AccueilAccueil  Discord  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  MembresMembres  GroupesGroupes  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à -50% (large sélection)
Voir le deal

 

 Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]

Aller en bas 
MessageSujet: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyJeu 8 Déc - 12:48


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
Je connais l’endroit. Et ses faiblesses. Je sais par où passer, dans une nuit sans lune, pour qu’on ne me remarque pas ni en patrouille, ni sur des images de vidéosurveillance. Rouge a-t-elle amélioré sa sécurité, au risque de passer sous le radar des autorités et des super-héros bien informés qui surveillent la vente de certains appareils de surveillance ? Je ne sais pas. Je n’ai pas les moyens de vérifier, car je suis seul. Masque sur le visage, cirage passé dessus en frottant avec une brosse pour éviter tous les reflets, je progresse discrètement dans la nuit. Je connais déjà les virages à emprunter. Le rythme et la fréquence des patrouilles de sécurité privée du quartier ; tous des bourgeois, des patrons, des stars du showbiz. Je dépasse la nouvelle maison de Liam Neeson, et puis celle d’une star de la télévision dont j’ai oublié le nom. Je déclenche par inadvertance les capteurs nouvellement installés du garage d’un type qui a deux Range Rover dans sa cour. Ses énormes chiens déboulent sur le perron et aboient. J’étouffe un juron, garde la main sur la poignée de mon crève-cœur. Si ces deux gros salopards pleins de dents déboulent, je devrais être rapide.


Ce n’est pas la première fois que je devrais liquider des témoins de ma progression, qu’ils soient humains ou animaux.


Je continue de progresser. Les deux clébards n’ont pas dû relever mon odeur avec l’odeur d’eaux usées particulièrement forte qui émane d’une maison avec piscine –à Gotham,  l’inconscient pété de thunes- ; sans doute y a-t-il eu fuite dans le soubassement… Qu’importe. Je ménage un nouveau trou dans le grillage, et progresse. Par sécurité, je n’utilise pas le point faible de la dernière fois. Le grand jardin couvert de plantes diverses et de fleurs est endormi. Et elle est là, dans son immense maison. Je la vois depuis la fenêtre du salon. Seule ? Je n’en sais rien.


Je suis sûr que Rouge me prépare un tour à sa façon.


Je repense au courrier de Laura, à ses mots brûlants. J’ai déjà pu voir que la jeune actrice, malgré son talent énorme, cachait des fragilités béantes, et une certaine immaturité émotionnelle. Elle s’est attachée à moi, son bourreau, en une soirée à peine, et un partage certes intime et bourré de faiblesses lâchées en plein jour, mais si vite que j’ai eu l’impression de me présenter à elle comme une bouée de secours, comme un phare dans sa nuit noire.


Rouge aurait pu en rigoler, si je n’avais pas fait tout ça pour la baiser, elle.


Les agents de sécurité sont placés à l’entrée, toujours. Ils bougent. Ils ont retenu la leçon. L’un deux part même dans la rue, sans doute pour inspecter les abords de la propriété, puisque mon intrusion de l’autre fois n’était pas passée inaperçue, quand j’étais tombé sur Rouge la toute première fois. Je rentre encore par un trou de souris, un de ces points faibles d’une maison que l’on n’imagine pas. Fenêtres à oscillo-battants, même fermés, soupiraux de cave, joints de fenêtres ou de portes… Il y a quelques années encore, c’était mon métier d’entre partout, le plus souvent en seconde position d’une équipe tactique, pour éliminer les ennemis de mon pays. Ce soir, je suis mû par d’autres objectifs.


Je suis néanmoins en tenue. Bottes de saut, treillis noir, gilet tactique de même couleur, cagoule sous le masque, que je frotte de mes gants renforcés avant d’entrer. Et puis le silence, quand je suis dedans. Je guette un bruit, un geste. Et remonte les escaliers de la cave en silence. Marche dans la pénombre du couloir. Attends de voir si elle est seule, ou non.


Je ne vois que sa tignasse, de l’autre côté du canapé. Je m’approche, lentement, à pas de loup.


(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 9 Déc - 3:59

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills
C’est d’une main tremblante qu’elle le mis en joue, tirant en fermant ses yeux protégés par une paire de lunettes en plastique transparents, assourdie par le bruit du coup de feu lorsqu’il partit, et ce même alors qu’elle portait un casque sur les oreilles. Elle partit en arrière, ayant oublié les consignes de son instructeur quant au recul de l’arme. Il s’en fallut de peu qu’elle ne se frappe pas. Lorsqu’elle ouvrit un œil, elle baissa les bras et constata qu’elle avait manqué la cible. Évidemment, elle n’avait pas visé, elle s’était contentée de tirer sans regarder. Elle soupira. Elle tendit à nouveau les bras, ils ne tremblèrent pas cette fois, ses mains restèrent fermes et elle tira à nouveau, prenant cette fois garde au recul.  Cette fois, elle atteignit la cible, ressentant un euphorisant sentiment d’excitation. Elle tira à nouveau jusqu’à ce que son chargeur soit vide. L’espace d’un instant l’image de Jonathan lui passa devant les yeux, la perturbant.

Elle repensa à cette lettre qu’elle était allée glisser sous sa porte, telle une collégienne. Elle s’était comportée comme une adolescente, non pas tellement en écrivant cette confession brûlante sinon en la lui apportant. Le cœur battant à la chamade elle tenta de de s’imaginer la tête qu’il avait pu faire en la lisant. Assurément, il avait dû éclater de rire, se moquer d’elle, froisser cette lettre, en faire une boule et la jeter à la corbeille. Il devait la trouver risible à s’être ainsi…quoi donc ? Attachée ? Amourachée ? D’un homme ayant voulu la tuer et ayant finit par la baiser… Quelle idiote.

Elle prit un autre chargeur, appuya sur le bouton pour avoir une nouvelle cible et tira à nouveau, jusqu’à ce que le « clic » retentit dans le vide, se répercutant sur les parois. Mais quelle idiote ! Lorsqu’elle eut fini elle fit venir les cibles. Elle avait atteint le papier même si la silhouette dessinée était sauve. Sur les deux exemplaires. Elle n’avait pas un talent inné pour le tir mais au moins elle n’était pas totalement nulle. L’honneur était sauf.

Comment diable lui était venu l’idée de venir dans un stand de tir ? Elle-même l’ignorait…Ah si ! Elle se souvint avoir vu une série où l’une des héroïnes emmenait un ami ayant une peine de cœur se détendre…Elle avait trouvé l’idée curieuse mais après tout, pourquoi pas ? Et le fait était qu’elle était détendue… Elle aurait aimé mettre dans le mille dès la première fois, comme à la télévision, miracle de la colère qu’elle projetait sur ses souvenirs de l’homme qui lui apparaissait mais on ne peut contrôler la réalité…

Lorsqu’elle sortit du stand de tir la jeune femme rentra directement chez elle, alla prendre une douche, passa sa tenue favorite pour rester à la maison : débardeur noir et pantalon de jogging gris. Hé oui, parfois même au cœur de l’été elle aimait à porter des pantalons… Elle avait les cheveux détachés, ne portait nulle trace de maquillage et semblait ainsi être encore plus vulnérable qu’en temps normal. Se servant un verre de vin rouge, un excellent cru de France, Bourgogne, elle alla dans la cuisine pour se mitonner un bon petit plat mais après avoir fouillé placards et frigo elle y renonça : elle avait une boule à l’estomac et n’avait pas faim. Qu’avait-il bien pu penser de sa prose débile ? Mais quelle idiote ! Et s’il venait ? Et s’il lui téléphonait ? Pour lui dire ne plus vouloir la revoir, ne plus vouloir entendre parler d’elle, qu’elle n’avait été qu’une passade… La jeune femme, refermant avec vigueur une porte d’un placard, secoua la tête avant de quitter la cuisine, emportant avec elle son verre et sa bouteille. Elle éteignit son téléphone portable qu’elle posa sur sa table basse et alluma la télévision, zappant longuement avant de tomber sur un film d’horreur. Chouette.

Elle avait beau être une petite chose fragile aisément apeurée dans la vraie vie elle adorait les films d’horreurs et IT était un grand classique. Elle avait eu de la chance, non seulement elle n’avait raté que les quelques secondes précédents la rencontre de Georgie avec Pennywise mais en plus il s’agissait de la première adaptation qui serait suivi de la partie deux puis des deux films plus récents. Quel pied !

Mais elle ne devait pas voir la fin du premier épisode de la mini-série puisque la jeune femme sombra dans le sommeil. Oui. Elle s’endormit devant IT. Assise, la tête appuyée dans sa main.

Elle n’avait pas mis en rouge le système de sécurité que Rouge avait fait amélioré. Cette dernière avait même voulu adopter un couple de chiens, des gros molosses dangereux comme le Berger du Caucase ou le Rottweiler mais Laura, elle, avait eu trop peur de ne pas savoir se faire obéir que finalement elles n’en firent rien. Elle ne l’entendit pas entrer, elle ne le sentit pas venir par derrière.

Il n’était pourtant pas loin d’elle lorsqu’elle sortit, brièvement du sommeil, ressentant une douleur dans le cœur à cause de la mauvaise posture dans laquelle elle se trouvait. Elle grogna, marmonna quelque chose d’incompréhensible, s’allongea correctement et repartie dans les bras de Morphée inconsciente du danger qu’elle pouvait courir à cause de la présence étrangère dans son dos.

