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 Crime, it's the way I fly to you

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MessageSujet: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyMer 3 Avr - 23:28




Crime, it's the way I fly to you


I give my life not for honor, but for you in my time there'll be no one else crime, it's the way I fly to you
@Kendra Saunders


Pour l’homme qui était accroupi au sommet de cette grue, ce n’était rien de plus qu’une nuit comme les autres. S’il était concentré sur le ballet des véhicules en dessous, il ne manquait pour autant pas d’apprécier la beauté de ce ciel étoilé. Les astres lui rappelaient ce qu’il avait un jour été et ce n’était rien de moins qu’une punition que de les admirer. Tout ce qui brillait là-haut, dans la pénombre éternelle, n’était qu’un reflet du passé. Comme lui. Il était le fantôme d’une époque révolue, il était un cadavre ambulant, un esprit tourmenté qui n’avait jamais trouvé le repos. Dans ce ciel sombre et parsemé de faibles lueurs, il avait l’impression de sentir peser sur lui le regard impénétrable du Dieu du Vide. Il en était sûr, l’un de ces astres était Thanagar et il le regardait, il le jugeait. Carter savait qu’il n’avait pas accompli sa tâche, qu’il restait encore des choses à faire, que le Dieu avait besoin d’être nourri.
Un frisson parcouru son échine, ses ailes en vibrèrent et le bruissement des plumes se fit entendre. Il ne regrettait pas, il n’avait pas non plus peur d’être un jour rappelé par le Dieu du Vide. Les cris de ceux qu’il avait massacré, trainé jusqu’à ce puit résonnaient encore dans son esprit. Il avait passé plus de deux siècles sur cette planète lointaine, plus de deux cent ans à ne faire que se battre, à tuer. Il avait tout fait pour satisfaire ce Dieu, il avait également tout tenté pour s’enfuir, pour quitter ces mondes de mort. Et voilà qu’aujourd’hui, il éprouvait une certaine mélancolie, une sorte de nostalgie de ces temps où il tuait à tour de bras. Cette éternité passée sur Thanagar l’avait profondément changé, cela avait anéanti ce qu’était Khufu. Le prince déchu n’était plus l’homme bon et magnanime qu’il avait été, ce temps était définitivement révolu. Chaque réincarnation le déshumanisait un peu plus, chacune d’entre elle le poussait à un état primaire, bestial.

En contrebas, les cinq hommes étaient après décharger leur butin. Des caisses d’armes réformés, quelques munitions et autres équipements militaires désuets. Ce qu’ils avaient volé n’intéressait pas Carter, pour lui, ce n’était qu’une excuse. C’était un argument, une raison valable pour descendre et aller frapper ces types. Il ne vivait que pour ces moments-là, il n’existait plus que pour se déchainer et faire parler ses poings, sa masse. Les faits importaient peu à ses yeux car il avait depuis longtemps compris comment est-ce qu’il fonctionnait. Il avait ingéré le fait que s’il ne sortait pas la nuit, son besoin de violence le consumait. Combattre le crime, faire payer les criminels, mettre tout en œuvre pour les empêcher de recommencer, tout cela n’avait pas vraiment d’importance. Il désirait seulement se libérer pour survivre un jour de plus.
Interpellé par un éclat de rire, il abaissa son menton afin que son regard sombre se pose sur les hommes qui venaient de vider le véhicule. Ils étaient fiers d’eux, la montée d’adrénaline suivant ce casse les faisait se sentir en confiance, invincibles. Les yeux perçants de Carter s’arrêtèrent un court instant sur l’un d’entre eux, beaucoup plus jeune, un peu en retrait de la bande. Hall secoua la tête, voir ce gosse lui rappelait de bien mauvais souvenir et il se disait que le pauvre avait dû être forcé à suivre le mouvement, pour s’intégrer certainement. Pour autant, la condition de ce jeune homme n’attisait aucunement une quelconque pitié chez le prince déchu. À ses yeux, il était comme les quatre autres, il avait fait ses propres choix, à lui d'en assumer les conséquences.

Jugeant qu’il était temps pour lui d’intervenir, Carter se redressa lentement et alors qu’il s’élançait dans le vide –tête la première, une imposante masse à tête ronde piquée d’une multitude de pointes, apparue dans sa main droite. Dans la gauche, il tenait à présent un bouclier rond aux reflets cuivrés, mais il s’agissait bien de métal Nth. Sa chute ne dura que deux minuscules secondes et avant de heurter le toit du véhicule, il déploya ses ailes. Carter fut instantanément freiné, retenu par son envergure soudaine. Sous son poids décuplé par la vitesse, le toit de la voiture s’enfonça de plusieurs centimètres dans un fracas retentissant. Les vitres se brisèrent projetant des éclats de verre, les suspensions parvinrent à peine à amortir la puissance du choc.
Jusqu’alors de dos, attendant l’acheteur et discutant entre eux de ce qu’ils allaient faire de tout cet argent,  les cinq types se retournèrent brusquement. Quelle ne fut pas leur surprise de voir que leur véhicule était hors service et que sur le toit, se tenait un homme. Un homme possédant des ailes gigantesques déployées de part et d’autre de son corps, recouvert d’un plastron d’un autre temps. Toutes les armes se braquèrent sur Carter dont les doigts se refermaient méthodiquement, à répétition sur la garde de sa masse. Dans le lourd silence qui s’était installé, seule les craquements et crissements du cuir perçaient.

- Deux gardes sont à l’hôpital. L’un d’eux ne remarchera jamais. L’autre est quasiment mort. Comme vous.

Peut-être que si les conditions avaient été différentes, les cinq types auraient voulu rire, se moquer du costume de cet homme. Mais le son de sa voix était grave, froid. Dans son intonation, ils avaient compris que ce n’était pas une menace. C’était un vent glacial qui venait de s’abattre sur eux, le souffle d’une vérité effrayante. Ils auraient certainement préféré tomber sur un véritable héros, quelqu’un avec un code moral, avec des valeurs et des limites à respecter. Une tout autre personne que Carter.
Ce-dernier s’élança au premier coup de feu. Les balles s’écrasèrent en tintant sur son bouclier. Il tournoya sur lui-même, brisant le groupe en repoussant les membres à l’aide de ses ailes et, lorsque ses bottes touchèrent le sol, il fit sa première victime. Un coup de casque retenu, brisa le nez de l’assaillant. Le craquement retentit, son cri de douleur aussi…juste avant que son corps ne soit écrasé, broyé entre un mur et le bouclier de Carter. En pivotant sur lui-même pour faire face au deuxième, la masse du prince alla littéralement exploser le visage du troisième. Tel un gallinacé, il fit encore quelques pas avant de tomber lamentablement.

Le deuxième était après s’époumoner et alors que la masse volait en direction du quatrième, la main de Carter se referma sur son cou. Son cri se transforma en un râle rauque lorsqu’il fut soulevé de terre. Sa bouche se déforma dans cette inspiration impossible, ses jambes battaient l’air, ses mains s’étaient refermées avec désespoir autour de la poigne de Carter. Et il ne relâcha son étreinte que lorsque, sous la pression, la nuque de l’homme céda dans un claquement sec. Carter relâcha le corps sans vie tout en se détournant et se dirigea vers le quatrième, celui qui était à présent au sol avec la masse plantée dans le dos.  
L’homme grognait, gémissait et ses ongles griffaient le bitume pendant qu’il essayait de ramper pour s’échapper. Ce n’était que justice, tout ce qui venait de se dérouler n’était que justice. Ces hommes avaient brisé deux vies et quand bien même cela n’était qu’une manière pour Carter de justifier ses accès de violence, il se disait qu’il avait bien fait. C’était une leçon que ses hommes venaient d’apprendre et pour sûr, ils ne recommenceraient pas. Arrivant à hauteur du rampant, Carter arracha sa masse au dos sanguinolent de sa victime et la posa au sol. Puis, il attrapa le type par la cheville, le ramena jusqu’à lui et le jeta vulgairement. Chaque os fut pulvérisé lorsqu’il heurta la voiture et quand il retomba mollement contre l’asphalte, ses membres formèrent des angles pour le moins étranges.

Il ne restait donc plus qu’une seule et unique personne, le gamin. Carter se baissa pour ramasser son arme et son regard tomba sur le dernier homme. Affalé contre un mur, prostré, sujet à des tremblements impossibles à maitriser, il transpirait la peur. Reniflant bruyamment, déçu par le manque de combativité de ses adversaires, Carter se dirigea vers le gosse. Sachant que l’autre était effrayé, probablement pas loin de se faire dessus, il avançait d’un pas lent et mesuré. Dans sa main droite, la masse tournoyait. Dans la gauche, le bouclier disparaissait. Ce n’était peut-être qu’un gamin d’une vingtaine d’années, mais il avait fait ses propres choix. Un rictus déforma les lèvres de Carter qui, à la vue du sang, commençait à sentir cette envie de plus, encore plus, le prendre aux tripes. Ses deux mains se refermèrent sur la garde de la masse et comme l'aurait fait un joueur de baseball, il pris son élan afin d'abattre son arme.




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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyJeu 4 Avr - 17:56





CRIME, IT'S THE WAY I FLY TO YOU.

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Le garage de Kendra était dans son espèce de havre de boucan métallique et d'activités aussi bien laborieuses que donneuses de voix pour certains de ses gars. Les cliquetis des outils résonnaient dans l'air avec cette odeur persistante d'huile de moteur, et de peinture industrielle pour la retape de certaines caisses. Ça piaille, ça s'emmerde pour récupérer des caisses à outil jusqu'à ce que la patronne gueule un gros coup en se dégageant de sous cette vieille Mustang que José-Luis lui avait demandé de remettre à bloc. Et sincèrement, il ne fallait pas emmerder la patronne quand elle était concentrée sur les détails de sa réparation. Une journée normale dans son garage de Star City en somme. Jusqu'à ce qu'un couple entre précipitamment dans le garage, l'air hagard et désespéré. Kendra, les mains encore dans le camboui et prête à remettre les pendules à l'heure des deux qui se mettaient sur le nez pour des putain de clés à cliquets se redresse, les sourcils comme le nez froncés par l'agacement, et d'autant plus par cette apparition qui ne lui indique rien de bon. Les deux parents qu'elle connait comme ceux de Zeke s'approchent d'elle, blêmes, tremblants, paumés. Leur fils a été embarqué dans une affaire de trafic d'armes à Gotham, et chose tout à fait normale, ils craignent pour sa vie. Bien qu'elle reste grave et toujours aussi tendue, son regard en dit long sur ce qu'elle pense. Bien sûr qu'elle va les aider, mais si Zeke est déjà hors de Star City, ça ne va pas arranger ses affaires.

« Vous avez ne serait-ce qu'un pet d'indice ? Parce que je veux bien aider, mais ça va être compliqué si je sais juste ça. »


Le père, pas fier de ce qu'il a fait, lui tend son téléphone (en lui donnant le code de déverrouillage) et montre via une application de surveillance GPS la position de son fils. Kendra relève alors la tête dans un mouvement de recul et écarquille ses yeux. Ah oui, ils en sont à ces extrémités. Non pas que ce ne soit pas compréhensible vu que Zeke est un petit con buté, mais là ... c'est l'étape Family Big Brother qu'ils ont coché. Et à l'encre bien rouge, nom de dieu. Tiquant sa tête d'un léger mouvement de côté en s'emparant du portable, Kendra évite toute remarque et se met déjà en condition pour partir, et passer en revue le matériel dont elle aura éventuellement besoin sur place. Refermant le portable en appuyant sur le verrou

« Ok ... ? Vous Permettez ? Histoire que je prévienne juste les gars que ce soir, ce n'est pas moi qui ferme. Et vous deux, je vous conseille de vite acheter un nouveau téléphone, pour qu'on ne remonte pas jusqu'à vous. »



(...)


