Au détour de la rivière....Heu ruelle.

Laura et Jonathan

Il ne se passait pas grand-chose ce soir. Une fois n'était pas coutume la ville semblait relativement calme, du moins en apparence. Gotham n'était jamais silencieuse bien longtemps et encore moins depuis qu'on en a pris le contrôle. Je souris légèrement en me promenant au grès des rues, les mains dans les poches. J'avais pas mal de gens à mes trousses ces temps-ci, mais cela ne m'importait guère et je continuais de vivre ma vie comme je le faisais habituellement. Ne rien changer à ses habitudes, au pire des cas, qu'est-ce que je risque ? Arkham ? Blackgate ? Ridicule. Cette ville je la connaissais dans les moindres recoins parce que je ne l'ai pour ainsi dire jamais réellement quittée. Ici c'était chez moi, mon terrain de jeu préféré, le seul. Je ne me lasse pas de ce petit jeu perpétuel. Le bien et le mal, Cette ville qui nous court après sans toutefois réussir à nous mettre à l'ombre bien longtemps. Et son héros disparut qui a bien des occupations en ce moment. La ville murmure des choses, il faut savoir écouter, les rumeurs vont bon train et je suis au courant de pas mal de choses, même si je me garde bien de trop me mettre en avant. Bane sait où me trouver, de même que les autres et ça me suffit.

Un hurlement se fait entendre. Et loin de m'alerter, cela m'intrigue. Parce que ce n'était pas un cri de douleur, du moins pas seulement. La peur, la douleur, tout ça va généralement de paire dans cette ville. Je souris et me dirige vers la source du bruit. Il me faut plusieurs minutes pour trouver. L'écho et les cris de plus en plus faibles n'aident en rien, mais je finis toutefois par tomber sur une scène des plus intéressantes. Je reste dans l'ombre quelques secondes, regardant ce pauvre homme se faire charcuter comme un vulgaire bout de viande par une femme... Qui ma foi, semblait y prendre un plaisir assez malsain. Chose que je pouvais tout à fait comprendre. Je fais un pas de plus, mais dans la pénombre, je n'ai pas remarqué le morceau de verre, qui se brise à l'impact. Puis soudainement le silence. Je garde le regard sur elle quand elle prend la parole. " La mort ne m'effraie absolument pas." Le ton était calme, parfaitement mesuré. Quelqu'un de normal aurait pris ses jambes à son cou, mais je ne suis pas normal. Au moins, mon père avait raison sur ce point. Je sors de l'ombre, un sourire quelque peu malsain sur les lèvres alors que je m'approche du cadavre sans avoir peur outre mesure de cette femme et de son poignard. Toutefois, je reste sur mes gardes, je ne tenais pas à mourir bêtement alors que j'avais encore tant de choses à offrir au monde " Cette délicieuse cacophonie de hurlements de peur et de douleur pourrait vous attirer bien des ennuis."" Je hausse les épaules d'une manière désinvolte. " Mais c'est Gotham, c'est presque habituel." Toujours calme, le ton neutre, je l'observe et je remarque que je ne la connais pas. Une nouvelle participante dans ce jeu passionnant qu'est le monde de la criminalité de Gotham ? Ou juste une femme qui a pété un câble d'une manière totalement inhabituel ? Non. Il y avait autre chose. Elle y prenait trop de plaisir et semblait bien trop calme pour que ce soit la seconde hypothèse. " D'ailleurs, vous êtes qui ? Vous n'êtes pas de Gotham, je me trompe ?" Et je sais que j'ai raison. Je ne me trompe que rarement.

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Laura et Jonathan

Il n'y avait pas grand-chose qui me donnait des sueurs froides. Ce genre de scène, j'en ai vu des semblables tellement de fois, que ce soit de mon fait ou de celui d'un autre. Au final, je me rends compte que ce ne sont pas les psychopathes qui manquent à Gotham et visiblement, il y en avait une nouvelle qui venait de faire son entrée. Je ne pouvais que m'incliner devant ce sadisme et l'acte en lui-même. Bien trop rares sont ceux qui se laissent aller à leurs instincts les plus primaires. Tué en est un. Et l'un des plus sordides qui soient, mais bordel c'est tellement bon ! Sa réponse à ma question me fait légèrement sourire alors que mon regard se porte de nouveau sur le corps sans vie. Mais je reste sur mes gardes, alors qu'elle commence à me tourner autour avec une grâce presque irréelle. Qui était cette femme ? Que cachait-elle ? Nous avions tous quelque chose à cacher, mais pour le moment ce n'était pas la question qui m'importait. Je la sentais dangereuse et j'en avais la preuve sous les yeux et loin de moi l'idée de finir dans cet état. Elle me renvoie la question, mais avant même que j'ai pu ouvrir la bouche, je sentais son souffle derrière moi alors qu'elle me murmure que j'étais visiblement dangereux avant de s'éloigner dans un éclat de rire. Elle était rapide. " Je ne suis que l'un de ses trop nombreux grands méchants loups qui arpentent les rues de Gotham en quête de proies. A la seule différence, que moi, je choisis les miennes avec soin."" Je souris légèrement, mais le ton reste froid, neutre, impassible. Ne rien laisser paraître est une seconde nature chez moi.