Dans ses rêves, elle voyait Pennywise, il l’attrapait pour la mordre mais lorsque ses dents transperçaient son bras alors ce n’était plus le clown qui était en train de la dévorer pour la tuer mais Jonathan. Son sommeil se trouva agité de son cauchemar et dans le canapé la jeune femme remuait beaucoup. Sa jambe lança un coup involontaire dans les airs, ce qui ne la tira pas de son sommeil, contrairement à son habitude. Un « non » angoissé sortit de ses lèvres avant qu’elle ne se retourne, visage vers le dossier du canapé, les jambes ramenés instinctivement vers sa poitrine en position fœtale. Les sourcils froncés, ses cheveux collés à son front, une expression apeurée sur son visage elle était l’image même de la fragilité.
VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptySam 24 Déc - 13:45


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
[i]Je ne comprenais pas la manœuvre. Ni celle de Rouge, ni celle de Laura. Je ne comprendrais jamais les artistes ; ils ont un esprit le plus souvent à dix mille lieues du mien et je ne saurais dire ce qui les motive, ce qui les pousse. Est-ce que Laura a simplement vu du beau dans quelque chose d’odieusement dépravé et contrefait que la manœuvre dirigée droit sur Rouge, quand je la prenais comme une chose dans ma maison ? Est-ce qu’elle est abîmée à ce point, pour faire une lettre d’un amour adolescent à un homme qui menaçait encore juste avant « l’amour » de la découper dans sa cave pour cacher ensuite son corps dans plusieurs sacs poubelles ? Est-ce plutôt une manœuvre de Rouge, qui veut me faire venir sous l’expression de mièvres sentiments et d’un désir brûlant, pensant que le feu de mes reins suffirait à me faire faire des erreurs.


Se rend-elle bien compte que je ne considère pas comme beaucoup d’hommes que mon charme suffit à enfoncer des portes qui s’ouvrent toutes seules.


Je dois rester sur mes gardes. Rouge a montré un talent pour la manipulation. Et on ne devient pas une actrice oscarisée avec des centaines de millions de dollars en gestion de patrimoine si on se montre candide et naïve, pas à moins qu’on ne soit entourés de personnes mal avisées et trop proches de l’argent. Ca ne semble pas être le cas, chez Laura. Reste donc la potentialité que la dichotomie de cette personnalité engendre des échos dissonants, comme cette lettre. Une chose que Laura ne ferait pas en temps normal mais que la tension engendrée avec Rouge ne termine par des actes a priori sans rapport, ou démesurés par leur échelle… Car l’une comme l’autre doit craindre la prise de contrôle de son alter ego.


Je ne sais ce qui est du jeu de la sincérité, du mensonge, de la folie pure. Alors je sais simplement que je dois faire attention à tout ce que je fais. Je suis mû, toutefois, par la curiosité de savoir de quoi il en retourne. Nous sommes en affaire, en quelque sorte. Avec Rouge pour savoir qui de nous deux s’en sortirait vainqueur et avec Laura pour continuer de conserver mon avantage sur Rouge. Alors j’arrive dans sa maison, en tenue complète, masquée. Alors qu’elle a l’air terrifiée dans son canapé. Je ne tire aucune arme. Je recule, hors de vue dans la pénombre et dans le noir. Elle n’a pas l’air bien. Je ne suis pas là pour la réconforter, mais pour savoir ce qu’il se passe, et mieux comprendre d’où vient cette lettre.


J’attends, derrière le comptoir de sa cuisine. Et je ne bouge pas. Mon masque renvoie les reflets de la télévision, et c’est la seule chose que l’on voit de moi dans l’obscurité.
(c) DΛNDELION



Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 13 Jan - 21:54

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills




Le rêve avait changé. Elle était acculée, dos au mur et n’avait plus aucune échappatoire. Un sourire mauvais étirant ses lèvres, Pennywise s’avançait lentement vers elle. Elle pleurait et suppliait pour avoir la vie sauve mais il continuait d’avancer tandis qu’il ouvrait ses mâchoires de plus en plus grand, un rire sadique s’échappant de sa gorge. Elle en perdit sa voix, incapable de bouger, de parler et ne pouvant plus que pleurer. La mâchoire de Pennywise était devenue si grande qu’elle ne voyait presque plus son regard jaune. Elle se laissa tomber au sol lentement alors qu’il était au-dessus d’elle. Elle sentit de la salive tomber sur ses cheveux et lorsque les dents d’acier de Pennywise commencèrent à entrer dans sa chair… Elle se réveilla en hurlant, le cœur battant, haletante, ayant du mal à retrouver le rythme normal de sa respiration.

Elle était en sueur, son débardeur collant à sa peau, marquant ses tétons puisqu’elle ne portait pas de soutien-gorge en-dessous. Passant une main dans ses cheveux elle prit la télécommande et sans la regarder éteignit la télévision. Malgré la chaleur de cette nuit d’été la jeune femme frissonna, encore sous l’emprise de son cauchemar. Pourquoi avait-elle rêvé que Pennywise se transformait en Jonathan et qu’il tentait de la tuer ? Et pourquoi avait-il repris l’apparence du clown tueur de l’œuvre de Stephen King ? Parfois, souvent même, la jeune femme avait du mal à comprendre comment fonctionnait son esprit. C’est préoccupée, et ne faisant guère attention à ce qui l’entourait, n’était-elle pas censée être en sécurité chez elle ? qu’elle se dirigea vers la cuisine pour ouvrir le frigo, sortir une bouteille d’eau gazeuse, saveur orange, pour ainsi se désaltérer alors qu’elle avait la gorge sèche. Elle se servit un verre, remit la bouteille au frigo, porta le verre à sa bouche et savoura la fraicheur de la boisson, fermant les yeux.

Elle se retourna, ouvrit les yeux et alors qu’elle allait reprendre une gorgée d’eau, elle aperçu une silhouette. Ses doigts lâchèrent le verre qui alla se briser à ses pieds. L’inconnu était tout de noir vêtu, effrayant. Un cri échappa des lèvres de la jeune femme qui sortit de la cuisine en courant, marchant sur le verre cassé, se blessant. Laissant des traces de sang derrière elle, elle courut, monta les escaliers et alla jusqu’à sa chambre. Rouge avait une arme, elle le savait. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle voulait apprendre à tirer, parce que Rouge avait une arme à feu et qu’elle pourrait en avoir besoin. Elle regretta, alors qu’elle pleurait, de ne pas avoir de chien de garde. Mais… Et s’il était armé ? Lui ou elle, d’ailleurs. Rien ne lui prouvait que ce n’était pas une femme…

-Non mais dites-moi que je rêve ! Parvint-elle à s’exclamer quand elle trouva à l’arme de Rouge. Dans le tiroir de la table de chevet. DANS LE TIROIR DE LA TABLE DE CHEVET ! Aussi simplement que cela… L’actrice se saisit donc de l’arme, et avec prudence, ayant la sensation d’être une héroïne de thriller, elle alla ouvrir la porte pour regarder dans le couloir. Personne. Elle sortit, la peur au ventre, retenant sa respiration, avançant avec prudence. Personne. Elle regarda par-dessus la rambarde des escaliers. Toujours personne.

Il était toujours dans la cuisine. Il n’avait pas bougé. La jeune femme, les mains tremblantes, leva les bras tendant l’arme devant elle, le menaçant. Elle tint l’arme d’une main et de l’autre, sans cesser de le regarder, elle s’approcha de l’interrupteur pour allumer la lumière.

-Qui…Qui êtes-vous ? Que… Que faites-vous chez moi ? Que me…que me voulez-vous ? bafouilla-t-elle.

Elle était morte de peur mais en avait assez de sa faiblesse. Elle était décidée à vaincre ce sentiment même si elle se sentait plus paralysée qu’autre chose. Mais pourquoi n’avait-elle pas engagé de garde du corps ?


VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyDim 12 Fév - 20:37


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
 Ce n’est pas la première fois que je fais ça, et sans doute pas la dernière non plus. On nous apprend, plus que les armes, à nous servir à utiliser chaque situation à notre avantage. Ca veut dire passer de nuit plutôt que de jour. Ca veut dire se couvrir de frais ou d’humidité, par des ponchos détrempés, pour éviter de se faire voir à l’infrarouge. Et tant d’autres choses. Privilégier le couteau autant que possible, car un tir même avec silencieux, alertera son monde.


Je ne sais même pas encore vraiment ce que je fais ici, concrètement…


Je la laisse progresser dans son chez elle vaguement illuminé par la lumière de la télévision, qui renvoie les images d’un film médiocre, sans doute le genre de plaisir coupable d’une actrice de renom qui se complait dans des choses beaucoup plus simples que ce à quoi elle est accoutumée. Peu importe. Le bruit du film ne m’empêche pas de me fondre dans le décor, au contraire même.


J’éprouve des émotions étranges, en voyant la jeune femme passer devant moi. Un puissant désir, réminiscences et écho d’une situation vécue quelques jours plus tôt, mais conjuguée avec l’irrépressible -ou presque- besoin de la tuer. Elle a vu mon visage. Elle connaît ma nature. Elle sait beaucoup trop de choses sur moi ou sur ma maison. Si elle le veut, elle peut me briser. Je peux le faire aussi. La destruction mutuelle n’arrange jamais personne. Mais la prudence serait-elle vraiment de l’exécuter ? La mort de gens riches ou célèbres attire toujours l’attention, c’est un fait qu’on ne saurait nier. Alors je dois faire avec. Et comprendre ce qu’elle me veut. Pour le moment, j’observe donc, et ne dis rien. Jusqu’à ce qu’elle me voie, que ses yeux s’écarquillent et qu’elle crie en courant, sur les débris d’un verre qui se brise. Je ne me presse pas.


Elle ne peut pas vraiment m’échapper. Et personne ne viendra la sauver de quoi que ce soit.


Ces énormes raisons ont les inconvénients de leurs avantages. Toute la distance et la végétation entre ici et chez les voisins, je ne risque pas que ses appels à l’aide ne portent de quelque façon que ce soit. Alors, je ne prépare rien. Ni armes ni rien d’autre. Si elle sort pour appeler à l’aide, alors, j’aurais le temps de disparaître dans la nuit. Et là, je saurais bien l’abattre, et mettre un terme définitif à toute cette drôle d’histoire.


