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 Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]

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MessageSujet: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyDim 14 Aoû - 22:05

Thérapie de choc
Nalavia et Jonathan

" Je ne veux pas savoir comment tu va t'arranger, mais je veux ce matériel dans la journée dans mon entrepôt. Est-ce que c'est clair ou il faut que je me montre plus... Direct ?" Je regarde l'homme qui baisse les yeux et qui marmonne quelque chose que je n'arrive pas à saisir. Je soupire, secouant la tête puis sors une arme et l'abats froidement avant de me tourner vers son associé. " Félicitations, tu viens d'être promu ! Quelque chose à dire ?" Il prend quelques secondes pour réfléchir, regardant du coin de l'oeil le cadavre de son ami. " Non Monsieur. Vous aurez tout ce qu'il vous faudra dans la journée." Je souris et range l'arme dans la poche intérieure de ma veste. " Parfait. Et rangez moi cet entrepôt tant que vous y êtes. Je veux que ça soit propre quand je reviens." Il n'y eut aucune objection cette fois-ci. Ils savaient tous de quoi j'étais capable après tout. Je soupire et sors du bâtiment pour allumer une cigarette, chose qui est assez rare, mais j'aime bien de temps en temps me stimuler à la nicotine, faute d'avoir autre chose à me mettre sous la dent ces temps-ci. Je m'étais plus focalisé sur mes activités criminelles que sur mes recherches, depuis quelque temps. Il faut dire que la demande se fait forte, surtout depuis que Batman semble être revenu en ville. Une bonne chose ou pas, je n'en sais trop rien, mais en tout cas, il va clairement y avoir du spectacle. Et je m'en réjouissais d'avance. Je regarde alors ma montre et vois qu'il va bientôt être l'heure de mon rendez-vous. Je presse donc le pas, un sourire malsain coller sur mes lèvres.

Jouer les psychiatres était vraiment jouissif, j'aimais beaucoup, surtout parce que cela m'aidait grandement à cibler mes futures proies. Bien évidemment, ma réputation me précède et beaucoup ne me jugent pas aptes à faire de la thérapie, mais bien peu sont venus me le dire en face. Ceux qui ont osé ont tous disparu, je suppose que ça a suffi à faire taire tout le monde. Je m'en foutais de leurs avis après tout, je ne faisais cela qu'à des fins personnelles et pas dans le but d'aider mon prochain. Si cela fut effectivement le cas à une certaine époque, cela est désormais révolu. J'ouvre la porte du cabinet qui ressemble en tout point à celui des autres. Une secrétaire était assise et je sens qu'elle a peur de moi, mais je passe devant elle comme si elle n'existait pas. Elle n'était là que pour donner l'illusion et elle ne m'intéressait absolument pas de toute façon. J'entre dans mon bureau et ferme la porte derrière moi, j'ouvre la fenêtre parce que cela faisait plusieurs jours que je n'étais pas venu ici et un peu d'air frais ne ferait pas de mal. J'étais situé dans les pires quartiers de Gotham, mais j'avais compris que c'était précisément là que je trouverais ce que je recherchais. Des gens avec des psychoses, des peurs tangibles, réelles, que je pouvais exploiter à afin de la comprendre. Ils mouraient tous, mais ce n'était qu'un détail. Mais bien évidemment, personne n'avait de corps, bien que je sais qu'on me soupçonne parce que c'était tous d'anciens patients, mais ils n'ont pas de preuves. Parce que je suis loin d'être un criminel de bas étage, loin de là même.

La secrétaire frappe à la porte et l'ouvre tout en m'annonçant d'une voix fébrile que ma patiente était arrivée. Je souris et lui fais signe de la faire entrer. Je ferme les yeux quelques secondes, inspire et expire afin de me dominer, de garder le contrôle sur mes émotions et de mettre un masque d'impassibilité sur mes traits. C'était important. J'entends des bruits de pas et je me retourne sur une jeune femme que je n'avais encore jamais vue dans le coin et même si quelques voyants s'allumaient dans ma tête, m'indiquant de faire attention, je ne laisse rien paraître. " Bonjour, je suis le Docteur Crane, je serais votre psychiatre pour l'heure qui arrive." Un sourire poli sur les lèvres, un discours parfaitement rôdé, je donne l'illusion d'être parfaitement normal. Je lui fais signe de s'asseoir, de se mettre à son aise. " Je vous écoute, dîtes moi ce qui vous amène." Mon carnet est ouvert devant moi, un crayon à portée de main et mon regard rivé sur elle.
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Jonathan Crane
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMer 17 Aoû - 4:55



Thérapie de choc



Je me souviendrais toujours de son expression de chien perdu alors qu’elle se tenait devant ma porte, regardant la plaque annonçant « Greeden Investigations ». Elle semblait hésiter, un pas en avant puis un pas en arrière. Elle se mordait les ongles, ongles qu’elle portait courts à force de les ronger, puis se passait la main dans les cheveux, les tortillant d’un geste nerveux, les passant derrière son oreille, les repassant devant, de nouveau derrière l’oreille… Elle chercha dans son sac, en sortit son portefeuille dans lequel elle récupéra une photo. Vu de loin le cliché semblait ancien et en me rapprochant sans faire de bruit je pus voir qu’il était abîmé. Le genre de photo que l’on regarde souvent. La jeune femme soupira, murmura une phrase que je ne pu entendre et rangea sa photo avant de cogner contre ma porte, deux petits coups discrets. Pendant qu’elle attendait de voir la porte s’ouvrir elle se tordait les doigts.  Il était sept heures du matin et je rentrais à peine, crevée, une bouteille de bourbon à moitié pleine. J’avais suivi un mari volage, encore une histoire d’adultère. Sa femme allait en faire une jaunisse en voyant les photos de son mari en pleine action avec une femme ayant…comment dire ? Un petit cadeau en plus… Des photos facilement faite, de l’argent vite gagné et j’avais fini la nuit dans un bar à picoler jusqu’à la fermeture et que je me fasse jeter dehors. 

-C’est pas une heure normale pour venir chez les gens. dis-je avec mon amabilité légendaire tandis que je sortais les clefs de ma poche, en la poussant légèrement, avant d’ouvrir la porte et d’allumer la lumière. -Entrez et asseyez-vous.  

J’allais dans la cuisine ranger ma bouteille, non sans avoir bu une bonne gorgée au goulot et j’apportais un verre d’eau à la jeune fille dans mon bureau. Elle s’était assise et regardait tout autour d’elle, très nerveuse, ne cessant de faire tressauter sa jambe. Je pris place en face d’elle, lui déposant le verre tout en le lui désignant d’un signe de tête et quand enfin elle fut prête j’écoutais son histoire. Triste histoire. 

Lorsqu’elle était enfant son père était un homme souriant, joyeux, heureux de vivre et très amoureux de sa femme. Ensemble ils eurent trois enfants et la vie semblait devoir toujours leur sourire. Jusqu’au jour où il perdit son travail, pour cause de crise sanitaire. Sa femme dut les faire vivre sur son petit salaire d’infirmière tandis qu’il passait ses journées au bar, à s’envoyer dans l’alcoolisme. Le père toujours heureux de la voir, toujours souriant et câlin devint distant, méchant, agressif. Sa mère leur disait de prendre patience, qu’il irait mieux. Mais le mieux n’arriva jamais. Un jour, ma cliente, Edith, renversa son bol de soupe par accident ce qui fit entrer son père dans une colère noire. Il se mis à lui hurler dessus, faisant de grands gestes menaçant et elle tenta de s’enfuir dans la cave, pour se cacher. Alors qu’elle était dans les escaliers son père la gifla, lui faisant perdre l’équilibre et elle manqua de tomber tête la première. Il la rattrapa par le bras mais ce faisant, lui démis l’épaule. Le père et la fille finirent par pleurer ensemble : elle de douleur, lui de honte. Ce fut à ce moment-là que sa femme lui mis le marché en main : consulter un professionnel pour guérir de son alcoolisme fut qu’elle était incapable de l’aide ou le divorce et il ne reverrait plus jamais leurs enfants. 

Il accepta le marché, cessa de boire, se remis à se raser, s’habiller et finit par retrouver un emploi conduisant la famille à déménager à Gotham City. Là, il continua sa thérapie avec un nouveau psy : Jonathan Crane. Petit à petit il devint secret, se referma sur lui-même.

-Une nuit, j’avais 15 ans, je devais faire le mur pour aller retrouver mon petit-ami de l’époque : il m’attendait sur sa voiture sous ma fenêtre. Je m’apprêtais à partir lorsque j’entendais ma mère hurler. J’ouvris la porte de ma chambre et sortis prudemment : il avait poignardé maman. Mes frères gisaient dans leur sang auprès d’eux. Il releva la tête et nos regards se croisèrent. Je retournais précipitamment dans ma chambre, fermais à clef et sortais par ma fenêtre. Alors que la moto démarrait je le vis accoudé à ma fenêtre. Il fut arrêté peu de temps après, toujours à la maison, près des cadavres de ma mère et de mes frères. Il était calme, il n’opposa aucune résistance. Il est mort en prison peu après. D’une crise cardiaque il semblerait. Mon père n’était pas un homme parfait mais il nous aimait plus que tout. J’ai depuis appris que le docteur Crane est un homme louche… Je voudrais savoir pourquoi mon père est devenu fou au point de tous nous tuer… La vérité se cache chez cet homme, j’en suis sûre.

Et c’est ainsi que je terminais dans un cabinet, faisant face à cet homme. Il avait quelque chose de très étrange dans le regard, effrayant et fascinant d’une certaine façon. Tous mes sens me disaient « alerte rouge, alerte rouge. » 

-Bonjour docteur.