Je l'observe alors qu'elle arrache un oeil de cette carcasse vide et sans vie et me le montre au creux de sa main. " Hélas pas grand-chose, il semblerait que j'ai manqué la fête." Ce n'était pas un reproche, loin de là et pour tout dire, à l'instant, je me foutais complètement de l'agonie de ce pauvre homme qui l'avait certainement cherché pour qu'elle le réduise au silence aussi violemment. L'humain est une créature intéressante, mais analyser celui qui vous est semblables est toujours plus utile. J'ai longtemps servi de psy pour mes compagnons à Arkham, après tout, c'était mon métier et je suis doué pour cela. Je n'avais pas à m'en cacher. Mais il y avait quelque chose d'insaisissable chez elle. Elle referme les doigts sur cet oeil et le bruit de l'écrasement est écoeurant à entendre. Je ne cille pas et soutiens presque son regard, sans la juger. Après tout, je serais bien mal placé pour le faire. Elle sourit en coin et par mimétisme, je fais de même avant de reprendre la parole. " Encore faudrait il que j'ai une âme. J'ai bien peur de l'avoir égarée il y a des années de cela. Tout comme vous il me semble." A quel moment l'ais-je perdue ? Même moi je n'en savais rien et ne cherchais pas à avoir la réponse à cette question.

" Comment comptez vous, vous débarrasser de lui ?" Gotham avait beau être une ville dangereuse, les cadavres sont tôt ou tard découverts, qu'on le veuille ou non. Et je n'avais aucunement l'intention de l'aider en quoi que ce soit dans ce sens, chacun ses problèmes. Elle pouvait tout aussi bien le laisser là, à la merci des charognards qui feront une partie du travail avant qu'on vienne chercher les restes. Si tant est que ça intéresse réellement quelqu'un...

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Laura et Jonathan

Je ne cille pas quand dans un geste rapide et précis, la pointe de son couteau s'arrête au niveau du coeur. Elle pouvait tout aussi bien me tuer, mais il semblerait que ce ne soit pas dans ses plans, mais je devine sans mal que je l'ai froissé. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres, tandis qu'elle assure qu'elle choisit ses victimes mais que cela ne regarde qu'elle. Grad bien lui fasse, ce n'était pas important dans l'immédiat. Je sentais pourtant la pointe du couteau sur ma joue, mais encore une fois, j'eus une absence totale de réaction, restant calme. Il en fallait bien plus pour me faire peur et dans ce domaine, j'étais celui qui était le meilleur. " Je n'en doute pas. Je ne voulais pas vous froissez." Fausses excuses qui sonnaient étrangement. Rien dans mon comportement ni dans ma voix n'indiquait que c'était le cas. Mais elle se concentre sur autre chose l'espace de quelques instants et mon regard se pose sur la dépouille, essayant de comprendre le fonctionnement de cette femme à travers ce que je pouvais discerner du mort. Puis mon regard se pose de nouveau sur elle. Je n'étais pas le plus gros loup de cette ville, non cette palme revenait assurément au Joker, quoique Bane était probablement le second et pas très loin derrière le triste clown. Mais je n'étais pas un ange non plus, ayant derrière moi une longue liste de méfaits et de morts sur la conscience, enfin si j'en avais une, bien évidemment.

" La réponse me semble assez évidente pourtant.." Je l'observe encore, il y avait quelque chose chez elle qui m'interpellait, sans que je ne sache exactement ce que c'était. Elle était d'une grande beauté, c'était indéniable, mais cela n'avait pas le moindre effet sur moi, je ne suis pas sensible à ce genre de choses, bien que comme tous les hommes, je réponds parfois à des envies naturelles, mais j'arrive à les contrôler bien mieux que la majeure partie des hommes de mon entourage. Ce qui me désespère. Le charme des femmes peut faire des ravages, je l'ai appris à mes dépens il y a des années. Depuis, je suis en alerte constamment pour ne pas retomber dans le panneau. Mais bon sans cette fille, je ne serais pas non plus celui que je suis actuellement... Je sens l'odeur de fumée et je sors de mes pensées et l'écoute d'un air absent. " Intéressant le parallèle avec Van Gogh, surtout qu'il est de notoriété publique qu'il n'avait plus vraiment toute sa tête vers la fin de sa vie." Je tends la main vers le paquet de cigarettes et en coince une entre mes lèvres avant de l'allumer. Généralement, je faisais attention à ma santé, mais j'aimais bien fumer de temps en temps.