La jeune femme revient au bout de quelques minutes. Allume la lumière, me braque d’une arme. Lentement, je relève en l’air mes mains gantées, à mi-hauteur. En signe d’apaisement. Je vois bien la peur dans ses yeux, et le souffle erratique qui s’échappe de sa poitrine.[/i]


| Je peux ? Je vais faire doucement. |


Je remonte mes mains vers mon visage. Une pression sur l’attache de la lanière, derrière ma tête. Une autre devant, pour recueillir le masque et éviter qu’il ne tombe. Je dévoile un visage peint au cirage noir mat, moins cher et tout aussi efficace qu’une véritable peinture de camouflage.


| C’est toi qui m’as fait venir ici, Laura. Je me trompe ? Ce n’est pas le genre de Rouge, de se montrer mièvre. Sauf si c’est un piège. |


Je fais un pas, entre elle et moi. Mon godillot militaire laisse une trace boueuse sur le sol de la cuisine.


| Est-ce que tu vas me tuer ?Tu me rendrais service, au fond. |
(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyMar 21 Fév - 15:09

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills



De son regard écarquillé par une peur qui lui paralysait le cerveau Laura n’avait de cesse de regarder l’individu qui s’était introduit chez elle. Si elle oubliait parfois de respirer, si ses mains tremblaient, comme le reste de son corps, elle avait ses doigts crispés autour de l’arme, bien décidée à ne pas la lâcher et surtout à tirer s’il se montrait menaçant. Plus menaçant que d’être tout de noir vêtu, le visage couvert, à la regarder après être entré chez elle sans autorisation. En cet instant la jeune femme était intimement persuadée que ce n’était pas après elle, Laura, que la personne étrangère en avait mais bel et bien Rouge. Comment pouvait-elle lui faire comprendre que si elles partageaient le même corps elles étaient deux personnes totalement différentes et que si l’une se laissait aller à de douteux agissements cela n’engageait pas forcément la culpabilité de l’autre ? Elle était terrifiée et contrairement à son habitude Rouge ne se manifestait pas alors que c’était là le genre de situation qu’elle savait gérer bien mieux que Laura ; elle en avait la certitude ; ne saurait jamais le faire.

Elle scrutait le moindre de ses mouvements, prête à faire feu au moindre geste suspect, mais elle le vit lever les mains, doucement, et pour la première fois lui parla, d’un ton…presque rassurant mais la jeune femme, bien qu’elle lui fit un signe de tête affirmatif, raffermit plus, si tant est que cela fut possible, sa prise sur son arme (dont elle ne savait toujours pas s’il s’agissait d’un revolver ou d’un pistolet), prête à appuyer sur la gâchette (même si elle l’avait apprit plus tôt dans la journée c’était impossible puisque la gâchette était une pièce interne à l’arme et qu’en réalité les tireurs appuyaient sur une pièce nommée queue de la détente) au moindre mouvement suspect de sa part.

Lorsque le masque tomba (figure de style puisque de fait l’homme le retint pour éviter qu’il ne tombe à terre) ce fut comme si la respiration lui manquait, comme si son cœur cessait subitement de battre. Sous cette peinture noire elle avait reconnu qu’elle n’avait pu, à son corps défendant, chasser de son esprit. Jonathan. Dès lors ce fut comme si son corps ne lui appartenait plus, comme s’il ne lui obéissait plus. Elle n’avait pas entamer le geste, n’y avait pas même songé, que déjà ses bras s’étaient baissée, pendants autour d’elle, l’arme étant restée dans sa main droite.

-Je… Elle fronça les sourcils ne comprenant pas les mots qu’il avait prononcé. -Je ne comprends pas… Que veux-tu dire ? Et pourquoi t’être introduit de cette façon ? Tu ne pouvais pas te présenter à la porte d’entrée et appuyer sur la sonnette comme tout le monde ? Questionna-t-elle encore.

Ne comprenait-elle pas qu’il n’était pas comme tout le monde et qu’il ne venait pas pour une simple visite de courtoisie ou bien alors voulait-elle ne pas comprendre ? Elle le regarda approcher d’un pas mais ne releva pas son arme.

-Je ne vais pas te tuer, non… Murmura-t-elle doucement. -J’aimerais comprendre pourquoi tu penses que je t’ai fait venir ici et ce que tu entends pas « mièvre » ? Ajouta-t-elle encore tout en se demandant ce que pouvait bien avoir ENCORE fait Rouge. Elle savait que son alter ego démoniaque en voulait à Jonathan pour avoir tenté de les tuer, pour l’avoir dédaignée alors qu’elle s’était offerte à lui. Il avait couché avec Laura. La pâle Laura. La timide Laura. C’était peut-être la pire insulte pour Rouge et cela elle ne le pouvait pardonner ni à lui ni même à elle…

-Je ne suis pas elle. Si cela t’inquiète. Murmura-t-elle, comme si elle avait peur que de parler à haute voix ne vienne briser quelque chose et ramener justement Rouge parmi eux. Elle leva sa main libre, l’étira devant elle comme pour caresser le visage de Jonathan mais arrêta son geste avant d’effleurer sa peau et laissa retomber sa main. C’était curieux ce qu’elle ressentait pour lui, très curieux… La peur était toujours présente, en arrière-plan, une pointe de honte de repenser à comment elle s’était offerte à lui sans pudeur, un peu de désir, malgré tout et une profonde peine. Pas de la pitié. De la peine. Elle voyait devant elle un être dangereux, certes, mais surtout un homme brisé, un être qui avait perdu son âme, en qui il ne restait peut-être que quelques poussières d’humanité, une personne en proie à une souffrance dont elle se sentait coupable et qu’elle aurait voulu soulager. Pour lui, pas pour elle. Elle fit un pas vers lui, comme aimantée. Et cette fois, elle leva sa main jusqu’à son visage et caressa doucement sa joue du dos de la main, en le regardant sans plus mot dire.



VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 24 Fév - 15:46


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
 Je ne suis jamais assuré de l’emporter, quoi que soient les circonstances. Toujours, je suis dans l’expectative, dans l’attente d’être confronté à encore pire que moi. C’est tout à fait possible d’arriver. Je n’ai plus beaucoup de barrières, qu’elles soient physiques ou morales. Certains sont allés encore plus loin que moi sur ce sujet, outrepassant toutes les limites. Il ne me reste plus qu’à braver la mort et le danger, qu’à me montrer plus fort et plus malin que l’opposition à laquelle je vais devoir faire face. Je ne veux pas que les choses dégénérent, je ne veux pas qu’elles le fassent tout à fait. Je ne veux pas mourir dans quelque chose qui serait dénué de sens. Je veux tenir bon. Et je veux tirer tout ça au clair.


Le visage de l’actrice se fend d’une expression de surprise brute, quand je dévoile mes traits. Je ne pensais pas la prendre au dépourvu. Pas même un tout petit peu. Et pourtant… Ce doit donc être Laura. Et dans ces circonstances, je ne peux que prendre plus garde encore. L’actrice n’est pas la tueuse. Elles sont liées, et je ne sais pas encore jusqu’à quel point. Je plisse les paupières, toutefois. Suspicieux. Dans l’attente de ce qui est déjà une surprise, même si je l’ai anticipée. J’ai un vague fantôme de sourire, devant ses accusations.



| Le courrier, laissé devant ma porte d’entrée. Une actrice qui tombe en pamoison d’amour pour vous, ça fait rêver, non ? Ca ferait rêver n’importe qui… |


Du moins, en théorie. Mais pas moi. Ma vie, je l’ai déjà vécue. Je n’expérimente plus que la mort, et c’est bien tout. Je la vois hésiter, longuement. Je vois son regard. Toujours intense, toujours passionné. Joue-t-elle une comédie ? Je ne sais pas.


Je sais aussi comment je peux faire revenir Rouge. Je ne sais pas à quel genre de sale petit jeu pervers je m’adonne malgré moi. Je ne sais pas encore dans quoi je me suis fourré. Mais maintenant, j’y suis. Je reste raide, sous son toucher, alors que sa main vient frôler la barbe mal rasée et le cirage qui me sert de peinture de camouflage. Nous sommes assez proches. Les corps se rappellent plus que les esprits, mais c’est comme ça. Je n’esquisse aucun geste. Elle peut juste sentir ma peau et sa chaleur, maintenue par le masque sur le visage, par l’effort produit pour arriver jusqu’ici sans un bruit.



| Je ne suis pas forcément plus rassuré. Le mot que j’ai reçu sentait le piège. Mais je suis venu voir pourquoi toi, ou Rouge, m’appelais. |


Je sors le mot d’une des pochettes de mon treillis. La lui tends.


| Je te manquais visiblement beaucoup, ou Rouge pensait que c’était le cas… Lis. |


Je la laisse retrouver ces mots, comprendre ce que je viens faire ici.


| Je dois en déduire quoi, Laura ? |


Je me rapproche encore, la repousse, malgré son arme dans les mains dont le canon cogne contre mon blouson renforcé.


| Que tu aimes un psychopathe qui t’a attaché dans sa cave pour te tuer, ou que Rouge s’imagine que je puisse être distrait par ton regard de biche, et tout le reste ? |



(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptySam 25 Fév - 18:09

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills


Aux premiers mots qu’il prononça, sa main quitta la joue de Jonathan pour retomber le long de son corps alors que tout sang quittait son visage, la laissant pâle comme la mort sous l’expression ironique ; imaginaire ou pas ; qu’elle perçut dans sa voix. La jeune femme recula d’un pas, ne cessant de regarder le jeune homme, voulant garder l’espoir que ce courrier auquel il venait de faire allusion n’avait rien à voir avec ce mot auquel elle pensait, que Rouge ait tendu un piège à Jonathan mais avec sa propre prose. Espoir aussi mince, soit dit en passant, que l’honnêteté d’un homme politique…

C’est d’une main tremblante, l’autre tenant toujours l’arme qu’elle semblait avoir oublié, qu’elle prit la feuille de papier qu’il lui avait tendu. Le sang qui avait déserté son visage fit son retour sur ses joues alors qu’elle découvrait avec douleur des mots qu’elle avait effectivement écrit.