Posée sur sa MV AGUSTA F4 1080 CC 2007 lui servant autant pour les courses de loisir que pour les trajets lui demandant de se rendre en urgence d'un point A à un point B en ayant autre chose que des ailes apparentes lui sortant du dos, la brune claque à plein pot son moteur pour rattraper le plus possible son retard par rapport au groupe. À cette allure, elle passe autant pour un danger public qu'une cible facile pour les patrouilles de police, donc elle prend les trajets où elle est sûre qu'on ne fera pas d'histoires. En tout cas, elle arrive à Gotham City sans se faire griller, pour une fois. Sa bonne étoile lui sert à quelque chose, par moments. Le temps d'une pause, elle regarde où doit se trouver Zeke et sa bande via le smartphone du paternel ... ils sont à Tricorner. Super, le paradis de la moule pourrie et des molars de chique collés au mur. Elle aurait préféré les Narrows parce que quitte à puer dans cette maudite ville, autant qu'elle pue la mort. Le poisson pourri ça fait moins peur.

Elle arrive à deux blocs des lieux, laissant sa moto sous cache avant de poser son sac de sport bien rempli des éléments nécessaires à sa mission. Un gilet pare balles qu'elle enfile sous sa veste (qui ne ferme plus, du coup vu ce qui est rajouté), son fusil à pompe Maverick, ainsi que Morningstar. Pour ses ailes, c'est déjà collé sur la boucle de ceinture de sa tenue. Elle y ajoute évidemment sa masse en Nth et, quand elle est sûre que tout est bouclé en à peine quelques minutes, d'une force assurée dans le pas pour lui donner l'élan nécessaire, Kendra s'envole dans les airs, laissant dans son sillage une immense bourrasque.

Malgré sa relative rapidité d'exécution et de mise en place de son attirail, elle voit bien qu'elle arrive après la bataille. D'autant plus que Kendra a entendu. Les cris, les craquements. Tout cet épanché de violence pure, impitoyable, ne laissant aucune possibilité de sédition ... cela lui rappelle des années sombres dans lesquelles elle s'était elle-même noyée avant que l'évidence ne la frappe de la pire des façons. Du sang, des os fracturés, distordus. Des corps sans vie probablement, sûrement. Ses dents se serrent, alors qu'elle cherche Zeke du regard. Et le voit. Terrorisé, paralysé par la peur alors qu'il voit tous ceux de sa bande se faire massacrer. Hawkgirl se pose alors rapidement sur le toit pour avoir le meilleur point de contact possible si elle se doit de récupérer à l'arrache le jeune homme. Et elle observe, les sens en alerte, les muscles contractés, la haine bordant son visage caché par ce casque. Il veut aussi tuer Zeke, cet enfoiré. Alors il n'y a pas une minute à perdre. Depuis ce rebord où elle se tient en sortant le plus discrètement possible son fusil à pompe, Kendra attend que l'homme derrière ce massacre soit assez en confiance pour tomber face à lui et viser la masse ensanglantée afin que la puissance de feu lui fasse lâcher son arme dans l'élan.

« Tout doux, Lil Nas X. »


Assène-t-elle, en rechargeant rapidement son arme avec la cartouche qu'elle cachait dans sa main gauche, pour se réserver à nouveau cinq coups dans le magasin. Dans le même temps, ses ailes se rétractent et disparaissent.

« Je te conseille de le laisser vivant. Et de bouger loin de là. »


Toujours en joue et prête à frapper, Kendra s'impose alors de sa voix en tonnant violemment sa menace et en se remettant parfaitement en joue.

« J'ai dit ... BOUGE. »


Est-ce qu'il a compris, ou il faut encore qu'elle tire un coup. Cette fois cependant, ce sera dans les genoux.



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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyJeu 4 Avr - 21:31




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Son esprit n’était que les ruines d’un champ de bataille. Un charnier débordant de morts dans lequel une odeur particulière prédominait, celle du sang. Il la sentait mais il lui était impossible de déterminer si cela venait de ces éclaboussures sur son visage, sur son plastron, ses mains, sa masse ou si c’était un tour que lui jouait son cerveau. Car là-haut, sous ce casque à forme de faucon, dans son crâne, plus rien n’allait. Il avait réussi à se contenir avant d’entrer en combat, avant que le premier coup de feu ne soit tiré, avant que son arme ne s’abatte. Il avait réussi à se maitriser durant un temps, celui de l’observation, de l’étude de ces jeunes hommes. Il ne s’était pour autant pas projeté sur un éventuel contrôle de sa personne une fois les hostilités lancées, il avait mis cela de côté. Pour Carter ce n’était plus une possibilité, un tel concept n’existait plus. Il se connaissait trop bien, il savait de quoi il était capable. Tout comme il savait que dans cette situation, il ne maitrisait plus rien.
C’était probablement le seul instant où il était possible de différencier les deux personnalités qui habitaient cet homme. Alors que le combat faisait rage, c’était Khufu qui libérait sa colère. Si on pouvait appeler cela un combat évidemment, tant le rapport de force était déséquilibré. Mais Khufu n’en avait que faire, il était dans son élément, celui que son destin tragique l’avait poussé à adopter. Pour lui, seul restait Deathbringer, lorsqu’il était Ktar sur cette planète lointaine. Seul le goût du sang restait.

Durant ces quelques minutes cauchemardesques pour le pauvre Zeke, le prince déchu n’avait fait qu’apporter la mort sous différents aspects. Parce que cette odeur si particulière le dominait, l’hypnotisait, l’enchainait à ses nécessités les plus bestiales. En ces instants d’horreurs, il était habité, possédé par son besoin de sang. C’était tout ce qu’il désirait. Comme à cette époque où il devait vendanger des mondes de la vie qui les habitait pour nourrir un Dieu, aujourd’hui, il chassait ce sang pour alimenter ce qu’il était devenu. Il fauchait l’existence de ces hommes -beaucoup trop jeunes pour mourir et, rendait une justice totalement aveugle, dénuée de sens. Il était juge, juré et bourreau des quelques membres de ce gang dont la place ici, face à ce porteur de mort, n’était certainement dû qu’à un enchainement de mauvais choix.
L’homme qui les tuait avec une brutalité extrême ne s’intéressait pas à leurs parcours respectifs, à d’éventuelles circonstances atténuantes. Il était uniquement là pour se repaitre de la mort et faire fonctionner ses sens à l’aide de cette odeur si prenante. Il sentait, humait, s’imbibait corps et âme de ce goût métallique qui piquait sa langue, faisait frémir ses papilles. Il n’avait plus rien d’un homme ou du prince déchu qu’il avait un jour été, il était une machine à tuer, la marche inarrêtable de la mort. Dans les pires circonstances possibles.

Face au dernier survivant, face à ce pauvre gosse, Carter tremblait. Pas de peur, ni d’une éventuelle hésitation quant au geste qu’il s’apprêtait à accomplir. Non, il frémissait parce qu’il percevait les battements de son propre cœur. Il le sentait marteler dans sa poitrine, il l’entendait raisonner contre le métal extraterrestre de son plastron. Il lui semblait même que ce-dernier était un tambour de guerre battant au rythme déraisonné de sa pompe cardiaque. Sur son visage déformé par la rage et l’excitation, il sentait ses tempes tambouriner au même rythme. La pulpe de ses doigts pulsait à mesure que le sang s’en échappait pour mieux y revenir. Il tremblait d’exaltation face à cette ultime proie.
C’était ainsi, Carter était le chasseur, le gosse était la proie. Et il n’avait aucune chance. Il était recroquevillé sur lui-même, son visage était également déformé, mais par l’effroi, la panique. Il pleurait, couinait, gémissait et chaque son qui sortait de sa bouche pleine de morve, ne faisait que renforcer l’état d’extase de Carter. Il était d’ailleurs entrain de préparer sa frappe finale, celle qui allait déchirer le corps de Zeke, répandre ses entrailles et son sang sur le bitume. Les lèvres du prince déchu étaient déformées dans un rictus carnassier. Ses dents claquaient à la manière de ces prédateurs renfermant leur mâchoire sur leur festin d’un soir. Il n’était plus qu’un animal en chasse. Il voyait rouge, uniquement rouge. Tout n’était que rouge et, s’il n’avait pas été dans cet état, il aurait dû entendre ce qui arrivait.

Son geste se terminait, la masse était lancée pour détruire le crâne et le reste de Zeke lorsque quelque chose apparu devant lui. Quelque chose, c’était tout ce qu’il était capable de déterminer tant sa vision était brouillée. Son champ de vision s’était rétréci et toutes les images qui défilaient sous ses yeux avides de violence, semblaient pulsées par ce même sang qui coulait dans ses veines. Alors, il eu juste le temps de voir que quelque chose s’était interposé entre le chasseur et la proie. Un coup de feu retentit, éclaira d’une flamme fugace les alentours comme la vue de Carter. La masse lui fut brusquement arrachée de la main et retomba lourdement quelques mètres plus loin. Sous la puissance du coup porté par le fusil à pompe, il recula de plusieurs pas. Quelques mots furent prononcés, dans cette folie meurtrière qui l’habitait, il n’entendit quasiment rien, si ce n’est des sons, des syllabes. Il ne vit même pas que son assaillant était semblable à lui, possédait des ailes qui venaient de disparaitre dans son dos.
D’un battement d’ailes justement, il arrêta ce mouvement de recul. Ses pieds glissèrent sur l’asphalte sous la contrepoussée infligée, un torrent de poussière et de détritus fut projeté dans les airs suite à cette soudaine bourrasque. Alors que ses doigts enveloppaient le manche de la masse plantée à même le sol, il releva enfin la tête -dans un court instant de lucidité, pour fixer ce quelque chose. Une femme à en juger par le son de la voix étouffée.  

- Va chier ! Putain. J’vais te faire sauter le crâne !

Vexé, blessé dans son orgueil et surtout froissé qu’on ait osé s’interposer entre lui et ce dont il avait besoin, Carter s’exécuta. D’une impulsion latérale couplée à un battement d’aile anticipé, il esquiva en partie le premier coup de feu. Une partie du plomb ripa sur son épaulière en Nth. Le métal hurla, vibra sous le choc. Dans son mouvement -à présent dans une rotation totale, Carter étendit son bras pour que sa masse vienne percuter le fusil à pompe. Un second coup de feu fut tiré, dans le ciel de la ville cette fois. Le bruit assourdissant résonna dans son casque, lui donnant l’impression que celui-ci se refermait sur son visage.
Il poussa un hurlement guttural et emporté dans son mouvement, attrapa sa masse des deux mains pour l’abattre sur le casque de cette femme. Bien qu’elle eût en partie esquivé le mouvement, les pointes de la masse ripèrent sur le côté du casque, y laissant d’importantes griffures. Dans cette force déchainé, l’arme fut amenée jusqu’au sol, juste à côté de Zeke qui tentait de se sortir de cette situation. Son regard croisa celui de Carter, qui poussa un nouveau hurlement grave et profond en battant rapidement des ailes pour esquiver un nouveau coup de feu. Le son, beaucoup trop fort, le fit grogner, secouer la tête alors qu’il repartait à l’assaut.

Cette fois son coup de masse tomba juste où il le devait. À la manière d’un uppercut, il était venu frapper le fusil par la pompe d’armement afin de l’arracher des mains de cette protectrice venue de nulle part. Et ce fut à elle, uniquement elle que fut adressé ce nouveau sourire possédé, dents serrés, nez plissé. Faisant dés lors réapparaitre le bouclier dans sa main gauche, il déploya ses ailes de toute leur envergure et écarta largement les bras en adressant un signe de tête provocateur à celle qui lui faisait face, tout en sifflant d’un air menaçant, entre ses dents contractées.  

- Bouge.            