Je prends néanmoins le temps de réfléchir à la question qu'elle venait de me poser, fumant tranquillement. " Je suis un loup solitaire, bien que j'apprécie parfois la compagnie de mes semblables." C'est mieux comme ça de toutes façons. Moins je suis dérangé, plus je suis efficace. Je passe sous silence mon activité de psychiatre, elle n'a pas à le savoir. Ne pas se dévoiler devant une inconnue, c'était l'une des règles de base pour survivre dans cet univers de violence et de mort. " Mais cette rencontre divine est un vrai régal, je vous assure." Mais pas forcément dans le sens où on pouvait l'imaginer. Pour autant sa question suivante me surpris quelque peu. Le nombre de gens que j'avais tué ? Je n'en avais aucune idée parce que ce n'était pas le plus important. Les vies humaines ne comptaient pas pour moi, seul l'avancement de mon projet et donc de la science m'intéressaient. Je hausse légèrement les épaules.  " Je ne tiens pas de liste, donc je ne sais pas." Je souris en coin.  " Et vous ?" Simple curiosité.

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Laura et Jonathan

Je savais qu'on m'avait longtemps reproché mon sang-froid et le fait qu'au final, je ne m'emporte que rarement. On disait que j'étais un être insensible et quelque part c'est bien la vérité, la souffrance et la peur qu'ont les autres m'intéresse du point de vue scientifique, mais nullement sur le plan humain. Mais quand je sors de mes gonds, en revanche c'est assez désastreux pour ceux qui en sont la cible. On dit toujours qu'il faut se méfier des gens trop calme, que lorsqu'ils s'énervent, ce n'est jamais bon. Et c'est bien vrai. Elle, elle semblait plus du genre à s'emporter facilement ce qui pour quelqu'un comme moi serait une aubaine. Les gens qui s'emportent rapidement sont enclins à être plus facilement manipulable, mais je me garderais bien de le faire avec elle, au vu de ses... Talents avec un couteau ou n'importe quel autre outil tranchants visiblement. Je grimace légèrement quand elle me reprend sur mes fausses excuses, mais j'esquisse toutefois un léger rictus sur le coin des lèvres.

Je l'écoute ensuite me faire une analyse d'un conte que nous avons tous déjà entendu quand nous étions gamins, mais ce qu'elle me disait était intéressant dans un certain sens. Le psychiatre en moi se réveilla et je commence à bien l'observer pendant qu'elle déclamait son monologue que je n'écoutais plus qu'à moitié désormais. C'était une belle femme, du moins le commun des mortels la qualifierait certainement ainsi. Elle avait un certain charme et une bonne connaissance de son corps et de ses atouts qu'elle savait mettre très en valeur. J'avais appris très jeune à ne pas succomber aux plaisirs charnels que les femmes peuvent offrir avec beaucoup de facilité pour certaines d'entre elles. Ce qui ne voulait pas dire que je m'y refusais, juste, je n'en voyais pas l'utilité. " Intéressant ce parallèle et pas totalement dénué de sens non plus." Je n'en n'ajoute pas plus, mais je ris légèrement, amusé tout de même, quand elle reprit la parole. Je hausse légèrement les épaules réfléchissant aux mots que j'allais pouvoir employer pour lui répondre. Il ne faudrait pas que je me dévoile trop non plus, après tout, je ne savais rien d'elle. " J'ai peut-être plus de retenue que la plupart des hommes que vous croisez." Je désigne le cadavre d'un vague geste de la main. " J'ai donc moins de chance de finir comme ce pauvre homme, bien que je suppose qu'il avait amplement mérité son sort. Mais cela ne me regarde absolument pas." A dire vrai je m'en fichais totalement.

Elle avoue qu'elle tient une liste détaillée de ses victimes et je n'en suis pas vraiment étonné. La plupart des tueurs en série que j'ai côtoyés et que je vois encore aujourd'hui ont besoin de trophées pour se souvenir de leurs crimes. Ce qui n'est pas mon cas. Ce que je fais, je le fais pour la science, aucunement pour le plaisir. Quoique, peut-être qu'au final ce que je fais me plaît. Il n'y a pas deux morts identiques, parce que les gens n'ont pas tous peur de la même chose. C'est humain après tout. " Votre secret sera le mien, c'est promis." Je souris légèrement et fais quelques pas, alors qu'elle spéculait sur mon métier et je la laissais faire. Elle était loin du compte, évidemment. " Les avocats sont parfois bien pires que les clients qu'ils défendent." Je n'avais jamais eu besoin de faire appel à un avocat, bien souvent j'assurais ma propre défense et de toutes façons, j'étais coupable donc c'était assez vite régler. Coupable du meutre de mon père, coupable du meutre de ma camarade de classe et de son petit-ami de l'époque, coupable de bien d'autres meurtres sordides. Mais l'acte de prendre une vie servait la science, la mienne en tout cas, le reste m'importait peu. " Vous n'y êtes pas du tout." Et je n'étais pas décidé à l'aider. A trop se dévoiler, on prenait un risque. " Et vous que faites vous quand vous ne tuer pas vos cibles préalablement choisies ?" Pas que la réponse m'importait au final, mais il faut bien alimenter la conversation. " Que diriez vous de quitter cet endroit sordide ?" Avant que la police n'arrive. Ou n'importe quel pseudo héros de cette ville, je ne m'attendais pas à ce que le Batman débarque, je savais qu'il serait occupé ailleurs cette nuit.