« « Cher Jonathan. Il est des confessions qui ne se peuvent faire autrement que couchées par écrit. De mes pensées je ne puis te chasser depuis le jour où nos deux corps se sont unis. Lorsque je ferme les yeux je revois ton regard pénétrant, je ressens ta vigueur virile à l’intérieur de moi, ton souffle sur mes lèvres, tes caresses sur mon corps que mes mains ne peuvent imiter. Je vois ton visage la nuit dans mon lit et mes mains s’aventurent entre mes cuisses ne pouvant m’offrir la puissance de l’orgasme connu entre tes bras, si plaisir je ressens il n’est qu’un pâle écho de ce que tu m’as offert. Mes joues rougissent de l’avouer et à l’idée que tu puisses lire ces mots, ô combien compromettants, mon cœur panique mais je ne sais comment chasser de mon esprit l’obsession qu’il nourrit à ton égard. La vie à perdue sa saveur et son intérêt, je me languis d’un jour te revoir sans savoir pourquoi, ayant certitude que c’est folie pure. Peut-être ne suis-je à tes yeux qu’une fille parmi tant d’autres… Si tel est le cas pardonne mon audace… Et si jamais tu désires me revoir… Tu sais où j’habite. Tout en moi n’aspire qu’à te revoir.

Laura. »


Ce fut de tout son corps qu’elle se mit à trembler alors que ses yeux accrochaient chacun des mots qu’elle avait écrit de sa propre main, consternée de se lire aussi niaise, aussi mièvre et légèrement vexée, peut-être, qu’il se soit imaginé qu’elle avait été assez naïve pour croire que cette horreur puisse le rapprocher d’elle. Et Laura, qui détestait les vulgarités, laissa échapper, dans un souffle entre ses lèvres, une insulte pour Rouge.

-La salope…

Elle n’avait de cesse de trembler, la vision troublée au point que les mots sous ses yeux n’avaient plus sens ni forme définie, perdue. Elle ne comprenait pas pourquoi Rouge avait fait cela… Se pensait-elle si invincible qu’elle comptait apparaître et s’en prendre à Jonathan ? Pensait-elle pouvoir faire naître le désir en lui ? Rouge était une personne obsessionnelle et rancunière qui ne pardonnait pas les offenses et qui se vengeait quoi qui lui en compte. Laura avait beau cohabiter avec elle depuis de trop longues années elle était incapable de comprendre comment fonctionnaient les rouages de son double alors que cette dernière, elle, la connaissait à la perfection. Si elle devait imaginer ce que Rouge pouvait avoir en tête ce serait que Laura enflamme les sens du jeune homme pour le pousser à la prendre, dans la cuisine même, peut-être, afin d’apparaître sans qu’il ne s’en rende compte, le dominer et le tuer pendant le climax. Oui…Elle serait capable d’avoir une idée de ce genre mais elle serait bien marrie de voir le comportement de Jonathan. L’iceberg ayant coulé le Titanic dégageait bien plus de chaleur que lui.  

Elle était restée longtemps sans rien dire ni rien faire, bien trop consciente de la proximité de ce corps qui semblait glacé non loin du sien. La partie rationnelle de son corps avait conscience qu’elle était complètement folle. Pouvait-elle avouer ? Non. Bien sûr que non. C’était… insensé. Fou. Stupide. Et incompréhensible… même elle avait du mal à comprendre… Pourtant il avait besoin d’une explication aussi, après avoir inspirer profondément, la jeune femme la lui fournit-elle, du moins une partie. Espérant qu’il ne veuille pas creuser plus sur ses motivations a elle pour écrire cela et qu’il se concentre sur celles de Rouge…

-Tu…Tu… Tu n’étais pas destiné à lire ça… Bafouilla-t-elle en fermant brièvement les yeux, se haïssant d’être si faible. -C’est un…Comment dire ? Pas un dérivatif mais… un défouloir…. Je… Je fais ça depuis l’adolescence, sous le conseil de ma thérapeute… C’est… très embarrassant… Mettre une idée à l’écrit permet à celle-ci de quitter le cerveau, de soulager l’esprit… Je…

Ce qu’elle taisait c’était que même si elle avait vécu un moment irréel, qu’elle avait eu peur de mourir, elle ne s’était jamais sentie aussi vivante qu’entre ses bras. Était-ce logique ? Non. Était-ce sain ? Non plus. Et ce n’était pas avouable… L’aimait-elle ? Elle…elle ressentait quelque chose… Elle ressentait juste quelque chose pour lui sans savoir exactement ce que c’était… et sans vouloir mettre de mot dessus.

Elle releva lentement les yeux vers lui, croisa son regard, et baissa à nouveau les yeux. Sa main lâcha ce mot maudit et alors qu’un profond désespoir s’emparait de son être, elle vit qu’elle avait toujours son arme à la main. L’arme de Rouge… Rouge… Rouge qui ne cesserait jamais de lui nuire, de pourrir son existence et celles des autres. Jamais elle ne serait libre d’elle de son vivant. Jamais. Elle releva sa main armée, l’observant longuement.


Ce fut d’un ton ferme et déterminé, un ton qu’elle n’avait encore jamais usé avec lui, qu’elle s’adressa à Jonathan, toujours sans le regarder. Comme fascinée par l’arme à feu qu’elle tenait entre ses doigts.

Pars.


VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyMar 7 Mar - 22:37


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
C’est une étrange relation, pleine de mystère, et de folie. Je ne manque pas de raisons de perdre de vue ma santé mentale, ou les ruines qui en subsistent aujourd’hui. Je ne suis pas serein, jamais, même si j’en garde l’apparence et si je sais largement dominer mon corps, et l’essentiel de mes réactions. Je reste le capitaine d’autrefois, capable de prendre des décisions par-dessus l’instinct quand les choses se corsaient pour de bon. La jeune femme lit les mots qu’elle ne semble pas avoir écrit. Je respire calmement, doucement, sans m’emballer devant la révélation un brin terrifiante que cela semble être une manipulation de Rouge… Sinon, pourquoi lirait-elle ? La gâchette me démange. Je devrais peut être faire les deux pas qui nous séparent encore d’un bond, pour dévier son tir d’un coup de main pendant que je la planterais en plein dans les côtes de mon autre main. Mais le dois-je vraiment ? Comme on l’a compris quelques jours plus tôt, elle est protégée par sa notoriété. Je peux la massacrer ici et maintenant, mais comment assumer la poursuite des opérations, derrière ?


Je n’ai pas non plus envie de la tuer. Paradoxalement, que ce corps abrite deux consciences m’en empêche. Je déteste Rouge, et j’ai littéralement et métaphoriquement baisé Laura… Pour la contrôler. Alors que Laura, ma nature, et surtout celle de ma mission, me pousse à la tuer. C’est elle ma cible. Rouge est une garce, mais ce n’est pas la miraculée que je pourchassais alors. Pris devant la toile de mes propres contradictions, je n’ai tout simplement pas su trancher.


Laura lâche un juron, elle. Et tremble plus fort encore. Et pleure, même si elle le fait sans sanglots. Cela confirme ce que je pensais plus tôt. C’est Rouge la responsable. Rouge qui se joue de moi, à son détriment à elle, à Laura. Tout ça est incroyablement compliqué. Tellement que je suis tenté de passer outre mes principes, et d’en finir d’un coup de couteau.


Je suis surpris, pourtant, quand elle reprend la parole. Et que Laura avoue … Quoi ? Sa culpabilité dans cet écrit ? Je n’étais pas destiné à le lire. Un dérivatif ? Un défouloir ? Un… Petit mot ? Je n’y comprends rien. Mais en fait, si. Moi aussi on m’a poussé à écrire sur l’Afgha, sur l’Irak, sur tout le reste, sur ces années comme agent de la DIA. Mais à quoi ça aurait servi ? Coucher sur papier ce que j’ai fait, et même rien que ce que j’ai vu, ce serait déjà de la trahison.



| Et donc, tu as écrit ça pour moi. Mais je ne devais pas le lire. |


Je ne comprends pas. Ma vie à moi s’est arrêtée depuis un moment déjà. Et pourtant, j’ai dû être putain de convainquant pour qu’il se passe quelque chose en elle. A moins que ça ne soit juste l’appel de l’espoir, d’une main tendue.


D’être un peu aimée, alors qu’elle a perdu son fiancé et beaucoup d’autre chose. Alors que sa carrière va s’effondrer, si elle ne sait pas mettre un peu d’ordre dans sa vie.


J’ai le choix, alors. Je peux obtempérer à son ordre. Ou appuyer là où ça fait mal.


Je la regarde. Longuement, je la dévisage de ma vilaine trogne couverte de peinture de camouflage.


Je ne bouge pas d’un poil.



| Non. Ou alors, quand tu m’auras tué. |


Un pas, puis un autre. Plus petits, moins « brusques » que des pas normaux.


| Je ne doute pas que Rouge saura se débarrasser de mon corps. Mais ça ferait un cadavre de plus dans le tiroir, pas vrai ? Combien y en-a-t-il eus, Laura ? |


Je souffle, très proche d’elle.


| Combien de gens l’as-tu regardée tuer sans rien dire ? |


(c) DΛNDELION



Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyJeu 9 Mar - 15:11

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills


Au fond de ses yeux ne se reflétait que noirceur, une âme sans étincelle, un lac mort. Un homme ayant ce regard était un homme qui n’avait plus rien à perdre, pour qui plus rien ne comptait. Lorsqu’elle plongeait ses yeux dans ceux de Jonathan ce n’était pas la peur que ressentait Laura ; sentiment qui aurait envahi une personne normale ; mais une profonde tristesse ainsi qu’un fort sentiment de culpabilité. La mort était une grande inconnue effrayante mais elle estimait, quelque part, que malgré son envie de vivre, elle méritait de mourir pour n’avoir su convaincre son défunt fiancé de ne pas prendre le volant. Parce qu’elle était totalement sous son emprise, faible et manipulable, il avait tué une femme et deux enfants. La famille de Jonathan. Sachant cela, comment lui pouvait-elle avouer qu’entre ses bras elle s’était sentie plus vivante que jamais ?

Elle ne lui pouvait expliquer les mots qu’elle avait écrit avec la certitude qu’il ne les lirait jamais, elle ne pouvait lui dire qu’entre ses bras elle avait senti son cœur battre contre sa poitrine si fort qu’elle avait été apeurée de le ressentir parce qu’elle le croyait mort ? Elle chiffonna le mot entre sa main, qu’elle serra si fort que ses ongles pénétrèrent dans sa chair.

