Sur le net, mon pseudo est K mais vous pouvez aussi m'appeler Nat. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que j’ai la trentaine. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via un Top-Site. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est l’univers DC. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait rendre l’histoire plus navigable. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 5/7. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette petite conversation en vous disant à bientôt !
Je confirme être d'accord pour utiliserle système de trames et les règles de confrontation.

Pour remplir les champs ci-dessous, merci de tenir compte des indications suivantes :
- Raccourcir les liens : vous devez supprimer "https://injustice-league.forumactif.com" de vos liens. Par exemple pour le profil votre fondateur n'a gardé que "/u3", et non pas "https://injustice-league.forumactif.com/u3". Merci de faire pareil pour le lien vers votre fiche ! A noter que cela fonctionne sur tout le forum, et allège les codes/formulaires. C'est une bonne habitude à prendre que votre codeuse adorée vous conseille.  
- Ne pas effacer le  target="_blank" dans le lien. Ce petit bout de code permet d'ouvrir le lien dans un nouvel onglet, et non pas d'écraser celui déjà ouvert [3615 cours de codage off]
- Ne pas effacer les Stitre qui trainent, même si je ferme la balise juste après son ouverture. Elle permet de faire apparaitre les symboles "" (c'est beau le codage quand même ! Même que les symboles pourront changer selon le design. Wouhaaaa ! *ok ok je sors*)

MON AVATAR

Code:

<Stitre></Stitre> Marlon Pendlebury <Stitre></Stitre> @"Nathan Wendell » <a href="/u171" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre>Personnage Inventé</Stitre>

MON GROUPE : Neutrals

Code:

<Stitre></Stitre> @"Nathan Wendell"<a href="/u171" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre> Personnage Inventé</Stitre>

MON METIER - si plusieurs, merci de répéter le code plusieurs fois

Code:

<Stitre></Stitre> Étudiant <Stitre></Stitre> @"Nathan Wendell" <a href="/u171" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre>Personnage Inventé</Stitre>

MA VILLE Metropolis

Code:

<Stitre></Stitre> @"Nathan Wendell" <a href="/u171" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre>Personnage Inventé</Stitre>

Ils s’appelaient Ger-Van et Kala Lor-Tel. Ses parents. Aujourd’hui, Nathan se souvient encore d’eux. Chaque détail, chaque expression. Il se souvient aussi de ne les avoir jamais aimés et de s’en être toujours senti coupable. Un fils indigne, un poids, un danger.

Parce qu’il n’aurait pas dû exister.
Parce qu’il était clandestin.

Ger-Van et Kala ont toujours cru en Zod. Nathan n’a jamais su ce qui les avait attirés en premier dans le sillage du charismatique général. Il aimerait croire à une erreur de jeunesse. Un manque de lucidité. Mais, au fond, Ger-Van et Kala lui ont toujours paru aussi brutalement méthodiques que le général.

Nathan naît à bord du vaisseau de Zod. Un enfant clandestin, après une grossesse dissimulée tant bien que mal. Un Kryptonien qui n’a jamais mis les pieds sur Krypton. Ses parents craignent que leur fils soit enrôlé très vite par le général. Que Zod en fasse le symbole d’un renouveau. Ils le dissimulent dans les profondeurs du vaisseau, l’élèvent dans ses recoins les plus sombres et les moins accessibles et déploient des trésors d’ingéniosité pour le soustraire à la télépathie des autres résidents.

Et dès son plus jeune âge, ils l’entraînent. C’est leur seule manière de lui exprimer une affection que la vie ne leur a pas appris à manifester : de lui donner les moyens de se défendre et de s’enfuir. Nathan n’est qu’un enfant quand il apprend à se battre, dans l’abstraction de leurs existences incorporelles. La discipline de ses parents est rude et Nathan ne voit en eux que des tyrans. Son univers se réduit à la doctrine de ses parents, aux locaux techniques du vaisseau et à ses exercices.

Jusqu’au jour où il rencontre Yav-Ten. Le soldat a une vingtaine d’années et il découvre l’enfant au hasard de l’une de ses rondes. Il comprend vite sa situation et promet de conserver son secret. L’enfant et le soldat se retrouvent souvent pour discuter. Yav-Ten aussi, plein de repentir, rêve d’une autre vie. Il parle à Nathan de Krypton, de leur peuple disparu, de valeurs bien différentes de celles de Zod.

Et puis, un jour, les parents de Nathan surprennent Yav-Ten et, sans hésiter, ils l’exécutent. Pour préserver leur secret, ils déploient leur télépathie et vident l’esprit de Yav-Ten de sa substance, jusqu’à ce qu’il ne soit plus qu’une ombre errante dans le vaisseau. Pour Nathan, c’est un spectacle effroyable. Dans la perspective nouvelle ouverte par le jeune soldat, ses parents occupent une place sombre et infâme. À son sentiment de révolte et d’injustice se mêle la fatalité d’une existence sans espoir.

Pas de porte de sortie.
Pas d’alternative.
Pas de futur.

Mais soudain le vaisseau se met en branle. Soudain ils reprennent leur existence corporelle. Le général Zod s’est échappé de la Zone Fantôme et il a mis le cap sur la Terre. L’entraînement de Nathan redouble. Une opportunité se dessine. Et ses parents ne tardent pas à la saisir : à peine l’assaut est-il donné que Ger-Van et Kala utilisent l’une des capsules de sauvetage du vaisseau pour éjecter leur fils vers la planète.