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Laura et Jonathan

C'était indéniable, elle était fascinante. Aucun doute que j'aurais pu succomber à ses charmes dans d'autres circonstances. Mais cela ne m'intéressait nullement, ce qui ne voulait pas dire pour autant que j'étais dépourvu de désirs, mais c'était quelque peu différent. Elle était belle, rien à redire sur ce point. D'une beauté assez peu commune d'ailleurs, mais avec un côté sombre bien plus attrayant encore. Et c'est peut-être ça au final qui m'attire le plus chez les gens. Nous avons tous un côté sombre, que bien peu osent montrer à la face du monde. J'avais assumé le mien, elle semblait assumée le sien, ce qui fait que nous pouvions nous comprendre dans une certaine mesure. Mais je reste prudent, je ne la connais pas, pas plus qu'elle ne me connait. Elle reprend la parole, avec visiblement l'intention de me taquiner un peu. Je soupire légèrement, mais je souris de nouveau. " Je sais lire entre les lignes. Deviner ce que les gens ne veulent pas dire est une seconde nature chez moi." Et si je suis doué pour cet exercice, je ne suis pas devin pour autant et elle a une personnalité qui me semble assez complexe. Le défi n'en est que plus grand.

L'humain est capable de tout, y compris de tuer pour la plus stupide des raisons, c'est pour quoi, je disais vrai quand j'affirmais que je n'en avais rien à foutre de savoir ce qui avait condamné cet homme, ou du moins, ce qu'il en restait. Mais je ne réponds pas directement à sa question et ça semble la contrarié quelque peu. J'eus l'ombre d'un sourire aux lèvres, elle ne pensait tout de même pas que j'allais lui dire réellement ce que je faisais ? Oh non trop facile. " J'peux vous dire que je suis un client régulier d'Arkham mais ça ne vous aidera pas plus, j'en ai bien peur." Même si ça fait bien longtemps que je n'y suis pas retourné. Avec le Batman bien occupé en ce moment avec les exactions de Joker et des autres, les soi-disant héros en herbe ne sont pas de taille contre moi non plus, donc je jouis d'une liberté quasiment absolue. Je ferais moins le malin quand le sauveur de Gotham se lancera à mes trousses, mais j'ai le temps. Et Arkham ne me manque pas vraiment de toute façon.

Elle me répond qu'elle est photographe et je hoche légèrement la tête. Je ne savais pas si c'était la vérité ou non et au fond, peu importe. Nous n'étions pas là pour parler de ce que nous sommes réellement. Enfin plutôt, de comment nous passons nos journées, avant que la nuit ne tombe. Parce que c'est là que notre vraie nature se dévoile. Mais peu importe. " La beauté est relative, elle ne réside quand dans l'oeil de celui qui regarde." Mais je rejoignais pleinement son point de vue lorsqu'elle ajouta préféré les ténèbres à la lumière. Il y a tellement plus de choses à découvrir de ce côté-ci de la barrière. Je laisse la lumière aux autres également, préférant agir de mon côté et dans l'ombre des autres, même si j'avais tout de même une solide réputation en ville.

Mais elle accepte de faire un bout de chemin en ma compagnie ce soir. Suis-je chanceux ? Je ne saurais le dire, mais converser avec elle était intéressant. Je me demande si j'aurais la chance de pouvoir la croiser une autre fois, avant de me dire que si ce n'était pas le cas, ça serait sans doute aussi bien. Gotham comptait déjà son lot de psychopathes après tout. Elle se retourne vers moi alors qu'elle est sous la lumière d'un lampadaire et j'observe ses traits avec un peu plus d'attention. Je garde le silence quelques secondes sans rien dire avant de me reprendre. " Absolument pas ma chère." J'eus un léger sourire avant de reprendre. " Mais je connais cette ville, les opportunités pour s'amuser ne manquent jamais." Et c'était le cas de le dire. " Laissons nous porter et voyons ce que la ville nous propose." Une alternative comme une autre.