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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyJeu 4 Avr - 23:53





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Visiblement, cet enfoiré a décidé que non. Mais est-ce qu'il décide vraiment dans le cas vu que sa grosse tête a l'air d'être plus remplie de sang que de bon sens. Kendra en serre la mâchoire mais devant son petit spectacle de gros mec pas content, elle ne bouge pas d'un iota et garde sa position pour tirer. Ce qu'elle n'a pas le temps de maturer en termes de réflexion c'est pourquoi ce gars a le même genre d'ailes qu'elle. Parce que ce n'est pas sa priorité. Sa priorité c'est que son adversaire reste loin de Zeke. Et surtout, surtout que Zeke reste en vie. Confrontant donc cette bourrasque en sifflant un instant entre ses dents pendant qu'elle se met en joue, l'autre lui dit qu'il va lui faire sauter le crâne. Qu'il essaie seulement.

« Oh je vais pleurer. Vas-y chie ta courante, bite à muscles. »


Quoi c'est pas très princesse ce qu'elle dit ? Elle a pas la gueule de l'emploi pour être un modèle d'élégance. Et puis sincèrement les meufs qui se la pètent avec des roule ma fesse droite avec un verre de vin dans ma main gauche, c'est tellement pathétique. Il manquerait plus qu'à ce qu'elles vomissent du Jane Austen pour clamer qu'elles sont les néo femmes fatales de ce siècle. Ensuite, ce n'est pas le premier ni le dernier qui va la menacer en fait. Elle en a vu d'autres, certainement pas parés d'ailes comme lui, mais aussi chiants et orgueilleux ça c'est sûr. Donc les genoux. Kendra commence à viser mais ce connard se décale sur le côté et ça touche son épaulière en métal plutôt que le genou. Pas le temps de recharger cette fois. Plus que quatre coups. Kendra bouge alors le fût mobile pour ramener une nouvelle balle dans la chambre. Elle essaie de tirer une nouvelle fois, mais il a eu le temps de reprendre sa masse. Le coup est tel que si elle n'était pas ancrée au sol et gantée aux mains, elle aurait pu se faire arracher le fusil facilement après cette frappe violente. Le coup part vers le ciel, et les muscles de la jeune femme sont mis à rude épreuve. Enfoiré, jure-t-elle dans un coin de sa tête. Son casque lui permet d'encaisser le plus gros des vibrations, heureusement. Car après ces deux ratés bruyants, elle serait certainement sourde sans sa protection. Plus que trois. Malheureusement, il lui balance sa masse, qu'elle ne reconnait pas, là aussi. Si elle n'avait pas esquivé, elle se serait retrouvée avec les pics dans le renforcé. Voir pire, dans son crâne. Se recadrer. Le temps que la mexicaine se remette de ce début de migraine l'obligeant à se mordre l'intérieur des joues, le fou furieux tente d'atteindre Zeke. Pas le temps de réfléchir. Nouveau mouvement de fût et visée. Le coup part, mais ce sont les ailes. Plus que deux.

« Putain !!! »


Jure-t-elle en tentant de remettre un coup sur le fût. Sauf que cette fois, elle n'a pas le temps. Son adversaire balance à nouveau sa masse, et elle ne peut que sentir l'arraché de son arme bien qu'elle la tienne. La force est telle que ses doigts comme son bras gauche en souffrent sous l'arrachée. Mais elle ne se laisse pas pour autant abattre, alors que les vagues de douleur s'instillent dans sa chair. Et en plus cet enfoiré se permet de jouer les mimiques avec ce qu'elle lui a dit ? Un rire mauvais mais étouffé par le casque s'échappe en guise de réponse. Puis, La brune pivote donc sa tête pour étirer ses muscles et craquer sa nuque, avant de déployer à son tour ses ailes.

« Très bien. »


Et d'un revers d'ailes qu'elle balance dans sa face et donc son casque, elle frappe son adversaire, et bouge comme il le souhaitait si ardemment. Suite à cela, elle n'attend pas qu'il se remette de cet effet de surprise et saute pour non pas l'attaquer avec Morningstar, mais pour l'attraper autant à la nuque qu'en arrière de bas de dos pour le soulever sans une la moindre difficulté. Kendra le lance ensuite violemment au sol dans ce mouvement de catch qu'on appelleChokeslam.

« Et maintenant, si je te dis d'aller te faire foutre, tu vas le répéter ? »


Cette fois, elle prend Morningstar en main et autant dire que là, elle est prête à l'enfoncer dans l'armure recouvrant ses abdominaux.



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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyVen 5 Avr - 10:48




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En l’espace d’une seconde, la donne venait de changer. En quelque sorte, ce qui s’était apparenté à un combat, n’avait qu’un échauffement. Une mise en bouche à grands coups de masse et de bouclier. Une manière pour Carter d’avoir le goût du sang, de sentir cette odeur le booster, faire monter l’adrénaline et entrer dans un état second. Il fut un temps où Khufu était un stratège respecté, celui-là même qui commandait les armées de Ramsès II, ce frère qu’il n’avait jamais eu. Mais cette époque révolue et au fil de ses réincarnations, il avait perdu de ce talent. Plus les millénaires avaient défilés, plus il s’était éloigné de ce qu’il avait été. Un homme bon, attentionné, calme et réfléchi. Il avait été ce soutien inconditionnel pour son ami Ramsès, il avait été son épaule, son plus fidèle commandant, son conseiller le plus proche.
Khufu n’avait pas oublié cela, il se souvenait parfaitement de cette époque comme de toutes les autres. Il se rappelait de tout, de chaque vie et bien sûr, de chaque mort. Les douleurs étaient ancrées dans son esprit, elles lui faisaient comprendre combien son existence était un éternel recommencement sur lequel il n’avait aucun pouvoir. Un de ses plus fidèles amis lui avait un jour dit que le Destin trouvait toujours sa route. Inutile de préciser qui était cet ami cryptique. Lui aussi, quelque part, était la réincarnation d’une autre vie, d’une autre entité.

Il n’oubliait pas non plus pourquoi. Pourquoi son existence était un cycle perpétuel. C’était la raison même pour laquelle il avait abandonné toute morale, toute volonté de contrôler ce qui le rongeait. Chay-Ara. Tout était lié à son âme sœur, à leurs ka enchainés à jamais par l’essence de ce métal venu d’ailleurs. Même lorsqu’il avait été exilé sur Thanagar, ce lien n’avait jamais cessé de faire son effet. Khufu et Chay devaient se retrouver, quelle que soit la distance qui les séparait, leurs âmes étaient irrémédiablement attirées l’une par l’autre. Dans d’autres vies, il avait tout fait pour la retrouver, tout. Il avait toujours voulu renouer avec Chay-Ara, revoir son visage et l’aimer de cet amour sans frontières qu’il lui vouait.
Mais cette réincarnation était celle de trop. Khufu en avait trop vu, trop fait. Il s’était trop éloigné de ce qu’il était, fondamentalement. Et ce qu’il avait fait sur ces planètes, lorsqu’il possédait le corps de Ktar le hantait et le hanterait à jamais. Ce bannissement de plus de deux siècles l’avait profondément ébranlé et quelque part, il était devenu ce qu’il s’était toujours efforcé de combattre. Un monstre brutal, sans pitié dont le manichéisme poussé à l’extrême l’empêchait d’être objectif. Il n’était rien de plus qu’un outil dont les autres se servaient pour parvenir à leurs fins, pour faire respecter un ordre dont il n’avait que faire. Tout ce qui lui importait, c’était d’assouvir cette soif de violence qui le dévorait à petit feu.

Et en cet instant précis, la bite à muscles était servie. La femme qui lui faisait face semblait être à la hauteur de ses attentes, à la hauteur d’un véritable combat digne de ce nom, de quelque chose qui assouvirait ce besoin de sang. Il entendit son rire étouffé par le casque alors que lui, se tenait face à elle dans une position on ne peut plus provocante. Avec ce sourire mauvais qui barrait le peu que l’on pouvait voir de son visage, Carter lui lançait un défi. Celui de lui donner du fil à retordre, d’être une opposante digne de ce nom. De lui offrir ce véritable combat qu’il désirait tant, celui qui lui donnerait le goût de son propre sang et qui le pousserait, dans la douleur, à aller encore et toujours plus loin.
Ce fut son premier instant d’une lucidité certaine, lorsque la femme qui lui faisait face déploya des ailes, similaires aux siennes. Ses sourcils se froncèrent, faisant presque disparaitre son regard sombre derrière le masque de Hawkman. Ce constat aurait pu le pousser à renouer avec des souvenirs d’une telle vision, mais il était dans un état beaucoup trop prononcé pour être à même de vraiment réfléchir.

- Qu’e…

Il n’eut pas réellement le temps ni le loisir de manifester sa surprise car déjà, la femme passait à l’attaque. Avant qu’elle ne fasse apparaitre ces ailes, il s’était attendu à ce qu’elle le charge, qu’elle lui fonce dessus…mais pas à ça. Sa tête fut rejetée sur le côté alors qu’il prenait le coup de plein fouet et avant même qu’il n’ait eu le temps de réagir ou de se remettre, elle avait fondu sur lui. Carter fut arraché au sol avant d’y retomber, lourdement, projeté par son nouvel adversaire. En heurtant le bitume, il lâcha un grognement sourd dans lequel son souffle fut coupé. La douleur embrasa son dos et le sourire qu’il avait affiché un peu plus tôt s’étira encore plus. Voilà qui le motivait réellement, qui allait le pousser à se dépasser, à montrer à cette femme que tout ceci n’était qu’un échauffement. Mais son expression changea du tout au tout alors qu’elle s’adressait à lui et qu’il remarquait cette arme qu’elle tenait en main. Cette fois, contrairement à l’apparition des ailes, quelque chose venait de le ramener des milliers d’années en arrière et ce n’était rien d’autre que cette masse : Morningstar.

- Putain de sac à foutre…

Grommela-t-il entre ses dents serrées, tout en prenant appui sur ses coudes pour se redresser alors que son regard possédé était passé du casque rayé, à la masse. Second instant de lucidité, même sous la menace de cette femme qui se tenait droite, fière, probablement intimidante. Pour d’autres.

- Cette arme ne t’appartient pas. Où est-ce que tu l’as trouvée ? OÚ ?!

D’une violente impulsion de ses ailes, Carter se redressa rapidement. En un battement de cil, il fut debout, face à elle et son casque alla heurter celui de la femme. Le choc fut si rude que la visière éclata. Il ne s’arrêta pas là pour autant. Usant de son bouclier pour parer la contre-attaque, il profita de la réverbération de l’impact du métal Nth rencontrant le métal Nth, pour repousser son adversaire et la déséquilibrer. Dans sa main droite, la masse fendit les airs à une vitesse remarquable, jusqu’à heurter le casque de la femme avec une violence inouïe. Aucun être humain normalement constitué, même protégé de la sorte, n’était en mesure d’encaisser ce coup. Une bonne partie de la protection vola en éclats.
Soudainement, l’esprit de Carter était encore plus embrumé. La colère, la rage et l’excitation du combat, avaient fait un peu de place pour que le doute s’instille. Pour que des souvenirs d’un autre temps remontent à la surface alors que la vision de cette arme, ayant appartenue à Chay-Ara, le perturbait. Il n’oubliait pour autant pas où il était, ce qu’il faisait et ce qu’il affrontait. Alors, d’un battement d’ailes, il s’éleva dans les airs…tout en envoyant sa masse percuter le casque de la femme, au niveau du menton. À son tour de se retrouver projetée au sol.

- Vas-y. Relève-toi.

Cracha-t-il entre ses dents serrées alors qu’il flottait à deux mètres du sol, les ailes déployées battant dans son dos à un rythme lent, calculé. Dans sa main droite ce n’était plus une masse qui tournoyait, mais un labrys. Il lui avait dit qu’il lui ferait sauter le crâne, il était temps de tenir sa promesse.          
           