Je n’avais pas prévu ce que j’allais dire, je ne prépare jamais rien : je fais tout à l’instinct. Mais je ne pensais pas lui parler de moi. Mais…

-J’ai été violée dans mon enfance. Dis-je à ma plus grande surprise. Et sur cette vérité je brodais un mensonge qui n’en était pas tellement un, en fait. Cela me hante toutes les nuits. Et depuis quelques temps j’ai comme des pulsions de rage, je rêve de le tuer violemment, de le démembrer… J’ai peur de devenir folle.



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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyLun 5 Sep - 23:11

Thérapie de choc
Nalavia et Jonathan

Ce qu'il y avait de bien avec ce boulot, c'est que je pouvais aisément choisir les victimes les plus adéquates, les plus vulnérables et les plus à même de faire avancer mes recherches. Après tout, c'était le but, sinon je ne serais pas là. Je ne savais pas réellement à quoi m'attendre avec celle d'aujourd'hui, je ne la connaissais pas, son nom que j'avais déjà oublié, ne me disait rien. Qu'importe, ce n'était pas si important dans l'immédiat. La secrétaire m'informe de sa présence et la fait entrer. Je l'observe dans un premier temps, notant toutes les informations physiques dans un recoin de ma tête, mais garde le silence, jusqu'au moment où je l'invite à s'asseoir. Comme tous les psychiatres qui se respectent, je vais la laisser parler, me contentant d'écouter d'une oreille attentive ou pas, ce qu'elle allait bien pouvoir me raconter. Dans cette ville, il y avait des récits plus intéressants que d'autres. Il y avait des parcours de vie qui prenaient des trajectoires étranges, comme la mienne. Elle est loin l'époque où j'étais un simple garçon innocent. Il avait bien vite été remplacé par autre chose pour faire face à la folie d'un homme. Folie qui était devenue la mienne, que j'avais développée, amplifiée pour qu'elle devienne une arme entre mes mains. Pourtant, lorsqu'elle prend la parole, j'eus un haussement de sourcils, surpris par autant de franchise dans les premières secondes.

Moi qui ne m'attendais pas à grand-chose, je me penche en avant et écris quelques mots sur mon carnet. Elle pouvait être un sujet intéressant, pour peu que ce qu'elle dise soit vrai. Il n'y avait des menteurs partout et plus rien ne m'étonne réellement, mais je reste impassible. " Réaction presque normale après un traumatisme." Je note encore quelques mots. Bien entendu quand j'emploie le mot normal, cela ne voulait pas dire qu'il en était de même chez tout le monde. Il y avait les gens qui voulaient oublier et les gens qui, comme elle, voulaient se venger et cette catégorie de gens m'intéressait nettement plus. " Vous pouvez m'en dire plus ?" Je lève les yeux de mon carnet et les pose sur elle.  " Sur vos pulsions, on reviendra sur le pourquoi un peu plus tard." Parce que pour le moment, la seconde partie était bien plus intéressante que la première. Le viol était assez commun en ces temps troublés et je ne compte plus le nombre de patientes que j'avais dû écouter pour ça, quand j'ai encore ma licence et donc le droit d'exercer. Mais il y avait quelque chose dans sa voix qui m'indiquait ce que je recherchais et je pose mon crayon pour me réinstaller confortablement dans mon fauteuil. " De quoi avez-vous peur Mademoiselle..." Je tends la main pour prendre une feuille ou se trouvait son nom. " ... Greeden ?" C'était assez léger, mais perceptible pour quelqu'un comme moi qui connais très bien ce sentiment. Un fin sourire se dessine sur mes lèvres et j'attends en silence les réponses à mes questions. Mais visiblement, elle était bien plus intéressante que je ne l'aurais cru. A voir si j'arrivais à l'amener à parler de tout cela et je jugerais alors si oui ou non elle fera une bonne candidate. Dans le pire des cas, je lui dirais d'aller voir un autre psychiatre, je n'ai pas de temps à perdre inutilement.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMar 27 Sep - 13:03



Thérapie de choc



Le mensonge est un art délicat, une mer déchaînée et traîtresse en pleine nuit, sur laquelle il ne faut s’embarquer, au risque de faire naufrage, qu’en ayant un phare de vérité nous guidant dans les ténèbres. Dans le cas où le mensonge ne reposerait pas sur une vérité, aussi infime soit-elle, on court alors le risque de se perdre, de se contredire et donc de se faire découvrir.

Du docteur Crane, lorsque je pris mes renseignements préalables au rendez-vous, j’avais entendu de nombreuses choses mais ce qui ressortait le plus souvent était la beauté de son visage et sa capacité à mettre les gens en confiance et pourtant moi j’étais mal à l’aise face à lui, il y avait quelque chose sur son visage qui me dérangeait, je le trouvais malsain, dénué de toute beauté. Le pire étant son regard, inhumain.

De ce que j’avais vécu je ne comptais pas dire l’entière vérité, me maudissant déjà d’avoir choisi CETTE vérité comme fil conducteur de cet entretien avec le psy alors que j’aurais très bien pu parler de ma mère, de ses addictions, de sa prostitution, de l’enfance de merde que j’avais eu…

-C’est un feu qui me dévore lorsque je m’énerve. Confessais-je encore. Peut-être pourrait-il, même si ce n’était pas le but ultime de cet entretien, m’apprendre à me contrôler quelque peu, même si j’en doutais fortement. -La colère m’aveugle, elle m’étouffe, elle paralyse mon cerveau, je ne pense plus à rien. Je ressens juste le besoin de démolir quelque chose, ou quelqu’un. Je peux devenir très dangereuse dans ces cas-là… Je vois son visage lorsque j’en viens aux mains avec quelqu’un.

J’avais pourtant réussi à repousser le souvenir de Phobos durant un certain temps, mais à cette époque son souvenir était revenu me hanter avec force, il était redevenu une obsession… Et cela devait empirer mais je ne le savais pas encore…

-De quoi j’ai peur ? Mais vous écoutez quand on vous parle docteur ou vous faites comme dans les films à la con à dessiner des conneries sur votre calepin ? De devenir folle, je viens de vous le dire. Essayez donc de vivre a
vec le souvenir d’avoir été violée par un fou psychopathe qui avec sa putain d’emprise vous a forcé à tuer quelqu’un et on verra si vous allez pas perdre les pédales !


Et merde… Merde, merde, merde, merde et re-merde mais comment diable avais-je bien pu lui dire ÇA ? Mais pourquoi, moi qui tenais pourtant à garder ma vie secrète, à ne pas m’en ouvrir à qui que ce soit, je lui annonçais tranquillement que j’avais du sang sur les mains ? J’étais censée enquêter sur lui, découvrir ses sombres secrets, le faire plonger pour ma cliente, venger ses victimes et certes pas me confier à lui comme s’il était un toubib normal et pouvant vraiment m’aider. Ça se voyait pourtant comme le nez au milieu de la figure qu’il était encore plus atteint mentalement que tous les déséquilibrés venant lui demander de l’aide. Je perdais pied et cela n’était que le début de ma descente aux enfers. Une de plus…

Je m’échauffais, je m’énervais et j’avais envie de me lever de cette chaise, l’attraper par le cou, le plaquer au mur et lui frapper la tête contre afin de le faire avouer. De façon brutale et pas du tout subtile. Et de continuer à frapper jusqu’à ce qu’elle explose comme une tomate trop mûre, que son sang et sa cervelle tapisse le mur de son cabinet décoré de façon si affreuse… Et le laisser tomber, pantin désarticulé, avant de repartir, apaisée, pour un temps.

-Des fois je me dis que la seule façon pour moi de me calmer est de tuer… Et j’ai de plus en plus de mal à résister Murmurai-je.  Un peu de vérité diluée dans le mensonge. Ou l’omission…

-Vous avez déjà ressenti ça, vous, docteur ? Une puissante envie de tuer ? D’avoir la sensation de ne pas pouvoir vous contrôler alors que vous savez que ce n’est pas la chose à faire que d’ôter la vie de quelqu’un ?

La question semblait innocente, vu ce que je lui avais dit. Même si je me perdais moi-même je n’en oubliais pas que je n’étais pas là pour moi mais pour une innocente.



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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyVen 30 Sep - 13:28