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Laura et Jonathan

Je ne savais pas comment finir cette soirée. Je ne m'attendais à rien de spécial à la base, mais une fois de plus Gotham ne m'avait pas déçu. Cette femme, bien que charmante avait un côté dangereux, sombre, un peu fou sans doute qui était agréable à voir. Elle était visiblement capable du pire et je devais bien admettre que j'étais curieux. C'est un aspect de ma personnalité qui est assez dominant, un bon scientifique est quelqu'un qui aime apprendre, comprendre. C'est mon cas, bien que la plupart des gens me jugent sur la base de ma folie. Sans doute et je m'en moque. Je révèle pourtant que je suis un habitué d'Arkham, mais cela ne semble pas lui faire peur, ni ne réveille quoi que ce soit en elle. Bien. L'avantage de cet établissement qui ressemblait plus à une passoire qu'un hôpital psychiatrique, c'est que j'avais pu croiser certains des esprits les plus brillants de cette ville, qui comme moi, ont été taxés de fou. Sans doute le sommes-nous, mais de quel droit les autres nous jugent-ils ? Sur quelle base ? Parce qu'on a tué quelqu'un ? Pas seulement j'imagine. La folie, comme la haine, la passion, la colère, peut prendre divers visages.

On reprend la route, sans trop savoir où aller, mais elle était d'accord pour me suivre. Peut-être se rendre au centre-ville et quitter ces quartiers mal famés ? Je ne sais pas. A dire vrai, je ne la connais pas, je ne sais rien d'elle, ni de ses goûts. Je ne sais même pas si je serais amené à la recroiser un jour et je m'en moque. Je me rends compte que c'est plus facile d'être soi-même avec quelqu'un qui partage les mêmes ténèbres, qu'avec des gens normaux. Porter un masque est parfois fatigant. Au sens propre comme au sens figuré. Je suis Scarecrow, l'Epouvantail, je suis un cauchemar pour certaines personnes et ça m'amuse. Le silence s'installe entre nous, mais il n'avait rien d'oppressant. Je n'aimais pas spécialement faire la conversation pour ne rien dire et elle était visiblement du même avis. Je ne suis pas forcément quelqu'un de sociable. J'aime être dans mon coin avec mes hommes, mes laboratoires et mes mixtures. Mes interactions avec les autres se limitent au travail. Même si je sais que l'Arlequin et un assassin viennent toutes les deux régulièrement visiter mes labos, cela se limite à ça.

Mais voilà que ce silence fut rompu par un homme qui menaçait la vie de la jeune femme. Je fronce légèrement les sourcils, trouvant sa demande absurde au possible. " Nous ne sommes pas ensemble." Je la regarde, puis mon regard se porte sur l'homme en question. Je suis calme et ça semble le déconcerté quelque peu. Les mains dans les poches, j'attends la suite, qui ne vient pas. " Bon tu la tue ou pas ? Je n'ai pas que ça a faire de ma soirée." En était-il seulement capable ? Je vois que ses mains tremblent, un drogué en manque visiblement. Ou alors quelqu'un de désespéré qui ne sait absolument pas ce qu'il fait. Je soupire, las de cette situation. " Je crois par contre que tu t'en prends à la mauvaise... Pute ?" Je souris légèrement. " As-tu peur de la mort ? As-tu peur de mourir ? Parce que je crois que ton heure est venue." Il bafouille, comme s'il ne savait pas quoi répondre. Je laisse la femme finir le travail, n'ayant pas envie de me salir les mains. Et puis ça devait certainement lui plaire de tuer des pauvres types comme lui.

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Laura et Jonathan

C'est dommage pour ce garçon, mais il n'avait pas ciblé les bonnes personnes. Je n'étais pas un bon samaritain, et je ne le serais sans doute jamais de toute évidence, mais elle non plus. Il était au mauvais endroit au mauvais moment et braquait la mauvaise femme. Je ne comptais pas bouger, mais je savais rien qu'à son rire que le gamin était condamné, qu'il n'y avait rien à faire pour le sauver. Et je m'en moquais en réalité, qu'elle lui fasse ce qu'elle voulait, ce n'était pas mon problème. Son rire et mes propos semblent décontenancer le jeune garçon qui ne sait pas du tout sur quel genre de personnes il vient de tomber. J'eus un léger haussement des épaules, mais ne fais pas plus. Alors qu'elle, visiblement elle prenait mal le fait d'être prise pour une tapineuse. Sans prévenir, elle lui mit un coup de tête et elle ne semblait pas avoir mal ou alors elle était sous le coup de l'adrénaline, mais le garçon fini sur le dos et à ses pieds. Une position assez peu enviable au vu de ce qui semblait se dégager d'elle. Elle appuie sur la trachée avec son pied et il peine à respirer. " Si tu résiste, ça sera encore pire gamin." Son jour de chance ? Eh bien j'attends de voir ce qu'elle va bien lui faire. Elle se penche ramasser le couteau et j'ai une vague idée de ce qui attend ce garçon. Elle est habile avec une lame entre les mains, je l'avais vue un peu plus tôt dans la soirée. Et elle cite les Saintes Ecritures et je souris légèrement en coin.