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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyVen 5 Avr - 14:50





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See me ride out of the sunset on your colour TV screen, out for all that I can get, if you know what I mean. Men to the left of me and Men to the right. Ain't got no gun, ain't got no knife but don't you start no fight 'cause I'm T.N.T. I'm dynamite. T.N.T. and I'll win the fight, T.N.T. I'm a power load, T.N.T. watch me explode. I'm dirty, mean and mighty unclean, I'm a wanted woman, public enemy number one. Understand ? So lock up your daughter, lock up your wife, lock up your back door and run for your life the woman is back in town, don't you mess me 'round. T.N.T. Oi, oi, oi ! I'm dynamite. --  feat. @Carter Hall



Et Kendra tombe. Elle tombe lourdement avec cette forte douleur au crâne, l'obligeant à dégager au plus vite ce casque qui ne lui sert plus de protection, mais de compression, de carcan de souffrance. Car cette bête qui est censée lui ressembler (dans les ailes), vient de lui bouriner littéralement la tronche pour une raison qu'elle ne comprend pas. Il a parlé d'appartenance quand à Morningstar, comme si il avait connu la personne l'ayant déjà maniée. Ce qui est impossible, vu que cette arme était dans ce musée ... ! De nouveau, alors qu'elle tire pour enlever le casque, une migraine l'ayant déjà prise suite à ces paroles prononcées revient la tirailler et lui donner d'autant plus de hargne à se libérer de cette protection devenue prison. Et là, elle ne sait pas pourquoi, alors qu'elle finit par sentir l'air s'engouffrer dans ses poumons et la morsure du froid glisser sur sa peau, Kendra ne voit pas l'autre la charger. Pourquoi se fait-il soudainement si fixe, alors qu'elle se relève en battant des ailes, avec son visage contusionné et le peignant son nez comme sa bouche. Pourquoi le fixe-t-il et pourquoi ses oreilles sifflent autant ? Quelque chose ne va pas, elle voit du blanc, entend des trucs pas normaux, comme des échos, des hurlements de bataille ou de perte. Il n'y a cependant pas de réponse car autre chose survient. Et cette chose a les formes d'un petit ayant la vingtaine.

Zeke voit. Zeke subit. Lui, qui est passé de petite frappe souriante et insouciante ne pensant qu'aux sous qu'il pourrait avoir, est devenu une victime. La victime et le témoin de cette boucherie, ainsi que de ce combat où une partie en présence veut l'achever comme le reste de sa bande. Malgré l'apparition inopinée de cette protectrice lui ménageant des portes de sortie, il n'arrive pas à se lever et courir à toutes jambes. Parce que les dites jambes le lâchent autant que son coeur frappant à tout vitesse dans sa poitrine. Alors il regarde avec un certain espoir la femme qui balance ce fou furieux à terre, en se disant que grâce à elle, il va pouvoir revoir ses parents, s'excuser, leur dire qu'il ne recommencera pas. Oui cette expérience l'a vacciné, à la vue du sang et des os brisés et si c'est possible ... ! Non. Il ne peut constater qu'avec horreur l'évidence qui se dresse face à lui. L'homme va tuer cette femme sans une once de pitié et de clémence alors il faut qu'il fuit tant qu'il peut. Zeke arrive donc à ramper, se remettre sur ses pieds dans un élan de survie; jusqu'à ce que quelque chose attire son attention. La motarde ailée se redressant sur ses fesses est en train d'enlever son casque en criant de douleur. Merde, même après cet impact elle est vivante. Mais ça ne s'arrête pas là ... car le jeune homme se met à blêmir, frissonner d'horreur.

« Tía Kendra ? »


Des tremblements secouent ses genoux comme ses doigts face à cette révélation. Il ne comprend pas. La mère du quartier, la médiatrice, celle qui n'a eu aucun mal à le ramener par le slip en de maintes occasions est une justicière ? Tout fait soudainement sens pendant ces secondes qui pour lui sont pesantes et comme passées au ralenti. Ses parents ont dû la contacter, la prévenir et elle est là pour lui encore une fois, comme quand il avait failli passer par dessus le toit terrasse lors de ce barbecue de quartier, une fois. Ou quand elle lui avait passé vingt dollars sans se poser de questions sur ses intentions réelles. Et si il ne fait rien, si il s'en va alors ... ce sera sa faute si elle est morte. Alors c'est comme si soudain tout devenait une certitude dans son esprit comme dans son corps. Et Kendra ne peut que voir, à son tour. Zeke court vers l'homme ailé et lui saute sur le dos, pour l'attraper à la nuque et lui enlever son casque. Courageux, mais idiot.

« La touche pas ! »


Qu'il dit. Courageux, mais idiot. Kendra ne peut même pas être touchée par son initiative car elle sent l'anxiété et la rage monter. Si elle ne réagit pas alors que l'autre se débat il va ...

« NON LÂCHE LE !!! »


Ce profond hurlement se déploie hors de sa gorge et elle charge à nouveau en ayant cette impulsion fournie par ces ailes. Ses pieds se détachent du sol et elle fonce. Non pas vers son adversaire, mais en le dépassant car elle sait ce qu'il se passe. Zeke est en effet projeté en arrière violemment par le dégagé d'ailes de l'inconnu et ne peut que se voir filer au loin, avec comme seule destinée un fracas violent et mortel contre le mur. Sauf que Kendra est là, et à l'aide de Morningstar qu'elle enfonce contre le mur, pendant que son bras passe sous l'aisselle droite du garçon afin que d'une serre de sa main elle le plaque contre son épaule et serve ainsi de ceinture humaine, elle évite le désastre. D'autant plus que ses ailes sont aussi venues les couvrir au cas où elle ne freine pas assez l'impact.

« En fait, tu n'as rien appris depuis le barbecue. »


Il se tétanise, crispe ses doigts contre le dos de cette veste de moto qu'il connaît bien. C'est bien Kendra.

« Je voulais juste ... »


« Non, non ... ta gueule. Tes excuses, tes filouteries, tes promesses de, tes putain d'indécisions, tu les sors à tes parents. Mais pas à moi. T'as merdé et maintenant, je dois nettoyer ta merde. Punto. Final. Y si aún quieres llorar, te sugiero que lo hagas cuando estés lejos de aquí.* »


Ce n'est pas vraiment un conseille qu'elle lui donne en cet instant. Il doit s'enfuir. Loin. Loin des yeux de celui dont il est la cible. Les ailes de Kendra se déploient de toute leur envergure, ouvrant ainsi la seule voie possible au jeune homme encore vivant.

« Je ne vais pas me laisser abattre par un pigeon doré. Alors file au poste le plus proche, j'ai de quoi te retrouver. »


Puis, quand celui-ci commence enfin à détaler à toutes jambes, Kendra détache Morningstar du mur et la reprend bien en main. Cette fois, c'est elle qui est en colère et ça se voit. Dans son regard, dans ce retroussé de lèvres bordées de sang, et dans cette soudaine prise de vol de quelques mètres au dessus du sol crasse des quais. Et sans chercher à savoir si cela va suffire, si cela va être efficace, Kendra hurle sa rage en chargeant, les deux mains sur sa masse à pics. Et elle frappe d'une force certaine, qu'il se doit d'encaisse et parer. Les coups résonnent dans l'air, mêlant alors le bruit du métal au fracas des armes. Chacun n'en démord pas, et reste aussi farouche, énervé et déterminé face à ce que représente l'autre : un adversaire de taille, mais un ennemi à abattre. Cependant, malgré leurs efforts, aucun des deux ne semble pouvoir prendre le dessus, et la bataille se transforme peu à peu en un affrontement violent, bruyant, où des égalités surprenantes font corps. Jusqu'à ce que Kendra trouve une faille. Durant ces minutes qui ont semblé des heures d'épreuve, Saunders parvient à trouver une ouverture dans la défense de Hawkman, lançant un coup décisif avec sa masse en Nth sur son flan. Et elle le projette sans une once de pitié, ou une retenue de son coup au loin, au milieu même de ces cadavres dont il a été le créateur. Et la revoilà au sol, Morningstar brandie, jambes écartées et genoux légèrement fléchis alors qu'elle s'avance de ce pas menaçant vers lui, prête à en remettre une couche.

« ¡¡¡ Hijo de puta !!! ¡ Te voy a reventar los pectorales hasta el punto de que incluso la persona con la que te la chupas en lugar de tu madre te querrá en la cama en vez de en la cama ! ** »


Encore un langage fleuri et poétique. C'est cent pour cent Saunders.



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* Et si tu veux toujours pleurer, je te suggère de le faire quand tu seras loin d’ici
** Fils de pute ! je vais t'exploser tes pectoraux à tel point que même celle avec qui te suce à la place de ta mère voudra t'avoir en tapis plutôt que dans son lit !



           
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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyVen 5 Avr - 22:03




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La douleur dans son dos était intense, elle remontait de ses reins à ses omoplates. Elle le baignait d’une sensation de prise intense dans un étau, comme si une force invisible était entrain de compresser chaque muscle, chaque os. Mais il souffrait en silence et seul son souffle rauque s’échappait de ses dents serrées. Il n’était pas essoufflé, pas encore tout du moins. Toutefois sous ce mince et pourtant si résistant plastron en métal Nth, son torse se gonflait à plein volume à la moindre de ses inspirations. Ses épaules s’en soulevaient par moment et lorsqu’il expirait dans un sifflement menaçant, elles retombaient lourdement. Dans son dos, ses ailes imprimaient chacun de ces mouvements naturels, montaient, descendaient, valsaient lentement tel un remous à la surface d’un lac. Ses yeux, ordinairement sombres, l’étaient encore plus. Ils étaient braqués sur cette femme, sur cette épine dans son pied et ils transpiraient l’insatiable rage qui dominait son être.
Les doigts de sa main droite n’avaient de cesse de pianoter sur le manche du labrys. Comme précédemment, lorsqu’il s’était opposé à ces hommes, le cuir craquait, crissait sous ses étreintes erratiques. Mais il ne bougeait pas. Après avoir invectivé la femme, lui avoir demandé de venir, ses bottes armurées avaient touché le sol et il était fièrement campé sur sa position. Il se tenait droit, provocant et attendait avec une impatience certaine que son nouvel adversaire passe à l’attaque. Il n’attendait que ça, pour esquiver, la frapper et faire sauter cette putain de tête de ses épaules. Comme le chasseur possédé qu’il était, Carter salivait à l’idée de voir ce combat prendre fin par une décapitation. Nette, propre. Ses lèvres se retroussèrent.

- Aller putain. Viens.

Ce murmure s’était échappé sans qu’il n’en ait réellement conscience. Un sifflement de plus sorti de cette mâchoire crispée, de cette bouche agitée de spasmes. Aussi incroyable que cela puisse paraître, Morningstar avait été reléguée au second plan. Quelque chose en lui le poussait à se détourner de tout ce qui pouvait le déconcentrer de sa véritable. Il sentait que ça n’allait pas, qu’il aurait être beaucoup plus attentif à ce détail. Une part de lui s’accrochait au souvenir de cette femme qu’il avait toujours aimé et qu’il continuerait d’aimer, même s’il se refusait à la trouver. Cette part le faisait lutter contre son propre regard, elle voulait qu’il regarde l’arme, qu’il voit, qu’il comprenne et qu’il revienne à la raison. Ce contre quoi il se battait intérieurement n’avait rien d’humain, rien d’une simple pensée, rien qu’il ne puisse comprendre en somme.
La voix du gosse, dont le nom lui avait à présent échappé, s’éleva à côté de lui. Une seconde, il faillit détourner le regard de la motarde, le poser sur cet être insignifiant qui lui résistait bien malgré lui. Mais elle venait de retirer son casque et le cœur de Carter rata un battement. Une seconde, l’organe vital chuta, sombra dans sa poitrine et il lui sembla qu’il était après s’affaisser sur le bitume. Ses jambes flanchèrent, sa prise sur le labrys s’amollie et sous le casque, ses yeux s’écarquillèrent. Le gosse venait de prononcer un nom, mais il ne l’avait pas attendu. Sa bouche jusqu’ici close, s’entrouvrit. Sa mâchoire tomba et son visage se déforma dans une horrible expression de douleur.  

