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 You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce

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MessageSujet: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMar 19 Déc - 17:46

You're the fuckin' acid to my alkalineOh, mamma mia
They treat me like if I did something criminal
All eyes on me, I feel like I'm a superstar
I'm not a freak, I just thought it was carnival
La pièce pue la complaisance, l'arrogance et dans une certaine mesure, la corruption. Puisqu'il faut sans aucun doute se salir les mains pour en arriver là, Ivy n'a pas hésité à en faire de même. Les regards glissent sur elle  doucement, elle lit quelques interrogations dans les prunelles brillantes du beau monde fortuné de Gotham. C'est qui, celle-là ? Est-ce que quelqu'un la connait ? Est-ce qu'on devrait appeler la sécurité ?

Oui, ils devraient.

Mais ils ne le feront pas, trop bercés par l'illusion d'être en sécurité. En haut de leur tour d'ivoire, venus tout droit de leurs enfers pollués. Ivy progresse dans la pièce sans y avoir y été conviée, navigue entre coupes de champagne et discussions sans intérêt. Elle tente de capter la moindre source de végétation et n'en trouve que peu, la nature noyée sous le béton. L'idée la met suffisamment en colère pour qu'elle songe un instant à la faire surgir au milieu d'ici, imagine brièvement les cris et la panique, leur fuite. Et l'idée lui met le sourire aux lèvres, avant qu'elle ne se reconcentre sur son objectif premier. A cette heure-ci, peut-être que le pauvre garçon chargé de vérifier les invitations se remet presque de ses émotions. Son temps dans le monde des vivants lui est peut-être compté, elle qui n'émerge que rarement et pour de très bonnes raisons. Et elle en voit justement une, accoudée à un bar probablement lui aussi hors de prix.

- Tu ressembles à une chauve-souris égarée.

Lentement, la tige de ce qui semble être une orchidée s'étire et s'enroule autour d'un verre. Comme animée d'une volonté propre, la plante fait glisser le récipient jusqu'à elle, le long du bar. C'est le verre de Bruce Wayne. Ivy s'en empare et y trempe ses lèvres empoisonnées, avant de lui rendre. Non sans avoir auparavant investi la place à côté de lui.

- Que fais-tu ici, chevalier ? Aucun homme d'affaire violent à marquer au fer rouge pour l'instant ?

Qu'elle chuchote, assez fort pour le rendre nerveux, pas assez pour qu'on l'entende. Certaines choses doivent rester secrètes, Batman lui est plus utile dans l'ombre qu'exposé à cette ridicule lumière artificielle. Ivy croise les jambes et darde sur lui un regard animé d'une fugace mais bien présente lueur de folie. Sa robe de soie verte empeste les produits chimiques, elle la déteste.

- Je savais que ça arriverait.

La rousse marque la pause et observe le visage marqué, succinctement changé, de son vieil ennemi. Celui qu'elle revient toujours chercher. Elle savait que ça arriverait en effet, et lève la main pour appeler le barman. Ivy lui demande un peu d'eau d'une voix mielleuse, battant des cils devant ses grands yeux. Une fois le précieux nectar réceptionné, toute son attention est à nouveau concentrée sur la triste chauve-souris.

- Que tu finirais par devenir comme nous.

Comme tous les démons qu'il a combattu toute sa vie, aveuglément. La violence et la brutalité, puis finalement le meurtre. La vengeance mène visiblement aux mêmes conclusions.

Il faut bien tout brûler pour recommencer.
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Pamela Isley
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 20 Déc - 13:11



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« Soirée Caritative, The Palisades, Uptown, Gotham City, 20 octobre 2022.. »
Soirée du 20 octobre. Chez Arthur Smitt. L’homme est un magnat des médias. Riche comme crésus. Puissant comme seuls les pontes de l’ère de l’information peuvent l’être. Pas désintéressé. Pas un pourri non plus. Collecte pour les victimes de l’attentat de Bane, quelques semaines plus tôt, aux bureaux de Vanaver Corp. Un discours de la Vanaver elle-même, marquée et fatiguée. Tout le monde qui fait silence. Tout le monde parle des orphelins, ensuite. Et ce vernis bien lisse de compassion ne laisse bien vite place qu’aux cancans habituels de ce genre de soirée. Qui sont-ils, ces terroristes ? Que nous veulent-ils à nous, l’élite de la ville et du monde, richesse objectivant notre supériorité intellectuelle et morale sur le reste de l’Humanité ? Je n’ai plus la nausée depuis longtemps face à ces discours. J’ai grandi, j’ai mûri. Je sais comment les riches considèrent les pauvres, et comment les pauvres considèrent les riches. Les racines du mal sont bien plus profondes que de telles différences. Ce vaste agglomérat humain ne tient plus que par quelques fils ténus d’Humanité, de bien brut, qui ne parvient plus à tenir le mal à distance, sous toutes ses formes.


Je ne suis pas le protecteur de cette ville. Je ne suis pas le Superman de Gotham.


Je suis son vengeur, et le bourreau de ceux qui la jettent à bas.


L’hôtel arbore sur chacune de ses alcôves murales une œuvre d’art, dont beaucoup rappellent l’art florentin du XVIème siècle. Des pièces magistrales. Hors de prix. Le thème de l’enfer et du paradis y sont omniprésents. Allégories de Gotham, de son idéal, et de sa vérité.


Je ne suis pas là pour donner des fonds, même si la fondation Wayne pourvoira à ce pourquoi elle a été sollicitée en amont. Je suis là pour le paraître, après l’expédition russe, et pour éviter tout lien entre les exactions de Batman et les excursions économiques et politiques du fils prodige de la plus grande cité du monde. Je suis là pour ressentir leur père, à tous. Et pour distinguer mes prochaines cibles. Je ne suis pas Robin des Bois. Je ne suis pas le Redresseur des Torts.


Je suis là pour punir.


Alors que ma main se crispe autour d’un verre d’un whisky écossais hors de prix, ma conscience se noie dans l’air fendu par la cape, par les chocs sourds poings contre visages et membres, par les cris et les gémissements, par les hurlements de terreur. Je vais le boire, quand le verre glisse de mes doigts et vire vers l’extrêmité du bar.


J’assiste à son manège, récipient entouré d’une fleur délicate, aux pétales magnifiques, à l’odeur et à la signature reconnaissables entre mille. La rouquine qui se saisit du verre de cristal y porte ses lèvres, pulpeuses et y laissant l’empreinte de sa bouche. Mes yeux se plissent, puis se posent sur mon verre retrouvé, elle qui revient se placer à mon côté.



| Je ne suis pas perdu. |


Mais je ressemble bien à une chauve-souris, dans ce costume gris foncé, cette cravate serrée et cette chemise à la coupe raide, sévère. Le gilet sous la veste est encore boutonné. Pas question de s’amuser ici, ce soir. Je ne me laisse pas démonter, pourtant. Sa nature comme son identité sont sujettes à caution, et elle sous-estime sans doute la confiance accordée à leurs pairs par ceux qui ont tout et qui les aident à le défendre.


| Je suis précisément en train de réviser mes plans, et tu sais comme les autres que je ne m’arrête ni aux critères d’âge ni de sexe. |


En somme, tu es une cible légitime, toi aussi. Quant au reste… La beauté croise ses jambes et allume tous mes sens, gardés précieusement alertes, d’un regard d’où je vois l’habituelle et terrible lueur de la folie la plus furieuse qui soit.


| Bonsoir, Pamela. |


Toujours poli, même dans l’adversité, même devant l’horreur. Ce soir, il a le visage doucereux d’une éco-terroriste, d’une femme fatale dans tous les sens du terme. Une ancienne employée prometteuse, qui a voué son esprit scientifique aux pires desseins du monde ; faire du mal à son prochain pour favoriser ses propres ambitions démesurées et hors de propos. Je sais déjà où elle veut en venir, et me tourne tout à fait vers elle, assis sur le tabouret de cuir attenant au bar. Je note tout. Sa tenue, son maquillage, l’eau que déjà elle boit et utilise comme le combustible de sa propre folie.


| Tu devrais te montrer plus précautionneuse, alors. Plus distante, aussi. |


Je viens lui confier, près de l’oreille, visage parallèle au sien mais tourné par-dessus son épaule.


| Les gens comme nous, je les jette du haut d’une tour, ou les marque comme des animaux. Et ils disparaissent, loin de la lumière du jour ou de l’eau claire. Là où j’envoie les démons qui peuplent ce monde, il n’y a pas de vert qui perdure, Pamela. |


Je reprends mon verre en main. Hésite, en regardant la trace de ses lèvres. Est-elle venue m’empoisonner, moi, de façon aussi volontaire et directe, presque frontale ? Défi relevé, bien conscient que mon back-up aura fort affaire, mais toujours je suis désormais suivi des fils et des filles des ténèbres, les mêmes ou presque de celles qui m’ont vu venir au monde.


Je bois, sans cesser de la regarder des mêmes yeux froids, analysant les siens si vivants.



| Es-tu à nouveau me soutirer confiance et financement pour que je finance un nouveau projet ? Je n’ai pas la patience pour ces petits jeux, Pamela. |

(c) DΛNDELION


I'm Vengeance. I'm the Night. I'm Batman.


Don't say goodbye. Don't say I didn't try... These tears we cry. Are falling rain. For all the lies you told us. The hurt, the blame! And we will weep. To be so alone. We are lost! We can never go home. The Dark Knight (c)codage - Kanala - texte (c)Long Ways to Go Yet, Howard Shore



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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 20 Déc - 15:41

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Il n'a pas tant changé, son cher chevalier. Toujours aussi droit, il ne semble jamais douter, n'a pas l'air de connaître la peur, pourtant simple mortel parmi les fous et les divins. Toujours persuadé que sa manière de faire est la meilleure. La seule, aussi. Elle se souvient très bien de la rage ressentie après que ses brillants projets aient été brutalement rejetés. Elle est similaire à celle qu'elle ressent maintenant, en constatant qu'il n'est pas le nouvel homme qu'elle pensait trouver. Celui assez brisé pour se laisser entrainer dans les abysses par n'importe quelle créature des ténèbres suffisamment persuasive. Par elle.

- Tu es toujours si injuste avec moi Bruce, toujours si dur...


La rousse pousse un soupir à s'en fendre l'âme, regarde le fond de son verre d'eau comme s'il contenait ses propres larmes. De la peine, elle n'en ressent pas. Au contraire, tous ses sens s'électrisent. Le défi est plus grand qu'elle ne l'aurait cru mais Ivy n'a jamais douté de ses compétences à faire tourner la tête des hommes. Et celui-là serait un trophée particulièrement clinquant à afficher dans son monde de cadavres et de fleurs. Depuis le temps qu'elle lui court après sans que jamais, jamais il ne lui appartienne un seul instant. Agaçant. Tant de choses l'agacent, dernièrement.