Thérapie de choc
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Il y avait toujours une part de mensonge dans le récit que les gens me faisaient de leurs vies. Il y avait toujours des choses qu'ils ne voulaient pas dire, par crainte ou par honte et elle en faisait très certainement partie. Pour autant, ce que je pouvais percevoir d'elle dans les premiers instants était primordial. Malgré le fait qu'elle semblait être une grande gueule, il y avait quelque chose qui semblait brisé en elle. Nous avions tout ce genre de choses, certains comme moi, sont plus doués que la moyenne pour le cacher et pour en faire une force. Pour ma part c'est destructeur, mais qu'importe ce n'est pas mon cas que j'analyse actuellement. Elle me parle de sa colère et je hoche légèrement la tête, en notant brièvement quelques lignes sur mon carnet, mais je ne la quitte pas des yeux pour autant. " C'est un sentiment puissant et fort difficile à maîtriser quand on a pas un minimum d'emprise sur soi même. Je pourrais vous donner des exercices de respiration, vous dire comment vous contrôler, mais ça, il n'y a que vous qui pouvez le savoir. Et à dire vrai, ce n'est pas sa colère qui m'intéresse, bien que cela puisse être un levier puissant pour en faire une marionnette, mais c'était bien la peur qui se dissimule derrière. Parce que je l'avais décelée, même si elle se cache derrière un rempart de haine, de destruction, comme elle venait de le mentionner. Je lui demande de me parler de sa peur et elle s'énerve encore plus, mais au passage, elle se livre et visiblement bien plus qu'elle ne l'aurait souhaité. J'eus l'ombre d'un sourire sur les lèvres, mais je note ces informations sur mon carnet. Visiblement, cette demoiselle est très intéressante. Une bombe en puissance, prête à exploser à n'importe quel moment pour peu qu'on sache s'y prendre. Et ça tombe bien. Je sais comment m"y prendre pour entrer dans l'esprit des gens. " J'ai parfaitement compris Mademoiselle Greenden, seulement pour comprendre l'origine de votre colère, il faut remonter à la source. Votre colère découle d'une peur que vous n'avez pas encore eut le courage d'affronter." Au fond, qu'elle l'est fait ou pas, ne change rien, elle a peur de ce psychopathe, celui qui l'a torturé, violée et conduit à tuer quelqu'un. Ceci est très intéressant, on ne va pas se mentir. Mais il y avait autre chose, son envie de tuer, était présent et cela ne m'effrayait pas le moins du monde. Sans doute parce que même si j'étais psychiatre, je n'étais pas tout à fait sain d'esprit. J'avais fait ma propre analyse et j'en avais déduit que j'étais un psychopathe, ce qui n'a rien d'étonnant au final, mais pas que... Elle reprend la parole et me confirme ce que je venais de penser. Elle avoue avoir de plus en plus de mal à résister à l'envie de tuer et je pose mon crayon en l'observant quelques secondes en silence. Elle en profite pour me poser la question et je prends le temps d'y réfléchir avant de donner ma réponse. " Cela vous arrive à vous et a beaucoup de monde et vu le climat de violence dans lequel nous évoluons tous, ceci n'a rien de vraiment anormal." Je ne réponds pas directement à sa question et j'en ai bien conscience. Mais ce climat de violence et de peur qui règne sur Gotham, je suis de ceux qui l'alimente, qui s'en nourisse et qui l'exploite. " Ceci étant dit, tout le monde ne passe pas à l'acte pour autant." C'est là qu'elle avait tord. Prendre la vie d'autrui était un sentiment puissant, jouissif presque et c'est aussi une des raisons pour lesquelles je recommençais a tuer encore et encore, pour poursuivre mes recherches. " Vous qui avez tuer quelqu'un, dites moi, qu'avez-vous ressenti ?" Parce qu'elle puise certainement une bonne dose de colère dans cet acte qu'on l'a forcée à faire. Quand à celui qui se cache derrière tout ça, je lui poserais la question plus tard dans la conversation.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMar 25 Oct - 0:32



Thérapie de choc



Ce que j’avais ressenti le jour où j’ai tué Jack ? Il me demandait vraiment ce que j’avais pu ressentir en plongeant ma main dans la cage thoracique du seul homme dont je m’étais jamais éprise, de cet homme qui avait redonné un sens à ma vie ? Ce que j’avais ressenti lorsque j’ai arraché son cœur de sa poitrine pour l’écraser dans ma main sous ses yeux ? Mais je ressentais tout un tas d’émotions dont une profonde colère, celle-là même qui montait en moi alors qu’il me posait cette horrible question et que je revivais, une fois encore, la scène. Ce fut comme si elle se déroulait sous mes yeux, comme si j’étais à nouveau dans cette pièce… Je… Je pouvais sentir l’odeur métallique de son sang, ressentir encore le contact de son cœur dans ma paume… Je…

Je m’obligeais à respirer profondément tout en fermant les yeux afin de ne pas attraper ce psy de malheur par la tête afin de la lui éclater comme une tomate pourrie contre un de ses murs. J’en avais envie, pourtant, de maculer les murs de son cabinet de son sang et de la matière dans sa boite crânienne dont je doutais que ce fut un cerveau… Mes mains tremblaient… La situation m’échappait totalement… J’en oubliais que je n’étais pas là pour parler de moi mais pour découvrir quels secrets cachait se tordu et pourquoi et comment il avait réussi à pousser un homme à tuer sa famille…

-De la colère. Répondis-je néanmoins entre mes dents serrées. -Une profonde colère et un intense désespoir. Imaginez-vous donc arracher la vie de l’homme que vous aimez et on verra ce que vous ressentez ! Dis-je me retenant de ne pas ajouter qu’à mon humble avis à part sa gueule bizarre de psychopathe il ne devait pas savoir ce que ça faisait d’aimer… Et encore…Sûrement qu’à trop se regarder dans un miroir il ne devait pas tellement s’aimer…

Je me levais pour faire les cent pas dans la pièce, mon regard incapable de se fixer sur quoi que ce soit, innatentive aux détails alors que j’étais habituée à tout enregistrer d’un coup d’œil pour chercher des indices. Non. J’avais des flashs. Phobos. Il apparaissait devant moi. Si je regardais le thérapeute alors c’était Phobos qui me souriait que je voyais. Je pouvais entendre sa voix prononcer les mots du docteur Crane. « Votre colère découle d'une peur que vous n'avez pas encore eu le courage d'affronter. »

-Il a raison, Nalavia, tu sais. Tu n’as jamais eu le courage de m’affronter. Tu as toujours pris la fuite et malgré la distance je suis toujours là, dans ta tête. Tu ne penses qu’à moi-même quand tu ignores le faire. Je suis partout en toi. Tu m’appartiens cœur, corps, tête et âme, mais tu ne le sais pas encore. Sa voix résonna dans ma tête, je le voyais à côté de moi. Je pouvais sentir l’odeur écoeurante de son eau de Cologne au point d’avoir envie de vomir. J’essayais de l’ignorer, de ne pas faire attention à cette apparition qui me donnait l’impression de devenir folle. Je serrais les poings, les dents, fermait les yeux, mais rien n’y faisait.

-Tu es lâche, Nalavia. Tu aurais pu lutter contre mon influence, tu es si forte. Mais tu n’en as pas eu le courage et c’est ce Jack qui a payé le prix. Ne t’es-tu pas sentie puissante d’avoir pouvoir de vie ou de mort sur lui ? N’as-tu pas été enivré de l’odeur de son sang alors que tu sentais les derniers battements de son cœur dans ta main ? Avoue que tu as aimé, Nalavia. Avoue que tu as aimé ça autant que tu m’aimes !

-TA GUEULE ! Hurlais-je tout en envoyant mon poing dans la figure de Phobos qui se trouvait être en réalité le mur vers lequel je m’étais dirigée en me promenant dans la pièce. J’avais cogné aussi fort que j’en étais capable à ce moment et je fis des dégâts importants. Sur le mur, un joli trou, aussi bien que sur ma main qui termina en sang.

-Putain de merde… marmonnais-je en constatant les dégâts.


Halloween


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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMar 1 Nov - 12:29

Thérapie de choc
Nalavia et Jonathan

Je sentais que je tenais quelque chose avec cette femme. Il ne fallait pas être devin pour voir qu'il y avait quelque chose qui avait mal tourné. Je pouvais sentir sa colère, mais aussi de la peur et c'est ça qui m'intéressait le plus. Je pouvais tout aussi bien cesser de jouer la comédie, mais c'était encore trop tôt. Beaucoup trop tôt et pourtant, j'en avais envie. De la pousser dans ses retranchements, de la pousser à me parler pour que je saisisse l'ampleur du problème et l'utiliser contre elle par la suite. Et lorsque je lui demande de me parler de ce qu'elle avait ressenti, j'avais l'impression qu'elle était ailleurs et je souris légèrement en coin. Oui, cette femme était diablement intéressante. Elle lâche pourtant qu'elle a éprouvé de la colère et j'attends la suite. Et je ne suis pas déçu de ce que j'entends. " Oh mais j'imagine très bien." Sans préciser si c'est parce que je suis passé à l'acte ou si je suis suffisamment doué pour me mettre à leur place. Dans les deux cas, cela revenait exactement au même. Mais si j'ai tué, ce n'était pas pas par amour, sauf peut-être cette fille que j'avais effrayé durant ma jeunesse, mais c'est un cas à part. Elle se lève et je la laisse faire, de même lorsqu'elle se promène dans la pièce avec cet air absent. J'analyse, j'observe, j'essaye de comprendre, mais il est clair que ce cas, son cas m'intéresse bigrement pour le coup. Mais lorsqu'elle se met à crier et à balancer son poing dans le mur, je reste impassible. Il y a un trou dans le mur et sa main est en sang. Mais elle ne semble pas répondre normalement à la douleur, ce qui me fait hausser un sourcil, mais je garde le silence, inscrivant cela rapidement avant de me lever et d'ouvrir la porte. Je hèle mon assistante qui avait entendu le boucan. " Apporter à ma cliente de quoi soulager la douleur et des bandages si on en a." Je soupire et reprends. " Maintenant. Si jamais vous ne trouvez pas, il y a une pharmacie au coin de la rue." Je referme la porte sans plus de cérémonie et me tourne à nouveau vers elle. " Ce n'est pas seulement la colère qui vous fait réagir de la sorte." Simple constat. " Il va falloir jouer cartes sur table si vous voulez que je vous aide." De l'aide ? oui je vais lui en apporter, mais pas celle dont elle a forcément besoin. Je voulais savoir ce qui la torturait à ce point, outre le fait qu'elle a tué quelqu'un. Le premier est toujours difficile, après c'est juste une question d'habitude. Si j'avais mis des années à repasser à l'acte après avoir tué indirectement la fille dont j'étais amoureux et son petit ami de l'époque, pour mon père, cela avait été grandiose. Et depuis, je n'avais jamais réellement cessé, sauf quand j'étais à Arkham. Tuer devient plus facile, mais j'adapte cela à la phobie de mes clients, ce qui rend la chose plus excitante encore parce que ça varie d'une personne à l'autre. Nous avons tous nos peurs, nos angoisses. Elle aussi et je voulais mettre un nom ou un mot en ce qui la concerne.  " De qui ou de quoi avez vous peur Mademoiselle ?" Je voulais cette réponse et j'allais l'avoir. Je n'en doutais pas une seconde.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMer 9 Nov - 0:22



Thérapie de choc



Contrairement au commun des mortels confrontés à ma force herculéenne le docteur Crane ne démontra pas éprouver la moindre peur à mon égard. Un psychiatre étant habitué à faire face à des individus dangereux on aurait pu croire ce que calme n’était qu’une façade mais dans son regard ne se reflétait aucune peur, pas la moindre petite étincelle.