-Non, tu ne devais pas lire ça… Ce ne sont que des inepties d’une… Elle laissa la phrase en suspens avec de la terminer dans un souffle. -Une pauvre idiote.

Jamais notre fragile, romantique et douce rêveuse Laura, qui mourrait de honte et désirait disparaitre dans un trou de petite souris, n’aurait pu avouer à Jonathan qu’elle avait rêver de lui, de lui rendre l’envie de vivre, d’aimer aussi… Pouvait-elle seulement lui dire qu’elle avait laissé libre cours à son imagination au point de l’imaginer amoureux d’elle et heureux ? Si Rouge avait eu accès à ses songes elle se serait bien moqué d’elle… à moins que ? Elle n’ait fait cela que dans cet optique ? Allez savoir… Elle avait changé, Rouge, depuis que Jonathan avait repoussé ses avances… Lorsqu’elle était apparue, selon sa psy, c’était afin de la protéger, que personne ne lui fasse de mal, et ce même si elle la méprisait un peu d’être aussi faible, mais maintenant elle semblait vouloir lui faire tous les coups pendables. C’était comme si elle voulait la faire disparaître entièrement…

Elle se perdit dans son regard, après avoir relevé la tête, lorsqu’il lui dit qu’il ne partirait pas, qu’elle devrait le tuer. Elle le trouvait fascinant son regard mort. Et curieusement rassurant. Pauvre folle qu’elle était…

-Non… Je ne veux pas, je ne peux pas te tuer… Murmura-t-elle, les yeux écarquillés. Que ferait-il si, vraiment, elle venait à lever son arme, la poser contre son cœur, et tirer ? Resterait-il stoïque, sans mot dire et ne ferait-il donc nul geste afin de sauver sa vie ? N’espérait-il donc plus rien de la vie ? Elle admirait l’amour qu’il éprouvait encore pour sa femme que tant de temps après sa mort il ne s’en soit pas remis… C’était, d’une certaine façon, encore plus beau que l’histoire de Roméo et Juliette et plus tragique aussi… C’était comme si les amoureux de Vérone avaient eu droit à un mariage officiel, à une vie de famille normale avant que n’arrive le drame. La pire tragédie qui fut : Roméo survivant à sa Juliette… Survivant sans ne plus jamais vraiment vivre… Elle enviait cette capacité d’aimer ainsi, si intensément après autant de temps, mais bien évidemment cela lui brisait le cœur de savoir que plus jamais il ne serait heureux… Et tout ça parce qu’elle n’avait pas eu la force de s’opposer à l’homme qui la tuait à petit feux…

L’accusation de Jonathan la laissa bouche-bée, incapable de réagir, de prononcer le moindre mot. Elle était choquée qu’il puisse proférer un tel jugement. Et après avoir mis un certain temps à assimiler ce qu’elle venait d’entendre la douce et tendre Laura explosa de colère. Elle repoussa Jonathan, sans violence cela dit et le fusilla du regard.

-Mais comment peux-tu oser ? Combien de personnes l’ais-je regardée tuer sans rien dire ? Mais qu’est-ce que tu crois que je pouvais faire ? Elle éclata d’un rire empli d’amertume, ne contenant aucune joie, tout en sentant quelques larmes venir à ses yeux. Elle écarta des mèches de cheveux de devant son front. -Tu te poses là, en Dieu le Père et tu me m’assènes ton jugement, tu me rend complice des actes de Rouge. Mais tu n’as pas la moindre idée de ce que je vis ! Sans s’en apercevoir elle avait haussé le ton de sa voix. -Je n’ai aucun contrôle sur elle AUCUN ! Tu ne sais pas ce que c’est, toi, que de te réveiller sans savoir quel jour il est, doutant de l’endroit où tu te trouves, sans souvenirs de la veille… Sans savoir combien de temps va s’écouler avant qu’Elle ne revienne pour te priver à nouveau de ta vie. Combien de personnes elle a tué ? Mais je n’en sais rien moi ! Elle se protège. Je n’ai accès à rien. Je suis trop faible tu ne comprends pas ? Elle se dit que si jamais je devais savoir quoi que ce soit alors je pourrais la trahir ! Je ne connais que ses deux premières victimes… Ils ont voulu me forcer à… et… alors… Son discours devint incohérent aussi ne dit-elle plus rien et, alors que des larmes de rage coulaient le long de ses joues la jeune femme commença à taper le torse de Jonathan de ses poings. Dans sa main droite elle tenait toujours l’arme à feu.

-C’est pour cela que tu dois partir. Si elle meurt elle ne pourra plus faire de mal à personne ! dit-elle encore, toujours tapant Jonathan de ses petits poings en essayant de le faire reculer. Si la raison était étrange, presque perverse, elle s’était, sans savoir pourquoi, attache à cet homme et même si elle savait qu’il n’attendait plus rien de la vie elle ne voulait pas le tuer. Et elle ne voulait pas qu’il la voit lever l’arme, poser le canon contre sa tempe et tirer.



VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 17 Mar - 16:23


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
 Je demande, pragmatique à crever, une information qui ne m’est pas essentielle, mais pas tout à fait superflue non plus. Combien ? C’est symptomatique, en réalité. Pas des capacités d’une personne, car certains des pires tueurs de l’Histoire ne sont jamais passés eux-mêmes physiquement à l’acte. Mais de leur psychologie. De leur degré de délabrement, en quelque sorte. De leur avancement sur une piste de ténèbres et de sang. Ca me permet beaucoup de choses. Déjà, parce que ça me fait jauger le niveau de dangerosité de Rouge. Et aussi parce que ça me permet de mieux comprendre l’influence terrible, la pression, qu’elle peut exercer sur Laura. Je ne peux pas perdre de vue qu’au-delà d’un joli minois et d’une suavité sans borne, la jeune femme a donné mon contact à un type qui bosse pour The Darkness, et que maintenant, d’autres contacts du genre ont lieu. Elle est dangereuse. Je l’ai vu. Je sais qu’elle l’est beaucoup. Mais à quel point précisément, ça reste à définir. Le sujet du jour n’est certainement pas de savoir si ses mots sont sensés, si sa verve romantique est justifiée. Je l’ai baisée, littéralement et pas que, parce que c’était nécessaire. Je comprends aussi que ça produit des conséquences insoupçonnées.


Je sais que je dois marcher en équilibre, sur le fil de ce qui sert de conscience à cette femme au milieu de toute sa folie.



| Oui, tu es une idiote. Une idiote fragile… |


Regard sur ses lèvres et sur son cou, j’effleure du bout des doigts sa joue et sa tempe.


| T’amouracher d’un ancien soldat qui a pété les boulons, après qu’il t’ai sautée dans un couloir, juste pour voir comment tu réagirais et obtenir un peu de pouvoir sur ton « double maléfique » ? C’est un piètre choix, Mrs de Mille. |


Je la vouvoie, tout à coup, comme si son statut d’actrice oscarisée imposait une situation de fait. Et on note au passage comment je la bouscule, d’une vérité crue, et d’un test à échelle humaine qui peut dégénérer à tout moment. Mais j’ai besoin d’en savoir plus. Déjà parce que je ne suis pas coutumier de ce genre d’expédients, de ce genre de moyen pour gérer des problèmes, quels qu’ils soient. Je me fais chier avec un drôle d’équilibre, contrôler Rouge avec Laura, alors que Rouge devrait vivre, et que Laura devrait mourir, pour que je puisse me conformer à mon schéma d’action. Toute cette situation, je serais toujours plongé en plein dedans tant que je ne l’aurais pas réglée au couteau.


Je la terrifie, je le vois bien. Du moins, je la plonge dans des situations, et face à des choix, qui lui imposent une forme de terreur. Je connais bien ce type d’actions.


Elle ne veut pas me tuer. Elle ne peut pas.


Je pense que si. Mais je n’ai pas encore trouvé le bon déclencheur. Alors, je continue de la choquer, de la bousculer. Je secoue sa conscience si fort que je provoque forcément des conséquences, et elle me repousse avec une forme de brutalité qui ne me met pas en danger, mais qui est un indicateur de ce qu’elle ressent. Elle rit. Elle vrille. Je reste stoïque, parfaitement immobile, attentif, neutre. Comme si tout ce qu’elle dit ne me fait rien. C’est peut être le cas… Je ne vous dirais rien.



| Tu as raison, je ne sais pas vraiment ce que tu vis. Mais j’en capte une partie, je crois. |


Je ne sais pas comment tous ces ressorts psychologiques fonctionnent. Mais je sais, pour avoir jadis eu des formations sur les conséquences potentielles de PTSD à gérer, et des ressorts qui peuvent les déclencher, ou au contraire de ce qui peut les calmer. De comment le traumatisé les vit, les perçoit. Je me demande à quel point la situation est semblable, pour elle. Je comprends, je crois, que Rouge a été une sorte de « protectrice » pour elle. Ce qui est une information à ne pas négliger, dans mes rapports à Laura. Mais j’ai beaucoup d’autres questions, même si je ne chancelle pas sous ses petits coups, bien insuffisants pour faire autre chose que me repousser de presque rien. Je fronce toutefois les sourcils.


| Quel rapport entre le fait que je doive partir. Et qu’elle meurt ? |


Je saisis ses mains. Ou plutôt, ses poignets.


| Pourquoi Rouge travaille avec The Darkness ? Est-ce que toi aussi tu le fais, Laura ? |


A-t-elle conscience que sans Rouge, étrangement innocente dans mon schéma, je l’aurais déjà plantée ?