- Je ne viens pas pour te soutirer quoi que ce soit, je viens seulement passer du temps avec toi.


Elle hausse les épaules, moue boudeuse sur les lèvres écarlates. Couleur sang.

- Je peux partir, si c'est ce que tu veux...


Elle ne partira pas. Pas tout de suite. Pas si tôt. Pas alors qu'ils commencent seulement à jouer, et qu'elle n'a pas encore gagné.

- Et ce n'est plus tout à fait Pamela depuis que tu as rejeté avec une grande brutalité ses brillantes idées.


C'est Ivy, désormais. Et elle n'a plus grand chose à voir avec la gamine planquée derrière ses grandes lunettes qu'il a connu. L'empoisonneuse, qui était restée sagement derrière son verre jusque-là, se reconcentre sur sa cible. Elle le voit boire, sourit. Tellement téméraire, Batman. Elle regretterait presque de ne pas l'avoir réellement empoisonné.

- Mais soit, bonsoir Bruce. Comment vas-tu depuis que tu as tout perdu ?


Dans son enfer non plus, presque rien ne fleurit. Elle reste cachée, cloitrée dans les catacombes avec des femmes terrifiées par ce qu'on leur réserve à la surface. Elle pense, développe des armes toujours meurtrières en rêvant du genre où ils en crèveront tous. Et il lui parle d'enfers qu'elle ne connaitrait pas. Pour cette raison, elle lui assène cette douce question censée lui rappeler comme les monstres ont dansé en son absence. Et ont tué.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 20 Déc - 21:27

 
 
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Pamela ne doute de rien. Ni de sa sécurité, ni de son contrôle potentiel sur son environnement. Nous savons tous les deux de quoi ses capacités se nourrissent, et aussi quelles en sont les limites. Ici, elle se sent en sécurité. De l’eau. De la verdure, naturelle, un peu partout. Et puis cela fait deux ans environ qu’elle s’est évadée, profitant de la confusion suivant le Grand Plan. Avec des lignes en plus en rouge et en gras dans son dossier, suspectant sa mise en cause dans la mort de plusieurs gardiens alors que la majorité des prisonniers en profitait pour se faire la belle, elle aussi. Je ne sais pas qui est le responsable de ces pertes humaines, et au regard de ce que j’ai perdu ce soir-là. Je ne veux pas mésestimer les morts engendrées par la folie qui a étreint la ville… 
 
 
Mais j’ai des comptes à régler en priorité.
 
 
 
| Tu sais que non.
 
 
Je retourne le visage vers elle après un coup d’œil vers le serveur pour lui souligner son indiscrétion alors que nos regards se sont croisés quand il essayait de laisser traîner une oreille là où elle n’avait rien à faire. 
 
 
| Ton profil psychologique n’est pas cohérent avec la mort distribuée au hasard, ou malgré toi. Tu sais ce que tu fais, quand tu fais du mal aux autres. Tu le fais à dessein, pour accomplir des objectifs précis.
 
 
Regard éloquent sur son cou, sa robe, et tout le reste ; rien dans sa posture ne peut me leurrer sur sa nature profonde ; je l’ai déjà vue à l’œuvre. Déjà subie, aussi. 
 
 
| Tu n’as aucune circonstance atténuante.
 
 
Je reviens à mon verre.


| Nous récoltons tous ce que nous semons. |


Elle comme moi. Elle, un internement qui a duré des années, des arrestations brutales, de thérapies qui ne lui laissaient rien. Et moi, la mort de plusieurs de mes proches, qui ont payé le prix de mes propres engagements. Et la belle qui se joue de moi. Qui ment, sans cesse, sur ses intentions, sur le choix qu'elle me laisse. J'ai un mince sourire en coin, sans joie, quand elle évoque son identité.


| Tu es plus Pamela que tu ne seras jamais l'alternative. Pamela était déjà pétrie de tes idéaux, et garante de tous tes efforts à venir. Brillante, oui. Mais tu as eu besoin de l'autre pour passer à l'acte. |


Un simple phénomène de Sombre Passager, comme on en voit beaucoup dans le monde criminel. Je regarde encore mon verre, après avoir bu juste une gorgée. Je me connais parfaitement ; c'est le premier des entraînement prodigué par la Ligue, une vie plus tôt. Celui de se connaître, de se maîtriser. De se comprendre, toujours.


Mon cœur bat plus vite. Un peu. 100 bpm, contre 80 une seconde plus tôt. Anormal. Je la regarde, encore, fronçant les sourcils de quelques millimètres.



| Je survis. |


Mâchoire carrée qui se crispe, maxillaires presque mâchés. Je n'aime pas ce genre de rencontre, impromptue sans l'être.


| Tu sais que je vais te remettre en prison. Que je le dois. Et tu es quand même venue. |


Je la regarde, à nouveau. Lui fais totalement face, pour la première fois de la soirée. Ses yeux verts aux multiples nuances sont toujours aussi intenses, mystérieux, et vifs. Et pourvoyeurs de mort, aussi. D'une beauté maligne et dangereuse, comme elle.


| Tu es venue parce que tu veux quelque chose de moi. Et parce que tu penses avoir quelque chose qui te donne l'assurance que je ne vais pas te renvoyer là où est normalement ta place. |


Un brin de douceur, une infime amicalité dans mon regard. Sommes nous si semblables, comme elle le prétend?


| Ne me sers pas le mensonge que tu as changé. Nous ne changeons jamais vraiment. |
 
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyJeu 21 Déc - 16:12

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Il dit vrai. Elle n'est pas de celles qui tuent aveuglément, qui s'amusent du chaos et observent les flammes danser. Se nourrissent des cris, du sang, de la panique humaine et s'enorgueillissent de ne plus craindre tout ça. Pourquoi être si sérieux, après tout ? Parce que ses objectifs le sont. Parce qu'elle croit fermement que ceux qu'elle tue...

L'ont mérité.

Comme ces gardes à Arkham, manipulés, qui l'écoutaient sangloter et cédaient de temps en temps à quelques uns de ces caprices. Si rarement. Qui lui distribuaient des miettes de ce qu'ils pouvaient réellement donner, comme si elle n'était rien d'autre qu'un petit animal dans une cage à domestiquer. Elle les a tellement haï. Eux et tous les autres qui restaient là sans rien faire. Qui l'empêchaient de sauver le monde du déclin dans lequel il s'empêtre chaque jour un peu plus. Ils comprendront sûrement, mais trop tard. Ivy ne cille pas et garde cette même expression doucereuse en observant le visage de Bruce Wayne. Les mots qui s'échappent de ses lèvres sont eux aussi enrobés dans le miel.

- Je tue ceux qui me font du mal, à moi ou à ceux que j'aime. Je tue pour sauver cette planète du feu qui la consume, par votre faute. J’œuvre pour le bien.

Même s'ils sont trop égoïstes pour le voir, ignorent l'évidence. Ils sont une maladie mortelle pour leur propre habitat naturel. Et si ce n'est pas elle qui les extermine, leur bêtise le fera.

- Alors dis moi, Bruce.

Ivy s'avance un peu, resserre la cravate du justicier, effleure à peine la peau de son cou de ses mains nacrées. Où l'on peut voir, sous la peau immaculée, d'étranges reflets verts.

- Quelles sont tes circonstances atténuantes, à toi ?

À nouveau, elle semble presque peinée alors que ses mains s'éloignent, non sans avoir trainé un peu. Ça l'a toujours agacé, à quel point il ne cède jamais. Il semble à peine affecté par tout ce qui fait chavirer les engeances masculines de ce monde. Encore plus aujourd'hui.

- Qu'est-ce qui me rend pire que toi ?

Rien, selon elle. Absolument rien. Et sans doute qu'il le niera jusqu'à la tombe, embourbé dans un déni qu'on pourrait facilement appeler de la folie. Il était encore différent d'eux quand il refusait de donner la mort mais désormais ? Il fait partie intégrante de toute la vermine de Gotham, qui grouille sans cesse et fait trop de bruit pour que les petites gens puissent l'ignorer. Son sourire, lorsqu'il parle de Pamela, la rend d'autant plus en colère. C'est faux. Elle n'est plus cette gamine. Elle n'est plus cette petite fille, apeurée, qui pleurait sa mère et priait pour qu'elle revienne. Et pourtant, elle l'entend des fois. Lorsqu'elle tue. Lorsqu'elle les étouffe tous dans le végétal, qu'elle étrangle, qu'elle noie. Elle l'entend dans un coin de sa tête. Non, ne fais pas ça. Pense à elle. Maman n'aimerait pas. Peut-être qu'Ivy réussira à la tuer elle aussi, un jour. Cette pauvre Pamela. Pour la première fois soufflée, la rousse se contente de reprendre une gorgée d'eau et de faire taire les pensées qui lui déplaisent. Maudit Batman.

- Alors je t'en prie, emprisonne moi.

Elle lui sourit, un franc sourire, et se rapproche à nouveau. Elle lui chuchote à l'oreille le reste.

- Mais viens avec moi.

C'est là qu'est ta place à toi aussi. Ivy laisse s'attarder ses lèvres empoisonnées sur la peau rêche de sa joue, avant de reprendre sa place sagement. La rousse tapote le bar de ses ongles et a l'air de réfléchir un peu. Elle n'a à réfléchir de rien, les objectifs sont en effet parfaitement clairs entre ses synapses psychopathes.

- Je n'ai pas changé, c'est vrai. J'avais l'espoir que toi oui, en revanche. Que tu ne me regarderais plus de haut, pétri de tes idéaux, persuadé d'être meilleur que moi... que l'on pourrait faire équipe.

Nouvelle moue triste, meilleure actrice de sa catégorie.

- Car je désire ardemment tuer le Joker, cher chevalier. Et personne d'autre ne le connait mieux que toi.

Il n'est pas le seul problème, mais il est celui qui empêche de dormir son triste arlequin. Il est celui qui la tourmente, il est aussi celui qu'elle lui a préféré durant des années. Et elle rêve de sa mort pour ce qu'il a fait à Harley. Ivy reprend un air triste, tend les poignets vers le justicier.

- Mais peu importe, n'est-ce-pas ? Embarque moi. Conduis moi à Arkham, jette moi dans un trou. Je finirai par en sortir et te retrouverai, on recommencera alors tout cela pour l'éternité.


Ou change de stratégie, une bonne fois pour toutes.

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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyVen 22 Déc - 11:37



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C’est insidieux, comme processus. Comment on se retrouve, sans trop le vouloir ni le préméditer aussi finement, se retrouver à discuter et à nouer une forme de lien paradoxal et ambigu, avec l’une des représentantes de ce que Gotham a de pire à offrir. La folie et la mort, la mutation et le mensonge. Ivy est la tentation incarnée, avec son esprit fin et sa classe naturelle dont les phéromones soulignent la perfection et l’attraction presque irrépressible que tout un chacun ressent. Même moi, même avec mon entraînement ; elle brille comme un phare dans une forêt de béton et de ferraille.