Le gamin essaie de s'enfuir et je pars m'adosser au mur, observant en silence alors qu'elle lui ordonne d'enlever son sweat. " Je crains que Dieu ne soit pas avec toi ce soir." Et je l'entends hurler, mettant ses mains au niveau du visage désormais en sang. Un voleur aveugle n'ira pas bien loin assurément. Et ça confirme ce que je pensais, cette femme était dangereuse, bien plus que je ne l'avais imaginé. Attaquer un type attaché à une chaise, c'était plus facile que de s'en prendre à un gosse plus jeune et plus rapide, mais elle l'avait maîtrisé avec une facilité déconcertante. Le gamin essaie de s'enfuir dans un ultime sursaut de survie, mais il n'allait pas pouvoir aller bien loin et se prend un mur en pleine gueule, ce qui eut pour effet de l'assommer. Il tombe sur le sol telle une poupée de chiffon et tant mieux dans un sens qu'il soit évanoui, même si la douleur allait très certainement le réveiller. Lui couper les deux mains ? Voilà qui était cruel et surtout sadique. Mais qui suis-je pour juger au vu de mes propres actes ?

Le processus dura plusieurs minutes, mais elle savait ce qu'elle faisait au vu des gestes précis. Et quand elle termine, elle se redresse, enlève son sweat plein de sang et se paya même le luxe d'appeler la police. Je souris légèrement alors qu'elle raccroche. " Quel beau numéro d'actrice, très convaincante." Je n'ajoute rien de plus et mon regard se pose sur le spectacle macabre qu'on allait laisser derrière nous. Il allait mourir, je le savais, vu la quantité de sang perdu, s'il n'était pas déjà mort, il le sera quand les urgences arriveront et nous, nous serons loin. Elle déclare avoir faim. Une envie soudaine de tartare même. " Je ne dirais pas non à un bon steack saignant. Je connais un restaurant pas très loin qui sert toute la nuit si vous voulez contemplez les résultat de votre oeuvre." Tuer quelqu'un demande beaucoup d'efforts, même si dans son cas, on ne dirait pas. Qui était-elle réellement ? Aucune importance, pour le moment le plus urgent était de partir et d'aller manger. Le reste n'est plus de notre ressort.

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Laura et Jonathan

La mort prend bien des chemins et bien des visages en ce monde. Si j'apporte dans son sillage, la peur, la terreur, en ce qui la concerne, il y a une forme de sadisme sous son air angélique. C'est sans doute ça qui est le pire. Personne n'aurait imaginé que cette femme puisse être capable des horreurs que je venais de voir sans broncher. Quand on vit à Gotham depuis toujours, on s'habitue à la violence, au sang et à la mort. Je ne pense rien de particulier de ce que je venais de voir, c'était certes violent, mais dans la même veine que ce qui se faisait en ville dans les ruelles les plus sombres. Toujours est-il, qu'elle y avait visiblement pris du plaisir, mais il était temps qu'on s'éloigne. Deux cadavres en peu de temps dans le même périmètre, je n'ai pas spécialement envie que la police me tombe dessus et ne me renvoie à Arkham. C'est que j'ai des choses de prévues moi et je n'aime pas du tout les contretemps fâcheux.

Elle semble prendre le compliment sur son jeu d'actrice à coeur. Peut-être que pour elle, la vie n'est qu'une immense pièce de théâtre où elle jouait représentations sur représentations, mais pas du genre comique. Enfin, peu importe au final. Sa révérence m'arracha un rictus dans tous les cas. Alors qu'on venait de décider d'aller manger un morceau, elle fait demi-tour et fait un garrot au jeune homme et je hausse un sourcil, intrigué. Je ne voyais pas l'intérêt de le laisser vivre, surtout qu'il avait vu nos visages, mais soit, si elle y tenait. Vu le choc psychique et le traumatisme de ce qu'il venait de vivre, je doute qu'il soit capable de dire quoi que ce soit. Mais ça confirmait un peu ce que je pensais. Un sadique a souvent tendance à soigner sa victime après, pour mieux recommencer ensuite, mais dans ce cas précis, elle ne pourra pas faire pire que ce qui avait été fait. Le tuer ne serait qu'une délivrance, vu la vie qui l'attend. " Vous êtes toujours aussi prévenante avec vos victimes ou bien c'est une exception ?" Je demande alors qu'on s'éloigne réellement cette fois.