Carter était loin, très loin dans ses propres souvenirs. Il était dans ces vies qu’il avait partagé avec cet amour immortel. Le temps d’un battement de cil, il était sur les rives de l’El-Geesh et faisait face à un soleil couchant. Le premier qu’ils avaient partagé. Il voyait encore les reflets de l’astre sur les eaux calmes du fleuve, il admirait ses rayons percer les dunes du désert et il appréciait cette douce brise caresser son visage. Il sentait le poids de ces bracelets d’or et de bronze autour de ses poignets. Et il y avait une main dans la sienne. Une main douce, fine et ô combien chaude, rassurante. Elle ne le pressait pas, elle était simplement posée contre la sienne, paume contre paume. Ses doigts étaient entremêlés aux siens et il sentait le toucher de ses bagues froides comme des siennes. L’espace d’une seconde, son cœur s’adoucit, s’emplit de cette dévotion qu’il avait toujours eu envers elle, de cet amour inconditionnel qu’il lui avait toujours voué. À elle, uniquement elle…

- Chay…

Il n’eut pas le temps de prononcer son véritable nom, au complet. Chay-Ara. Le fil de ses vies, l’étoile Polaire de ses réincarnations. Il fut arraché à ses visions par le gosse, apparemment déterminé à protéger cette femme, Kendra. Les mains du gamin se posèrent sur son casque, ses pieds battaient dans son dos alors qu’il cherchait désespérément une prise. Si la rage n’était pas revenue, si le goût du sang n’avait pas à nouveau noyé ses sens, il aurait pu trouver ce geste courageux. Il aurait même pu estimer la bravoure de ce jeune homme. Si. Et face à lui, celle qu’il avait reconnu s’élançait déjà dans sa direction. En poussant un hurlement éraillé, Carter brandit son labrys, prêt à découper son assaillante.
Dans le même mouvement, il élança ses épaules en arrière afin d’éjecter le parasite qu’il avait dans le dos. Il sentit son maigre poids le quitter, lança son mouvement de bras pour trancher celle qui fondait sur lui mais, elle esquiva en l’ignorant complètement afin de se concentrer sur le gosse. Carter pivota aussitôt pour suivre le mouvement et tenta vainement d’agripper sa cheville alors qu’elle passait à côté de lui, sans succès. Elle s’était déjà éloignée et avait rattrapé l’idiot.

Carter secoua la tête, recommença. Il cherchait à reprendre ses esprits, à redevenir maitre de lui-même après cette vision qui s’était imposée à lui. Il luttait contre sa propre soif de sang, contre ce voile rouge qui s’était abattu sur son regard. Il porta une main à son visage, l’apposa sur le bec du faucon et le casque disparu de sa tête, se dématérialisant dans un roulement de cliquetis. Sa main rencontra enfin sa peau, son nez et glissa dessus pour venir frotter ses sourcils, ses paupières à présent closes. Il n’arrivait plus à réfléchir, tout se bousculait autant dans son esprit que sous ses yeux fermés. Au loin, il entendait qu’un bref échange avait lieu mais ce n’était que des sons étouffés, des mots incompréhensibles.
Tout son être était partagé, fragmenté. Il ressentait toujours ce besoin vital, bestial, d’assouvir ses pulsions primaires et de frapper, cogner jusqu’à ce que le sang gicle. Il lui semblait encore sentir la chaleur de cette main dans la paume de la sienne. Et alors qu’il relevait les yeux pour voir la dénommée Kendra fondre à nouveau sur lui, il n’y avait plus cette tenue sombre. Elle lui apparaissait baignant dans un halo de lumière orangé et au centre de celui-ci, là où se trouvait son cœur, il y avait un éclat rouge qui battait, ondulait en dardant le halo de traits rougeoyants.

- Non. Non non non non non…

Implora t’il d’une voix brusquement différente, moins grave, dénuée de cette menace qui l’avait précédemment habitée. Il perdait alors du terrain. Il reculait, abasourdi, acculé sous les attaques de Kendra. Elle frappait, le harcelait de coups tous plus puissants les uns que les autres et lui, se contentait de parer. La volonté comme le corps de Carter fléchissaient et elle ne lui laissait pas le temps de penser, de remettre de l’ordre dans son esprit. Parce que c’était elle, cela ne faisait aucun doute. Elle seule pouvait apparaitre de cette manière, elle seule était à même de manier cette arme. Elle seule pouvait le faire s’effondrer comme en cet instant.
Dépassé par ses assauts, il finit par commettre une erreur. Morningstar le percuta dans les côtes. Le métal du plastron bourdonna et même s’il avait encaissé la majeure partie du choc, ce n’était pas suffisant. Il eut l’impression que tous les os de son corps se brisaient alors qu’il était projeté sur plusieurs mètres et retombait durement contre le bitume. Face contre terre, il ne chercha même pas à se relever alors que sa voix lui parvenait, dans une langue qu’il ne connaissait pas.

- Non. Non. Pas toi…

Pas elle, parce que Carter était incapable de la combattre. Parce qu’une étrange force en lui repoussait ce qui le dominait pour lui intimer de cesser ces hostilités. Il resta au sol, sur ses genoux, face contre terre avec la main posée sur ses côtes. Pas elle, parce qu’il ne voulait pas qu’elle soit là, il ne fallait pas qu’elle soit là. La malédiction, la mort, tout s’imposait à son esprit et il se refusait à accepter. Soudainement, il n’était plus question d’affronter cette menace, mais de la repousser, de lui faire comprendre qu’elle ne devait pas être près de lui.

- Chay-Ara, il ne faut pas que tu restes ici…Tu dois t’éloigner de moi sinon ça va…ça va recommencer…

Avec la douleur qui émanait de ses côtes, il lui était extrêmement difficile de parler et ses propos étaient interrompu par son souffle court. Dans sa main, le labrys comme la masse n’étaient plus, ils avaient disparu. Après un effort incommensurable, rythmé par des râles et des grognements, il parvint finalement à se mettre sur ses genoux, ses bras pendant de part et d’autre de son corps, alors que son regard se portait sur elle. Elle qui ravivait des sentiments herculéens qu’il s’était efforcé d’enfouir, de cacher pour leur sécurité.

- Pars. Pars s’il te plait…      





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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyMar 9 Avr - 14:18





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Sigridr Járnsíða, un nom issu d'un autre temps, d'une autre côte. Ce vieil islandais qui ici ne fait pas écho à l'importance qu'a été un jour cette femme réputée pour sa férocité au combat et son insatiable soif de pillage et de conquête. Une expédition de pillage le long des côtes de ce qui est devenu plus tard l'Angleterre, le goût et le parfum salé mêlés à ce fer faisant le coeur de ce nom. Les cris gonflant ce coeur vaillant et combattant. Cette attaque surprise contre un village côtier où les pauvres bateaux de pêches utilisés avaient été les premières victimes de cette soif de violence et vengeance. Et Sigridr avait mené ses guerriers avec cette verve en brandissant cette masse dorée avec une adresse et une fluidité mortelle. Des crânes percés, fracassés. Des mâchoires déchirées et disloquées. Les hurlements alors que la colère et la soif de mort ne cesse de grandir et inciter ce corps à en vouloir plus. C'est cette rage même qui en cet instant, sans que Kendra ne puisse le contrôler, rampe et dévore tout ce qu'elle trouve pour galvaniser la femme dans sa marche sanglante.

Sa prise sur Morningstar s'affermit alors que son pas se fait plus lourd à chaque frappe de ses bottes. Son cœur bat la chamade comme bat la mesure de sa marche et, alimentée par cette adrénaline due à cette confrontation violente ayant secoué ces choses primitives et sauvage, Kendra s'engouffre, crache ce sang versé ou coulant alors sous le fracas de cette violente réminiscence de la guerrière nordique. Les échos du passé résonnent en un fracas de boucliers, haches et épées dans son esprit, lui insufflant d'autant plus le besoin d'achever cet adversaire ayant cru qu'elle n'était que bouffonnerie.

« QUOI ! »


Hurle-t-elle sans se rendre compte qu'elle voit rouge à son tour. Qu'elle ne comprend pas. Non, elle ne comprend pas, alors qu'en elle quelque chose cherche à tenir les rennes de cette rage, ou du moins à la séparer de cette âme d'un autre temps.

« QUOI PAS MOI ! T'AS DES REMORDS MAINTENANT QUE T'AS FAILLI TUER UN GOSSE CABRÒN ? »


Peste-t-elle, le coeur enflammé par cette vision de soumission et de corps disloqués qu'elle a dépassés pour rejoindre cet homme prostré. Il est à genoux, elle debout, les ailes déployées, le visage couvert par les marques de ce combat et l'envie de continuer. Et elle ne comprend toujours pas. Elle en hurle devant son visage telle une enragée, la gueule ouverte et la gorge déployée dans ce son à s'en déchirer les bronches. Son esprit est tellement embrumé, secoué par ces visions, ces chocs et ce qu'au final cet homme déclenche de par sa seule présence qu'il lui est impossible de réfléchir et se rendre compte de qui il est. De ce qu'elle est réellement. Non, Kendra lutte comme le fait Chay-Ara pour que le Destin ne vienne pas encore réclamer son dû.

« MON NOM C'EST KENDRA SAUNDERS ! ET JE SERAI TON PIRE CAUCHEMAR SI JAMAIS TU TENTES ENCORE DE LE TRAQUER, TU M'ENTENDS ? Le pire de ce que tu n'as pas encore connu. »


Le pire ? Si seulement. Si seulement elle se rappelait que c'est sûrement elle son cauchemar, plus qu'elle n'est sa destinée, son amour immortel. Si seulement Chay Ara ne refusait pas l'évidence. Si seulement elle serrait Khufu contre son coeur comme elle l'a toujours fait auparavant et ce, malgré ses tentatives pour que ce lien s'affaiblisse. Mais aujourd'hui, elle s'y refuse, elle ne veut pas la perdre, se perdre. Le refaire souffrir, que tout recommence. Pas maintenant, pas après tous ces efforts. Sans doute est-ce égoïste, injuste, de faire ce caprice et ainsi empêcher ce qui doit être selon des forces plus grandes. Et pourtant, malgré la menace, elle reste là, penchée vers lui à le dévisager de toute cette verve guerrière l'habitant encore, au point qu'elle en saigne du nez et des oreilles tant son corps lutte intérieurement.

« Et si tu n'as plus envie de te battre, on va faire en sorte d'envoyer ton petit cul au GCPD avec un joli ruban doré, histoire de faire passer la pilule et que t'aies juste à passer par Blackgate. Alors donne moi tes armes. »


Non, Chay-Ara se détourne de Khufu. Elle reste simplement debout à le regarder souffrir, de ces poings fermés et de ce regard se voulant froid et exempt de toute caresse, de toute volonté de renouer. Ce sera sa manière de partir et ainsi effectuer ce coup de poker face au Destin.



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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyMar 9 Avr - 20:41




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Il n’éprouvait aucun remords. Pour lui, ce n’était pas qu’un instant de colère ou de désespoir, ce qu’il avait fait à ces hommes n’était que justice. Et justice avait été rendue. Il se fichait du prix qui avait été payé par ces braqueurs, ces voleurs et autres criminels. Il se fichait de la manière employée tant que l’issue les vaccinait de recommencer. Il n’y avait pas de place pour les remords. Lorsque le combat faisait rage, lorsque ses armes déchiraient des corps autant qu’elles arrachaient des vies, il n’y avait pas de place pour les regrets. Seul son besoin d’assouvir ses pulsions comptait, seule cette fausse excuse de rendre justice avait de l’importance. Défendre les faibles, vaincre le mal, lorsqu’il entrait dans cet état, ce n’était que des concepts lointains.
Le cœur de Carter était sombre, il n’avait plus rien à voir avec ce qu’il avait été par le passé. Il se souvenait de tout ce qu’il avait vécu dans ses autres vies. Il était à jamais hanté par la malédiction qui le liait à Chay-Ara, il était poursuivi par les visions de ce qu’il avait accompli sur Thanagar. Son cœur, il y a bien longtemps, transpercé par cette dague en métal Nth, ne s’était jamais vraiment remis de ce qu’il avait subi. Et dans le peu de conscience qu’il lui restait, dans le peu d’estime qu’il avait encore pour ce qu’il était, Carter avait décidé de mettre un point final à son histoire.  