J’ai juste assez d’expérience et de méfiance naturelle pour reconnaître un piège, la manipulation derrière l’attraction ; ce phare-là est de vert et de rouge, du végétal à l’écarlate de mes veines qu’elle échauffe comme elle sait si bien le faire de tout le monde en général, et des hommes en particulier. Je ne hoche pas la tête et reste de marbre, masque de glace et non de fureur face à ce leitmotiv qu’elle me confie, Pamela, à ce mantra qu’elle se répète depuis des années pour justifier ses actions.



| Entendons-nous sur le fait que ta version du bien diffère de celle de ceux qui restent, encore pour une partie de ton génome, tes propres congénères. |


Et remue mon propre verre et le whisky qu’il contient, hors d’âge, pour en flatter et stimuler les arômes. Et coule un regard en coin vers la belle qui me toise avec aplomb, et la confiance de celle qui se sait armée même face au Bat-Justicier de Gotham. Sa main sur ma cravate appelle le rapprochement, relie nos souffles. Je ne flaire ni piège ni poison, seulement sa sensuelle aptitude à la diversion physique, à l’appel à l’intérêt viril que tous lui portent immanquablement.


Je laisse couler.


Et la regarde, longuement, d’un visage parfaitement fixe et d’un regard qui ne cille ni ne dévie. Ce qui me différencie d’elle, est-ce toujours ma règle cardinale du « on ne tue pas » ?


Surannée. Perdue.


Elle a tué la scientifique prétentieuse mais pleine de promesses pour plonger dans l’éco-terrorisme le plus sanglant, et moi j’ai étouffé les normes les plus ronflantes de ma croisade pour la noircir irrémédiablement.


Un partout.


Et mon Grand Plan continue.



| La seule chose qui nous différenciait, ce n’étaient nos moyens mais nos objectifs, Pamela. |


Moi aussi j’ai détruit des vies, voire la santé de ceux que je combattais. Il y a eu des dégâts collatéraux, des accidents, des victimes tout au long de ces vingt ans de Gotham. Il y a eu des destructions, et beaucoup de sang. Je ne suis pas meilleur qu’eux. Je ne suis pas si différent non plus. Mais pour que la ville aille mieux, son état doit d’abord empirer.


Le poil se dresse sur ma nuque et je réprime un frisson, neutralisé avant de se répandre, déglutissant du contact chaud de son souffle sur ma peau quand Pamela évoque la cellule capitonnée qui nous attend tous deux. Ma voix n’est plus qu’un souffle dur, presque métallique comme si mon timbre restait durablement marqué du micro changeant ma voix au travers de mon masque.



| C’est comme ça que nous finirons, oui. |


Et le verre est vidé, d’une traite, fais signe au barman de resservir, et d’en pousser un à ma compagne pour la soirée. Pour me retourner vers elle, surpris pour la première fois de la soirée. Sourcils froncés, mais ton interrogatif qui trahit mon étonnement.


| Tuer le Joker. Toi ? |


Je plisse les paupières. Elle qui par le passé a servi ses desseins même sans le vouloir par le chaos qu’ils généraient, ambivalents et sinistres anarchistes d’un Gotham dépassionné, en perdition.


| Pourquoi ? |


Je salue le serveur d’un signe de tête, lui pousse son verre avec précision pour que son poids le freine devant elle. J’évite son regard ; cette fois, elle ne doit pas trop en voir.


| Rien ne dure jamais pour l’éternité, Pamela. Ni la guerre, ni l’amour, ni rien. |


Je repense à Cat, au monde hanté des chimères et de Diana. Il n’y a de puissance intangible et éternelle pour le monde des Hommes. Ma voix grave évoque, crûment, le dénouement de cette destinée cruelle.


| Joker vit dans cette illusion que rien ne change, et que lui et moi sommes voués à nous battre pour toujours ; l’Ordre et le Chaos, en équilibre parfait ravageant le monde à jamais. Mais tout a une fin. Et lui, et moi. |


Je cogne la base de mon verre contre le haut du sien.


| Je vais tuer cet enfoiré. |


Le tocsin sonne au loin ; ce n’est plus l’heure des héros mais celle de la Justice et de la Mort.

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Bruce Wayne
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptySam 23 Déc - 8:49

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Faussement excédée, la rousse roule des yeux lorsque ses congénères sont évoqués. Elle les méprise tous, ou au moins une bonne moitié. Pour ce qu'ils font à la planète mais aussi pour ce qu'ils se font les uns aux autres. Elle ne connait aucune espèce plus mauvaise pour l'humain que l'humain lui-même, et tous les poisons qu'elle pourrait développer n'y changeraient rien. Ils sont voués, d'une manière ou d'une autre, à s'auto-détruire. Elle aimerait simplement limiter la casse et épargner à la Terre de souffrir une énième fois de la bêtise de ses invités indésirés.

- Parce qu'ils se mentent.

Sur la réalité et leur vraie nature. Et Ivy, elle, elle sait. Elle a vu tout ce dont l'Homme est capable et rêve, plus ou moins, de son extinction douce et lente. Mais cet objectif est hors d'atteinte pour le moment et l'éloigne d'autant plus de la chauve-souris, qui reconnait néanmoins avoir franchi la limite qui lui permettait d'agir avec tant de distance, tant de noblesse. Il n'est plus qu'un criminel comme les autres depuis qu'il a décidé lui aussi de juger qui mérite de vivre, qui mérite de mourir. Ils ne sont que d'apprenties, et terrifiantes, divinités. Pourtant, et elle doit bien le reconnaitre, le chevalier noir se distingue toujours de la masse grouillante et répugnante de Gotham. Il demeure sans aucun doute impossible à briser.

- Et quels sont tes objectifs désormais, Bruce ?

Qu'elle demande presque innocemment, papillonnant des cils, un coude nonchalamment posé contre le bar. Ivy observe, la tête légèrement penchée sur le côté. Il sait. Il sait qu'il a franchi la limite qu'il s'était lui-même imposé. Combien de fois ? Pourquoi ? Les questions surgissent sans qu'elle n'en trouve les réponses d'elle-même, mais tout ça l'intrigue définitivement.

- J'ai hâte.

Qu'elle susurre, vipère qui savoure d'avance une victoire qu'elle n'a pas obtenu. Vient ensuite la surprise, qui fait son entrée lorsqu'elle dévoile son envie soudaine d'éliminer une bonne fois pour toutes le Joker. Elle regarde le verre de whisky qui s'arrête près elle et sourit. C'est ce qui ressemblerait presque à une trêve. Ivy se saisit du verre lentement et le lève vers lui avant d'en prendre une gorgée. Sans le quitter des yeux. De l'alcool. Immonde. Rien que son organisme semi végétal ne saurait apprécier. Mais elle boit, simplement pour célébrer le fait qu'il n'ait plus mentionné cet endroit affreux qu'est Arkham.

- Eh bien... pour plusieurs raisons.

La rousse reprend à nouveau un air un peu plus sérieux. On pourrait presque déceler, derrière la robe, l'assurance, le poison et la folie, l'ancienne Dr. Isley. Celle qui persiste, malgré tout, à dicter sa conduite à Ivy.

- Il a fait du mal à quelqu'un qui m'est cher. Longtemps.

Si longtemps, sans qu'elle ne puisse s'y soustraire. Il a planté ses griffes dans sa chair diaphane, ses crocs aussi. Et il n'a plus jamais voulu lâcher. En lui, comme en beaucoup d'autres, c'est son père qu'elle voit à chaque fois.

- Et il m'a tenu loin de son Stupide Plan. Ce que j'avoue avoir assez mal pris.

Bien qu'elle ait pu profiter de chaos pour s'évader elle aussi, Ivy n'oublie pas qu'il aurait pu en être autrement. Et savoir qu'elle aurait pu rester moisir à Arkham la rend d'autant plus folle. La rousse ravale sa colère pour le moment et se concentre à nouveau sur Batman qui appuie sur l'accélérateur et fonce à toute vitesse en bas de la pente qu'il dévale depuis son retour. Ça lui plaît.

- Les luttes durent pour l'éternité, Bruce. Toi et moi, toi et tous les autres monstres... nous nous retrouverons.

C'est une promesse. Son genou effleure le sien.

- Très bien.

Un sourire carnassier se dessine sur son visage. Il veut le tuer. Elle aussi. N'est-ce-pas une heureuse coïncidence.

- Faisons équipe, dans ce cas.

Pour la première fois.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyDim 24 Déc - 0:47



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« Soirée Caritative, The Palisades, Uptown, Gotham City, 20 octobre 2022.. »
Le dire de but en blanc n'a aucune vertu libératrice. Je ne me sens pas mieux d'avoir dit à voix haute ce que je pense tout bas. Je ne me sens pas plus léger non plus. Ca ne me heurte plus non plus, de le verbaliser. De me sentir au carrefour des valeurs et des renoncements, et d'empiéter allégrement sur tout ce que j'ai construit dans ma vie. Pamela Isley s'accepte sans se brider. J'ai peut-être à apprendre d'elle, si mon objectif serait de devenir un génie du crime... Ce que certains s'accordent à me reconnaître comme tel depuis longtemps. Les « je vous l'avais bien dit » de plateau de télévision abondent, ces derniers temps. Vautours médiatiques qui m'ont encensé ou réprouvé selon les bourrasques imprimées par l'opinion, flattant un électorat ou un panel de consommateurs au gré des péripéties qui me valaient à moi de la sueur et du sang par litres entiers.


Ils ne me méritent pas.


C'est ce que Cat m'a dit, un jour.


Elle n'a jamais eu aussi tort qu'en disant cela ; je suis précisément ce qu'ils méritent.


Je ne suis pas leur ange gardien. Mais leur vengeur.



| Tout le monde se ment, et toi aussi, Pamela. |


Elle peut dire qu'elle tue pour sauver le monde de l'Humanité, ou d'autres slogans extrêmistes contre les règles régissant notre environnement social. Mais au fond, elle tue aussi et simplement parce qu'elle aime ça. Parce qu'elle le peut, aussi. Parfois, il ne faut pas chercher beaucoup plus loin que ça. Je réponds simplement, d'un ton égal.


| La vengeance, évidemment. |


L'honnêteté pure et dure, sans fioritures d'aucune sorte.