Avec le recul du temps écoulé je peux bien avouer que j’éprouve, quand je repense à cet épisode de ma vie, une profonde honte quant à mon comportement dans le cabinet du docteur Crane car, me laissant aller à mon impulsivité pourtant naturelle, j’avais fait preuve d’un manque de professionnalisme certain alors que j’étais payée non pas pour m’épancher sur moi-même mais pour découvrir les secrets pervers et malsains de ce thérapeute de pacotille afin de le mettre hors d’état de nuire. S’il avait vraiment poussé le père de ma cliente à la folie meurtrière, et cela ne faisait guère vraiment de doute, alors je lui aurais volontiers tordu le cou afin que plus jamais il ne puisse faire de mal à qui que ce soit…

Physiquement j’étais d’une force à toute épreuve, comme le pouvait prouver le superbe trou que j’avais fait dans le mur, ainsi que mon absence de réaction à la douleur mais psychiquement…  Comme tout un chacun, peut-être plus que la plupart des gens et ce même si l’on peut toujours trouver pire que soi, j’avais eu mon quota de douleurs et mon corps était plus à mène de l’affronter que d’autres. Attention ! Cela ne veut pas dire que je ne la ressens pas, la douleur, ou que je sois invulnérable, j’ai juste un seuil de tolérance plus élevé que beaucoup, c’est tout.

J’avais perdu pied. Phobos était de nouveau auprès de moi. Il avait applaudi quand j’avais abîmé le mur, s’était inquiété de ma main, dont je me foutais comme d’une guigne, puis il s’était rapproché de moi, parlant au creux de mon oreille, couvrant la voix de Crane. J’avais fermé les yeux pour ne plus voir l’image de Phobos mais ce fut pire car des images de mon passée repassèrent par mon esprit. La dernière question que me posa Crane, cependant, ne fut pas recouverte par la voix de mon bourreau, comme s’il avait voulu que je l’entende.

-De lui… Murmurais-je. -Phobos… Son nom, que je n’avais plus prononcer à haute voix depuis des lustres s’échappa dans un souffle d’entre mes lèvres tandis que des images de lui, abusant de l’adolescente innocente que j’étais alors, me revinrent en mémoire, comme une explosion brutale dans mon cerveau. Je portais mes mains à ma tête tout en me laissant tomber à genoux par terre.

Phobos était près de moi, il me disait de me rappeler, de ne pas lutter contre les souvenirs de nos instants passés ensemble. Il voulait que je crois aux fantasmagories inventées par son esprit malade et dérangé.

-Nous étions heureux, Nalavia, souviens-toi. Nous nous aimions si fort… Tu aimais que je te fasse l’amour, tu te rappelles ? Pourras-tu nier le plaisir que tu as connu entre mes bras ? Souviens-toi… Ressens !

Ressentir… Le fantôme de ses caresses parcourut mon corps comme si ses mains s’étaient à nouveau posées sur moi. J’en eu des haut-le-cœur.

-Disparais ! Hurlais-je encore, en vain.

-Oh non, mon amour. Je fais partie de toi tout comme tu m’appartiens. Je serais toujours avec toi.

Je refermais les yeux, les mains toujours dans les cheveux, des larmes coulant le long de mes joues. Je n’avais pas pour habitude de me montrer aussi vulnérable devant qui que ce soit…Le dernier fut Jack. Jack…Que ne pouvait-il m’apparaître LUI ?

J’ouvris à nouveau les yeux, m’apercevant à travers mes larmes qu’il avait finalement disparu, me laissant seule sous le regard de ce médecin qui semblait toujours imperturbable. J’ai honte de ma faiblesse. Ce que je fis dans ce cabinet n’avait pas grand-chose à voir avec qui je suis… Ou peut-être bien était-ce là la Nalavia que j’étais vraiment… Je me confiais.

-Il se fait appeler Phobos… Il… Il a… Il peut vous faire faire ce qu’il veut. Il lui suffit de vous donner un ordre pour que vous lui obéissiez… Il…Je n’avais que 13 ans…Il m’a prise de force. Et cela a duré durant des années. confessais-je.

J’étais en plein naufrage psychologique…



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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyJeu 24 Nov - 0:33

Thérapie de choc
Nalavia et Jonathan

La peur, je la laisse aux autres. J'ai vaincu les miennes il y a longtemps. Du moins, c'est ce que j'aime me dire, mais je sais bien que ce n'est pas l'exacte réalité. Le Batman me terrifie, mais pas pour les raisons que l'on peut penser, non c'est bien plus tordu que cela. Du coup, son coup de colère, ce désespoir, cette colère qui ronge la femme en face de moi ne m'impressionne pas. J'ai étudié les plus grands cerveaux criminels de la ville quand j'étais enfermé à Arkham et j'ai vu la folie de près plus d'une fois, alors je suis rodé. C'est pour cette raison que je pose un regard parfaitement calme sur elle après avoir envoyé ma secrétaire chercher de quoi arrêter le saignement de la main de ma nouvelle patiente. Pas que je ne tienne particulièrement à cette moquette, ni au tapis, mais ça fait désordre et je n'aimais pas ça non plus. Elle semblait avoir perdu pied, mais je pose quand même la question. Il fallait que je sache qui avait bien pu réussir ce tour de force. Pas que je sois admiratif, mais avoir quelqu'un de ce niveau dans les environs, c'était certainement une source de problèmes potentiels et je n'aimais pas les ennuis. Mais je suppose que je pouvais bien apprendre quelque chose de cet individu. Ne dit-on pas que la vie est un éternel apprentissage après tout ? Mais je l'observe, son comportement à encore changé et j'imagine sans peine qu'elle repense à ces moments noirs de sa vie. Je souris légèrement, c'était dans ces moments-là que les gens sont les plus vulnérables. Allais-je en profiter ? Peut-être. Ou pas. Tout dépendait de mon envie de la revoir pour une autre séance. Elle était intéressante. Sa peur l'était tout autant et elle n'était pas commune. Elle finit par articuler un nom et je fronce légèrement un sourcil. " C'est son nom ?" Je le griffonne sur un morceau de papier avant de me rapprocher d'elle de quelques pas. Est-ce que j'allais jouer au bon psy et essayer de la rassurer ? Evidemment. Mais elle hurle en tombant à genoux par terre se tenant la tête entre les mains. Je ne savais pas ce qu'elle avait vécut d'autre, mais c'était visiblement intense et destructeur. Un léger rictus se dessine sur mes lèvres, mais je me reprends rapidement. Les larmes coulaient sur ses joues, alors que je reste toujours impassible devant elle. J'analyse son comportement, j'observe sa posture et je me rends compte qu'elle est plus instable que je ne l'avais imaginé. Pour autant, elle avait déjà été manipulée une fois visiblement, une seconde serait sans doute de trop et au vu de la force qu'elle est capable de déployer, ce n'était pas bon pour moi. Mais elle finit par ouvrir les yeux et je réagis instantanément en me penchant vers elle. " Tout va bien, il n'y a que nous. Respirez profondément." Les gens qui pleurent sont si pathétiques en général, mais elle c'était particulier, elle n'était pas comme les autres. Je me détourne rapidement pour prendre une boîte de mouchoirs qui trônait sur le bureau, alors qu'elle m'explique qui il était. Je trouve ce qu'elle me raconte particulièrement intéressant et à la fois très curieux. Un ordre lui suffit pour qu'il fasse de vous une marionnette ? Ceci explique cela. " Vous êtes toujours sous son emprise visiblement." Simple constatation qui me sera utile pour la suite, j'en suis certain. " Je peux vous aidez si vous me laisser faire." Le ton plus doux, parfaitement mesuré. Un brin manipulateur, mais je n'ai jamais dis non plus que je l'aiderais à aller mieux, même si c'est ce qu'elle va sans doute penser. On va chez un psy pour aller mieux. Pas chez moi.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptySam 3 Déc - 2:49



Thérapie de choc



Je pleurais. Je ne pleurs jamais, c’est une démonstration de faiblesse inacceptable. Mais devant cet homme je me laissais aller comme je ne l’avais plus fait depuis la mort de Jack. Cette enquête, finalement, me toucha bien plus profondément que ce que j’aurais cru capable mais l’idée ne m’effleura même pas d’abandonner. Je n’abandonne jamais, je suis entêtée comme pas deux.

Je me méfiais de ce docteur comme de la peste et pourtant sa voix, calme, parvint à m’être un léger réconfort alors qu’il me disait que tout allait bien, que nous étions seuls. Mais il se trompait. Seuls nous ne l’étions pas, j’entendais la voix de Phobos, je sentais son souffle sur ma nuque alors qu’il ne cessait de marmonner des paroles dont le sens, désormais, m’échappait. Une autre voix dans ma tête se fit entendre, comme lointaine et ressemblant à s’y méprendre à celle de Jack, m’ordonnant de repousser Phobos et de me concentrer sur Crane, de ne pas oublier pourquoi j’étais là et de me méfier de lui. Oui mais…

Mais j’étais un navire à la dérive ayant perdu son gouvernail, je n’avais plus de timonier pour me guider sur l’océan tumultueux de la vie. Fermant les yeux je respirais profondément, me récitant une comptine enfantine comme me l’avait enseigné Jack afin de recouvrer mon calme. Et le miracle opéra : petit à petit la voix de Phobos s’amenuisa jusqu’à disparaître et lorsque j’ouvris enfin les yeux il n’y avait plus devant moi que le docteur Crane qui me tendait un mouchoir.