Il aurait pu choisir la solution de facilité et se suicider, mais il avait peur que cela ne fonctionne pas et qu’il soit à nouveau réincarner dans une nouvelle vie, que tout recommence, encore. Il aurait pu choisir de vouer son existence à ce qu’il avait fait de mieux. Il aurait pu trouver un moyen d’invoquer le Dieu du Vide et de retourner auprès de lui, de redevenir son bras armé, jusqu’à en périr. Tant de possibilité pour simplement devenir l’ombre de ce qu’il avait un jour été, pour n’être qu’un homme s’abandonnant complètement à ses propres démons. Il se répugnait, il se haïssait pour ce qu’il était devenu mais il était convaincu que les choses étaient mieux ainsi, que sa destinée ne lui avait jamais vraiment laissé le choix.
Le seul qu’il assumait concernait Chay-Ara. Il en avait trop vu, il en avait trop fait pour à nouveau la retrouver. Il l’aimait, même avant de l’avoir retrouvé dans ce monde, il l’aimait. Il l’avait toujours aimé, mais il ne pouvait plus. Il ne voulait plus. Son esprit s’était fragmenté, ses pensées le ramenaient sans cesse à ces instants de mort. Lorsqu’il fermait les yeux pour tenter de trouver le sommeil, il ne voyait que son visage ensanglanté à travers les âges. Il voyait la Mort la prendre, l’arracher à cet amour inconditionnel qu’il lui vouait. Et Carter était brisé, détruit par cet éternel recommencement qui le forçait, à chaque fois depuis des milliers d’années, à voir Chay-Ara mourir sous ses yeux.

Tout ce qu’il avait fait, ou plutôt tout ce qu’il n’avait pas fait pour la retrouver était maintenant réduit à néant. Le Destin était en marche, l’engrenage venait d’être déverrouillé et il ne pouvait plus rien faire. Parce qu’elle était là, face à lui, sous les traits de cette dénommée Kendra, qui ne comprenait plus rien à ce qu’il disait. Carter avait la sensation qu’un fardeau incommensurable venait de s’abattre sur ses épaules, celui-là même qu’il tentait absolument d’éviter, de repousser. Même si elle ne le reconnaissait pas, quelque chose de terrible se préparait. Des dés avaient été lancés, l’avenir avait été joué à pile ou face et la pièce tournoyait au ralentit dans les airs.
Mais elle hurlait, elle lui criait dessus parce qu’elle ne comprenait pas. Parce qu’elle, elle ne le reconnaissait pas. Et quand bien même Carter était surpris de la tournure que prenaient les événements, il réalisait que c’était la première fois que leurs retrouvailles se passaient de cette manière. Ils se reconnaissaient toujours, peu importait leurs visages, peu importait leurs enveloppes corporelles, ils se reconnaissaient toujours, parce qu’ils étaient à même de voir ce lien qui les unissait. Ils voyaient ces corps luminescents, ils voyaient leurs cœurs battre, les lier. Et là, rien. Quelque chose avait changé, quelque chose était différent et malgré le fait qu’il était sûr de son choix -de ne plus vouloir souffrir de cet amour, son cœur se pinça.

Un instant, alors qu’elle s’égosillait après lui et qu’elle le menaçait, il eut cette furieuse envie de se lever et la prendre dans ses bras, quoiqu’il puisse arriver. L’espace d’une seconde, Khufu ressentit cet irrépressible besoin de retrouver son âme sœur et de l’étreindre. Dans son esprit, défilaient les images de ces couchers de soleil partagés pendant des millénaires. Elle avait beau hurler, il ne voyait qu’elle et ce qu’au fond d’elle-même, elle était. Il ne pouvait plus ne pas la voir telle qu’elle était. Il ne pouvait plus ignorer qu’elle était Chay-Ara et son regard trahissait le torrent d’émotions qui était entrain de ravager, d’anéantir Carter. Il luttait à la fois contre ses sentiments pour cette femme qu’il avait toujours aimé, contre cette incompréhension face au fait qu’elle ne le reconnaissait pas et surtout, il luttait pour la repousser, pour se forcer à la chasser.
À genoux, à la merci de cette femme qui faisait brûler son cœur, il était prêt à la supplier. Une pensée subite traversa son esprit, lui intima de la provoquer, de lui demander de porter ce coup qui lui serait fatal afin de ne pas avoir subir cette existence sans elle. Mais cela aurait probablement fait souffrir Kendra et elle aurait cherché des réponses sur Carter, elle aurait voulu comprendre et cela lui aurait fait trop de mal.

- Shiera Sanders…

Murmura-t-il plus pour lui-même que pour celle qui souhaitait à présent le livrer au GCPD. Dans l’esprit de Carter, tout prenait sens. Après ces millénaires, après ses expériences et toutes ses réincarnations, il savait comment le lien fonctionnait. Il savait également comment les vies précédentes marchaient, comment les consciences s’imbriquaient pour nourrir l’hôte de tous leurs souvenirs. Il toussa en posant une main sur ses côtes douloureuses et se redressa malgré la menace de Kendra, malgré l’expression qu’elle abordait et malgré tout ce qu’elle aurait pu faire. Il ne pouvait pas rester ici, il ne pouvait pas risquer que les rouages du Destin s’emballent et que des questions soient posées. Des questions auxquelles il ne voulait pas répondre.
Il était résolu, il fallait partir. Il devait s’éloigner d’elle, même s’il l’avait retrouvée. Même si son regard s’était adouci malgré ses cris incessants et malgré la rage destructrice qui habitait son regard. Il devait partir parce qu’il ne voulait pas qu’ils se lient à nouveau, parce qu’il ne voulait pas qu’elle souffre encore à cause de lui. Il devait partir pour la protéger d’une mort certaine. Il devait repousser celle qu’il aimait de tout son cœur et ses yeux en étaient devenus brillants, presque humides. Enfin debout et comme s’il avait souhaité garder une dernière image, un dernier souvenir pour son esprit torturé, il la dévisagea durant de longues secondes de silence.

- Kendra Saunders. Nos routes ne se croiseront plus. Et si cela devait être le cas, je ne t’affronterai pas. Dis à ton ami qu’il ne craint rien, je ne reviendrai pas pour lui.

Étrangement et en comparaison de tous les mots qu’avaient précédemment pu prononcer Carter, ceux-ci avaient été empreint d’une marque solennelle, comme s’il avait s’agit d’une promesse. Et dans un ample et puissant mouvement d’ailes, il s’arracha à la gravité pour s’envoler et rapidement disparaitre dans le ciel sombre de la ville.
   





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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyVen 12 Avr - 17:52





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3 jours plus tard, Star City :


« Tía r'garde r'garde ! Des possons »

« Poi-ssons, Ana. »


La petite Ana dans les bras qui essaie de lui désigner tout, à tout va, Kendra fait la grimace, si ce n'est pour ne pas dire la tronche. Ok, elle fait clairement la tronche. Parce que la jeune mère d'Ana n'a rien trouvé de mieux que lui refiler littéralement le bébé en raison de ses ambitions quand au barbecue participatif ... et surtout la possibilité de tenter le coup avec son voisin du cinquième étage. Sincèrement, en regardant le mec, elle ne sait pas ce qu'elle lui trouve. C'est le typique des gars qui se prennent de haut avec peu d'arguments à mettre sur la table. Au niveau intelligence déjà, et physique ... c'est pas fameux. Même les roulés de caisse de ses gars sont plus appréciables à regarder quand ils n'ont pas le chic de faire les cons et la mettre en pétard, cependant. Bref, ce n'est pas qu'elle n'aime pas Ana, mais de base Kendra n'est pas là pour faire babysitter. Superviser le match de baseball interquartier quartier, voir comment ça se passe entre les petits stands montés pour l'occasion, ce genre de trucs en somme. Pas garder la petite d'une gonze qui ne peut pas calmer ses ovaires. Ana continue de lui faire la conversation en lui parlant des petits poneys qu'elle n'a foutrement jamais vu de toute sa vie, de comment les canards mangent soi disant selon elle des madeleines, ou bien en actant des phrases incompréhensibles entre deux poignées de main faites par Kendra.

Finissant par se rendre vers les stands dans l'espoir que cela divertisse la petite et baisse son degré de focalisation sur sa personne, la mexicaine garde tout de même un oeil sur les avancées de la soudaine fleur bleue de mère, en espérant enfin qu'elle va récupérer sa gosse. Comme dit, elle aime beaucoup Ana, qui reste adorable (quoique sacrément bavarde). Mais c'est qu'elle commence à peser sur ses bras engourdis. Parce que oui, en raison de la force de Kendra, la petite en profite un maximum pour rester en hauteur et ainsi voir comme les adultes le font.

« Je peux avoir la barbe à papa ? »


Sur le moment, perdue dans ses pensées ou trop assommée en pensant qu'elle a bien fait de ne jamais faire de gosses, la quarantenaire ne calcule pas vraiment ce que dit la petite. La barbe à son papa ? Elle a connu son père déjà ? Pas souvenance en tout cas. Alors pourquoi ... oh. En pivotant quelque peu sur ses deux pieds pour suivre le regard comme l'index pointé de la fille, Kendra comprend enfin. Barbapapa. Elle cligne plusieurs fois des yeux face à l'évidence, et surtout les couleurs de ce truc immense et sucré. Kendra sait que jamais la petite ne pourra engouffrer tout ça. Mais ... mais elle n'a pas envie de la frustrer, ni même de l'entendre pleurer, crier. Ce n'est pas qu'elle veut faire dans la facilité, surtout pas en voyant que face à son manque d'initiative, Ana commence justement à la juger de son regard et arborer les premiers traits de la dite frustration.

« Ok, c'est bon tu as gagné, je la prends ta barbapapa. Arrête de faire tes yeux de merlan frit, sinon tu vas finir comme les poissons sur le barbecue. »


Malgré ce propos maladroit et pas très engageant, Ana rigole parce que le mot barbapapa a été évoqué, et que Kendra se dirige justement vers le stand pour acheter ce truc énorme fait de sucre. Sa protectrice et porteuse la dépose un instant sur ses deux pieds pour autant se dégourdir les bras et mains, que se saisir du fameux portefeuille qui va lui permettre de dépenser ces sept dollars pour ... un putain de nuage arc en ciel fait de sucre, et de sucre ... et de sucre. Et bien évidemment, c'est quand la barbapapa est préparée quatre minutes plus tard que la mère se pointe, et qu'Ana perd donc tout intérêt pour ce nuage immense de sucre. Bien sûr, la mère remercie Kendra pour son service rendu, ce à quoi la mexicaine répond par un aimable mais crispé sourire à sa politesse, avant qu'elle ne se retrouve seule. Avec sa barbapapa dans la main.

« Super, Saunders. Et maintenant t'en fais quoi de ce truc. »


Parce que c'est bien beau coloré et tout, mais pas très engageant. Ça passe avec une bière ? enfin elle a beau se poser cette question cruciale de la journée, elle n'est pas plus avancée dans les affaires l'ayant menée jusqu'ici. À savoir retrouver Zeke et sa famille. Il avait réussi à rentrer de son propre chef jusqu'à Star City et s'était présenté devant le perron de ses parents hier soir, tout penaud. Il paraît qu'il s'est pris une sacrée remontée de bretelles, mais que malgré tout, ses parents, trop gentils, l'ont laissé participer à cet événement sportif réunissant plusieurs quartiers de la ville. Mais quelque chose attire son attention, alors qu'elle a enfin Zeke un visuel. Une sensation, un étrange malaise pesant sur son coeur, et lâchant à ses oreilles une plainte venant d'une voix distante, qu'elle a déjà entendu auparavant, durant son voyage et ses remises en question. Et elle le voit. Lui. Cet homme affronté il y a de ça trois jours. Son regard est fixé sur sa personne, son être. Son coeur se contracte et se foudroie dans la colère et une sorte d'attente. Elle lui avait dit, pourtant. Si il revenait, elle serait son pire cauchemar. Malheureusement ce n'est pas Morningstar qu'elle a en main en cet instant. C'est une barbapapa. Et ça, ça ne fera pas vraiment de dégâts, si ce n'est de lui enclencher une hyperglycémie. Sur un malentendu, ça peut marcher.