On prend la direction du restaurant où j'avais parfois l'habitude de me rendre. Personne ne pose de questions et ça m'arrange grandement. Parfois j'ai même la surprise d'y voir un autre criminel de cette ville, c'est dire que n'importe qui pouvait s'y restaurer. Elle me pose alors la question de savoir comment elle devait m'appeler. Bien évidemment que je n'allais pas lui donner mon vrai pseudonyme, même si en soi, je n'avais pas à me cacher, mais je ne savais pas encore si je pouvais lui faire confiance, alors la méfiance était de mise. Le Doc, Docteur, ça fera l'affaire." Surnom que j'avais lorsque j'étais encore apte a officier en temps que psychiatre pour la prison. Et qui reste de temps en temps, mais ça rend honneur à ce que je suis. Puis elle reprend la parole et me demande ce que je suis. Je souris en coin avant de répondre. " Peut-être bien. Peut-être même que je suis pire encore. Mais je suis habitué au sang, à la mort et à la violence."

On arrive finalement devant le restaurant et je la laisse entrer en première pour lui désigner une table libre près de la fenêtre. Une fois installés, on prend notre commande et je porte alors mon regard vers l'extérieur. " Ici, vous serez aux premières loges pour voir les réactions en chaine du à votre coup d'éclat avec ce gosse." Pour le cadavre plus loin, c'est trop loin. Mais on était à l'abri, bien installé et hors de tout soupçon.

Au détour de la rivière....Heu ruelle.

Laura et Jonathan

Je hausse les épaules à sa réponse, mais elle avait un ton atrocement sérieux sur la fin de ses propos. Je la regarde, un léger rictus sur le coin des lèvres. " Je le sais bien." Ce gosse sera manchot et aveugle, mais il sera en vie. Avec une très nette envie de mourir je dirais, mais je ne suis personne pour le dire, je ne suis pas devin, mais à mon avis c'est ce qu'il risque fort de se passer. Et à vrai dire, je m'en fiche bien, qu'elle le laisse agoniser, qu'elle le tue ou qu'elle le sauve en quelque sorte, ne m'importe absolument pas. Cela avait au moins le mérite de me divertir et de faire de cette soirée ennuyante à mourir quelque chose de plus sympa. Mais elle avait raison sur un point, bien que le destin soit capricieux, parfois la mort n'est pas ce qu'il y avait de pire dans la vie. Je n'ai jamais souhaité mourir, pas même lorsque j'étais maltraité par mon père, pas même alors que j'étais interné à Arkham. Parce que je savais que j'avais de grandes choses à accomplir avant cela. Et implorer la mort, c'est pour les faibles d'esprit.

" La Faucheuse mh... Intéressant." Mais je m'en tiendrais au nom qu'elle m'avait donné et qui n'était certainement pas le vrai, mais après tout qu'elle importance. Si ça se trouve, nous ne serons compagnons, complices de crime que l'espace d'une seule nuit. Et ça m'allait bien comme ça, je n'en attends pas beaucoup plus. Les alliances se font et défont en un claquement de doigts dans cette ville. Bien que je reste assez intrigué par elle, il faut que je fasse attention à ne pas trop me découvrir de mon côté. Je ne laisse personne me tenir en laisse, je ne laisse ce pouvoir à personne. De mon côté je m'en tendrais au Doc, ça ira très bien.

Alors que nous étions en chemin pour le restaurant, un silence s'installe et il n'était pas déplaisant. Je n'étais pas quelqu'un de très bavard et il semblerait qu'elle soit pareille, ce qui m'arrange grandement. Je n'aime pas parler pour ne rien dire. En chemin, on croise quelques âmes égarées, mais il semblerait que la soif de sang soit étanchée et que l'idée d'un repas soit quelque chose qui nous tente plus désormais. Mais c'est étrange parce que la dernière fois que je suis allé au restaurant c'était avec Maria et c'était pour fêter notre réussite à Bludhaven. Je ne l'avais pas revue depuis, mais je ne doute qu'elle soit bien occupée de son côté, tout comme je l'étais du mien. Elle reviendra quand elle aura besoin de mon aide ou alors c'est moi qui irais lui demander de m'aider. Etrange comme son absence me préoccupe plus que ça ne le devrait.