Pas comme la rouquine qui reprend, se gourmandant du petit effet qu'elle se ménage au fur et à mesure de ses arguments. J'écoute malgré tout. Sans curiosité malsaine ; j'enregistre et j'analyse, déjà, comme l'enquêteur que je n'ai jamais cessé d'être, l'analyste dans l'âme. Elle parle d'abus. Sur le temps long. Je comprends donc de qui elle parle ; ce n'est pas compliqué. J'étais là quand Harleen a été emmenée par la police, après l'avoir moi-même arrêtée au jour où il l'a abandonnée quand il a eu à choisir entre elle et sa propre liberté. Ensuite, le Grand Plan, et son éviction de l'événement. Mon visage se ferme un peu plus, si c'est seulement possible.



| C'est intéressant. Tu serais prête à tuer par amour, et pour une fois, pour l'amour de quelqu'un qui n'est pas toi-même. |


Je l'ai dit d'un ton comme toujours neutre et égal, mais il s'agit presque d'une boutade, lâchée sur mon habituel ton pince-sans-rire. Je la tance ; elle le comprendra facilement. Pour le reste.


| Non. J'ai vu à quoi ressemble une guerre éternelle, et ce n'est pas ce que nous vivons, ni ici, ni maintenant. |


Son genou m'effleure, et entre ses oeillades et le reste tous les voyants de ma virilité sont au rouge cramoisi. Je soutiens son regard ; elle sait qu'elle est belle à se damner, et qu'on lui reconnaitra les yeux fermés sa maîtrise des synapses et terminaisons nerveuses masculines. Plus encore, son expertise pour s'imprimer dans la psyché des hommes. Et des femmes. J'ai compris son histoire, pour en connaître des bouts avant qu'elle ne me la confie.


| Non. |


Je la refuse, pourtant. Elle. Ses manipulations et ses desseins, tout. Ou plutôt, je retourne le problème.


| Pourquoi accepterais-je ? Tu es instable. Tu avoues devant moi ta haine de l'Humanité, de laquelle tu t'écartes. Je sais aussi des rapports des psychiatres d'Arkham que tu ne considères pas les humains comme tes égaux, pas plus que tu ne les considères comme tes semblables. Il est aussi décrit en long, en large et en travers, la faible opinion que tu te fais des hommes en particulier. |


Et conclus, terminant le second verre, mais pas le dernier ; il y en aura un autre avant d'arrêter.


| L'ennemi de mon ennemi n'est pas mon ami, Pamela. |


Et j'ai mon armée de l'ombre, avec moi, qui vaut plus que sa quantité de lames tirées dans le noir. Je fais monter l'enjeu, l'air de rien.


| Je le ferais sans toi, de toute façon. |

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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 27 Déc - 11:47

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Il lui parle de mensonges et l'accuse de ce crime là-aussi. Ivy lève les yeux au ciel, toujours occupée à faire tourner le liquide ambré dans son verre au lieu de le boire. La rousse garde le silence un temps et finit par secouer la tête lentement, marquant son désaccord face à cette énième injustice.  

- Je ne suis donc innocente de rien, à tes yeux.


Elle ignore si elle ment, ou du moins si elle le fait souvent. Aux autres, presque toujours. A elle-même ? Peut-être, de temps en temps. Seulement lorsque clame haut et fort que Pamela est morte et enterrée, aux côtés de sa mère, abattue froidement. Qu'elle est persuadée de faire ce qui est juste et ce que personne d'autre n'ose, ne peut faire. Parfois, sans doute qu'elle ment. La vérité est légèrement transformée, édulcorée pour qu'elle n'ait pas à faire face aux plus sombres aspects de sa personnalité. Ceux qui s'illuminent lorsqu'elle voit la terreur déformer le visage de ceux qui comprennent qu'ils n'ont aucune échappatoire. Que leur temps ici est terminé, simplement parce qu'elle l'a décidé. Et après avoir autant subi la brutalité des autres, il est vrai qu'avoir le contrôle le plus parfait sur la vie d'un être humain est grisant. Et au fond, sans doute que le chevalier noir le comprend.

- Pas si noble que ça.

Ivy hausse les épaules et lui jette un regard en biais, souriant discrètement. Les similitudes sont légions, qu'il le veuille ou non. La suite lui fait passer toute envie de sourire, alors qu'il l'accuse du pire.

- Ce n'est pas de l'amour.


Qu'elle ment, honteuse. Pour ça aussi, elle ment. Ce n'est pas de l'amour, c'est une envie de posséder. Qu'elle lui appartienne, à elle plutôt qu'à lui. Une énième victoire à remporter, un défi, rien de plus. Ou c'est toutes ces nuits passées à l'entendre pleurer, à panser ses plaies, essayer de la faire rire et s'endormir contre elle. C'est l'assurance qu'elle mérite mieux, mieux que lui et sa folie. Qu'elles se méritent l'une ou l'autre. C'est l'envie de ne jamais la voir partir, de tout faire avec elle, l'envie d'elle. Mais ce n'est pas de l'amour. L'amour, ce n'est pas pour les femmes comme elle. L'amour, c'est trop pur. C'est dangereux aussi.

- Raconte moi, dans ce cas. A quoi ressemble une guerre éternelle ?


Ivy papillonne à nouveau des cils pour chasser l'image d'Harley qui subsiste derrière ses paupières. Elle l'observe comme s'il s'apprêtait à lui raconter une histoire fascinante. Un conte de luttes, de mort, de souffrance infinie et de haine. Rien qu'elle pense ignorer. Son refus net de collaborer avec elle pique son égo, salement. La rousse fait pourtant de son mieux pour rester indifférente, sirote son verre (toujours aussi désagréable) avec calme. Elle finit par rire, aux éclats.

- Ah, sacré Bruce.


Ivy pose une main sur son bras, rit encore une seconde ou deux et s'attire les regards des nantis de Gotham. Qu'ils aillent au diable. Elle reprend brutalement son sérieux, et sa main par la même occasion.

- Je vais devoir t'expliquer pourquoi tu ne réussiras pas, et ça ne me fait pas plaisir, crois moi.


Elle soupire, faussement lasse.

- Tu es droit. Méthodique. Persuadé qu'une excellente préparation peut compenser ton manque de capacités magiques, divines, super héroïques.


Ivy sourit, connait elle aussi très bien le dossier du justicier.

-  Sans doute que tu avais même calculé le fait que ton PDG véreux ne survivrait pas aux blessures que tu lui infligerais...

Ou au moins, la probabilité que ça se produise.

- Quant à moi je suis effectivement instable et je hais l'humanité, dont je ne fais certainement pas partie. Et les hommes m'insupportent, la très grande majorité du temps.


Eux, leur brutalité, leur malhonnêteté, leur capacité à manipuler, à briser, à écraser. Eux qui réfléchissent si peu et essaient imposent leurs vues à tous. Elle les hait, se plait à leur faire payer tout ce qu'ils infligent aux autres, et surtout aux femmes. Alors elle est brutale, manipule, se sert, prend et ne rend jamais. Elle brise. Elle écrase. Et n'a aucun remord.

-  Et le Joker ? Il est pire encore.


Addict au chaos, irrationnel sauf lorsqu'il s'agit d'élaborer ses plans meurtriers. Excellent dans l'improvisation, se nourrissant de la peur, de la haine de ce monde et des autres. De la folie. De son cirque macabre. Le pire d'entre eux, sans aucun doute.

- Deviens un monstre si tu veux en combattre. Ou tu échoueras, encore et encore.


Le sourire toujours aux lèvres, elle imagine sans aucun mal la lutte presque sans fin dans laquelle ils s'engageront. Encore.

- Je peux t'apprendre. Ou je peux le laisser te tuer.

L'un ou l'autre, les deux lui conviennent. Si la chauve-souris ne parvient pas à changer suffisamment, alors les autres monstres trahis, blessés, abattront leur roi.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 27 Déc - 16:04



You're the fuckin' acid to my alkaline
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« Soirée Caritative, The Palisades, Uptown, Gotham City, 20 octobre 2022.. »
La conversation a pris la tournure la plus déplaisante qui soit, au fil du temps. Elle a rapidement dégénéré sur le terrain le plus glissant qui soit ; celui de la rapide combustion de mes principes et de la décrépitude de mon âme. Je sais ce que je dois rogner et ce que je dois même faire totalement disparaître pour avoir l’occasion de survivre. Et surtout, de voir ce qu’il reste de mes objectifs s’accomplir pour de bon et me permettre de me tirer avec un vague espoir de rédemption.


Ne mettons pas la charrue avant les bœufs.


Pamela semble attacher une importance toute particulière au fait que je ne la vois pas toute noire, bonne à jeter toute entière en prison jusqu’à la fin de ses jours, tentant avec des moyens dérisoires de soigner ses pathologies mortifères et leur manifestation autant grandiloquente que scabreuse. Je m’interroge, alors. Je n’irais pas jusqu’au doute mais il est clair dans mon esprit que je me trouve maintenant dans une position étrange et hasardeuse ; celle de devoir mieux comprendre celle dont je n’ai sans doute fait qu’un tour superficiel au fil du temps. Je me suis retrouvé dans l’absurde position de celui qui ne veut pas voir, pour les dangers que ça comporte et surtout pour un rien de réflexe de conservation, encore vivace, de me tenir à l’écart des arcanes les plus viles et corrompues de ceux qui me mènent la vie dure depuis plus de vingt ans.


Je ne réponds rien à son appel à l’innocence. Pamela Isley manipule les hommes qui rêvent d’elle, qui fantasment sur elle. Elle le sait très bien, à tel point que ce n’est plus un jeu depuis longtemps mais un réflexe de survie. Je hausse les épaules, au reste ; me fichant comme toujours de ce qu’on dira de moi ici ou là-bas, ailleurs, il n’y a rien ni personne qui ne me touche. Plus maintenant, du moins. Mais l’alcool délie les langues. La liberté totale dont je jouis aujourd’hui, entraves déchiquetées et pleines de sang, me permet un langage plus direct et plus frontal, loin des réprimandes nasillardes mais bienveillantes d’un anglais d’East London, mort il y a déjà quelques temps.



| Ce n’est pas moi qui me suis affublé de l’étiquette de chevalier. Et si je me suis caché toute ma vie ce n’est pas parce que j’étais fier des moyens que j’utilisais. |


J’inverse le process, je retourne mon arme. Rien de simple dans tout ceci, car c’est une arme à double tranchant, et elle peut faire énormément de dégâts. La belle esquive le sujet de l’amour et de ses sentiments ; je sais donc que j’ai vu juste, au moins pour partie. Je garde cette carte-là pour plus tard, et répond à son autre question avec une funèbre franchise, d’un ton morne et pourtant chaud, rocailleux presque à vibrer dans ma gorge ; le ton du raconteur.


| Ca ressemble plus à ce que tu livres contre tes instincts dans ta prison qu’à ce que tu vis au-dehors. Ca ressemble à une meute aux mâchoires claquantes qui te piste sans cesse et qui te cherche dans ton sommeil ou près des points d’eau ou de nourriture. Ca ressemble à rien si ce n’est le mal le plus pur et le plus permanent ; l’instinct non de mort ni de pouvoir, mais l’instinct de prédation, celle qui se joue sans faim. |


Rire, contact et regards sur nous. Je regarde sa main, sur moi. Est-elle en train de m’inoculer un poison, un sumac incapacitant ou une toxine anaphylactique ? Je ne sais pas, je ne sais rien, et elle rembarque sa mimine aussi vite, bien déterminée à ce pas imprimer sur moi de marque permanente. Je sais qu’elle savoure bien plus d’y apposer une traînée ardente et éphémère, mais dont le souvenir, lui, reste. Je plisse les yeux ; nous restons proches. Je sens la fraîcheur de son souffle, comme la menthe ou la coriandre ; le genre à vous rafraîchir et au contact, vous donner chaud. La peste soit de ses artifices de plante et de femme, ce démon-là ne s’arrête jamais. Je reste de marbre quand elle évoque la victime que l’on m’a imputée ; me reviennent en mémoire les souffles murmurés, préludes aux cris d’effort et de violence, d’extase et de mort.