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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyDim 14 Avr - 21:59




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Il n’en revenait pas. Il s’était même levé de sa chaise et parcourait à présent son bureau de long en large. Il était partagé et il luttait intensément pour se contenir, pour ne rien laisser transparaitre. Un bras croisé sur son torse, le coude de l’autre appuyé dessus, il avait le visage plongé dans sa main. Il faisait les cent pas, tournait en ronde dans cette pièce beaucoup trop grande, probablement trop vide aussi. En marchant de cette manière, il s’efforçait de rester dos à son interlocuteur, afin qu’il ne puisse pas voir son visage. Afin qu’il ne puisse pas y décrypter une expression qui pourrait le trahir. Anton n’avait pas fait tout ce travail sur lui-même et surtout, il ne s’était pas autant rapproché de Carter pour échouer maintenant. Il touchait enfin au but, son souhait le plus cher allait se réaliser. Les amants ancestraux allaient finalement être réunis alors, il était très clair pour lui qu’il s’agissait du moment le plus difficile à gérer.
Il ne pouvait pas se permettre d’échouer, il ne pouvait pas laisser une pensée, un geste ou un sourire de satisfaction le trahir. Pas après toutes ces années à devoir supporter Carter, à l’avoir au plus proche de lui alors qu’il était son pire ennemi. Anton était souvent pris de nausées…ou d’une furieuse envie de tuer Carter. Il avait réprimé ces besoins un nombre incalculables de fois, ce n’était pas pour y céder maintenant. Même si l’idée de couper la tête de ce supposé meilleur ami était tentante, il n’avait pas autant sacrifié de sa personne pour échouer maintenant.

Vautré sur la seule et unique chaise qui faisait face à l’imposant bureau de l’homme d’affaires, Carter ne bougeait pas. Il ne semblait pas perdu dans ses pensées, il l’était. Lui qui était un homme d’action, une machine à écraser l’adversité, paraissait bien loin de ce qu’il était supposé être. Son visage était fermé et si son bras droit était appuyé sur l’accoudoir, c’était uniquement pour permettre à sa main de soutenir sa tête. Son bras gauche pendait lamentablement entre ses jambes écartées et son poing n’avait de cesse de se serrer. Son esprit avait finalement cessé de lui repasser les images de ce combat, ou de ce coup de masse qui le faisait encore souffrir par moment. Ses côtes devaient être fêlées, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne se sente mieux. Psychologiquement par contre, c’était autre chose.
Il était dans un état partagé lui aussi, entre la joie d’avoir retrouvé celle avec qui il avait toujours partagé sa vie et…et l’inéluctabilité de ce que ces retrouvailles impliquaient. Il avait beau lutter contre tout son être, il n’arrivait pas à sortir ce visage de son esprit. Cela faisait trois jours qu’il était hanté par les traits de cette femme, trois jours que lorsqu’il fermait les yeux la nuit, il retournait en Égypte, sur ces dunes de sable. Carter avait ressenti le besoin d’en parler à Anton, parce que ce-dernier avait toujours été de bon conseil lorsqu’il s’agissait de ses relations. Et point le plus important, Anton n’avait pas été effrayé quand il lui avait expliqué qui il était, ce qu’il était réellement.

- C’est simple, Cart’. Tu trouves le gamin, tu trouves la fille. C’est pas ce que tu veux ? Pas…enfin je veux dire, au fond de toi. Qu’est-ce que tu veux vraiment ?
- C’est la théorie ça. Et encore, je sais pas. D’habitude, on se souvient l’un de l’autre et dès qu’on se voit, tout se met en route. Là, c’était différent. Je te l’ai dit, elle ne m’a pas reconnu. Elle ne sait pas qui je suis, ça veut dire que d’une manière ou d’une autre, elle a réussi à contourner la malédiction. Elle a réussi à faire ce que je voulais, frère, tu crois vraiment que je vais forcer les choses pour tout niquer ? Nah, ce serait mauvais. Si elle me reconnait, c’est fini, ça va continuer et après on v…
- Bla. Bla. Bla. Wow. Je sais que réfléchir, parfois, c’est extrêmement dur pour toi, Cart’. Mais fait un effort, ok ? Tu l’as dit toi-même, elle a contourné la malédiction donc…vous ne risquez rien non ? Bah ouais mec, elle doit être amnésique ou un truc du genre, ce qui veut dire qu’elle ne se souviendra jamais de ce que vous étiez avant et donc, qu’il n’y a aucun risque pour vous ! Et même si elle se souvient en fait, si ça se trouve, le lien ou je sais pas quoi qu’il y a entre vous, est totalement niqué. Du coup, champ libre mon pote.
- C’est excessivement simpliste…Je crois que je me sens salit par tes explications, mais y a certainement du vrai.
- Calme-toi Don Juan. Vu ce qu’elle t’as foutu dans la gueule, y a du boulot. Mais on peut dire que ça coûte rien d’essayer non ?
- Mh.
- Ton enthousiasme est contagieux. Le dossier est sur le bureau, nom du gosse, là où il vit, bref le topo habituel. Si t’as besoin, y a des pilules dans le tiroir. Que les choses soient claires, Cart’. Ce gosse a vu des choses qu’il n’aurait pas dû voir. Fais ce que tu veux avec la fille, mais le gamin doit mourir.


▬▬▬▬


Dans un quartier populaire comme celui-ci, Carter n’avait eu aucun mal à se mêler à la foule. Les informations fournies par Anton étaient on ne peut plus justes, puisqu’elles l’avaient mené jusqu’à Star City, au beau milieu de cette espèce de fête de quartier. Les discussions, les odeurs, les rires et les sourires n’avaient malheureusement aucun effet sur lui. Vêtu d’un sweat sombre dont la capuche était rabattue sur son visage, ses déambulations n’interpellaient personne. Il était quelqu’un de plus dans la masse, peut-être un parent pour certain, un voisin pour d’autres. Il avait profité de cette infiltration pour repérer sa cible et il la suivait depuis plusieurs minutes. Seulement, il y avait trop de monde autour de lui. Même si Carter était un homme déterminé, prêt à beaucoup de choses pour remplir à biens les missions qui lui étaient confiées, il n’était pas non plus idiot. Il savait qu’il tuait le gosse ici, il laisserait une marque indélébile à tous ces gens. Une part de lui s’en foutait, après tout, il n’était pas là pour se faire des amis. Il aurait très bien pu se ruer sur le gosse, lui briser la nuque en passant et continuer son chemin comme si de rien n’était. Mais le peu de valeurs qu’il avait encore, lui intimaient d’attendre que Zeke se retrouve à l’écart, pour l’éliminer discrètement, sans témoin et d’une manière qui pourrait passer comme un vulgaire règlement de compte.

Mais il y avait un problème. Un problème qu’il avait repéré depuis un long moment. Parce qu’Anton lui avait dit que trouver le gosse revenait à trouver la fille ; il n’avait pas menti. Elle était bien là, à traîner dans la foule avec une gamine dans les bras et sa présence mettait un coup d’arrêt aux projets de Carter. Malgré tout ce qu’avait pu dire son ami, il n’était pas là pour elle. Même s’il avait pu paraitre convaincu par ses propos, ce n’était pas le cas. Même si tout son être lui hurlait d’aller vers elle, de lui faire comprendre qui ils étaient l’un pour l’autre, il avait fait son deuil. Trois jours avaient été suffisant pour qu’il mette de côté ses sentiments et toutes ces émotions qui l’avaient fait hésiter lorsqu’il avait croisé son chemin. Il ne voulait plus, il ne fallait pas qu’il l’oubli. Tout comme il avait calqué ses pas sur ceux du gosse, il avait gardé un œil rivé sur cette femme en mettant de côté tout ce qu’il aurait été à même de ressentir pour elle. Jusqu’à ce moment fatidique, où elle tourna la tête dans sa direction, brusquement, comme si elle avait senti sa présence.

- Merde.

Avait-il grommelé entre ses dents en soutenant ce regard qu’elle lui jetait. Etonnamment, et Carter en tira une certaine fierté, il ne ressenti rien de particulier lorsque les yeux de cette Kendra accrochèrent les siens. Il aurait pu sombrer, comme sur les docks et se laisser envahir par les souvenirs d’un lointain passé commun, mais ce ne fut pas le cas. Son esprit n’était pas embrouillé et s’il avait douté, s’il avait hésité à prendre une pilule avant de faire le déplacement, il était à présent convaincu d’avoir fait le bon choix. Cependant, la présence de cette femme était une épine dans le pied. Il grimaça, contrarié et pivota sur lui-même. Les avertissements ou menace qu’elle avait pu lancer trois jours plus tôt n’avaient rien à voir là-dedans, il ne pouvait juste plus faire ce pourquoi il était venu. L’affronter n’était pas un problème en soi et quelque part, il avait hâte de prendre sa revanche mais, aussi étrange que cela puisse paraitre concernant Carter, il refusait qu’un combat ait lieu au milieu de cette foule. Alors, il se détourna. Il était inutile de rester et de prendre des risques, il savait où habitait le gamin, il reviendrait plus tard.  

   




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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptySam 20 Avr - 12:34





CRIME, IT'S THE WAY I FLY TO YOU.

See me ride out of the sunset on your colour TV screen, out for all that I can get, if you know what I mean. Men to the left of me and Men to the right. Ain't got no gun, ain't got no knife but don't you start no fight 'cause I'm T.N.T. I'm dynamite. T.N.T. and I'll win the fight, T.N.T. I'm a power load, T.N.T. watch me explode. I'm dirty, mean and mighty unclean, I'm a wanted woman, public enemy number one. Understand ? So lock up your daughter, lock up your wife, lock up your back door and run for your life the woman is back in town, don't you mess me 'round. T.N.T. Oi, oi, oi ! I'm dynamite. --  feat. @Carter Hall




Si il est là, il n'y a pas de grands plans à se faire : il est revenu pour Zeke. Même si en son coeur quelque chose résonne pour lui dire qu'inexorablement cela est aussi fait pour les ramener en face à face, Kendra ignore cet appel. Seul compte le fait qu'une vie, un garçon qu'elle s'est jurée de ramener à sa famille et de protéger, soit à nouveau en danger. Et c'est cette pensée qui prime quand en cet instant leurs regards se croisent. Si Carter avait été un jour, il ne reçoit en cet instant que méfiance, et menace. Si trois jours avant l'homme s'était permis de la faire douter quand à ces mots, aujourd'hui, il semble on ne peut plus déterminé à mettre un point final à cette histoire. Et ce point serait la mort du jeune garçon. Un mauvais frisson parcourt alors l'échine de la mexicaine, le genre de frisson vous venant lorsque vous savez, ce qu'est le danger. Qu'il soit présent ou futur, peu importe. La mort reste froide, implacable, et son ombre menaçante même sous une journée aussi chaude et ensoleillée.