Je m'essuyais les yeux, me sentant terriblement honteuse de lui avoir offert ce spectacle indigne de moi, d’avoir dévoilé mes réelles faiblesses à cet homme suspecté de manipuler ses patients. Mais à ceci, bien sûr, je ne pensais plus : j’avais juste honte d’avoir dévoilé une faiblesse. Et parler de Phobos.

Curieusement, alors que j’aurais du me renfermer comme une huitre et prendre la porte sans mot dire, je me relevais avant d’aller m’asseoir, jambes écartés, les bras pendant entres elles, torturant le mouchoir que m’avait donné le thérapeute.


-Depuis que j’ai été obligée par lui de tuer Jack il me hante. Je le vois lorsque je m’y attends le moins, je l’entends… Mais il n’est pas là. Je ne sais pas où il est mais je sais qu’il va venir me chercher. Cet homme nourri à mon égard une obsession malsaine qu’il nomme amour et qui a commencé alors que j’avais 13 ans… Et il a ce pouvoir…

Je me tus quelques instants avant de relever le regard vers lui. Le recul sur la situation me fait regretter ma vulnérabilité, ma fragilité et maudire ce maudit manipulateur. Si je le tenais devant moi en cet instant précis je lui arrachais les mâchoires à mains nues. Toujours est-il que je le regardais avant de lui demander :

-Comment réagiriez-vous, docteur, si un homme venait pour vous ordonner de faire quelque chose dont vous n’avez pas envie et que votre corps lui obéisse quand même ? Comment vous sentiriez-vous si votre voix intérieure se taisait, si celle de Phobos prenait possession de votre cerveau ? C’est terrible…Terrible. Il lui suffit de vous parler que vous soyez obligé de faire absolument tout ce qu’il vous ordonne. Tout. Même si c’est quelque chose qui est en contradiction totale avec qui vous êtes. Mais ce pouvoir a des limites. Il doit être dans la même pièce que vous, par enregistrement ou téléphone cela ne fonctionne pas et surtout c’est limité dans le temps. Au bout de quelques temps il perd son influence sur vous… Mais cela vous désoriente tellement que vous n’osez pas toujours arrêter de faire ce qu’il vous a demandé….

J’eus un soupir tandis que je déchirais le miroir entre mes doigts, ayant détourné mon regard du médecin. Que je regardais à nouveau une fois que le mouchoir ne fut plus qu’un petit tas de confettis blancs à mes pieds.  J’haussais un sourcil ironique. Voir narquois.

-M’aider ? Vous pouvez m’aider ? Vous savez où se trouve Morgan et vous aller le tuer pour me libérer de lui ?

Morgan… J’avais prononcé son prénom mais je ne le réalisais pas sur le moment. Je pensais trop à moi, à ce que je ressentais, à ma peur et mon désespoir profond… Ma haine aussi était très présente. Si Phobos avait été devant moi j’aurais plongé ma main dans sa poitrine pour lui arracher le cœur, comme il m’avait obligé à faire avec Jack et j’aurais plongé son cœur dans sa propre bouche.

-Pardon. Je n'ai pas pour habituer de pleurer. Et encore moins devant qui que ce soit. dis-je tout à coup, sans que cela ne semble avoir de rapport avec ce que je venais de dire. Et de fait, cela n'en avait pas. Mais je voulais lui faire savoir, je ne sais pourquoi, que je n'étais pas le genre petite-fille en détresse qui chiale pour un oui ou pour un non.


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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyJeu 2 Fév - 20:12

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Je déteste les gens qui pleurent. Je déteste quand ils font étalage de ces sentiments que je peine à comprendre. Peut-être que c'est bien pour ça que je fais aussi ce métier, pour comprendre ce que je ne peux pas ressentir, même si le but premier est bien d'exploiter au mieux le désarroi de ces gens pour mes propres recherches. Mais alors qu'elle pleure, je me demande ce qu'elle doit ressentir. Est-ce que je suis un monstre parce que je ne ressens que peu de choses ? Je ne suis pas totalement insensible. La peur, la douleur font effet, mais le reste ? Je ne crois pas. Je souris légèrement en me disant que finalement, mon père avait raison, je ne suis qu'un monstre. Mais je ne me cache pas sous le lit des enfants, je suis bien réel et bien plus dangereux. Et c'est qu'elle ne fait pas semblant elle, ce sont de vraies larmes qui coulent sur ses joues. Ce qui me met dans une position assez précaire. Peut-être que je devais en profiter pour en savoir encore plus sûr ce qu'elle avait réellement vécu, même si elle avait été suffisamment explicite sur son sort à elle. Au final ce n'était pas elle qui m'intéressait, mais bien celui qui avait été capable d'avoir cette emprise sur elle. Les grands manipulateurs sont rares, encore plus ceux qui sont de véritables génies en la matière.

Mais avant que je ne lui pose la moindre question, elle semble se calmer et se reprendre et je me dis que la porte se referme pour cette fois, mais elle avait éveillé ma curiosité, chose rare ces derniers temps. Elle prend le mouchoir que je lui tends et part s'asseoir. Je la laisse faire, l'observant en silence. Il est important de les laisser parler, qu'ils se sentent à l'aise et en confiance. Elle reprend la parole et je hausse un sourcil intrigué une fois de plus à cause de cette phrase qu'elle laisse plus ou moins en suspens. " Les gens n'ont de pouvoir sur nous que si on le leur permet." Ce n'est pas tout à fait exact, mais ce n'était pas faux non plus. C'est bien pour ça que j'avais tué mon père... Quand au Batman, ma foi... Un jour ou l'autre il y passera. C'est ce que l'emprise provoque comme sentiment. J'en ai vu des gens qui étaient dans ce cas et qui prêtaient toutes sortes de "pouvoirs" à celui qui avait l'ascendant... Mais là, je me disais qu'il y avait autre chose. Mais elle me pose des questions et je prends le temps d'y réfléchir. Gardant le silence, je me rends compte que je n'ai pas forcément besoin d'imaginer, j'avais vécu quelque chose d'assez similaire avec mon père, même si dans les grandes lignes, ça semblait assez différent. " Je sais ce que c'est de vivre sous l'emprise de quelqu'un, je n'ai donc pas vraiment de mal à imaginer la situation." Une petite confidence pour la mettre un peu plus à l'aise. Je soupire et reprends. " Même si ma situation n'avait rien à voir avec la votre." Non mais c'était le prémice ce que j'étais destiné à devenir.

Je fais quelques pas dans la pièce et reprends de nouveau. " Mais pour répondre à votre question, je suppose que je le vivrais mal. Vous avez du mérite d'être encore en vie en tous cas." Je sais ce que je sous entends et je me doute bien qu'elle avait dû y penser à un moment donné. Beaucoup de personne sous l'emprise de quelqu'un se suicident quand cela cesse, ne supportant pas ce vide. J'eus un drôle de sourire sur les lèvres l'espace d'un fugace instant avant de me reprendre. L'idée de le tuer ne me venait pas à l'esprit, mais parler avec pourrait être amusante, mais je note ce qu'elle avait dit auparavant. " Je suis un psychiatre, je ne tue pas les gens voyons !" Et pourtant... Mais elle s'excuse ensuite d'avoir pleurer et je hausse légèrement les épaules. " Vous au moins, vous ne m'êtes pas tombé dans les bras, ni étaler de la morve sur ma chemise." Dégoûtant et pourtant ça m'arrivait plus souvent que je ne le voulais. Mais je comprenais bien le sous-entendu. Elle n'était pas fragile, c'est noté et au vu de ce que je venais d'entendre, je m'en serais un peu douté. Elle fera un bon cobaye si j'arrive à l'amener exactement là où je voulais qu'elle aille. " En tant que psy, je devrais vous dire que pleurer ne fais pas de vous une personne fragile. En tant qu'humain, je vous répondrais juste que parfois ça fait du bien de se laisser aller." Mais quel bon acteur...
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As a child I live in a life of fear. As an adult I live a life of fear. Beware as I came near I will laugh and fear as I show you your Nightmare. I am the Scarecrow. I dwell in in a darkest region of your mind, where only darkness stays. I will show what what is there as you fall into my gaze.

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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyVen 3 Mar - 22:43



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J’éclatais de rire, un rire sans joie, amer et moqueur. Après tout ce qui s’était passé dans le monde, après la révélation qu’existaient des êtres à part, dont je faisais partie comme il avait pu le constater lorsque j’avais légèrement abîmé son mur, il semblait encore sceptique. Non. Je n’avais pas laissé à Phobos du pouvoir sur moi, il l’avait, tous simplement. Sur moi et sur tous ceux qui avaient le malheur de croiser son chemin. Peut-être existait-il une personne ayant le don de résister à son pouvoir mais j’en doutais fortement. Aussi impensable que cela puisse paraître Phobos avait la capacité de se faire obéir en tout, tout le temps. Il lui suffisait simplement de donner un ordre pour que la personne à qui il s’adressait obtempère même si cela allait contre sa volonté ou ses désirs les plus profonds. Je le savais. Je l’avais vu à l’œuvre, je l’avais ressenti aussi bien dans mon âme que dans ma chair. Bien sûr ce pouvoir avait ses limites, le temps et l’espace et surtout cela ne fonctionnait que directement. Heureusement. Je pourrais tout expliquer à ce psy de pacotille mais, s’il était aussi dangereux que ce que me laissait croire l’histoire de ma cliente, alors lui donner envie de rencontrer Phobos était tout sauf une bonne idée. Un jour, j’allais être assez forte pour l’affronter et l’éliminer définitivement, mais pas encore, pas maintenant. Ce n’est que bien plus tard que je m’aperçus que j’avais déjà expliquer au docteur Crane des détails que je préférais taire.