Je me rappelle facilement que moi aussi je hais, mais que ma haine à moi est humide et glacée, elle détrempe ma conscience comme la pluie et la tâche, ne la lave jamais.



| Je suis déjà le pire des monstres sur cette Terre-ci, Pamela. |


Ma main, qui repose mon verre à nouveau vide. Qui, pour la première fois de mon existence comme de la sienne, de notre relation toute entière, remonte son avant-bras en effleurant son duvet à peine plus pressant qu’un tissu léger glissant sur sa peau. Et le regard n’est plus neutre, le souffle plus serein. Mon cœur bat plus vite, dans ma poitrine. La veine sur le côté de mon cou se gonfle, un rien, presque imperceptiblement, mais pas pour elle, comme celle sur le côté de mon front. Elle notera peut-être l’infime humidité sur mon front ou sous mon nez, juste au-dessus de mes lèvres. La fièvre de Lazare ne me quitte pas.


Je sens mon corps écraser le sien, brisant ses vertèbres et étouffant son souffle.


Je sens mes reins embraser les siens et ses souffles m’implorer, soulignant ses ongles plantés dans mes trapèzes.


Je vois sa génuflexion et la peur de ses yeux, me gratifiant d’un salut à peine murmuré ; Ra’s.



| J’ai compris peu après mon retour, sitôt que la rumeur s’est répandue, que je devais changer de méthode. Que ce que je faisais auparavant ne fonctionnerait plus, et que ce « plus » signifiait « plus jamais ». Vous êtes tous allés trop loin et trop fort, vous êtes tous allés au-delà de toutes les limites que je vous ai jadis fixées en vous maintenant en prison, à l’asile, ou ailleurs. Joker a pris le risque de faire exploser des enfants dans un message qui m’était personnellement adressé. |


Regard vers son cou que je pourrais serrer. Vers ses lèvres, que je pourrais cogner ou voir m’implorer, me prier, même.


| L’ancien « moi » aurait objectivé que dans son génie fou, il aurait compris factuellement mon retour et qu’il m’a donc forcé à les sauver pour me dévoiler. |


Je secoue la tête avec lenteur. Et souffle à sa seule intention.


| Le nouveau « moi » a compris, enfin, qu’il n’avait aucun moyen de le savoir. Et qu’il a juste parié. Et qu’une vingtaine d’orphelins auraient pu finir en confettis de sang et d’os pour valider ou invalider son test |


Geste au serveur pour le dernier verre qu’il ressert, généreusement, et me voilà qui l’accepte d’un hochement de tête, caressant du bout rugueux de mes doigts cornés les contours du verre, et reporte mon regard sur elle.


| Ce nouveau nom que j’ai ne te dira rien. Mais je ne suis plus vraiment Batman, et moins que jamais Bruce Wayne. Je suis devenu la Tête du Démon, Ra’s Al Ghul. | lâchais-je d’une vois atone, éteinte.


Je me penche vers son oreille, comme le Bruce en chasse d’un peu de compagnie d’une féminine connivence. Mes lippes s’étirent en un sourire sans dévoiler l’émail de mes dents. Et reste là, susurre avec elle sous les sourires lointains de ceux qui croient voir quelque parade nuptiale.


| Vous n’avez pas encore compris que je ne suis pas ici enfermé avec vous, que Gotham est ma prison remplie d’aliénés. Elle est votre purgatoire. C’est vous qui êtes ici enfermés avec moi. Et commettre d’autres crimes à mes côtés, non, pour moi ne te sauvera pas, Pamela. |


Le murmure devient simple souffle contre la chair de son oreille qui transpire d’une certaine chaleur et d’une odeur apaisante, entêtante même, comme tout son cou.


| Si tu veux mon aide pour abattre Joker, tu dois devenir une ombre. Un de mes ombres. Il n’y a pas d’alternative si tu ne veux plus de ta solitude dans cette croisade, mais la mienne est noire et moins que jamais lumineuse, désormais. |

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Don't say goodbye. Don't say I didn't try... These tears we cry. Are falling rain. For all the lies you told us. The hurt, the blame! And we will weep. To be so alone. We are lost! We can never go home. The Dark Knight (c)codage - Kanala - texte (c)Long Ways to Go Yet, Howard Shore



Bruce Wayne
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 27 Déc - 19:23

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Voilà une trentaine de minutes qu'il respire ses effluves toxiques, son parfum dans ses cheveux, son parfum dans l'air, ses phéromones cruelles. Et rien, ou du moins presque rien. Loin du comportement docile qu'elle lui attend, qu'elle a déjà pu observer chez d'autres un millier de fois. Rarement chez lui. Elle reconnait pourtant quelques faiblesses, un pouls légèrement plus rapide, quelques signes qui ne trompent pas. L'alcool joue aussi et son expérience se poursuit. Sujet : Bruce Wayne. But de la recherche : les limites humaines. Le monde qui change, la fin du monde. Comment d'anciens ennemis deviennent alliés, puis ennemis, mais se trahissent, se tuent, s'usent, se détestent, se rendent compte qu'ils ne sont que d'étranges reflets de l'autre, se détestent d'autant plus.

- Peut-être parce qu'ils n'étaient pas efficaces.


Les moyens qu'il utilisait sont passés, il l'a compris. Probablement parce qu'ils n'en sont plus à de petits crimes sans gravité, un braquage sans victime ou un ou deux blessés. Aujourd'hui, les journaux parlent de meurtres en série, d'attentats, de tyrannie. On parle de l'apocalypse sans arrêt, sous le nom du Joker et de ses sbires. On parle de peur et de folie, sans arrêt. Plus personne ne sait de qui se méfier, à qui faire confiance. Et elle-même en est parfois dépassée. Alors il n'est plus question d'emprisonner et de laisser s'évader les plus terribles et les plus brillants criminels de Gotham. Il est question de les éliminer. Pourtant il lui décrit pire enfer. Il lui décrit tout ce qui se trouve au fond de ses prunelles depuis qu'il est mort et revenu à la vie. Un supplice sans fin.

- Ça ressemble à nos vies. Ça ressemble à un endroit où je peux survivre, et y faire pousser des plantes.


Elle sourit, tendrement. Comme si elle le complimentait sur sa cravate, ou son parfum. Mais ses yeux reflètent la fascination malsaine de découvrir un royaume pire que le sien. Elle lui dit qu'instinct, menaces, mal le plus pur, mort, prédation, pouvoir, sonnent comme leurs tristes histoires. Que l'enfer sonne comme Gotham. Sa main intercepte la sienne, peu après qu'elle l'ait reprise. Glisse le long de son avant-bras et la fait, succinctement, frisonner. Ivy fait de nouveau glisser sa peau contre celle de ce triste chevalier, et noue ses doigts aux siens. Leurs mains tombent contre sa cuisse, partiellement dénudée par son outrageuse robe fendue. Piégé. Elle rit encore, s'attirant de nouveau des regards de plus en plus curieux.

- Oh tu n'es pas le pire, Bruce.


Mais sans doute le plus noble, et le plus tourmenté aussi. Elle le laisse poursuivre pourtant, et souffler son venin sur la peau fine de son cou. Le jeu l’enivre elle aussi, plus qu'elle ne l'aurait cru. La séduction est un moyen d'obtenir ce qu'elle veut depuis toujours, une arme comme une autre qui la laisse parfaitement de marbre, statue inébranlable. Mais il a changé, c'est vrai. Il n'est plus aussi hébété qu'auparavant, là où il aurait dû succomber depuis longtemps à cette proximité. Et comme pour tous les autres de son espèce, le briser devient un rêve inaccessible.

Alors elle l'embrasse.

Franchit la maigre distance qui séparait leurs lèvres et dépose un baiser fugace mais passionné. Le regarde comme une idiote énamourée. Baiser empoisonné, sa spécialité.

- Jamais je ne t'appartiendrai.

Jamais, ô grand jamais, elle n’exécutera les ordres de qui que ce soit. Et le poison qu'elle a tenté, tant bien que mal, de distiller dans ses veines en témoigne.

- Je ne travaillerai pas pour toi. Je ne suivrai pas tes ordres. Tu n'es pas mon purgatoire car je n'ai aucune raison d'être punie. Je ne veux pas non plus être sauvée. Tu étais une opportunité mais tu te soucies trop des autres, de ces pauvres petits orphelins, pour triompher.


Elle n'en sait rien, en vérité. Mais réussir à le faire douter serait un autre succès.

- Je le vois désormais. Tu as compris, mais tu ne sauras jamais raisonner comme lui.


Ivy défait ses doigts des siens et reprend son sac, abandonné sur le siège à côté d'elle. Elle le regarde alors de manière plus franche, comme une scientifique observe son expérience.

- Tu peux prendre tous les noms que tu souhaites, tu sais. Mais je crois bien que tu resteras à jamais notre sombre chevalier.


La rousse hausse les épaules et se lève. Contourne le siège de la chauve souris et promène ses ongles sur le bar en marbre noir. Elle se retourne pourtant et lui adresse un regard, qu'elle espère ne pas être le dernier de la soirée.

- Nous en restons donc là, Batman. A moins que tu ne souhaites renégocier les termes du contrat.


La suite de sa phrase, elle ne la prononce pas. Mais peut-être l'entend-il résonner dans sa tête sans fin, lié chimiquement à elle de la plus pure des manières.