Nathan s’écrase dans les faubourgs de Metropolis.

Pendant plusieurs jours, il erre, titubant et désorienté, sur une planète inconnue. Il dort sous les ponts, se nourrit de fruits et de légumes dérobés sur l’étal des marchands. Que serait devenue son existence s’il n’avait rencontré la maraude de l’une des associations d’aide aux sans-abris, un soir de grand froid ? Les bénévoles le recueillent et Nathan intègre bientôt un orphelinat. Ils sont des centaines comme lui, ce mois-ci, à surcharger les infrastructures sociales de la ville : la bataille de Metropolis a détruit le centre-ville.

Il lui faut plusieurs mois à Nathan pour commencer à comprendre ce qu’on lui raconte. Le monde autour de lui n’a guère de sens au départ. Il couche dans des dortoirs bondés avec d’autres adolescents. Les services sociaux connaissent une crise de plus en plus aiguë. Entre enfants, les rapines et les violences se multiplient. Un jour, un autre garçon décide de brutaliser Nathan.

En tentant de lui donner un coup de poing, il se brise les os de la main. D’autres incidents se multiplient au fil des mois. Nathan comprend qu’il n’est pas comme les autres enfants. Les adultes, eux, n’ont pas le temps de se pencher sur ces manifestations qu’ils attribuent aux rumeurs, toujours si nombreuses, et à l’imagination fantasque des jeunes gens.

Nathan a quatorze ans quand il s’envole pour la première fois. Le ciel devient bientôt son horizon de liberté. Ce pouvoir, c’est son talent le plus aiguisé. Là-haut, il déploie sa vitesse, traverse les nuages, découvre le monde. Il songe souvent à s’enfuir pour de bon, à s’installer dans un autre pays, à goûter pleinement à sa vie, mais depuis sa plus tendre enfance, on lui a toujours dit quoi faire, alors invariablement, il revient à la sécurité oppressante de son environnement familier.

Il a quinze ans quand l’inattendu se produit. Robert et Wendy Wendell décident de l’adopter. Les deux médecins ont visité l’orphelinat et ils ont jeté leur dévolu sur l’adolescent qu’on leur décrit comme le plus récalcitrant. Celui qui ne cesse de fuguer, celui qu’une partie de ses camarades évitent, celui que les enseignants décrivent comme un marginal.

Nathan se méfie aussitôt. Il y a chez les Wendell une douceur qui lui est étrangère et par conséquent suspecte. Il lui faut plusieurs mois pour s’apaiser. Les Wendell n’ont pas d’intentions sinistres. Ce couple de médecins quakers, après avoir bataillé avec l’infertilité, a pris la résolution spirituelle d’accomplir leur désir d’enfant en recueillant une âme tourmentée. Et à Nathan, ils offrent tout ce qui lui a toujours manqué : un foyer, de l’affection, une véritable éducation à la vie et la promesse d’une vie moins hostile.

Les étranges pouvoirs de leur fils adoptif n’échappent pas aux Wendell. Robert, en particulier, lui enjoint de les dissimuler. Après la destruction de Metropolis, dieu sait ce que l’on ferait à quelqu’un comme lui. Alors Nathan explore ses pouvoirs en secret et, plus que jamais, il mène une double vie : lycéen le jour, en plein épanouissement, sociable, enthousiaste, joueur, et Kryptonien la nuit, à la recherche de ses limites.

Mais quand Metropolis tombe aux mains des criminels, en l’absence de la Ligue, Nathan peine à demeurer les bras croisés. Il marche sur la corde raide : d’un côté, le jeune homme s’efforce de respecter les volontés de son père adoptif mais, de l’autre, il intervient régulièrement pour arrêter ici une agression, là un cambriolage. Dans le chaos de la ville, sa présence demeure l’une de ces innombrables légendes urbaines et il n’est jamais réellement inquiété.

Le retour de la Ligue et de Superman n’apaise pas les cas de conscience de Nathan, bien au contraire. Face à ce modèle ressurgit du néant, l’adolescent s’interroge sur son propre rôle dans la société. À l’insu de ses parents adoptifs, il reprend les entraînements sévères que lui avaient imposés ses parents biologiques. Malgré tout, il ne franchit pas le pas et ne se fait connaître d’aucun super-héros.

C’est que la vie réelle, la vie ordinaire, est désormais pour lui pleine de charme. Il flirte avec les garçons, découvre les premiers émois du coeur et de la chair, rêve de sa vie d’étudiant à l’université. Ses parents et ses amis accueillent son coming out sans sourciller. Nathan a l’impression que sa vie personnelle est une bulle à l’écart du monde et il ressent le besoin égoïste de la protéger contre la violence et le crime, et la responsabilité que ses pouvoirs font peser sur ses épaules.

En septembre, il rentre enfin à l’université. Il n’a gardé que peu d’amis de l’orphelinat et même ceux-là ignorent tout de la première partie de sa vie : aux yeux de tous sauf de ses parents, il est un ado normal qui s’embarque dans la vie d’étudiant. Au fond de lui, la nuit, quand il survole les villes gangrénées par le crime, Nathan se demande s’il pourrait être un jour à la hauteur de la situation.