Je le regardais avec un regard (vive la redondance mais je ne suis pas écrivain que diable !) qui, je le savais, était dénudé de toute expression, comme vide. Je n’exprimais aucune surprise quant à sa petite confession mais je ne pouvais que me questionner quant à la véracité de ses dires. J’ai souvent lu des romans où les thérapeutes ou les pseudos-psy de bazar disaient à leur interlocuteur avoir vécu la même chose, ou alors une situation similaire, afin de s’attirer des confidences avec plus de facilité.

-On peut se sentir en droit de se méfier des tripatouilleurs de cerveau, non ? Qui me dit qu’après vous avoir consulter je ne veux pas sortir d’ici dans un tel état que vous me verriez à la télévision me faire abattre par les flics parce que j’aurais commis un crime de masse ? dis-je faisant là preuve que je ne faisais guère confiance aux psys, comme un grand nombre de la population, soit dit en passant.

Je fis une grimace d’horreur alors qu’il exprimait son soulagement quant au fait que je ne m’étais pas écroulée dans ses bras en étant ma morve sur ses vêtements. Enfer et damnation.

-Par tous les diables ! J’ai peut-être perdu le contrôle de mes émotions durant un certains temps mais pas au point d’en oublier ma dignité ! dis-je sans sourire. MOI ? Pleurer dans les bras de quelqu’un ?  J’avais perdu cette capacité à la mort de Jack. Jack qui fut le seul homme à me tenir dans les bras pendant que je pleurais… Jack… Son souvenir aussi me hantait mais je n’avais pas la chance qu’il me vienne visiter avec autant de fréquences que Phobos. Si tel avait été le cas alors j’aurais complètement sombré dans la folie, ne voyant plus personne ni ne sortant de chez moi…

- Par l’enfer ! Dégoûlinez-vous vraiment de tant de bons sentiments ou c’est que de la poudre aux yeux, des salades que vos patientes gobent sans trop y regarder ?

Parce que franchement je doutais vraiment qu’il puisse nourrir de vrais bons sentiments envers qui que ce soit, même envers lui. S’aimait-il ? Ou détruisait-il les autres parce que c’était un écorché vif ? Ce qui n’était pas une excuse. Regardez-moi. J’ai un vécu qui n’est pas celui de tous et pourtant je ne m’en prend pas aux autres. Bon, d’accord, je ne m’en prends pas MORTELLEMENT aux autres. Sauf si Phobos…

-Comment vous faites ? demandais-je en me relevant à mon tour, pour faire des vas et vient, sentant des fourmis dans mes jambes. -Comment faites-vous pour entendre toute la misère du monde sans en devenir fou ? À moins que vous ne le soyez devenu et que vous ne dissimuliez sur vous une arme mortelle avec laquelle vous allez m’attaquer dès que j’aurais le dos tourné ? .

C’était là échantillon de l’humour spécial de Nalavia Greeden, cela va sans dire. Je ne pensais pas vraiment qu’il puisse avoir envie de m’attaquer. Pas encore, du moins. J’ai toujours eu un talent inné pour m’attirer la sympathie des gens.

-Vous avez pas du bourbon, par hasard ? . Ouais. J’avais besoin d’un verre, voire une bouteille, après ce craquage nerveux.


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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptySam 11 Mar - 11:36

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Son histoire était intéressante et le type dont elle parlait l'était tout autant. Elle m'avait donné des détails qui attisaient ma curiosité presque maladive, mais pas au point de me montrer imprudent non plus. Elle reviendra, j'en suis certain et au fil des séances, j'aurais exactement ce que je voudrais et je pourrais ensuite me débarrasser d'elle. On n'a rien sans rien. Elle voulait être débarrassée de lui, je lui prendrais sa vie, ça se vaut non ? Mais pour le moment, je n'y suis pas, tout cela reste très hypothétique et j'avance prudemment. Elle n'était pas comme la majeure partie des clients que je voyais. Elle semblait aussi bien plus dangereuse. Je souris, amusé par sa remarque et je secoue la tête sans trop rien dire sur le moment. Je l'observe en me disant qu'elle serait effectivement capable d'une telle folie, mais pas à cause de moi. Je suis doué dans mon domaine, mais pas à ce point. " Ce n'est pas très original de douter des psy vous savez..." Peut-être à juste titre parfois. Totalement justifier dans mon cas. Il n'y a qu'à lire mon casier pour le comprendre. Et pourtant, je suis là.

Elle s'offense, s'offusque du fait que je suis soulagé qu'il lui reste un peu de dignité. Je remets mes lunettes en place, machinalement avant de reprendre d'un ton très calme. " C'est plus courant que vous ne l'imaginer. Les gens au fond du gouffre sont parfois pathétiques, mais je fais avec." Je hausse les épaules, comme si cela n'avait pas la moindre importances. Pour moi, ils ne représentaient rien. Ils n'étaient que des cobayes à la durée de vie limités. Elle ne se laisse pas prendre au jeu et je ne réagis pas à ce qu'elle me dit. Je l'observe, elle semble agitée, peu à l'aise avec ce déballage de choses qu'elle ne semblait pourtant pas avoir envie de confier. C'est souvent comme ça de toute façon.  " Non pas spécialement, mais je fais mon travail, rien de plus. Je ne fais que dire ce que la plupart des gens attendent et recherchent en venant ici, dans le cabinet d'un psychiatre." Ce qui me faisait demander ce qu'elle venait faire exactement ici. Mais je garde ça pour un autre moment.

Après un moment de silence, elle me demande comment je fais. Comment je fais quoi au juste ? Elle se lève, fais les cent pas et je la regarde, alors qu'elle reprend la parole. Je ris légèrement quand elle demande si je n'ai pas une arme mortelle avec laquelle je vais l'attaquer quand elle aura le dos tourné. Pourtant, elle a raison sur un point : Fou je l'étais. Du moins, j'avais sombré dans une espèce de folie qui m'était propre. Je savais ce que je faisais quand je le faisais. Et je savais que ce n'était pas bien, mais quelle importance ? La notion du bien et du mal, du noir et du blanc, tout ça, c'est d'un ennui mortel. Je fais ce que je veux quand je le veux sans demander la permission à quiconque et sans rendre des comptes. Pourtant, je prends le temps de répondre à sa question. " Je compartimente ma vie. Ce qui se dit, ce que j'entends entre ces quatre murs n'en sors pas." Faux, évidemment, mais avait-elle besoin de le savoir ? " Et désolé de vous décevoir, mais nous sommes tous un peu fou dans ce monde, certains plus que d'autres, mais nous avons tous une étincelle de folie en nous." Et la folie, tout comme la peur peut revêtir bien des visages. Et c'est ce qui rend le tout passionnant.

Elle réclame de l'alcool et je hausse les épaules en me penchant pour tirer un tiroir de mon bureau et sortir une bouteille de vodka. " Cela vous ira ?" Je ne bois pas, ou très peu, cela altère ma perception, mon jugement et ma capacité de me contrôler. Mais je pousse la bouteille vers elle. " A la vôtre." Je sors tout de même un verre et le pose sur le bureau, mais je doute que ce soit utile. " J'ai moi aussi une question à vous posez mademoiselle Greeden." Je m'installe confortablement dans ma chaise de bureau. " Qu'est-ce que vous venez chercher ici ? Quelle genre de réponses attendez vous de ma part ? Vous ne semblez pas chercher de l'aide, alors que venez vous faire ici ?" C'était assez simple et j'attendais la réponse.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyDim 9 Avr - 23:44



Thérapie de choc



La crise était passée et je me souvenais désormais ce pourquoi j’étais le cabinet de ce psychiatre au regard si étrange. Je devais savoir pourquoi un père de famille que rien ne prédestinait à massacrer sa famille, même s’il avait un penchant pour l’alcoolisme, savoir ce que cet homme avait bien pu lui faire. Phobos m’avait affaiblie mentalement mais ses manipulations m’avaient appris à ne pas perdre complètement pieds face à un inconnu, aussi doué soit-il pour tripatouiller le cerveau des personnes. Du moins en avais-je la conviction et ce même si je m’étais laissée aller à un spectacle qui me faisait honte. Un spectacle de faiblesse. Cependant, je pense, que ce ne fut pas entièrement mauvais même s’il aurait mieux valu que je ne lui parle pas de mon bourreau. C’était sincère, au moins, et il ne pouvait pas douter de ma détresse. Oh certes, je l’étais, même s’il me répugnait à le reconnaître mais ce n’était certainement pas avec cet homme qui m’inspirait autant de confiance qu’un pudding à l’arsenic que j’allais trouver une solution.

-Je sais bien, ouais, mais avouez que y’a pas mal de vos collègues qui ont merdé au point de susciter la méfiance.

Je l’observais du coin de l’œil et le vit hausser les épaules alors qu’il parlait des personnes au bord du gouffre et au comportement qu’il jugeait pathétique. Comme si la souffrance humaine ne l’atteignait pas, comme si la douleur des âmes errant notre monde ne lui était rien. Comme s’il s’en foutait…

-Vous faites votre taff, rien de plus… Pourquoi avoir choisi celui-ci et pas un autre ? Quelle peut-être votre motivation à vous lever, jour après jour, pour entendre sans arrêt les doutes, craintes, angoisses et/ou traumatismes de vos patients si vous considérez votre activité comme un simple « boulot » ?

Elle s’interrompit un instant, réfléchissant à ce qu’il lui avait dit.

-«Dire ce que les gens veulent entendre ? » N’êtes-vous pas supposé au contraire les obliger à faire face à leurs démons pour qu’ils puissent les combattre ?