Dans ce cas, suis-moi.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMer 10 Jan - 10:22



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Pamela est prévenue. Fixée par les limites et les contraintes de tout ce que je lui ai affirmé en contre, de sa propension à considérer que les Hommes lui doivent tout et ne peuvent rien lui refuser jusqu’à l’intérêt réciproque qui n’est pas garanti. Je suis tenté, toutefois. Je le suis plus que jamais. Ca ne date même pas de Lazare et de son poison, de la porte jusque là fermée qu’avait rouverte Talia, non, rien de tout ça. Ca date d’avant. De mon retour, de ses circonstances. Peut être d’avant ça encore. Je suis perdu dans mes propres contradictions, fétu de paille brinquebalé dans tous les sens, tiraillé entre les pulsions, entre les désirs et les objectifs plus profonds. Je suis peut être enfin arrivé aux limites que tout le monde me promet de franchir depuis plus de vingt ans. Peut être que ça y est, que le processus est enclenché et ne pourra plus être arrêté. La fin du chevalier noir, ni plus, ni moins.


C’était écrit depuis longtemps. J’ai un sourire sans joie, qui ne me ressemble plus tellement.



| Tu as raison ; je l’ai compris en juillet. |


Quand Joker a planifié sur un coup de dé et sans la moindre petite part d’assurance l’explosion d’un endroit rempli de gamins qui n’avaient rien demandé à personne. J’ai compris que ni la prison ni aucun soin d’aucune sorte ne les aiderait jamais. Ils ne comprennent tous qu’un unique langage ; ce qui stimule leur instinct de survie. A moins de leur en donner pour leur argent, et de tremper de sang mes gants. Je hausse les épaules sur sa conclusion presque guillerette, tendre.


| Sauf qu’elle aura une fin désormais. Précoce, violente et sans concessions. Un point final à cette histoire tout droit sortie de l’esprit d’un fou. |


Je sais que l’enfer est sensé durer pour l’éternité. Comme le paradis, ou comme les limbes. Nous sommes pourtant piégés depuis bien trop longtemps dans ce purgatoire, dans la fin de toute raison. Son sourire me fait gronder intérieurement ; bat pris en étau entre devoir et désir, entre manipulation et tentation, toutes malsaines. La part d’ombre jadis muselée, tenue à distance par ma conscience, par Alfred et mon devoir, par mes espérances aussi, est plus que jamais débridée. Ses gardes-fous se sont tous écroulés, un à un. Sa main remonte mon bras. Ses doigts cherchent à se nouer aux miens. Ma main tombe sur sa cuisse. Douce, si douce. Et pourtant svelte ; elle est aguerrie et fortifiée par les épreuves qu’elle a endurée. Désirable. Elle l’a toujours été. Je l’ai toujours tenue à distance.


| Nous verrons. |


Simple promesse soufflée, certitude chevillée au corps que Gotham n’est pas prêt à voir sa folie furieuse éteinte d’une chape de ténèbres, avalée par l’obscurité qu’elle a elle-même fait naître ; balayée à son tour par les conséquences de ce qu’elle a elle-même induit.


Ses lèvres qui touchent les miennes. Lèvres pleines, ouvertement pressées, sans retenue. Souffle partagé sans autre contact mais il n’y en a pas besoin ; le contact est sensuel. Porteur de promesses silencieuses qui pourtant font battre la cadence erratique d’un palpitant empoisonné par le sérum d’amour et de plaisir qui déjà l’irrigue.


La rouquine remballe tout. Ses propositions, ses promesses à peine formulées dans ce baiser, le contact de nos mains comme de nos consciences malmenées et me juge, définitivement. Cela ne m’atteint pas. Pas vraiment. Je suis déjà soumis aux sévices de ce piège qu’elle a refermé sur moi et que je l’ai laissée tenter, pour voir jusqu’où elle irait.


Le poison coule déjà dans mes veines, irrigue mon système nerveux et l’attaque comme un parasite dévoreur de conscience, instigateur de désirs inavoués. Mes pupilles doivent s’être dilatées, et mes narines se plissent alors que la respiration devient plus difficile. J’ai l’impression que le cœur bat si fort qu’il est devenu incapable de courir avec rapidité. Il cogne, lancinant. M’empêche de respirer. Pa-Pam…. Pa-Pam … PA-PAM. L’acouphène et le sang qui afflue derrière mes yeux, qui remonte au cerveau et qui y reste coincé, limitent tous les deux la portée de mon ouïe et de ma vue. Je ressens son appel.


Le sien, rien que le sien.


Je l’ai déjà subi, jadis. Mais jamais sans antidote à portée de main. Esquivé, le plus souvent. C’est la première fois que je le laisse aller jusqu’au bout, sans la repousser du poing s’il le faut. Risque ménagé, calculé, risques pourtant insensés saisis au vol.


Mon sang bouillonne. Ma cage thoracique comprime mes poumons qui gonflent et dégonflent si fort qu’on dirait qu’ils veulent s’enfuir. Mes muscles se bandent, mais frémissants comme sous le coup d’impulsions électriques erratiques qui remontent mon système nerveux. Je la désire. Je la désire comme jamais.


J’y suis, à l’effet escompté.


Maintenant je dois la suivre, et je le fais. Je reste deux pas derrière elle ; encore assez de contrôle pour ne pas me précipiter. Elle m’attend, sur le perron, dans son long manteau. On m’amène le mien, et ma voiture. Le voiturier me présente les clefs, et j’indique la voiture à Pamela, lui ouvre la porte, la referme derrière elle ; la folle furieuse a bien vu le regard lancé, l’infinie plénitude de son service, et de ce plaisir qui s’est mué en besoin.


Je la veux. Mais pas maintenant. Elle percevra les tremblements imperceptibles à la commissure de mes lèvres, de mes paupières.


Je lutte contre le venin végétal qu’elle m’a instillé par contact cutané et qui me possède. J’ai senti Lazare lutter, mais plus faible que tout le reste.


Quand la voiture démarre, ma main quitte le levier de vitesse et glisse sous sa robe. Sous ses dessous, aussi, elle remonte tout. Précautionneuse comme avec un objet que l’on désire ardemment posséder mais qui reste fragile, précieux. Ma main s’infiltre déjà sous sa culotte, palpe, caresse, mais ne va pas plus loin. Pas encore. J’expire, profondément. Comme pour me calmer, pour me maîtriser.



| Pourquoi voudrais-tu me posséder, toi, Pamela ? |


Regard vers elle alors que mes phares illuminent un virage et ses conifères de bout de route.


| J’appartiens déjà à quelqu’un, et tu le sais. |


Et pourtant elle m’a empoisonné. Je poursuis, d’attentions appuyées mais désespérément lentes, sans rentrer. Flirtant avec toutes les limites, piétinées sans vergogne.


| Où ? |


Où je vais. Où je dois la conduire et me rendre, pressé d’obéir, gorge serrée, à chacune de ses volontés, de la vénérer, et de voir enfin jusqu’où elle veut aller.


Et pourquoi.



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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyJeu 11 Jan - 14:03

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Chaque concession qu'il lui fait est interprétée en victoire. Elle a raison aujourd'hui alors qu'il la regardait comme les autres il y a dix ans. Avec ce mélange de dégout, de crainte, cet écœurement à peine dissimulé. C'est ce qui l'a rendue suffisamment folle pour qu'elle préfère, accidentellement, ne plus complétement faire partie de l'humanité.

- J'ai toujours raison, Bruce. Tu l'apprendras à tes dépens.

Ils le verront tous, lorsque écroués par la Nature, ils se rappelleront de leurs péchés et de ses avertissements. Et leur argent ne les sauvera pas quand ils auront enfin atteint le point de non-retour. Là seulement, ils comprendront. Ivy finit son verre d'eau, abandonné sur le côté, l'air presque attristée du sort tragique de cette stupide humanité. Mais sa pseudo tristesse est vite remplacée par un sourire féroce lorsqu'il lui promet sa fin à elle.

- C'est une promesse ?

On a déjà cent fois voulu l'abattre comme une vilaine mauvaise herbe, elle finit toujours par repousser. Mais qu'il tente donc, le chevalier noir. Qu'il essaie de la briser de ses poings, de son esprit férocement logique. Elle lui opposera la force de la Nature et avec elle quantité de toxines. Nous verrons, c'est sûr. Elle l'espère du moins, lorsqu'elle se lève et laisse derrière elle le chaos qu'elle a semé dans son esprit. Elle s'est perfectionné avec le temps dans les choix de ses molécules, dans leur concentration, leur finesse. Sans jamais réussir à l'atteindre. Mais cette fois, elle entend ses pas derrière les siens.

Une chauve-souris piégée dans ses lianes.

Et ce sourire féroce ne quitte alors plus ses lèvres. Plus encore que carnassier, il est fier. Sans doute qu'elle n'est pas responsable de ce basculement, pourtant. C'est le monde qui l'a brisé et elle qui joue à rassembler ses morceaux. Voir ce qui reste, ce qui peut lui être utile, ce qui lui est distrayant et ce qu'elle déteste toujours. Haine, désir et curiosité. Un mélange chimique parfait. Ses affaires lui sont rendues et l'on dépose son lourd manteau noir sur ses épaules lorsqu'il accourt déjà. Définitivement parfait. Aucun mot n'est prononcé, tout est dit dans les gestes, les regards, la tension dans l'air perceptible à des kilomètres. Elle-même, se laisse prendre au jeu. Il la conduit jusqu'à sa répugnante voiture polluante et claque la porte derrière elle, let's take a ride, Batman.

Il démarre, accélère. La sensation est grisante, la nuit, les lumières diaboliques de Gotham, la vitesse. Pas encore assez grande pour correspondre à ses envies d'adrénaline, au sang qui pulse dans leurs veines. La main du justicier se déplace jusqu'à sa cuisse, remonte le tissu vert et s'insinue sous la dentelle noire. Son corps se tend au contact ferme, pressant, sa respiration s'accélère. Enfin, on laisse le chevalier de côté. Pour une seconde seulement, avant que les rouages de son cerveau persistent à fonctionner malgré le poison, à interroger ses intentions. Ses questions lui arrachent un rire sincère, alors qu'elle se contracte contre ses doigts.

- Je ne veux pas te posséder.

Elle ne se saisit pas des hommes, les laisse d'ailleurs rarement l'approcher. Un virage. Plus vite. Il persiste à jouer avec elle, mais n'entre pas. Plus fort. Elle se penche vers lui, ses lèvres effleurent sa mâchoire.

- Je t'emprunte seulement pour une expérience.

Et c'est le retour du sourire carnassier. Elle rendra bien vite Bruce Wayne à sa maîtresse, la chatte ou la démone. Peu lui importe. Mais pour ce soir, bien sûr qu'il lui appartiendra. Le temps de voir jusqu'où il est prêt à aller, de partager un secret, de croquer l'interdit et de ne jamais en parler. Elle le fait parce qu'elle en a envie. Qu'elle se venge du rejet, le sien et celui d'Harley qui ne l'a jamais aimé comme elle l'aurait aimé. Les voix dans sa tête hurlent moins forts lorsque son cœur marque 110 battements par minute.

- Wayne Enterprises.