(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyLun 20 Mar - 22:10

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills


Quelque chose en elle se brisa lorsqu’elle réalisa qu’il avait raison. Cette étrange et agréable douleur qu’elle ressentait dans son ventre dès lors qu’elle repensait à lui, son cœur qui s’accélérait curieusement dès lors qu’elle fermait les yeux pour sentir à nouveau le contact de sa peau contre la sienne, qu’il ne quitte jamais ses pensées… Les papillons dans le ventre… Elle s’était amourachée de lui, sans le connaître. Parce qu’il l’avait préféré à Rouge, parce qu’il l’avait…baisée… Pauvre folle qu’elle était ! Le passage au vouvoiement était clair. Elle n’avait été qu’un corps, une fois de plus. Telle une naufragée à une bouée de secours elle s’était accrochée à une illusion mais ce ne fut qu’une bulle de savon qui éclata dès lors qu’il sembla se moquer d’elle. Elle se maudit de ressentir encore, alors qu’il les avait enlevés, le contact de ses doigts sur sa joue et sa tempe, comme si sa peau était en feu. De façon invisible. La romantique Laura qui ne rêvait que de rencontrer l’amour eut envie de pleurer lorsqu’elle vint à comprendre que ce ne serait pas lui. Ce ne serait personne. Elle ne serait jamais que ça. Un corps désirable et désiré. Un corps qui serait possédée. Mais qui elle était vraiment, ce qu’elle cachait en son âme et son cœur cela n’intéressait personne… Son cœur. Ce fut son cœur qui se brisa à cette terrible constatation. Elle était destinée à vivre seule. Seule avec Rouge. Sauf si cette dernière la faisait définitivement disparaître. Et elle abandonna. Elle abandonna l’espoir. Et la lutte.

Elle lâcha l’arme au sol. Elle était encore novice dans le maniement des armes, elle n’avait pas enlevé la sécurité aussi lorsqu’elle toucha terre aucun coup de partit accidentellement. Elle n’aurait pas eu la force de se tirer une balla dans la tête, de toute façon. Elle était faible, elle était lâche et elle le serait toujours. Et il la détestait. C’était pourtant clair. Il suffisait de plonger son regard dans le sien pour le comprendre. Il lui attrapa les poignets après lui avoir posé une question qu’elle ignora délibérément. À quoi bon lui répondre ? À quoi bon lui expliquer que s’il était partit elle aurait collé le canon du revolver (ou pistolet puisqu’il paraît qu’il y a une différence) contre sa tempe et  qu’elle aurait logé une petite balle dans sa tête pour se libérer de tout… Sombre idiote qui n’avait pas voulu qu’il la voit faire. Effroyable et stupide petite gamine qui s’était imaginé des choses…

Elle le regarda et ne vit qu’un étranger. Oui. Elle avait cru percer un minimum sa carapace, elle avait été touchée par cet homme que la vie avait écorché vif, elle avait été attiré par des fêlures qui ne devaient être que le fruit de son imagination. Il la haïssait. Comment aurait-il pu en être autrement ? Elle avait survécu à l’accident de voiture. Pas celles qui étaient sa raison de vivre. Elle ne pourrait jamais apaiser ses douleurs, estomper les souvenirs parce que sa seule vue, le simple fait qu’elle soit en vie ne faisait que raviver ce drame.

Les larmes montèrent à ses yeux, elle n’avait plus la force de lutter pour vivre, lutter pour se libérer de sa poigne. Advienne que pourra. Elle n’avait plus espoir. Tout autour d’elle semblait être désormais plongé dans les ténèbres. Elle ne voyait que ses yeux. Si durs.

-Adieu… Dit-elle dans un murmure, ignorant une nouvelle fois la question qu’il venait de poser.

Un mouvement sec et décidé et la jeune femme se libéra de la poigne de Jonathan avec un rire narquois et cruel. La chevelure de Laura s’était allongée, elle avait repris une couleur noir ébène, la couleur de ses yeux était devenue plus intense et brillait d’une lueur sarcastique. Elle attrapa la nuque de Jonathan pour lui voler un baiser, avant de s’en écarter en éclatant de rire. Comme si de rien n’était elle vint se hisser sur un comptoir de la cuisine, balançant ses jambes le plus tranquillement du monde. Comme s’il n’était pas dangereux. Comme s’il n’avait pas failli la tuer.

-Je vous remercie bien bas, messire Mills. Dit-elle d’un ton des plus sarcastique. -Grâce à vous mademoiselle Laura est retournée dans les limbes afin de sécher ses petites larmes et soigner son pauvre petit cœur meurtri ! La pauvre ! Se moqua-t-elle tout posant la main sur son cœur.

Elle ne resta cependant pas sur le meuble de cuisine et se laissa à nouveau aller au sol, grimaçant en constant que Laura les avait blessé au pied. Sang et verre par terre.

-Mais quelle calamitée ! Et la femme de ménage qui ne reviendra pas… dit-elle d’un air désapprobateur tout en secouant la tête. Puis elle regardant à nouveau Mills. -Ça va, ne me jette pas ce regard ! Elle a démissionné parce qu’elle déménageait, je ne l’ai tuée ! Expliqua-t-elle tandis qu’elle enlevait les quelques bouts de verre toujours dans sa peau. Un peu d’eau pour nettoyer le sang et tranquillement, comme si l’homme avec elle n’était pas dangereux, elle ramassa les dégâts de Laura et se paya même le luxe de passer un coup de serpillère.

-Tu veux quelque chose à boire ? Demanda-t-elle tout en ouvrant le frigo et sortant une célèbre bouteille de bière à la tequila. Elle la décapsula et la posa devant Mills. Toujours avec ce petit regard narquois. Et s’en pris une qu’elle bu directement au goulot.

-Sont-ce-là des manières, mon cher Jonathan, que de parler de The Darkness à Laura ? Je sais bien que les hommes ont tendance à devenir incroyablement stupides quand il est question des femmes qu’ils baisent ou ont baisé, mais quand même ? Lui demander si elle travaille avec The Darkness ? Tu te drogues ou quoi ? Je te pensais plus intelligent pour comprendre que Laura est un être lumineux. Elle n’a qu’une faible part d’ombre en elle. Elle ne ferait pas de mal à une mouche la pauvre… Et toi tu lui demandes si elle travaille pour une association dont elle n’a jamais entendu parlé aussi bien pour son bien que pour le mien… Elle ne sait rien. Absolument rien. Et entends-moi bien, Mills, si jamais elle venait à apprendre quoi que ce soit, je te tuerais. Dit-elle d’une voix douce tout en se penchant au-dessus du meuble qu’elle avait mis entre eux en allant chercher les bières.

- Et toi, Mills ? Tu as rejoint les forces obscures ou tu continues à jouer cavalier seul ?

Elle se comportait étrangement, comme s’il n’avait jamais tenté de la tuer. Comme si… Comme si la situation était normale. Mais rien ne l’était jamais vraiment avec Rouge.



VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyMer 22 Mar - 10:30


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
Je la pousse, encore et toujours, jusqu’au plus profond de ses retranchements. Décidé, toujours, à ce que les choses puissent se passer de la plus simple des façons ; aller toujours plus fort et plus loin dans l’idée d’avoir accès à des vérités franches et définitives. Savoir à quoi m’en tenir. Tout maîtriser, même le chaos, par une acuité de l’information la plus grande possible. C’est illusoire, de vouloir tout contrôler. Mais prendre les meilleures décisions possibles, les plus éclairées, ce n’est pas du hasard. Ca ne tient pas compte d’un talent surnaturel ou de quelque compétence que ce soit. Tout repose sur le factuel, en tout cas dans l’essentiel.


Je vois bien que Laura est choquée. Blessée.


Ca me touche. Un peu. Je ne suis pas encore devenu totalement monstrueux. Mais je ne lui dois rien. C’est elle qui a fait irruption dans ma vie, au départ. Elle qui a tendu le bâton pour se faire battre. Elle est une ressource, comme le sont des informateurs sur le terrain. Ni plus, ni moins. Je ne suis pas un homme de passion. Du moins, je ne le suis plus. Il y a beaucoup de place à l’instinct dans ma vie, mais seulement sur certains de ses aspects. Quand l’arme tombe je sais déjà que la situation a changé, que quelque chose s’est profondément modifié en elle, peut être rompu. Je sais que j’en suis en partie la cause, mais en vérité j’en serais bien plus le catalyseur que n’importe quoi d’autre. C’est elle, la cause de tout ça. Ce n’est pas à moi d’endosser la responsabilité de sa folie furieuse, de son attitude contre-nature, et de tout ce qui de toute évidence lui parasite l’esprit et la vie. Je la regarde alors qu’elle semble en pleine agonie. C’est triste. Mais c’est comme ça. J’ai vu mes filles et ma femme brûler. Certaines vives. Plus rien ne m’atteint vraiment, hormis le souvenir d’elles.


Je ne ressens rien.


Je laisse Rouge reprendre le pouvoir en ricanant, et en m’écartant au passage. Je vois aussitôt son regard changer du tout au tout, et son apparence, aussi. Raide, je la laisse m’embrasser et rire encore. La voilà, la folie la plus furieuse du monde. Leste, elle se hisse sur le comptoir de la cuisine et me remercie du changement, tout en se concentrant sur l’abattage en règle de son alter ego. Elle redescend, et constate sa propre blessure, infligée par l’imprudence de Laura. Je continue de la regarder, de la jauger sans rien dire.



| Laura est bien plus que tu ne le seras jamais, Rouge. Elle n’est simplement pas taillée pour Gotham, peut être même pas pour ce monde, et encore moins pour te subir, toi. Mais tu es son assurance-vie malgré tout, me concernant. Aussi tarée que tu sois, tu n’as rien fait qui mérite que je te tue. Elle, si. Elle a survécu à cet accident. Si je ne te tuerais pas en même temps qu’elle, je l’aurais déjà abattue. |


Froidement, malgré toute sa gentillesse. Vous connaissez ces légendes urbaines sur certaines forces spéciales, qui entraînent en binôme chaque soldat avec un chien, qui fait les exercices, dort et accompagne en manœuvre avec son maître, et que pour valider son écusson le troupier doit comme dernière épreuve abattre le compagnon qui l’a aidé et aimé pendant des mois entiers, à chaque heure du jour ou de la nuit ? Ce n’est pas si éloigné de ce qu’on nous demande, à notre première mission sur le terrain, ou à la plus petite occasion qui se présente. La belle me demande si je veux boire, et me sort une bière aromatisée. C’est pas un grand crû, mais pourquoi pas. Alors, je bois aussi, et l’écoute me tancer sur le reste.


| Tu n’as pas ce qu’il faut pour me tuer, Rouge. Tu as déjà essayé. Tu as raté. Qui a baisé l’autre ? |


Je me gourmande d’un sourire narquois, entre deux gorgées de bière, alors que la belle continue de me menacer et me livre, volontairement ou non, des informations sur le mécanisme psychologique qui la régit.


| Ah mais si elle ne sait pas ce que tu sais, tu ne sais peut être pas plus que ça, toi non plus, ce qu’elle a fait pendant que tu « dormais »… |


Je finis la bière.


| C’est quand même une perle, cette Laura. Quelle souplesse, quelle… Fougue. |


Je porte mes doigts à ma bouche pour les embrasser et les déployer vers elle, comme pour signifier mon appétit d’un plat de grande qualité.


| Je n’ai rien à voir avec The Darkness. Je ne partage pas leurs objectifs, que j’ignore. Je prends leur fric pour des missions à ma mesure. |


Mais après l’avoir observée et détaillée d’un regard pénétrant, je lâche ma question.


| Et toi, qu’as-tu à voir avec eux ? Tu as déjà de la richesse et du pouvoir… |



(c) DΛNDELION



Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 24 Mar - 22:12

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills






Elle le regarda, l’air pensif, durant de longues minutes sans mot dire, sans même bouger sinon le bras pour vider sa bière en quelques gorgée, à peine. Elle reposa la bouteille d’un geste un peu brusque et fronça les sourcils.