On m’avait toujours dit qu’un bon psy était un psy bienveillant et celui-ci ne me semblait aucunement l’être. Ou peut-être alors que le masque avec moi ne marchait pas parce qu’on avait déjà le voile sur lui avant que je n’en fasse la rencontre ? Peut-être bien…

Son rire… Il fut léger mais me glaça le sang, mes instincts de survie reprenant leur droit. À mes côtés, l’image de Phobos vint me murmurer à l’oreille « Attention, Nalavia, cet homme est dangereux. » Merci capitaine obvious pour cette précision plus qu’inutile.

Je pris un risque. Boire de la vodka donnée par un homme que je soupçonne de manipuler les plus faibles afin de les rendre dangereux ? Imprudence folle. Mais parfois il faut savoir se mettre en danger lorsque la cause est noble. Et pis j’avais soif et grand besoin d’un remontant. Dire que je pris le verre qu’il sortait pour boire comme une jeune femme bien élevée serait, vous pouvez vous en douter, un mensonge éhonté. Rien à foutre des convenances. Direct au goulot. Et en grimaçant parce que bordel ce que ça peut être dégueulasse ce breuvage ! Comment les Russes peuvent-ils boire cette horreur ça je vous le demande…Non, en fait je me contrefous éperdument de connaître les raisons de leur mauvais goût. J’eu, néanmoins, l’éducation de le remercier avant que le verre du goulot ne fasse contact avec mes lèvres.

Je dois avouer qu’il avait réussi à me faire sourire parce que je partageais la même opinion de lui quant à la folie des gens. Oui, nous avons tous en nous cette petite étincelle, à plus ou moins grande échelle. Certains la canalisaient pour la retransmettre sous forme d’art, d’autres se laissaient noyer par elle et certains encore l’épousait pour livrer au monde les pires atrocités possibles.

Alors qu’il m’annonça avoir une question à me poser je m’asseyais en face de lui, continuant à boire son infâme breuvage qui avait au moins le mérite de réchauffer mon sang. C’était-là que la partie allait être amusante. J’allais devoir mentir. Et vous savez quoi ? Je suis une putain de bonne menteuse !

- Pensez-vous vraiment qu’une personne qui s’effondre face à vous à cause des démons qui la hantent ne cherche pas à trouver de l’aide ? Ne devriez-vous pas plutôt interpréter ceci comme un appel au secours ? J’ai besoin d’aide. Mais je n’ai pas confiance parce que la vie m’a appris à ne faire confiance à personne. Pourtant… je sens que je pourrais, avec un peu de temps, vous offrir mon âme. Vous allez, cependant, avoir du pain sur la planche. Serez-vous à la hauteur ?

Balivernes, fariboles et foutaises ! Si je savais pertinemment que j’avais tout un tas de démons auxquels faire face je n’avais certainement pas l’intention de consulter qui que ce soit pour les affronter. Pour retrouver la paix intérieure, je n’avais qu’une solution : tuer Phobos de mes mains.


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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptySam 15 Avr - 12:29

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Elle semblait se reprendre, ce qui dans un sens, n'était pas plus mal. Elle semblait avoir une grande force en elle, mais ce qu'elle m'avait raconté à propos de son bourreau, semblait la terrifier. Moi, au contraire, ça m'avait presque donné envie de le rencontrer. Mais je ne pouvais pas nier qu'elle n'ait pas feint la comédie, elle avait réellement été mal quand elle m'avait raconté ce qu'elle avait subi. Un autre que moi aurait certainement compatie, aurait tenté de l'aider, moi je voyais une opportunité. Mais elle avait raison sur un point, les psychiatres avaient bien mauvaises réputations, du moins en général. Certains, dont je faisais assurément partie, usaient de cette position pour gagner la confiance de leur patient et en abuser. Les miens mouraient, pas tous, mais certains. " C'est juste à cause des plus mauvais d'entres nous." Mais peut-être que cette méfiance était légitime. Je ne sais pas. Il faut dire que bien que c'était ma profession, à la base, j'avais moi-même du mal à me confier. Le psy d'Arkham était toujours au même point avec moi et pourtant, j'en ai passé du temps dans cet asile. Il ne savait rien de plus que la plupart des gens. Je lui avais juste confié la satisfaction et le plaisir que j'avais eu de voir mon père brûlé vif dans son fauteuil et je crois que ça l'a un peu refroidi. Puis-je lui en vouloir ? Non, mais au moins, j'avais eu plus de temps libre pour mes recherches.

Elle m'interroge sur mes motivations pour faire ce boulot et je prends de longues secondes avant de lui répondre. Parce que la question se posait bien évidemment. Je me contrefous des problèmes des autres, sauf quand je peux en retirer quelque chose de bénéfique pour moi. Alors c'est vrai, pourquoi m'emmerder à continuer de la sorte ? Parce que c'était le moyen le plus efficace pour moi de cibler la peur des gens. " Peut-être qu'à une époque je pensais que je pouvais aider les gens." Le pire, c'est que ce n'était pas entièrement faux, mais c'était avant que je ne cède à la part de folie qui était la mienne. " Il faut bien gagner sa vie. C'est un boulot comme un autre après tout." Je me fichais bien de l'argent, même si ça me permettait de financer mes projets à bien. Et quoi qu'on puisse en dire, l'argent c'est le nerf de la guerre, on ne fait rien sans. Je souris légèrement avant de reprendre. " Encore faut il que les gens aient envie d'affronter leur propres démons, mademoiselle Greeden. Ce n'est pas sans conséquences. Ceux-là, je les aide, les autres, ceux qui viennent juste pleurer dans mon cabinet parce que ça les aide à se sentir mieux, sans prendre la peine de savoir quel est le problème, à quoi bon ?" Je n'ai pas de temps à perdre avec ceux là. Ils trouveront un autre psychiatre ou reviendront dans six mois. Quelle importance au final.

Elle semble hésiter avant de prendre la bouteille, mais s'en empare tout de même. Refusant au passage le verre que j'avais glissé devant elle pour boire directement au goulot. Je reste impassible, alors que cela aurait pu en gêner plus d'un. Je ne bois que très peu, donc en soi qu'elle finisse la bouteille maintenant ou que quelqu'un d'autre s'en charge, ce n'était qu'un détail. J'aborde le thème de la folie, un sujet que je maîtrisais bien, presque autant que la peur. L'un ne va pas sans l'autre à mon sens. La folie est libératrice, elle permet de passer outre les barrières morales et éthiques. La peur pousse les gens à commettre des atrocités parfois. Les deux cumulées donne un cocktail explosif et intéressant. " On en revient à ce que je disais tout à l'heure. Êtes vous prête à affronter vos propres démons ou n'aviez vous seulement envie que de pleurer un bon coup dans mon cabinet ?" Je laisse le silence planer quelques secondes avant de reprendre. " Je peux vous aidez, si vous y mettez du votre également." Dans le cas contraire, je ne pourrais rien pour elle. Et ça serait dommage, parce que ça semble déjà prometteur.
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMer 31 Mai - 3:37



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Un boulot comme un autre… Par certains côtés nos travails se ressemblaient : des inconnus nous confiaient leurs craintes et leurs peurs les plus profondes, les plus intimes tout en nourrissant l’espoir qu’on les rassureraient. Je ne prenais jamais les affaires que je traitais à cœur, ou alors exceptionnellement, et je puis avancer sans grande crainte de me tromper que monsieur le psy gardait, lui aussi, ses distances avec ses patients. D’un certain point de vue cela pouvait passer pour un manque total d’empathie et d’humanité (et je dois avouer que c’était là toute mon opinion de lui) et d’un autre côté cela ne pouvait que démontrer qu’une certaine intelligence. À trop prendre à cœur tous les malheurs des habitants de la planète on finit par se perdre et on adopte leur souffrance… Ce qui est malsain. Quoi que, soit dit en passant, cet homme qui n’était guère plus âgé que moi, me semblait malsain. Presque aussi malsain que l’était Phobos…

Phobos… Son image m’apparut à nouveau alors que je pensais l’avoir chassée de ma tête. J’eu beau fermer les yeux, quelques instants, il ne disparut pas. J’entendis sa voix dans ma tête me murmurer qu’il était grand temps que je m’en aille, pour ma propre sauvegarde. Comme si Phobos, le vrai, s’était une seule fois soucier de ma sécurité… Le Phobos de mon imagination était d’accord avec moi, encore heureux me semble-t-il, Jonathan Crane était un homme dangereux. Jamais ne me serait venue l’idée de les mettre en contact… Dans le pire des cas ils se seraient alliés et le monde aurait pu trembler et dans le meilleur des cas se seraient entretués et connaissant mon bourreau comme je le connaissais cela ne se serait pas fait sans que de malheureux innocents ne soient des victimes collatérales.

Je serrais la main qui tenait la bouteille, si fort qu’elle manqua d’exploser alors qu’il me demandait si j’étais prête à affronter mes démons. Me prenait-il donc pour une chose fragile ? Oh ! Certes, j’eu le mauvais goût de m’abandonner à la faiblesse d’éclater en pleurs devant lui mais je m’étais reprise. Je suis forte. Physiquement et j’aime à le croire mentalement aussi. Même si je présente clairement quelques fêlures… Mais quel être au monde aurait pu s’en sortir indemne après avoir eu un passé tel que le mien ? D’aucunes se seraient suicidées… Et même si j’avais fait une tentative dans mes plus jeunes années, et même si mourir ne me semblait pas si effrayant que cela, j’avais envie de vivre. J’étais plus forte que ce psy de pacotille pouvait bien s’imaginer ! J’en vins à me dire que je l’avais surestimé, que le père de ma cliente était juste un pauvre fou qui avait massacré sa famille de son propre chef et que Crane n’avait, finalement, rien à voir dedans. Il était dénué de toute étincelle… Je vins à croire qu’il était impossible qu’il eût fait preuve de la moindre petite once d’intérêt pour quelqu’un pour le pousser à commettre le pire. Mais j’étais payée pour apporter des faits, des preuves et non pas mon intuition qui n’était pas infaillible.