Là où tout a commencé, pas vrai ? Son bras effleure le sien lorsqu'elle pose elle aussi sa main sur sa cuisse, griffe lentement le tissu hors de prix pour atteindre la zone qu'elle espère déjà gorgée de sang. Elle presse, légèrement. Descend, remonte, distraitement. Le poison l'atteint, mais il garde un contrôle hors du commun. Ce qu'elle peut détester ça.

- Accélère, Batman.

La nuit ne dure pas éternellement.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyJeu 18 Jan - 20:44



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Comment ai-je pu me mettre dans cette situation ? La question vaudra son temps de travail, par la suite. Elle aura son importance, pour que je comprenne concrètement comment j'ai fait pour en arriver là. Et surtout pour faire en sorte que ça n'arrive jamais plus. Mais pour le moment, je dois encore survivre à cette tempête, et faire en sorte de ne pas me perdre pour de bon dans le vice et dans l'horreur, dans le mal le plus gratuit et le plus absolu. Pamela Isley est ni plus ni moins qu'en train d'essayer de marquer mon âme d'une nouvelle épreuve qui me poursuivra pour le reste de mes jours. Et elle le fait sans scrupule ni honte ; elle force jusqu'au bout. Et je la suis. Mû par un système nerveux qui ne répond plus aux commandes. Quelqu'un se trouve à la place de ma conscience dans la salle des machines de mon être tout entier, et agite tous les boutons et les leviers sans maîtrise ni précision.


La rousse se laisse faire des attentions brûlantes qu'elle a instillées en moi, et me voilà qui observe comme un étranger l'augmentation de ses BPM et des miens, observateur extérieur au carnage de ma conscience qui se joue sous mes yeux. Je sens ses impulsions passer au travers de chaque fibre de mon corps, ce contrôle presque instinctif qu'elle a sur tout mon système. Je note sa volonté qui se traduit en chocs presque électriques, qui guident l'extrême précision de mes gestes contrôlés. Je presse. Plus fort, plus vite. Je le fais en désaccordant le rythme des doigts, et en changeant allègrement le rythme et la fréquence des pressions qui s'exercent. Mais je ne vais pas plus loin que ça. Contraint, certes, mais pas encore esclave.


Vraiment ? Quelle fibre de volonté a encore un impact sur la situation ? Ses lèvres qui me frôlent la mâchoire me dressent le poil sur la nuque, et tout le reste. Mes muscles maxillaires se serrent encore, se compriment, alors que je reste en proie aux luttes et aux périls intérieurs.


Mon propre plan, ce guidage erratique et presque impulsif échafaudé au fil de la discussion, ne me laisse aucune latitude pour me dérober. Je dois aller au bout. Le choix que j'ai fait plus tôt m'y oblige maintenant que j'ai goûté à la toxine et au baiser de la rouquine.


Wayne Enterprises. Ces deux mots et les injonctions qui suivent, physiques et verbales, me laissent pantelant, démuni. Ses caresses me coupent le souffle ; elles sont les pires tentatrices car sous elles le sang gorgé de poison réagit jusqu'à l'ébullition, et mes yeux se révulsent, mes paupières se ferment. Je dois relâcher la pression ; n'importe quoi est bon à prendre, alors. Je soupire. J'exhale un râle à demi étouffé ; ne rêve que de ma ceinture détachée qui me libère, et d'elle, seulement d'elle.


J'obtempère et j'accélère.


Vingt minutes pour la ville, même à toute vitesse. Cinq pour passer les deux postes de sécurité du parking souterrain et rejoindre les emplacements de stationnement réservés aux cadres et aux dirigeants. Portières qui claquent.


Pour me jeter sur ses lèvres, la pousser contre la portière, en un ballet presque plus doux où je dois me retenir, souffle contre sa bouche, penché sur elle, lèvres pleines des siennes et de sa salive toxique que je goûte, que j'ingère. Son odeur est celle de mille fleurs matinées d'opiacés, je la hume, remontant sa gorge que je serre, d'un rien.


Nous montons, alors. Jusqu'à mon bureau. Badge qui nous ouvre toutes les portes. Contrôle biométrique ; pouce d'une main, et index de l'autre. Scanner rétinien. Et nous voilà dans le saint des saints, le cœur de l'Empire vivant des Wayne.


A dessein.


Je tire sur ma cravate, la dénoue pour respirer. Je transpire, déjà, car le cœur bat si vite qu'il pourrait s'arrêter.



| Et maintenant, Pamela? |


Je joue ma partition, jusqu'au bout. Claque des dents. Pas loin de l'arrêt cardiaque.

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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyMar 30 Jan - 18:00

You're the fuckin' acid to my alkalineOh, mamma mia
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La portière de la voiture heurte son dos brutalement alors qu'il se jette sur elle et dévore. Elle sourit contre ses lèvres, embrasse, lui se nourrit de son poison et elle de sa brutalité. Le parking est froid et lui parait presque étranger après toutes ces années, alors que lui est chaud contre son corps, familier dans sa haine pour elle. La main du justicier serre sa gorge un brin pendant qu'elle cherche une caméra du regard, qu'elle trouve. Quel spectacle ils doivent offrir. Un mélange d'aversion, d'envie, de rancune, de désir. De violence, et de sexe.

Enivrant.

Même pour elle, pour qui se retrouver ici dans cet espace ultra-sécurisé est un rêve dont elle ne sait plus quoi faire. Tant de possibilités. Tant de crimes à commettre et si peu de temps, trop de désirs et de curiosité scientifique. Elle-même est légèrement désorientée de le voir si prompte à obéir, si pressé de lui donner ce qu'elle veut. Lui qui a tant lutté dans le passé pour ne jamais se retrouver dans cette situation, esclave de ses pulsions et du poison qui coule dans ses veines. Avec succès. Mais il a changé, définitivement. Et elle, assez peu. Il est terriblement pressé, elle savoure chaque seconde de la situation. Ivy se dirige vers les immenses baies vitrées d'un bureau qui lui était encore étranger. Et elle observe la vue, les ongles tapotant distraitement le verre.

- Quelle ironie de se retrouver ici, tu ne trouves pas ?


Certains la diraient rancunière, elle préfère considérer qu'elle n'oublie rien. Et se trouver ici est déjà une victoire en soi, après en avoir été chassée prestement. Elle se souvient de la honte, de la colère.

Qui oserait la chasser, désormais ?

Comme un reptile ravi de pouvoir enfin dévorer sa proie, la rousse se rapproche et plante ses griffes dans la cravate dénouée de Bruce Wayne. Elle vient près, trop près pour qu'il puisse se dérober à son parfum toxique et éviter ainsi d'entendre chacun de ses mots résonner au haut-parleur dans son crâne.

- Maintenant, c'est toi qui choisis, Bruce.

Pas vraiment. Même si à vrai dire, elle ne sait pas ce qu'il advient de ceux qui se trouvent malheureusement sous son emprise. S'ils conservent un tant soit peu de jugeote, quand est-ce qu'ils décident de céder pour de bon et s'ils le décident seulement. Fascinant, à nouveau. Qui mériterait davantage d'expérimentation, à n'en point douter.

- Je peux partir et te laisser ici. Je ne te causerai aucun problème, c'est promis.

Elle dit vrai. S'il la prie de le laisser en paix, de préserver ce qui reste de bon en lui, alors elle s'en ira. Déçue, mais peu surprise. Ses doigts délaissent la cravate dénouée pour courir sur le tissu de sa chemise, détaille les muscles et les aspérités de sa peau.  

- Ou on peut continuer. Sur ce bureau. Sur ce siège. Ou contre cette trop grande baie vitrée. Et je partirai ensuite.

Parce qu'il lui plait, ainsi. Qu'il n'a jamais été aussi beau que dénué de tout sens moral.

- Mais je ne promets rien concernant les problèmes que je pourrais causer.

Elle lui sourit en pensant qu'elle pourra alors le laisser là, empoisonné jusqu'à la racine des cheveux, qu'elle pourra fouiller, dérober ce qui est à sa portée. Le péché se paie.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyJeu 22 Fév - 23:35



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Est-ce que je dois aller au bout de la manœuvre, ou la faire cesser quoiqu’il m’en coûte ? Qu’est-ce que je suis en train de gagner, de perdre ? Les choses ne dérapent pas en public, mais elles m’infligent, déjà, la plus cruelle des meurtrissures ; celle de tout céder à une autre personne. Femme certes, mais là n’est pas le problème, le souci vient bien du fait qu’il s’agit de m’abandonner pour de bon sans un regret ni un regard en arrière. Dans ces circonstances je sais que chaque seconde qui passe est l’occasion perdue de prendre une décision. Et que chaque décision que je prendrais risquera d’être très lourde de conséquences. Je n’ai pas peur. Arrivera ce qui doit arriver. Je ressens toutefois un profond sentiment de gêne, qui va bien au-delà du déplaisir. Je suis évidemment touché, voire heurté, par la façon dont les choses se sont passées ce soir. Par les risques que j’ai encourus et par ce que j’ai décidé de faire, de produire.


J’éprouve du désir. Il n’était pas factice, du moins pas au départ. Et j’ai entériné les risques que j’ai pris tout au long de la soirée, assumant sans résistance tout ce qui allait se passer. Jusqu’à me rendre compte que je suis pris au piège de la mise que j’ai relancée, et que je vais être forcé d’aller bien plus loin que ce que j’avais escompté de prime abord.


Et que, somme toute, et même si tout dans ma psychologie implique que je suis capable d’y faire face et de tirer les conséquences de mes actes ; j’ai compris que j’allais me faire violer la conscience et le corps par excès de zèle, de prise de risque, que j’allais subir quelque chose que je ne voulais pas faire, avec une femme avec qui je ne voulais pas le partager. J’ai joué, j’ai perdu, ce serait sans doute trop simple, car dans tout le cheminement de prise de décisions de ce soir, il y en aura eu un sacré lot de mauvaises. Mais la finalité, au bout du compte, c’est ça ; j’ai joué, et j’ai perdu.


Je suis Batman, et la partie n’est pas terminée.


Evidemment,tout cela arrive à la suite d’une série de risques calculés ou endurés, subis par complaisance ou par stratégie. Je la désire, ce qui complexifie le tout. Mais le désir, la pulsion purement physique, ça n’équivaut pas au consentement et à l’acceptation pleine et entière de ce que nous pouvons partager. J’ai choisi d’être empoisonné. Est-ce que j’ai encore la solution de retourner la situation à mon avantage ? Rien n’est moins sûr. Je déglutis, la gorge sèche des toxines et de l’alcool qui ont tous deux fait leur effet.



| J’ai appris à ne pas trop apprécier l’ironie, compte tenu du fait qu’elle se retourne souvent contre ceux qui la manient. |


Le choix, c’est ça le centre, le coeur, de tout ce que l’on vient d’échanger ce soir.Elle teste. La partie de moi encore consciente se demande, regard étourdi, paupières un brin closes, enivré d’elle, à quel point décide-t-elle d’exsuder ces émanations toxiques ? A quel point le subit-elle comme les autres ?


Non, elle ne subit pas, Bruce. Elle provoque. Mais si ça a pu être un temps involontaire, c’est fini, et depuis bien longtemps maintenant. Mon cerveau va vite, aiguisé. Il démêle les potentialités. Ce que je gagne à rester soumis et docile, ce que je gagne aux alternatives. Il me faut un temps pour comprendre, pour endurer ce que je vais faire et les conséquences possibles. Je tique, la commissure des lèvres qui se crispe avant de se relâcher, comme avant chaque décision difficile.



| As-tu… Moyen de stopper le poison? |


Je m’interroge, comme un mouton qui se demande s’il peut encore choisir de passer à côté du tapis roulant qui l’amène à l’équarissage.


| Est-ce que tu le contrôles? |


Je me rapproche d’elle. Je hume l’odeur de sa nuque, remonte sa robe sur ses cuisses, son bassin, révèle ses dessous.


| Je suis déjà empoisonné, Ivy, par quelque chose de plus fort que toi. |


Je la repousse, pourtant, contre le bureau, l’envoyant buter contre non sans violence.


| Si tu n’es pas prête à changer pour de bon, à t’amender de force et à te faire violence, je t’envoie dans la Fosse, avec les autres. |


Voix froide, menaçante, j’ai déjà Lazare qui m’empoisonne les vannes, rien ne sert de jouer plus longtemps ; j’ai déjà eu ma réponse. Elle serait allée au bout. Elle a proposé un choix qui n’existait pas, car toujours j’ai senti l’odeur de son poison. Reste l’ultime appel à la raison, maintenant qu’elle sait que son artifice ne marche pas mieux qu’avant, mais pour une raison monstrueuse et déplaisante.

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Don't say goodbye. Don't say I didn't try... These tears we cry. Are falling rain. For all the lies you told us. The hurt, the blame! And we will weep. To be so alone. We are lost! We can never go home. The Dark Knight (c)codage - Kanala - texte (c)Long Ways to Go Yet, Howard Shore



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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyDim 10 Mar - 0:57

You're the fuckin' acid to my alkalineOh, mamma mia
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Son esprit est fascinant, c'est une certitude. C'est peut-être pour cette raison qu'elle a persisté à lui tourner autour, toutes ces années. À graviter autour de lui, inlassablement. C'est peut-être pour cette raison qu'ils sont tous condamnés à jouer avec lui à ce jeu malsain, à perpétuité. La seule chose qu'elle admet partager avec le Joker, cette fascination étrange pour cet esprit. Constamment actif. Terriblement aiguisé. Incassable.

Agaçant, aussi.

Mais Ivy ne s'offense pas de l'affront qu'il lui fait par sa seule existence. Au contraire, elle observe d'un regard curieux, scientifique, toutes les spécificités. Tout ce qu'elle ne saisit pas, tout ce qu'elle peut comprendre. Elle accepte, avec difficulté, qu'il y a des choses dont elle ne pourra jamais tirer aucune conclusion logique. Aucune explication qu'elle ne saurait trouver ou du moins, qui ferait sens à ses yeux. Parce qu'ils sont toujours, à jamais, aux deux opposés de la ligne. Sur deux trajectoires distinctes, qui se croisent parfois, s'entrechoquent, mais ne se réunissent jamais. À dessein.

Alors elle le laisse déblatérer sur l'ironie et se rapproche, dangereusement. La proximité ne la rend pas aussi fébrile que lui, qui subit ses effluves empoisonnées. Mais comme il refuse de céder à l'ironie, dont il se méfie, il garde un contrôle impressionnant. Il a failli céder, pourtant. Elle l'a senti, il était si proche. Si proche de tomber, si proche d'une folie qui ressemble à la sienne. Il n'était pas loin, elle le sait. Quel gâchis. Quel terrible gâchis.

- Non.

Rien d'étonnant à cette question, qu'il lui pose comme si sa réponse pouvait éclairer son dilemme. Il aimerait voir du bon en elle, peut-être. Se dire qu'elle est une victime elle aussi, pas aussi terrible qu'elle semble l'être. Quelqu'un pour qui il pourrait avoir de l'empathie, ressentir quelque chose d'autre que de la haine et du mépris. Elle ne mentira pas, mais ne lui laissera voir rien de tout ça.

- Une fois qu'il est en toi, il t'appartient.

Elle sourit, proche de ses lèvres. Elle ne contrôle pas ce que ses victimes font du poison qu'elle intègre à leurs organismes de gré ou de force. C'est sans doute pour cette raison que les effets sont si différents, d'un homme à l'autre. Le chemin que les psychotropes prennent change en fonction de l'esprit qu'ils traversent. Souvent, il n'est pas si tortueux. Il s'agit plutôt d'une ligne droite. Le sang les amène directement au système nerveux, qui lui confie les rênes sans sourciller. C'est ce qu'elle tait. Ce lien qu'elle garde avec ses poisons, ses empoisonnés. La manière dont elle résonne en eux avec une force cataclysmique. Ce lien, qu'elle cherche dans les prunelles du justicier, elle le sent s'étioler.

Pourtant, ses mains courent le long de ses cuisses, remontent le tissu rapidement. Elle, est toujours accrochée à sa nuque, cherchant à récupérer un contrôle qu'elle n'a plus. Mais qu'elle a eu. Ce sera sa victoire. C'est de cette victoire qu'elle se console lorsqu'il l'envoie contre ce bureau, se défait d'elle et au moins d'une partie de son emprise. Elle rit, encore, lorsqu'il la menace. Lorsqu'il affirme être intoxiqué par pire qu'elle, pique sa curiosité et son égo. Elle rit d'un rire sans joie, un rire malade.

- Toi en tout cas, tu n'as définitivement pas changé.

Elle réitère son constat et se concentre alors sur autre chose, le regard faussement pensif, perdu quelque part. Elle se concentre des étages plus bas, sur les rares créatures végétales qui entourent Wayne Enterprises. Et elle les fait grimper le long du building. S'insinuer dans les failles, entre les plaques de verres trempées. Venir jusqu'à elle. Son regard lui, revient sur lui.

- Que suis-je censée dire, chevalier ? Laisse moi une minute pour me rappeler de ma réplique.


Celle du film qu'ils jouent sans s'arrêter, depuis des années.

- Oh non, je t'en prie Batman, épargne moi. Je ne suis qu'une pauvre petite plante terrifiée. Que vais-je devenir à Arkham, à attendre toutes ces années de pouvoir m'évader ?

Son visage se ferme, elle ne joue plus. Il y a un fond de colère dans ses yeux, inquiétant.

- Est-ce que le monde a changé, Bruce ? Est-ce que cette planète a cessé d'étouffer ? Est-ce que les femmes ne se font plus frapper, violer, tuer ? Ce monde, l'as-tu sauvé ?


Non. Ils ont échoué. À elle de tout recommencer.

- Je ne ferai pas semblant d'être bonne quand rien ne l'est. Puisque tu as échoué à sauver et que tu ne penses plus qu'à tuer, je t'en prie.


Désormais, elle les sent. Ses plantes, ses créatures. Ses plantes s'insinuer dans son maudit empire.

- Essaie.


Qu'il tente donc de l'écraser.
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MessageSujet: Re: You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce   You're the fuckin' acid to my alkaline | Ft. Bruce EmptyLun 11 Mar - 1:58

[HJ Si tu le souhaites, on peut s'arrêter là, sauf si tu veux relancer Smile ]




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Lazare est un maître capricieux. Pourtant mort depuis longtemps, son essence et sa création qui n'en finissent plus d'empoisonner le monde et l'âme des impénitents comme moi, je ne peux pas dire que je sois particulièrement bien placé pour résister ou succomber à Ivy. C'est paradoxal sans doute, quelque part, mais c'est surtout bien vrai. En vérité, je n'ai aucune idée encore de comment je suis concrètement impacté par la chose, de comment je me retrouve à devoir faire front, à réagir. Je suis dans l'imprévu et dans l'instabilité, et le tout devient chronique. Je sais déjà dans quelles propensions je peux réagir à la violence. Je sais aussi comment je peux faire pour juguler la chose, ou au contraire, pour y succomber de façon pleine et entière. Je ne suis certainement pas du genre à tenir bon coûte que coûte, ni à me montrer insensible à toute forme de tentation. Je suis plus près que jamais de basculer.


Est-elle seulement frustrée, Pamela, que je ne sois pas allée au bout de son influence néfaste ? De ce qu'elle avait de pire à produire, de plus insidieux ? Je ne sais pas si elle l'est encore vraiment, sûre qu'elle est de toujours contrôler la situation. Peut être est-ce aussi l'image que je renvoie, moi qui ne  maîtrise rien. Je fronce les sourcils.



| Je vois. |


Encore sa façon de dire qu'elle libère plus qu'elle ne menace ou qu'elle opprime, encore la raison poussée éternellement par tous ces psychopathes, selon laquelle au fond ils ne font pas tellement de mal compte tenu de la situation générale, qu'ils contribuent à libérer les individus. Du carcan social ou des lois de l'économie, voire de choses plus incontrôlables encore.


Je comprends alors que le poison donne des effets qui dépendent de ceux qui reçoivent ce don mortifère. Et j'entrevois déjà comment quelques uns l'utiliseront comme excuse au moment fatidique d'assumer leurs actes, et de se tenir debout devant leurs conséquences. Les tribunaux sont déjà pleins de gens qui ne cessent de décharger leurs responsabilités. Ce n'est pas moi. C'est le gaz de Joker. Ce n'est pas moi, c'est la police corrompue. Ce n'est pas moi, c'est l'instinct de survie quand Bane a attaqué. Ce n'est pas moi...


Ce n'est pas moi.


Je la laisse croire que je n'ai pas changé ; son environnement à elle se retrouvera modifié du tout au tout quand viendra l'heure de moissonner les épis les plus corrompus du champ. Je me rapproche, encore, nez contre nez, sa rage primale contre la mienne plus froide, mais pas moins déterminée. Cette haine qui me glace, pour tous les tueurs comme elle, pour ceux qui ont été plus loin que moi à céder, céder pour de bon.



| Je ne t'ai pas demandé d'être bonne. Je t'ai demandé d'agir, avant qu'il ne soit trop tard. |


Je la repousse, sèchement, avec une brutalité qui n'a rien de galante.


| Je n'ai pas parlé d'Arkham. J'ai parlé des Fosses. |


Je ferme les yeux, me pince l'ârete du nez.


| Pas ce soir. Pas ici. |


Je sais aussi avec qui elle traîne, parfois. Les Birds of Prey, et celles qui gravitent autour.


| Va les prévenir. Il n'y aura plus de tolérance, à l'avenir. |

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