On arrive à destination et je la laisse passer en première, lui tenant la porte. Être un psychopathe n'empêche pas la bienséance tout de même. Je lui montre une table près de la fenêtre et on s'y installe tranquillement. Le serveur arrive à table et elle annonce clairement ce qu'elle veut. J'eus un sourire amusé, alors que mon regard se pose sur l'extérieur, attendant qu'elle finisse de passer sa commande. Quand ce fut mon tour, je ne regarde même pas la carte. " Je prendrais comme d'habitude. Mais je vais aussi prendre une entrée, il y a un assortiment de charcuterie si je ne me trompe pas." Le serveur hoche la tête. " Et amène une bouteille du vin que la dame vient de demander." L'argent n'était pas un problème. L'alcool non plus. Un dernier coup d'oeil à la rue m'indique que tout est encore calme. Je repose mon attention sur elle. Il est vrai que le surnom de Docteur, peut faire référence à pas mal de profession. Médecin légiste ? Mhh pourquoi pas en effet. " Bien vu." Est-ce que je lui dis que ce n'est pas le cas et que je ne suis qu'un psychiatre ? Non cela donnerait trop d'information sur moi. Va pour le médecin légiste dans ce cas. " Un métier des plus passionnants. Surtout si je bosse sur mes propres victimes." Ce n'est pas déconnant quand on vit à Gotham.

Au détour de la rivière....Heu ruelle.

Laura et Jonathan

Mentir, n'est pas compliqué quand on sait bien s'y prendre. Et j'ai menti plus d'une fois quand j'étais petit ou même adolescent. Maintenant, il m'arrive encore de le faire, mais dans certaines occasions, du genre de celle que je vivais actuellement. On ne se dévoile pas à la première inconnue qui passe après tout, encore moins quand on la sait capable de tuer. Pourquoi un médecin légiste ? Je n'en sais rien, mais ça me semblait plus qu'approprier pour le coup. De toute façon plus le mensonge est gros, mieux il passe. J'avais eu des mythomanes de compétition dans mon cabinet et certains d'entre eux étaient morts d'ailleurs. Porté disparu ou simplement évanoui dans la nature pour leurs proches, je n'en avais cure. Ils avaient fait de très bons sujets de tests d'ailleurs. On peut mentir sur beaucoup de choses, mais pas de ce qui nous terrifie quand on est seul, le soir dans son lit, sans lumières avec les ombres qui dansent autour de nous. Et on a tous peur de quelque chose, c'est pour ça que je continuais mes recherche set qu'elles étaient loin d'être terminées.

Je l'emmène dans un lieu qui m'est familier, mais dans lequel je ne passais pas le plus clair de mon temps. Ici, tout le monde ou presque ignorait qui j'étais. Je n'étais qu'un client parmi tant d'autres et cet anonymat m'allait bien dans ce genre de moment. Je ne risquais donc pas grand-chose en l'amenant ici, surtout que nous avions une belle vue sur ce qui allait arriver. Je la laisse regarder la carte, mais elle prend la parole et je l'observe de longues secondes, un léger rictus sur les lèvres. " Une place de choix pour couvrir des crimes, en effet." Je n'en dis pas plus sur le sujet et regarde dehors quelques secondes avant de reporter mon attention sur elle. " Tout a déjà été écris, ou bien jouer par des acteurs. La littérature n'a plus rien à inventé pour le moment." En revanche, elle a beaucoup à apprendre pour qui s'y intéresse un peu plus attentivement. Le choix était vaste après tout, il y en avait pour tous les goûts. Du plus trash au plus niais, mais ce n'était pas le sujet du jour. La commande passée, je regarde également ce qui se passe dehors d'un regard vide, comme si tout cela ne m'intéressait absolument pas. Les secours mettaient du temps à arriver, elle qui voulait que sa victime vive, elle avait plus de chance d'apprendre sa mort que l'inverse, si ça continuait comme ça. Mais peut-on leur jeter la pierre ? Avec tout ce qui se passe en ville, non.

Le vin fut amené et je le goûte avant de confirmer d'un mouvement de la tête qu'il était bon. Et je tourne alors la tête de nouveau vers l'extérieur, entendant moi aussi le bruit des sirènes. Il était temps ! C'est à ce moment-là que mon téléphone vibra une première fois dans ma poche,; mais je n'y fais pas attention dans un premier temps. Puis une seconde et une troisième. J'inspire légèrement et prends mon téléphone pour voir quelques messages. " Pardonnez- moi..." Je lis le contenus des messages et m'aperçois qu'il y a un problème dans l'un de mes laboratoires et qu'il fallait que j'aille sur place au plus vite. Bob semblait en chemin. " Il semblerait que j'ai une urgence. Les médecins légistes de garde ce soir sont fortement occupés." Je finis néanmoins mon verre de vin et pose les yeux sur elle. " Restez donc pour manger et bien profiter de ce spectacle, vous êtes mon invitée ce soir." Je me lève enfile ma veste. " Ce fut une rencontre fort charmante. Bonne fin de soirée à vous ma dame. A un de ces jours qui sait." J'avance vers la caisse et laisse de quoi comblée l'appétit de madame sans soucis. Puis je sors du restaurant.

Mais mon esprit se focalise bien vite sur le problème qui est le mien actuellement. Je n'aime pas les problèmes, je n'aime pas les imprévus. Et dire que cette soirée avait été si bonne jusque-là