La police est déjà dans les escaliers. Je les entends. Leurs cris d’alarme, leurs imprécations. Ils n’ont pas eu le temps de voir qui je suis. Ou ils s’en fichent. Ou ils n’y croient simplement pas. Un léger clignotement attire mon attention, sur l’un des bureaux du dortoir. Une webcam active. Je pourrais croire qu’il va déclencher une autre bombe, que c’était une partie pipée à l’avance. Mais non. Car s’il me connaît, moi aussi je sais ce qu’il est. Il me filme. Il a sa preuve. On doit à peine me voir, avec la lumière de l’extérieur et des lampes de chevet qui forment quelques ilots de lumière dans la pièce. Mais c’est assez.


D’un pas lent qui tranche avec le désordre que l’on entend dans les couloirs et escaliers -désordre qui se rapproche- mes bottes claquent lentement sur le sol. Derrière moi, les civils sont encore pieds et poings liés, bâillonnés, en larmes. Je me tiens debout, droit devant la caméra, drapé dans ma cape noire. Mes paupières se plissent, car je sais qu’au travers de l’écran, je m’adresse au joker, et à tous ses acolytes et semblables qui pullulent en ville.



| Je suis la Vengeance. |


Un souffle, d’abord, déformé par le micro de mon masque.


| Je suis la Nuit ! |


Revendicatif, belliqueux, je viens pour eux.


| Je suis BATMAN ! |


La police débarque, armes braquées, regards écarquillés, tétanisés qu’ils sont. Je me retourne. Mouvement de recul, d’hésitation. Une grenade flashbang me permettrait de m’enfuir. Mais les enfants me regardent de leurs yeux grands ouverts, remplis de larmes. Je déglutis, j’encaisse, je m’adapte. La voix s’élève à nouveau, déformée toujours, sourde de menaces latentes.


| Ceux qui ne sont pas avec moi, sont contre moi. |


Personne ne veut d’un pugilat ou d’une fusillade au milieu de gamins traumatisés. On me laisse passer. On se souvient de moi. On me respecte.


Mieux, on me craint.


On s’écarte, et sur le palier, je peux viser de mon lance-grappins la verrière centrale du bâtiment, la crever d’un tir, et me hisser sur le toit. Derrière des cris, des ordres beuglés. Les chefs de groupe lâchent leurs chiens. On se relance à ma poursuite. Ils voudront tous des explications, et le policier du GCPD n’aime pas se faire molester sous l’œil des caméras. On se rue à ma poursuite et je dois courir, encore, et me fondre dans ces ténèbres qui m’ont vu naître.


Demain est le début d’une nouvelle Croisade Noire.



(c) DΛNDELION


I'm Vengeance. I'm the Night. I'm Batman.


Don't say goodbye. Don't say I didn't try... These tears we cry. Are falling rain. For all the lies you told us. The hurt, the blame! And we will weep. To be so alone. We are lost! We can never go home. The Dark Knight (c)codage - Kanala - texte (c)Long Ways to Go Yet, Howard Shore



Bruce Wayne
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Groupe : Super-Heroes
Alias : Batman
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Crédits : Eden Memories & Aly-Naith
Multicomptes : Aucun pour le moment
Dollars : 3175
Compétences :
Génie du Crime:
[Modifiée]
Combat à Mains Nues:

Détermination Hors du Commun:


# +1 aux dégâts ordinaires pour une attaque
# 2 relances de sauvegardes
Faiblesse :
Idéaliste:


Infos supp.
Classe: Elite
Points de Destin: 18

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