« Je le savais. Je le savais que cet enfoiré ... fais chier !!! »


Jure-t-elle, en le voyant s'éloigner. Elle savait. Elle savait que cela n'en resterai pas là. Alors pourquoi dans le fond a-t-elle espéré le contraire, ne serait-ce qu'un instant. C'est comme si quelque chose lui avait fait pressentir que cela aurait pu être possible, un reliquat de passé qu'elle ne comprend pas, ou ne veut pas chercher à comprendre. Cela lui ramène d'ailleurs le même genre de migraine carabinée que lors de leur précédente confrontation. Violente, soudaine, et incroyablement douloureuse. Ses sourcils comme son nez se froncent sous cette vague agaçante, avant qu'elle ne secoue vivement la tête et ne se décide à le suivre. Faisant fi du sang coulant alors de sa narine, Kendra avance d'un bon pas dans la foule, assez rapide pour que la distance entre elle et ce gars ne soit pas trop grande. Jusqu'à ce qu'elle se ravise, autant portée par une intuition qu'un semblant de paranoïa. Et si, finalement, cela n'était pas un moyen effectif de l'éloigner. Et si, il n'allait pas faire en sorte de l'esquiver pour ensuite frapper comme il le souhaite Zeke. La mexicaine freine alors complètement sa marche, tendue, les dents serrées et le bâton-cornet de barbe à papa détruit sous la force de sa poigne. D'ailleurs, elle refile finalement celle-ci au premier gars passant en lui disant que c'est gratuit, avant de tourner pour de bon les talons pour rejoindre Zeke et sa famille. Il fallait que ce soir ils dégagent, qu'ils aillent chez elle le temps qu'elle règle cette situation.

Les parents de Zeke, bien que confus face à l'insistance de Saunders, acceptent au vu de la situation et de l'état encore perturbé de leur fils de se rendre chez elle le temps d'une accalmie. Et le soir vient sur The Glades. Un soir comme les autres à première vue où chacun vit de crime, de discordance malgré les accalmies imposées par ces espèces d'assassin de l'ombre. Cependant ces changements n'ont pas l'air d'en arrêter certains, sans doute peu conscients de la situation régnant à Star City. Comme ce mec. Celui qui l'a appelée Chay Ara, celui là même qu'elle attend en laissant les lumières allumées dans cette maison, assise sur ce fauteuil, jambes croisées, flasque de whisky pour le moment en main. Elle attend posée dans cette assise en coin de pièce sa venue, qu'il arrive par la porte se trouvant non loin d'elle, ou celle faisant presque face, dans ce salon ayant d'habitude une ambiance bien plus chaleureuse et conviviale. Elle attend, attend patiemment pendant des minutes, sans doute bien une heure. Kendra n'a guère de notion de temps de toutes façons dans cette situation. La seule chose à faire, et elle le sait en raison de son passif, c'est d'attendre, de prendre par surprise la cible qui se pense dans son bon droit, trop en confiance et ce même si la cible se révèle être un prédateur aussi dangereux que vous.

Ce qu'elle ne calcule cependant pas dans son plan, c'est que le gars sait qu'il n'y a qu'elle, ici. Parce qu'il y a ce lien entre eux. Ce lien faisant que par la destinée, par la fatalité, par les jeux de Dieux et de jaloux mortels, ils sont obligés de se retrouver. Sauf qu'ils n'avaient pas prévu la rébellion même de chaque âme. Chacun lutte à sa façon, et espère que celle-ci sera la dernière. Et pourtant ... pourtant tout semble recommencer. Même si intérieurement une bataille violente et sans pitié se joue dans l'esprit de Kendra pour que ce lien prédomine sur son existence, son identité même et l'efface à tout jamais pour que seul Chay Ara persiste comme ceux d'en haut l'ont toujours souhaité.



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MessageSujet: Re: Crime, it's the way I fly to you   Crime, it's the way I fly to you EmptyMar 23 Avr - 21:23




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I give my life not for honor, but for you in my time there'll be no one else crime, it's the way I fly to you
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Il aurait pu faire un carnage dans cette assemblée, uniquement pour atteindre ce gosse et mettre un terme à sa vie. Il aurait pu déchainer toute la violence qu’il contenait en lui, que ce médicament miracle l’aidait à maitriser et faire de cet endroit un véritable charnier. Il aurait pu tuer froidement chaque individu présent pour arriver jusqu’à ce gamin, déchiqueter tous ces corps insignifiants juste pour Zeke. Parce qu’il était sa mission, parce qu’il que les ordres d’Anton en tête et parce qu’au final, c’était tout ce qu’il savait faire. Et il ne s’en était jamais plaint. Cette époque où il avait été un prince maitre de sa destinée, souverain de ses décisions, cette époque était révolue depuis bien longtemps. Il n’était plus qu’un exécutant, rien de plus qu’une sorte de pantin désarticulé dont les cordes qui l’animaient, étaient tirées par un homme qui ne désirait que sa mort. Il était à des années lumières de penser que celui qu’il considérait comme un frère, comme son propre sang, était son ennemi millénaire. Carter pensait qu’Anton était son sauveur, celui qui avait su lui tendre la main au pire des moments et qui l’avait empêché de sombrer. Sans lui, il aurait invoqué le Dieu du Vide. Sans lui, il serait retourné sur cette planète lointaine pour autant satisfaire les besoins de l’entité cosmique que les siens. Cette réincarnation, de par son passif de soldat, était finalement parfaite. Khufu était devenu un guerrier impitoyable, Carter avait été un homme brisé par les horreurs de la guerre. Ils étaient faits l’un pour l’autre, semblaient avoir été créés pour que leurs âmes fusionnent et donnent naissance à l’arme ultime.

Pourtant, Carter semblait raisonnable. Il se détournait de sa mission et préférait faire demi-tour, s’éloigner de cette foule autant que de ce gamin. Ce n’était que partie remise, tout cela n’était qu’une question de temps et il saurait se montrer patient, attendre qu’une autre opportunité se présente. S’il n’avait pas pris cette pilule, il aurait été incapable de suivre un tel raisonnement et il aurait sans doute céder à ces pulsions sourdes qui faisaient battre le sang à ses tempes. Cela lui donnait la sensation qu’un tambour de guerre battait en lui, que les cris, les hurlements de toutes les batailles qu’il avait traversé, retentissaient, résonnaient dans son esprit agité. Mais il était sevré, enchainé et presque maitrisé par ce médicament dont il ne connaissait rien. Tout ce qu’il avait besoin de savoir, c’était que ses pensées étaient claires et qu’il pouvait garder le contrôle, réfléchir et agir avec logique. Rester en possession de ses moyens pour comprendre qu’affronter à nouveau cette femme n’était pas une bonne idée. La première fois, trois jours auparavant, l’issue du combat lui avait été défavorable. Parce qu’il s’était laissé distraire, parce qu’il n’avait justement pas pris cette pilule miracle et qu’il avait laissé les images d’un passé lointain influencer ses décisions. Carter ne s’en était pas voulu, il avait toujours été capable d’assumer ses moments de faiblesse car il partait du principe que les erreurs qu’il commettait lui permettaient de se parfaire, de devenir une meilleure version de lui-même. C’était ainsi qu’il s’améliorait, qu’il se renforçait. En se trompant, en tombant, en encaissant toujours un peu plus de coups, certainement jusqu’à ce que l’un d’eux lui soit fatal. Peut-être que c’était ce qu’il recherchait sans réellement le vouloir ou le savoir. Tomber sur un adversaire digne de ce nom, plus fort que lui, à même de mettre un terme à ses souffrances.

Alors qu’il s’éloignait, qu’il fendait la foule à coups d’épaules, écartant sans ménagement celles et ceux qui se trouvaient sur son passage, un coup d’œil en arrière lui permis de comprendre que la femme ne le suivait plus. Il aurait pu en sourire et même oser croire qu’elle savait à quoi à s’en tenir, qu’elle avait rebroussé chemin face à ce défi qu’il avait imposé. Mais cette révélation ne pouvait pas le satisfaire, il était déjà plongé dans ses pensées, dans ses prochains faits et gestes. Il programmait, planifiait son intervention car il aurait au bout de cette quête, quelle qu’en soit l’issue. Il s’arrêta lorsqu’il parvint à l’orée de ce rassemblement et se retourna afin de poser son regard perçant sur la dénommée Kendra. Elle avait rejoint le gosse, ainsi que deux autres personnes qui devaient probablement être ses parents. Finalement, face à ce constat et ce qu’il laissait supposer, un sourire en coin éclaira le visage de Carter : il comprenait ce qu’elle était entrain de faire. Cela allait lui faciliter la tâche. Elle devait les prévenir du danger, par un moyen détourner et, leur demander de se mettre à l’abri, pour protéger le gosse. Comme il y a trois jours. Carter hocha doucement la tête, comprenant qu’il s’agissait d’une excellente opportunité pour lui et disparut dans une ruelle en déployant ses ailes avant de s’envoler.


▬▬▬
 

- La chienne !

Appuyé contre le mur de cette bâtisse, Carter venait de cracher ces deux mots entre ses dents. Il avait pensé qu’il n’était pas judicieux de la suivre, de la pister et le résultat n’était clairement pas à la hauteur de ses attentes. Il scrutait la maison, consciencieusement depuis un long moment et ce qu’il voyait ne lui plaisait pas. Même s’il y avait cette distance, même s’il y avait ces murs épais, la seule chose qui apparaissait sous ses yeux était la silhouette luminescente de la femme. L’incandescence du lien qui les unissait, qui l’avait poussé à croire qu’il n’avait pas besoin de la suivre. Les réminiscences de la confiance aveugle qui les avait liés, l’avaient poussé à commettre une erreur. Il n’avait pas cru qu’elle ne serait pas là, mais il avait naïvement pensé que le gosse y serait. Quitte à ce que le protège encore fois. Il s’était trompé. Soudainement nerveux, tendu, ses mains s’agitèrent dans les poches de son sweat ainsi que dans celle de son pantalon de jogging. Elles en ressortirent bredouilles, il n’avait pas le moindre comprimé sur lui et il sentait déjà que ses émotions, que ce qu’il gardait en lui gagnait du terrain à mesure que l’effet du médicament s’estompait. Carter avait l’impression que par moment, alors qu’il traversait la rue, sa vision se brouillait, des images l’assaillaient.

Carter savait qu’il n’aurait jamais dû procéder de la sorte, qu’il aurait mieux fait de s’éloigner de cette maison car sa cible ne s’y trouvait pas. Et c’était terrible, parce qu’il se sentait irrémédiablement attiré par celle qui était à l’intérieur, par ce qu’elle avait représenté pour lui, par ce qu’il ne voulait plus qu’elle soit. C’était une force invisible, une chaine dangereusement enroulée autour de son cou sur laquelle le Destin tirait, le forçant à la rejoindre. Quel que soit le lieu, l’époque et les conditions, c’était toujours la même chose. Il avait beau faire de son mieux, il avait beau avoir essayé de la fuir, de l’ignorer, lorsque la malédiction se mettait en place, il était semble-t-il impossible de la contrer. En cet instant, elle prenait la forme de cette porte d’entrée verrouillée, d’une pièce inconnue, de quelque chose de dissimulé et d’effrayant qu’il aurait dû repousser, mais vers quoi il se ne pouvait s’empêcher d’avancer. Il grogna, pesta entre ses dents serrées et d’un mouvement sec, balança sa jambe en avant. Le talon rencontra la porte, juste sous la serrure, cette-dernière explosa en ouvrant la porte à la volée. Carter retint son retour en tendant nonchalamment son bras et avança dans la maison. Il s’arrêta après quelque pas, embrassa la pièce du regard et toisa finalement la seule et unique occupante des lieux.

- Je veux juste le gosse. Je sais que tu veux le protéger, mais il a fauté. Il n’est plus innocent, il doit payer pour ce qu’il a fait.

Carter maintint sa position durant quelques secondes. Celle de la femme assise dans ce fauteuil ne laissait que peu de place au doute. Elle devait être armée et attendait sans doute le bon moment pour fondre sur lui, ou lui tirer dessus. Il ne fit pourtant pas apparaitre cette carapace de métal Nth qu’il avait l’habitude de porter. Il quitta son regard en plissant autant les sourcils que le nez et contrairement à ce que à quoi elle devait s’attendre, alla s’appuyer contre le rebord de la table. Carter croisa ses jambes, puis les bras sur son torse avant de relever le menton et de pencher légèrement la tête sur le côté, son regard allant de nouveau chercher celui de cette femme qu’il voyait d’une bien étrange manière.

- Tu ne céderas pas et je ne t’affronterai pas, n’est-ce pas ? Ca ressemble à une impasse.  

   




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