-Que tu sois un homme sans parole ne m’étonne guère mais je m’attendais pas à ce que tu sois aussi stupide que tu es beau gosse, Mills. Je veux croire que le fait que d’avoir, impuissant, assisté au spectacle de ta famille rôtissant dans cet accident ai pu te faire perdre la raison mais quand même ! Tu aurais dû mourir avec elles. Il n’est pas trop tard, si tu veux… Comment peux-tu considérer ne serait-ce qu’une seule seconde qu’elle est coupable ? Parce qu’elle a survécu à l’accident ? Parce qu’elle est toujours en vie et pas elles ? Tu es pourtant bien placé pour savoir que l’on peut mourir sans perdre la vie… Tu es enfermé dans ta petite douleur égoïste, tu ne contemple que l’absence des êtres que tu as perdus. Tu n’as aucune idée de ce qu’elle ressent, elle. Elle porte le poids de la culpabilité sur ses épaules et dans son cœur et cela lui interdit de trouver le moindre petit bonheur. Son étincelle de vie ? C’est moi. Laura est meilleure personne que moi, et que toi, je te l’accorde bien volontiers. Et pourtant c’est elle que tu veux voir morte… Je ne comprends pas comment tu peux être aussi con.

Son instinct protecteur envers Laura s’était réveillé en elle, comme un instinct maternel, et cela même alors que quelques heures auparavant, encore, elle désirait se venger de Laura d’avoir eu Jonathan. Une simple question d’orgueil brisé. Ce dont Laura, fragile, était dépourvu. Elle le fusilla du regard et se pencha vers lui, lui offrant sans le vouloir (pour une fois) une vue plongeante sur son décolleté et sa poitrine. Son regard, lui, était un orage qui s’éveillait.

-Tu as aussi tenté de me tuer, je te signale. Et tu as lamentablement échoué. Un partout, balle au centre.

La colère. Elle l’envahissait tant et si bien que désormais, en le regardant, elle se demandait comment elle avait pu lui trouver quelque attrait physique. Il lui apparaissait dénué de toute charme, surtout lorsqu’il évoqua ce qu’il avait fait avec Laura. Bon sang ! Que de batailles livrées pour qu’elle ne tombe plus dans les griffes de mecs qui ne voudraient que ça, tirer leur coup. Pauvre Laura qui offrait plus que son corps mais aussi son âme. Trop pure… Oui, peut-être avait-il raison, peut-être n’était-elle pas faite pour ce monde. Mais toujours est-il que cet ange était là et elle…elle telle une mère tigresse devait la protéger, sans relâche. Elle ignora sciemment la question indirectement formulée par Jonathan quant à savoir si elle était consciente de tout ce que Laura faisait quand c’était elle qui avait le contrôle de son corps. Rien que de douter prouvait qu’il la sous-estimait. Sale petit con !  Elle laissa libre cours à sa fureur lorsqu’il évoqua sa petite partie de bêtes à deux dos avec Laura, avec un geste qu’elle trouva d’une vulgarité sans précédent. D’un geste rapide elle saisit sa bouteille de bière vide, la brisa contre le rebord de l’évier et avec le goulot tranchant qu’il lui resta, le plaqua contre sa gorge, le menaçant.

-Je t’interdis de parler d’elle de cette façon, est-ce bien clair ? Laura est l’être le plus pur qu’il n’y ait jamais existé dans ce putain de monde. Et tu sais pourquoi ? Parce qu’elle voit le bon chez tout le monde, même chez les pires monstres. À part peut-être deux-trois exceptions…Elle a vu du bon en toi, Mills, et je ne parle pas de ta queue. Elle te pensait différemment mais tu n’es pas mieux que tous les hommes qu’elle a rencontré et qui ont abusé d’elle. Je t’interdis de la jamais revoir ! Si le geste avait clairement trahi sa colère, sa voix, elle, au contraire, était extrêmement calme.

Et aussi prestement qu’elle avait collé le verre contre la gorge de Mills elle l’en écarta, le posa dans l’évier avec les débris et autres éclats et se retourna vers Jonathan, à nouveau souriante.

-La richesse, le pouvoir… Oh bien sûr, c’est amusant…Mais ne trouves-tu pas excitant de chasser, de semer la terreur dans l’ombre ? L’odeur du sang qui coule n’est-elle pas pour toi parfum enivrant ? Avoir pouvoir de vie ou de mort sur quelqu’un est aussi jouissif qu’un orgasme.

Elle le regarda encore un moment, pensive.

-Je peux te poser une question, Mills ? Question qu’elle posa de toutes façons sans attendre de sa part la moindre réponse ni affirmative ni négative. -Pourquoi tu t’es pas foutu en l’air après la mort de ta femme et de tes filles ? Si t’as tout perdu avec elle, si ta vie n’a plus de sens, pourquoi ne pas les avoir rejoint ?

Rouge n’aimait pas. Elle n’avait jamais éprouvé ce sentiment et il était à peu près certain que jamais elle ne s’attacherait à un homme ou à une femme au point de vouloir en crever en cas de décès ou de perte. Mais elle savait que certaines personnes étaient aussi stupides et romantiques, d’une certaine façon, que Roméo et Juliette. Aussi, étant donné l’amour de Mills pour sa famille, ne comprenait-elle pas qu’il ne se soit pas tout simplement suicidé.

Cela m’arrange, d’un côté, soit dit en passant… Laura aurait complètement perdu pieds, je pense, si elle avait apprit ton suicide.



VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyLun 17 Avr - 14:15


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
 Je ne m’amuse pas vraiment de la situation. Mais je commence à penser que c’était un peu obligé d’en arriver là, somme toute, et qu’il était peu probable de prime abord que la conversation s’oriente vers autre chose que ce qui nous relie en premier chef, au-delà de son attirance malsaine et perverse pour un type qui veut tuer son alter ego. Je parle, pour la rare normalité qui nous occupe, de The Darkness. En tout cas, elle a une certaine descente. Et le plus amusant quelque part, le petit détail rigolo, c’est que je la soupçonne de mieux enquiller sous Rouge que sous Laura. Allez savoir pourquoi… Mais j’en suis certain. Bien sûr, la belle m’agresse et m’insulte, elle s’en prend à moi verbalement. Mais je n’en ai pas vraiment cure, je dois bien l’avouer. Pour le moment, tout ce qui compte c’est surtout que je comprenne encore un peu mieux comment elle fonctionne, alors me faire traiter de débile en comparaison ce n’est qu’à mettre dans la colonne des pertes pour profits.


Ma mâchoire se crispe pourtant, quand elle évoque ma famille. Elle ne mérite pas vraiment de parler de ce sujet, mais ça ne me blesse pas vraiment. Au fond, elle a raison. J’aurais dû mourir avec les miens, et c’est justement parce que ça ne s’est pas passé ainsi que j’en suis là aujourd’hui. Je la regarde, alors. Fixement. Avec intensité. Sans rien dire. Sans rien laisser transparaître. Toujours avec ma peinture de camouflage étalée sur la gueule, et tout le reste. Je ne nourris pas plus de compassion pour la jeune femme, quand sa folle de démon intérieur m’explique que je fais quelque chose de méchant, et que ça me rend bête. J’ai un mince fantôme de sourire, cruel, qui orne le coin de mes lèvres quand la jeune femme évoque mon premier échec.



| La vie est faite de secondes chances… |


C’est une plaisanterie cruelle, synonyme d’une certaine violence… A laquelle je ne rechigne pas. A laquelle je suis formé depuis longtemps, à laquelle je suis aguerri, et plutôt deux fois qu’une. Il n’est pas question d’abandonner. Jamais. Je tiendrais bon, jusqu’au bout du bout. Je la laisse exploser, furieuse, mais même si je pourrais craindre que l’impulsivité de Rouge ne me heurte d’une façon ou d’une autre, d’un point de vue physique, je compte plus sur sa retenue, sur sa clairvoyance ; elle sait que j’ai des choses contre elle, et qu’elle se compliquera énormément la vie si jamais elle en vient à me supprimer. Sa menace en tout cas, n’aboutit pas. Elle m’esquintera le cou, mais après ? Je suis plus fort, plus rapide, plus expérimenté. Elle n’aura pas le temps de sectionner une artère majeure avant que je retourne le tesson contre elle pour la battre à mort avec.