-Vous paraitrais-je donc si faible que cela ? demandais-je d’un ton qui n’avait rien d’aimable et qui ne présageait rien de bon, pour lui, si sa réponse me déplaisait. -Vous ignorez tout de moi, à part les rares confidences que je viens de vous faire, vous n’avez pas vraiment idée de ce que j’ai affronté. Et je suis toujours là. Droite sur mes pieds malgré l’alcool qui coule dans mes veines. continuais-je tout en prenant une autre gorgée du breuvage que je sentais couler dans ma gorge dans une réconfortante brûlure. -J’ai affronté plus de démons que vous ne pouvez le croire, je les ai pris par les cornes et je les ai envoyer se faire foutre ! .

Non, sérieusement, je doutais que ce réducteur de tête puisse faire quoi que ce soit pour m’aider… Et ce n’était pas le propos, quoi qu’il en soit. La seule façon pour moi de me libérer de Phobos je la connaissais très bien : le mettre à mort. Et venger Jack.

-Vous croyez donc que vous pouvez m’aider ? Très bien doc… voyons voir ça… Quel est le programme ? . Oui bon j’avoue mon ton était clairement ironique et un poil moqueur. Limite incrédule.


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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyVen 23 Juin - 18:31

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Nalavia et Jonathan

Ma distance avec la souffrance des gens peut parfois être mal interprétée et très franchement, je m'en moque. Pour moi, le monde entier n'est qu'un vivier de cobaye, certains plus intéressants que d'autres. Il y avait quand même quelques personnes dignes d'intérêt pour ne pas en faire les frais, pour diverses raisons, mais principalement parce que j'en ai besoin. On ne survit pas quand on est seul, je le sais parfaitement. D'autres m'ont impressionné et donc je me garde bien de les blesser et un nombre plus restreint m'a fait comprendre qu'ils étaient meilleurs que moi à ce jeu. Batman et Joker en étaient de très bons exemples. Mais pour en revenir à notre affaire du jour, elle je la voyais tantôt comme un cobaye, tantôt comme quelqu'un de digne d'intérêt afin d'obtenir quelque chose, avant de la torturer et la tuer. Après tout, à qui elle irait manquer ? Peut-être à son bourreau tient, parce que malgré la peur, malgré les larmes, j'avais ressenti autre chose. Quelque chose de malsain et ça avait titillé ma curiosité. Mais pour le moment, j'avais besoin de la convaincre de revenir pour exploiter cela comme il le fallait.

Je vois sa main se crisper une seconde sur la bouteille qu'elle avait saisie et j'eus un léger rictus. Je ne pensais pas qu'elle était faible, du moins pas faible d'esprit, parce qu'elle semblait tenir la route après avoir vécu ce qu'elle m'avait décrit. Beaucoup ce serait jeter du haut d'une fenêtre avec la moitié des sévices subis, mais pas elle, ce qui en disait long. Mais je n'étais en revanche, pas certain qu'elle soit prête à faire face à ses peurs et c'était une différence monumentale en l'état. " Faible non. En revanche..." Elle me coupe la parole et j'eus un léger froncement de sourcil avant que mon regard ne se face encore plus glacial qu'il ne le fût déjà. J'en viens à me demander ce qui se passerait si je lui plantais un stylo dans le cou ou dans n'importe quelle partie de son corps. Intéressante ne veut pas dire que je garantis sa survie et l'agacement prend le pas, surtout qu'elle employait un ton des plus désagréables. Et j'avais cette pulsion de mort qui commençait à monter, j'allais lui faire du mal si elle continuait de la sorte. Bien qu'elle ait fait un trou dans mon mur sans avoir mal visiblement, elle ne m'impressionnait pas le moins du monde. Et j'eus un léger rire quand elle affirme qu'elle a croisé et vaincu plus de démons que je ne l'imagine. Je remets mes lunettes en place sur mon nez et joue quelques secondes avec mon stylo. Elle ne sait rien des démons qui se balade dans cette ville, elle ne sait rien de la folie alors soit elle ferme sa gueule volontairement, soit je l'y force.  " Vous ne voulez pas fermer votre bouche une seconde ?" Le ton était glacial, autant que le regard que nous échangions en cet instant.

Elle se tait finalement, bien qu'elle finisse cette bouteille si ça lui chante, mais qu'elle la ferme une seconde. Je ferme les yeux, inspire et expire avant de les ouvrir de nouveau et poser un regard plus calme sur elle. " Comme je m'apprêtais à vous le dire, être prêt à affronter ses peurs ne signifie en rien être faible. Cela ne veut pas non plus dire que c'est facile." Je fais une pause et écris quelque chose sur mon carnet. " Mais je n'aime pas votre ton, si pour vous c'est une vaste blague, sortez d'ici et ne revenez pas. Est-ce que j'ai été bien clair ?" Mon ton était calme, poser, mais ferme. Je lève la main et désigne même la porte du doigt. " En revanche, si vous restez, il faudra faire exactement ce que je vous dis de faire, sans poser de questions. Je sais ce que je fais, je sais ce qui doit être fait ce qui n'est pas votre cas." Après tout, c'était moi le psychiatre et bien que je sois un psychopathe, je sais encore ce que je fais. Même si bien évidemment, ce chemin la conduira à la mort au bout du compte. " Décidez vous, je n'ai pas toute la journée à vous consacrer." Un oui sera suffisant.
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Master of Fear


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Jonathan Crane
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MessageSujet: Re: Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II]   Thérapie de choc [Nalavia] [Terminé Intrigue II] EmptyMer 5 Juil - 8:24



Thérapie de choc



Je ne saurais dire si cet homme était inconscient, suicidaire, stupide, trop sûr de lui ou s’il gardait dans sa manche un joker que je ne connaissais pas encore mais toujours est-il qu’il me parla d’un ton des plus désagréables, et ce même alors qu’il avait vu que j’étais capable de faire un trou dans son mur d’un simple coup de poing ! Qu’il me regarde comme il voulait, je m’en foutais énormément mais qu’il ose me parler ainsi faisait monter en moi une rage intense et je serrais des poings, enfonçant mes ongles dans la chaire jusqu’au sang, pour ne pas le lui en envoyer un dans la figure ! J’imaginais l’impact dans son visage, le nez éclaté, les dents arrachées des gencives, certaines tombant par terre, d’autres allant directement dans sa gorge, l’obligeant à les avaler. Si je frappais trop fort je pouvais l’exploser au point que sa cervelle aurait retapissé le mur derrière lui. Mais je n’en fis rien. Je ne sais comment j’ai pu trouver la force en moi de rester, en apparence, calme, et de ne pas me lever pour le frapper. Je n’ai, à ce jour, encore aucune réponse.

Toujours est-il que c’est avec sa bouteille d’alcool à la main que je restais assise, la buvant avec la claire intention de la descendre entièrement et me retenant de ne pas la lui lancer à la figure. Monsieur le psychiatre semblait avoir lui aussi quelques petits soucis de contrôle de lui-même puisqu’il ferma les yeux pour respirer profondément avant de les ouvrir. Et je dois avouer que j’arborais alors un sourire en coin des plus ironiques. J’avais pour habitude de faire sortir de leurs gonds les gens, et le faire avec un psy aussi hautain et bouffi d’arrogance que lui me faisait plaisir. Et termina de m’ôter mes envies de le passer à tabac jusqu’à l’en laisser pour mort.

-Va falloir vous faire à mon ton, doc. J’suis comme ça avec tout le monde ! répondis-je tout en prenant une nouvelle gorgée de…c’était quoi déjà ? De la vodka ? Ah oui je crois. Une gorgée de vodka. Quelle horreur de boisson ! Je me retins même de pas l’envoyer chier quand il me donna, limite, l’ordre de partir et de ne plus revenir si tout ceci n’était qu’une vaste blague pour moi. Ce n’était pas une blague, je m’étais engagée envers ma cliente. Et je me disais que, décidemment, ce mec devait être un fou manipulateur et que le père de ma cliente avait été la pauvre victime d’une ordure psychopathe.

Je haussais un sourcil. Moi ? Obéir ? Sans poser de questions ? Mais quel imposteur celui-là ! Je pensais pourtant qu’après ce qu’il avait vu de moi il aurait compris que ce n’était pas mon genre… Non mais il avait un vrai diplôme ce mec ou seulement avait-il un sacré don pour arnaquer les gens ?  Je haussais les yeux au ciel.

-Je promets rien. Mais on se reverra Doc. Merci pour l’entretien ! Je prendrais rendez-vous avec votre secrétaire. répondis-je en me levant. Un coup d’œil à ma montre m’ayant informée que mon heure était achevée. De toutes façons, pour une première session, c’était déjà pas mal ce qu’il s’était passé. Je repartais avec une certitude : ce mec était coupable. Il me restait à le prouver.

- Merci pour la vodka, Doc ! Bonne journée à vous. dis-je encore, le saluant d’un signe de tête avant d’ouvrir la porte et de sortir de son cabinet. Il ne restait, dans la bouteille, qu’un fond de boisson que je terminais au bureau de la secrétaire pour la payer. Les honoraires du doc entreraient dans mes frais, bien évidemment. Je laissais la bouteille vide sur le bureau de la meuf, sans gêne aucune !


À bientôt, docteur Crane. Vous n’en avez pas fini avec moi.



Halloween


This is the last night you'll spend alone
Look me in the eyes so I know you know,I'm everywhere you want me to be,the last night you'll spend alone,I'll wrap you in my arms and I won't let go,I'm everything you need me to be. + aeairiel.

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