Sa façon d’évoquer sa quête de pouvoir, du pouvoir absolu sur quelqu’un -choisir sa mort-, ne me laisse pas insensible. Ca fait grandir un monstre en moi, une ombre qui me couvre le cœur et m’étreint l’âme. J’ai la gorge sèche. Et la migraine pulse douloureusement à mes tympans. J’ai presque mal rien qu’à ouvrir la bouche, et à laisser échapper dans un souffle.



| Je suis en vie parce que je n’ai pas réussi à me tuer. |


Brut, sans honte, sans intérêt. Elle ne pourrait rien y changer, à cette situation, même avec tout le mépris du monde.


| L’odeur du sang, tu dis. |


Je me rapproche encore. La toise, les yeux dans les yeux. J’inspire, et j’expire longuement.


| Pourquoi tu ne me fous pas la paix ? Tu n’as pas compris que si tu me coures suffisamment sur la haricot, je vais te couper en rondelles ? Pour de vrai, je veux dire. Pas comme dans les films. Je l’ai déjà fait, tu sais. T’as du pouvoir sur moi, avec ce que tu sais. |


Je souris plus largement ; jadis on me taxait d’innocence avec ce sourire, de bienheureux. Mais à l’époque, je n’avais pas le regard fou, hystérique.


| Mais je ne tiens plus assez à l’existence pour que j’accepte tous tes petits jeux, Rouge. |


Je souffle, contre elle.


| Un petit conseil, quand même. Si t’as autant d’amour et d’affection pour Laura que tu sembles le dire, et bien, tu devrais la tuer toi-même. Ce n’est pas une vie, ce qu’on traverse, elle et moi. |


Je m'éloigne, à nouveau. lui tourne le dos, comme pour m'en aller, mais m'arrête, me fige, quand j'arrive sur le pas de la porte.


| La prochaine fois que tu joues avec moi, je vais revenir en colère, Rouge. |

(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptyVen 28 Avr - 17:38

Monsters come during the Night
ft. Jonathan Mills





-Si vraiment la vie n’a plus pour toi ni goût ni sens et si arpenter les chemins de l’existence est pour toi une douleur si intense tu pourrais t’abrutir de cachets pour dormir, te coucher dans ton lit et me laisser une fenêtre ou une porte ouverte et je viendrais t’étouffer dans ton sommeil. Par pure bonté d’âme pour te soulager, bien évidemment. Ironisa-t-elle.

Elle le regarda un instant sans rien dire, se demandant si, froidement, elle le tuerait. Et la réponse lui parut évident : non. Déjà parce qu’elle savait que malgré tout Laura serait profondément triste de le voir mourir, stupide et tendre Laura, et puis… un homme comme lui pouvait toujours servir The Darkness et tant qu’il avait son utilité à l’association alors il ne pouvait ni ne devait périr. Et puis il restait mignon et elle avait toujours un compte à régler avec lui.

Rouge n’était pas du genre à céder aux menaces ni même à en avoir peur, aussi lorsqu’il menaça de la découper en rondelles, chose dont elle le savait parfaitement capable, celles-ci avaient la fâcheuse tendance de l’énerver mais pas cette fois-ci. Non, cette fois-ci Rouge le pris comme un défi : il se croyait meilleur qu’elle ? Hé bien soit. Elle allait s’infliger un entraînement des plus redoutables, elle demanderait un coup de main à Théo, et alors…alors il ne lui resterait plus que ses yeux pour pleurer. Petit con va.

-Décidemment…Tu ne comprends rien quand il s’agit de Laura… la haine t’aveugle… Contrairement à toi elle garde une lueur d’espoir au fond de son cœur et l’envie de vivre, contrairement à toi…

Peut-être aurait-elle pu trouver le moyen de tuer Laura tout en restant, elle, en vie mais le fait est que le côté timide, fragile et ingénue de Laura lui étant souvent utile. À elles deux elles formaient la meilleure actrice qui soit. Et cela… Elle ne pouvait ni ne désirait le perdre ! Mais il en pourrait comprendre. Ni ne le voudrait, lui semblait-elle.

Alors qu’il semblait sur le point de partir il se retourna vers elle, une dernière fois. Pour la menacer, encore. Ce qui la fit sourire. Elle n’avait pas peur de lui. Elle n’avait, en général, peur de personne, ce qui était dangereux pour elle-même… Alors qu’il semblait prêt à quitter définitivement sa demeure, Rouge l’interpella une dernière fois.

-Attend !

Elle se dirigea vers un tiroir de la cuisine, en sortit un bloc-notes et un stylo pour y écrire quelque chose et arracha le bout de papier avant de se diriger vers lui.

-Tiens. C’est mon numéro de portable. Le mien, pas celui de Laura. Si jamais l’envie te tiraille de t’envoyer en l’air appelle-moi… Et plus sérieusement, je te propose une trêve. On pourrait être amené à bosser ensemble pour The Darkness. Non, ne réponds rien de suite, à chaud. Laisse juste l’idée faire son chemin dans ta tête et réfléchis-y.

Et ce fut limite si Rouge ne poussa pas Jonathan hors de chez elle. Elle referma la porte derrière lui et activa le système de sécurité que Laura avait oublié de mettre en marche. Et avec un soupire elle nettoya les dégâts de la jeune femme. Ce faisant, elle pensa au dangereux individu qu’elle avait vu, avec un petit sourire. Leurs chemins allaient à nouveau se croiser, elle n’en doutait pas.



VANKA


I see hell in your eyes


Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Laura de Mille
Laura de Mille
The Darkness
Messages : 606
Date d'inscription : 04/09/2022
Groupe : Villains
Alias : Rouge
Association : The Darkness
Faceclaim : Emilia Clarke
Crédits : Patdrue, AVENGEDINCHAINS
Multicomptes : Nalavia Greeden
Dollars : 400
Compétences :
Agilité:

Infiltration:

Capacités Surhumaines:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Standard
Points de Destin: 8

The Darkness

Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] EmptySam 13 Mai - 14:47


Monsters come during the Night
Jonathan Mills & Laura de Mille

« Maison de Laura de Mille, Palisades, Gotham City, 14 août 2022 »
 Fou contre fou. C’est le genre de combat que l’on a décidé de mener, un peu malgré nous, avec Laura de Mille, AKA Rouge. C’est une drôle de danse, une danse mortelle, lascive. Belle et dangereuse. Au-delà de ça, elle est mortelle. Le danger n’est qu’un sentiment une potentialité. Rouge est une promesse inaliénable, elle est forte, et puis c’est bien tout. Rien d’autre. Elle est la mort, sous son plus beau visage, sous son masque le plus tentateur. La folie brute qui l’abrite est terrible, elle fait presque peur. Sans doute que ce format de crainte pourrait échauder n’importe qui… De mon côté, j’en conçois toutefois quelque chose d’étrangement positif. Un moyen, un outil, peut être. Mais ma pensée en est trop à ses débuts pour que je sache vraiment de quoi il en retourne. Je dois mûrir ces prémices de plan. Je dois prendre garde, et continuer de me méfier. Je n’ai sans doute jamais rencontré beauté autant empoisonnée, autant maladivement obsessionnelle du contrôle.


Je la regarde, le plus sérieusement du monde.



| Vas y, viens, alors. Mais sans cachets. J’aurais besoin de le sentir, juste pour savoir qu’il ne s’agit pas d’un nouveau rêve, ou d’un nouveau cauchemar. |


Je me rends bien compte que Rouge n’a sans doute pas beaucoup d’efforts à fournir pour tuer. En cela, nous sommes les mêmes. En cela, on peut sans doute nous comparer. Je n’irais pas jusqu’à dire que je suis un innocent, loin de là, mais au moins ai-je toujours un objectif -que je crois, du moins- à accomplir quand j’ébauche la mort de quelqu’un. Il y a une forme de gratuité dans son don de mort que n’importe quel psychopathe pourrait lui envier, et considérer qu’il s’agit ni plus ni moins d’une maîtresse dans l’art, et dans la façon de ne ressentir absolument aucune culpabilité vis-à-vis de tout ça.


Je la regarde, vaguement amusé, d’un sourire sauvage.



| Tant mieux pour elle, si elle se leurre encore en disant que des gens comme nous peuvent survivre. Tôt ou tard, tu provoqueras sa mort, ou vice-versa. Dans tous les cas, le résultat sera le même. |


Je n’ai aucun souci pour me laisser déprécier de la sorte ; défendre la vie n’est pas à mes yeux quelque chose de précieux ou de valorisant. J’en suis en tout cas moi-même particulièrement loin. Je m’en fiche. Certains sont faits pour vivre, pour la fête, pour le bonheur. Sur tout ce que vous voulez… Il n’en reste pas moins que je dois me tirer, maintenant que je sais que tout ça n’est qu’une connerie de rouge. Que tout ça n’est qu’une horreur de plus, dans une histoire peuplée de songes cauchemardesques de part et d’autres. Je me retourne, pourtant, pour prendre le papier que me donne la petite tarée. Je fronce les sourcils, au début. Et puis je comprends. Une trêve. Le boulot, en commun. Et le reste, alors. Je dois y réfléchir. Je relève les yeux dans les siens et j’essaie d’estimer s’il s’agit d’une ruse ou non. Pour le moment, j’ai une confiance relative dans ses mots, car je sens que son ton s’est changé en quelque chose d’un peu plus… Humain. Je me laisse raccompagner, mais avant qu’elle ne claque la porte, je brandis son papier.



| D’accord, trêve. Je te rappellerais, tarée. |


Et m’enfonce dans la nuit.

(c) DΛNDELION


Jonathan Mills - Mirror


Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds



Jonathan Mills
Jonathan Mills
Mirror # Only in Death
Messages : 193
Date d'inscription : 15/02/2022
Groupe : Villains
Alias : Mirror
Association : Aucune
Faceclaim : Boyd Holbrook
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] 3f6d3ad690790bbf5e66a2644769eea5
Crédits : Kanala & justagirl
Multicomptes : Bruce Wayne
Compétences :
Armes à Feu:

Combat à Mains Nues:

Infiltration:


1 relance
Faiblesse :
Instabilité Mentale:



Infos supp.
Classe: Vétéran
Points de Destin: 9


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]   Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty


Contenu sponsorisé


Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II] Empty
Revenir en haut Aller en bas
 
Monsters come during the Night [Terminé - Intrigue II]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Injustice League :: Gotham City - Capitale du Crime :: Uptown :: The Palisades-
Sauter vers: