Coup de Poker ♦ feat Punchline

J’ai souvent tout un tas de personnes qui me colle aux chaussures comme de vieux Chewing-gum, qu’ils soient fans, séides ou bien ennemis… j’évolue dans ce chaos, tel le bon agent que je suis… un agent qui s’embête un peu quand même, malgré le retour annoncé et forcé de Batman… il va bien falloir qu’on organise un concile mon ami, je ne peux pas toujours passer par catminouche ! C’est quand même fou de faire attendre les membres de sa famille ! Odieux même !

Enfin bon, en attendant que la justice daigne revenir faire son job dans cette ville qui brûle, moi je fais le mien… et à croire que je dois bien le faire, puisque je suis l’homme à abattre. Entre une ex qui est … hum pour être honnête, je n’en ai plus trop grand-chose à faire, je sais qu’elle me reviendra car je l’ai aidé à sortir de cette grotte… au fond je suis son guide et elle n’a pas les reins suffsiament solide pour continuer son chemin sans tendre une main à quelqu’un. Pour preuve, elle a copié mon style et elle essaie de retrouver un semblant de communauté avec les oiseaux de proie ! Pathétique ! Un groupe, de femme qui se revendique libres et indépendantes, mais qui ne peuvent s‘empêcher de se rattacher à un homme, tout en disant le contraire ! Être véritablement libre, c’est de rendre des comptes à personnes, même pas à soi-même et aucune de ses pauvres écervelées n’avait ce luxe ou cette malédiction. La liberté n’est pas une bénédiction, elle est une utopie, celle qui vous fait miroiter un avenir meilleur alors qu'elle vous enchaîne et vous entraîne dans la boue de l’échec.

Le grand plan a démontré tout ça : l’impuissance des soi-disant petits freluquets en costume, de tenir une ville ! Ils sont trop inexpérimentés et seul la Justice League avait un vrai impact, c’est d’ailleurs eux qui ne sont pas partis les juniors… Comme quoi, c’est bien beau de s’inspirer des modèles plus anciens, mais faut-il avoir les reins solides pour continuer et ne pas finir comme ce robin-là… Ayant cru que le déguisement de son mentor était pour ses petites épaules. Il avait l’air beau le Batou junior là ! La gueule éclatée par un bouffon, par votre bouffon !

HAHA

Où j’en étais  ? Ah oui ! Les ennemis, qui s’amusent sur mon plateau de jeu ! Ils sont plus nombreux et si je veux quand même me divertir moi aussi, il faudrait avoir un ravitaillement plus pertinent d’armes ! Les Clowns consomment un peu trop et je ne suis pas un écologiste qui va gueuler comme quoi, l’extraction des métaux, ce n’est pas bon pour la planète ! De toute manière elle brûle entièrement sous notre activité égoïste ! Alors, autant l’aider à ne pas souffrir trop longtemps !

Occupé à essayer de mettre une cravate, je me déplaçais dans cette zone ouverte où je séjournerai avec la majorité des clowns dans notre chouette parc d’attraction, même si ici, c’est réservé aux têtes pensantes, comme Punchline et moi-même… ma chambre n’était pas loin.

 « Tiens Punchline ! » fis-je sans même la regarder mais ayant senti sa présence dans le jeu d’ombre de la pièce, de toute manière elle était dans mon dos. Je ne la nommais pas par son prénom et encore moins son nom de naissance, elle avait choisi un autre nom, celui de sa renaissance et l’ancien était juste aux oubliettes ! Tout comme moi, qui me nommais Joker et rien d’autre de plus !    « Dynamogénie, c’est ce qu’a eu ton père en voyant ta mère ! » je m’arrêta et laissa tomber ma tête sur le côté avant de la secouer… nul  « Non, c’est trop érudit comme phrase, pour là où nous allons … ! Après tout, ce sont des petites roussettes devenues des requins !... je devrais leur souhaiter une bonne nycthémère et que justement ils pourraient s’offusquer que j’insulte leurs mères, si je le prononce mal… et là placer justement ce magnifique mot « Dynamogénie »  ! » oui j’aime bien les mots complexes et j’en place régulièrement, un discours riche et souvent source de bonne blague et puis, j’adore insulter les personnes avec cet air érudit tout en les prenant pour les derniers des abrutis, car ils le sont.

 « Un avis ? » fis-je en tournant légèrement la tête vers elle, sous la lumière colorée de l’endroit.

Est-ce que mes paroles avaient un sens ? Non, aucun sauf pour moi qui cherchais une belle introduction et … j’avais lu ce mot dans une revue scientifique, certes je n’avais pas tout compris, je ne sais même plus pourquoi j’avais ça sous les yeux … AH oui, je cherchais une nouvelle manière de me torturer avec une pompe dans les veines !

J’abandonnai ma cravate, ce soir, j’avais décidé de bien me vêtir, certes je suis tout le temps en costume, mais nous allons dans un casino privatif pour une partie de Poker avec en prime, quelques caisses de champagne améliorées par ma merveilleuse Punchline ! Nous, on avait l’antidote, mais eux ? Non. Eh bien, il suffirait qu’ils soient peu coopératifs pour leur rappeler que la vie est une vaste et grande comédie ! Certes, je pourrais leur faire le coup du magicien et du stylo, or, je garde ce petit tour, pour les plus résistants ou féroce !

HAHAHAHAHAHA

Ouai, ce soir, je veux bien essayer d’être « normal », le temps de constater l’ennuie de la normalité … enfin cette normalité n’est qu’une illusion, celle d’un asile où ils se pensent tous guéris de l’instabilité, alors que ce monde est la définition même d’Amok… la normalité est une suite de crises et personne ne peut l’arrêter ou bien si, en sortant de la caverne, mais elle est effrayante !
Bref, ce soir, on va à la table de riches marchands d’arme qui m’ont ri au nez dans les affaires, voulant m’octroyer le pourcentage de vente appliqué aux autres… et je n’ai pas envie de dépenser de l’argent pour ça, non je souhaite « juste » leurs productions pour mes desseins avec un business plan, permettant quand même des recettes, sauf que je serais le PDG, pilotant leurs bateaux !

Je fini par me tourner vers Punchline engoncé dans un costume beaucoup plus propre que mes sempiternelles affaires , je n’ai pas grand-chose à faire de la qualité des habits, je suis toujours dans le même style et cette fois, j’ai refait correctement mon maquillage et je me suis même coiffé… festival ! J’ai l’impression d‘être un jeune premier avec ma chevelure verdâtre en arrière et un sourire rouge plus délimité cachant mon sourire d’Ange marqué à la lame d’un passé multiple !
 « J’ai l’air d’un requin ? » fis-je en ricanant … remettant dans ma manche mon couteau favoris, gravé à mon prénom offert par cette petite demoiselle prometteuse., bien entendu j’ai des armes sur moi, cette fleur sur ma veste, diffuse une toxine de rire, j’ai un flingue à ma cheville et plusieurs lames dans mes manches, qui ne seront pas détecté par la fouille corporelle. Je toise de pied en cape la jeune fille avant de lui tendre ma cravate, puisque cela est toujours une galère à mettre.

 « On s’y rend, on les laisse s’imaginer qu’ils peuvent nous enfler, on joue au Poker avant que je glisse un Joker, ça sera le signal pour que tu actes à distance tes toxines dans la caisse de champagne. On nous le servira quand l’un d’entre nous aura 1million de gain. Je verrai si je triche.»  Après tout, je suis le roi des cartes non ? J’en avais toujours, même des coupantes !  

 «  Ils ne seront pas d’accord avec ma litanie pensant que ce sont des foucades d’un fou… il sera alors intéressant de voir lequel se remet le plus vite des conséquences et combien d’homme de main ils ont pour te dégourdir les poignets. » fis-je en la laissant faire si elle daignait m’aider sinon j’irais sans  « Je te laisse me surprendre.  » sous-entendu assez clair, que je voulais qu’elle soit plus qu’un simple exécutif, elle est ma lieutenante, si elle ne réfléchit pas, alors elle repart dans les rangs ! j’ai un avenir pour elle et elle a régulièrement des tests, pour passer des paliers, qu’elle avait réussi avec brio ! Pour cela qu’elle avait ce qui ressemble à ma confiance.

Puis, mon regard se posa, sur une longue boite disposé sur le canapé troué de jaune et de vert.    « La boîte est pour toi. » dedans, elle trouvera une arme spécifique, une arme interdite car sa lame torsadée entraîne des hémorragies mais déchire tout… une lame noire et rouge entrelacées et gravées d’un clown et dans les rainures elle pouvait y mettre du poison, pour la rendre encore plus mortelle.  Elle en aurait besoin et elle aurait le droit d’avoir une « arme » visible, le reste… Si elle réussit à faire passer ses autres petites copines, c’est une autre histoire. Sans aucun doute qu’il va falloir râler pour qu’elle la garde !

Je détestais le poker ! J'aurais apprécié s'il ne fallait pas rester assis… car pour le reste, j'adorais. Mais la question n'était pas là. Cette partie de poker n'était qu'une infime partie du plan… Un sourire apparut sur mon visage à cette pensée mais au même moment un grognement se fit entendre. Toute mon attention se porta sur le pauvre bougre au sol. Cet idiot m'avait suivi de son plein gré en pensant s'offrir une inoubliable partie de jambes en l'air… Un léger rire s'échappa de ma gorge tandis qu'il me fixait avec des yeux exorbités.
Je haussais les épaules avant de m'allumer une cigarette et de m'accroupir, mi amusée mi agacée.


- Quoi ? C'est quoi cette façon de regarder ? On pourrait presque croire que tu es surpris… Je marquais une pause, le temps de tirer une bouffée relaxante.  Quand tu m'as demandé de te ramener chez moi je t'ai portant dit… je fis comme si j'ouvrais des guillemets « OK ! Suis-moi... tu verras, ça va être mortel ! ». Donc tu savais ce qui t'attendais ! Je n'ai pas menti. Pas vrai ? Oh ?! Je me penchais. Putain ! Crever avant que j'ai fini de parler… Quelle manque de politesse !


Je me redressais et arrêtais de filmer ma vidéo de présentation de ma nouvelle toxine, fière de moi. Cette nouvelle copine était vraiment géniale… Mon cobaye avait oublié comment faire pour marcher, puis pour parler et il avait, pour finir, arrêter de respirer ; ne se souvenant plus de comment il devait faire.
Habituellement, je préférais les entendre crier mais avec plusieurs victimes potentielles nous ne nous serions plus entendu parler ou penser. Pas simple de négocier dans un tel cas et puis nous aurions toujours ma copine qui faisait rire.
Cessant net mes pensées vagabondes, je respirais à pleins poumons. L'antidote était tout aussi efficace que son opposé. Une réussite ! Avec un talent pareil je suis certaine que j'aurais pu éradiquer les cancers de la planète… mais j'avais autre chose à foutre que participer aux avancées médicales, sauf si cela nous était utile. J n'avait pas abordé ce sujet.
Des Clowns passèrent à ce moment…


- Hey ! Vous deux ! Sortez les déchets avant que le Boss n'arrive…


J'indiquais dans le même temps le corps au sol et je quittais les lieux. Je devais me préparer pour notre sortie… Un sourire apparut sur mon visage en voyant ma tenue  qui m'attendait. Elle était assortie à celle de J. Je me douchais rapidement avant d'enfiler mes bas violet, mon haut de la même couleur ainsi qu'une robe noire en cuir. Je terminais ce look par des cuissardes en cuir noir également.
Je passais ensuite devant le miroir et j'attachais mes cheveux en hauteur. Après mon maquillage habituel, je mettais mes bijoux. Des boucles d'oreilles en forme de lame qui étaient empoisonnées, un onyx noir qui était en réalité une fiole remplit de gaz aveuglant et pour finir une bague fleur contenant ma célèbre toxine hilarante. Une fois prête, j'allais attendre le Joker dans l'ombre… observant les rares Clowns qui pouvaient venir jusque là. A son arrivée, je ne disais rien.. j'attendais qu'il s'adresse à moi. J'esquissais un sourire en entendant ses paroles… et ouvrais enfin la bouche lorsque mon avis fut demandé.


- Leur mère… Leur mère, ils seraient tous capables de la vendre à mon avis… c'est ce qui fait leur charme non ? Dynamogénie, répétais-je ensuite, je suis certaine qu'ils pourraient croire qu'il s'agit un nouveau genre d'explosifs.


Tout en répondant je m'étais approché d'un J toujours aussi charismatique, hypnotisant… Je ne le lâchais pas du regard, toujours aussi reconnaissante de cette vie qu'il m'avait offert et continuait à m'offrir. Sans un mot, je récupérais la cravate tendue et pensais à ce qu'était un requin.


- Un requin n'a pour but que d'avancer et s'alimenter… jusqu'à finir par mourir ! déclarais-je, en passant la cravate autour de son cou. Tu es au-delà de ça, continuais-je en venant lui susurrer ces mots à l'oreille, mais je sais que tu ne vas faire qu'une bouchée d'eux. Car tu es toi… Unique et inimitable.


A ce dernier mot j'avais enfoncé une seringue dans le cou de J pour lui injecter la deuxième dose de l'antidote nécessaire à la réussite de notre mission. J'effaçais la goutte de sang de mon index que je portais à mes lèvres avec un clin d’œil amusé. Les piqûres n'avaient rien d'amusant sauf lorsque l'on pimentait la façon de les administrer.


- Et tu es également totalement protégé contre ma petite dernière. Je préfère être la seule à te couper le souffle, ajoutais-je amusée en terminant de nouer la cravate.


Mais je reprenais très vite mon sérieux lorsque J me faisait le débriefe que notre future action. Je trépignais déjà d'impatience. Je n'avais pas eu le temps de me défouler aujourd'hui et il me tardait de me mesurer à ces fameux hommes de main. Ils avaient toujours tendance à me dénigrer à cause de ma stature mais il le regrettaient très vite… Je n'étais pas seulement douée avec les toxines, le combat était une passion tout comme les armes blanches.
Je hochais la tête d'un air entendu.


- J'adore te surprendre… je me ferais une joie de te le montrer une nouvelle fois. Puis mon attention se porta sur la fameuse boite. Pour moi ?


Déjà je tenais cette dernière entre mes mains. Sans attendre je l'ouvrais et admirais son contenu en me mordillant la lèvre inférieure. Cette lame était une merveille ! Parfaite pour faire de sérieux dégâts et recueillir un poison anticoagulant qui provoquerait des hémorragies mortelles si un antidote et des soins n'étaient pas administrés dans les plus brefs délais.
Mon regard se porta sur J.


- Tu sais vraiment combler une femme toi !

Elle est quand même bien sage ma petite Punchline, dans un sens elle sait où est sa place… elle. j’espère qu’elle ne sera pas décevante comme ma dernière lieutenante, qui aujourd’hui n’est qu’un amas de bêtise me laissant dubitatif par cette idée un peu stupide, de vouloir essayer d’être … « normal » tout en démontrant qu’elle était devenue une autre. Ma grande, on ne peut sortir de la grotte et y retourner avec le savoir appris à l’extérieur, tu ne seras jamais plus comme avant et tu ne le souhaites pas, aucune de tes pseudos amis, pourront accepter la montre en toi…elles ne sont que des pions. C’est triste que tu souhaites être comme elles.

Soit.

Et toi Punchline ? Tu souhaites être le fou d’un échiquier, la reine ? Être une pièce maîtresse pour les victoires d’un plateau instable ? Oui, je le vois à ton regard, garde cette étincelle. Toi qui as vu la sortie de la grotte si tôt, tu ne peux que grandir pour être bien mieux qu’Harley.

Une chose que tu as et pas elle, (je ne compare pas, il n’a pas lieu d’être), tu as plus de culture, mes mots compliqués, tu les comprends et au mieux, tu vas regarder dans un dictionnaire, puisque tu ne me demandes pas la définition de « Dynamogénie », enfin si tu fais semblant de la connaître, j’espère que tu iras regarder par toi-même.

« Ils ont dû déjà le faire, contre quelques dollars et de la farine. » à croire qu’il fallait que ses parents aient une bricole pour devenir méchant ou bien un héros. La différence se faisant dans la manière de la bricole, le méchant la fait, le héros la subis. « Nous pourrons, toujours leur vendre cet explosif au vertu érectile. » fis-je amusé tout en rigolant.

HAHAHA.

Mon regard se pose sur elle et sa tenue, elle va faire sensation, c’est déjà une belle femme, mais ainsi vêtue, assortie à mon costume elle a quelque chose de plus félin… une panthère noire avec un beau ruban aux pattes de violet. Ce cuir, tout le monde ne peut pas le porter sans ressembler à une passeuse de rempart, non elle a le charisme suffisant pour rappeler qu’elle n’est ni une catin, ni une traînée, mais leur maîtresse, cela me fait sourire. Une panthère aux griffes acérées. Quand je pense, qu’on me sort que je suis un macho, alors que tous mes lieutenants sont des femmes ! Enfin, cela vient de la bouche d’une traîtresse sans cervelle. Elle se saisit de ma cravate qui n’avait guère envie de me faciliter son maintien autour de ma gorge, je tendis un peu la tête vers le plafond, lui facilitant son nœud… « Belle confiance », tu pourrais tenter un étranglement. Hum… il est vrai que les requins sont vu comme les maîtres de l’océan, pourtant leurs vies se résume à une quête sans fin d’alimentation, comme la majorité des bêtes, l’humain c’est affranchi de ce genre de sujet en exploitant d'autres pour jouir de loisir et éliminé une sélection naturelle qui fait défaut quand on voit les tâches qui peuplent nos rues.
Concentré sur mon verbiage mental, j’eus un rictus à ses murmures flatteurs, la flagornerie est un art qui bien usé permet de rester en vie. Je n’ai pas besoin de ça pour mon égo, pourtant j’apprécie quelques mots doux et murmure au creux d’une oreille et … Aïe ? Je tournai mon regard souligné de noir sur elle, si je suis unique et inimitable, je te conseil de ne pas me piquer pour rien, machinalement, j’avais baissé mon poignet vers ma manche, là où j’avais une lame… mais je ne la sortais pas, la douleur ne me fait jamais peur, je l’apprécie même surtout quand elle est gantée de latex et distiller par un chevalier noir… et cette pique, est apaisée par un petit culot propre à Punchline : un baiser sur la plaie, où son doigt agile essaya le perle de carmin.

« Il serait dommage que je perde ma vie si unique. » fis-je complaisant à cette douleur qui était à vertus plus grande... avant de sourire divertis par son allusion coquine mais qui pouvait se dériver sur autre interprétation, comme je le fis : « Je compte bien être époustouflé. » et me voilà noué pour cette soirée élégante qui était qu’un festivale de l’hypocrise et du matérialisme de roussettes qui se penses requin blanc !

« Suis-je immunisé à vie ? Ou bien faut-il me vacciner à chaque fois qu’on usera de ton petit bébé. L’as-tu nommé ? » puisque j’ai de grand projet pour cette toxine.
Puis j'enchaine sur le plan, avec ce défi de me surprendre. A mon âge j’apprécie d’autant plus les surprises elles sont une saveur nouvelle.

« Ce n’est en tout cas pas pour Enigma. » fis-je taquin tout en rigolant. Lui, et lui offriront de mortelles énigmes pour son petit cerveau qu’il pense si grand. Bon, il avait été une distraction suffisante en attendant le retour du Batman. Je pouvais au moins reconnaître ça. Je laissais mes iris brunes se poser sur sa découverte, cette petite moue et ce mordillage m’indiquait que j’avais bien trouvé, dans un sens il n’avait pas mieux pour une amatrice de lame que ce genre de petit bébé, naturellement mes prunelles soutenaient les siennes.

HAHAHA

Ouai, au moins avec des présents plus mortels que pour servir de pampilles. Je n’offre pas des fleurs mais un bouquet de dynamites !

« Et toi, m’ôter le souffle. » fis-je d’un air qu’elle pivotait interprété comme elle pouvait, avant de lui tendre mon bras. Il était l’heure. Bien, cela lui plait, c’est le principal, un cadeau ce n’est rarement pour déplaire sauf quand on souhaite faire mal.

Nous pourrions, nous y rendre avec la Batmobile, après tout nous l’avons, cependant nous jouons dans une cours où je souhaites qu’on sait qui arrive et dans ce cas, je pris cette voiture volé il y a longtemps : une [url=https://m.media-amazon.com/images/I/71TiR69kq-L._AC_UF894,1000_QL80_.jpg] Chevy Corvette Stingray entièrement customisé par un clown carrossier… je trouve ça tape à l’œil, j’aime mieux voler les voitures des flics, cependant ça ira très bien pour afficher notre entrée remarquable ! La démesure au fond me ressemble ! Elle était lourdement armée que ce soit par des gadgets ou bien des armes présentes dans les caches de l’habitacle. Je pris les clés avant de les lancer à Punchline, je ne tiens pas forcément à conduire, avec Harley oui, car c’est une petite écervelée.

Hum, je boucle beaucoup sur elle ce soir, sûrement que je commence à me demander quand Catminouche va répliquer pour mon entrée dans son bar. Cela date un peu, elle est du genre à répliquer avec le peu d’intelligence que la mère nature lui à offert… or elle prenait son temps. Je ne vois pas pourquoi elle ne viendrait pas demander vengeance ? A moins que voir son manoir brûlé avec ses possessions lui ait apporté la sagesse ? Je suppose qu’elle souhaite taper avec ses amies ? Les Birds, sont des morpions sans envergure et je compte bien me servir de leurs petits groupes pour mes projets… en tout cas mise à part casser du clown, ce qui en devient ridicule à force, je me questionne encore de leur plan. J’aimerais ne pas être retardé à cause des cancrelats de leur espèce.

« Les Birds et Catminouche, comment m'irriter. Il faudrait s’en occuper. » fis-je en ouvrant la portière du passager ou du mort selon les termes afin de m’y glisser. « Pas frontalement, mais une lente et longue agonie, que j’ai l’opportunité de me servir de leur minable organisation pour mes desseins. » je parlais tout haut, peut-être que ma petite panthère aurait une idée ou bien le cœur à l’ouvrage de m’étonner encore ? Je mis sur le GPS de la voiture l’endroit et la laissa s’y rendre à l’allure qu’elle souhaite, avec ou sans peinture carmin sur le capot… sélection naturelle dirons-nous.

Je ne cessais de me demander où J trouvait tous ces mots originaux et surtout inconnus pour moi. Tous ne l'étaient pas car contrairement à beaucoup de nos Clowns, j'avais fait des études. Mais là, je séchais… J'avais déjà entendu ce mot mais je ne me souvenais absolument plus de sa définition. J'étais trop curieuse pour laisser ça en suspens et rapidement… surtout discrètement, je regardais ce que ce mot voulait dire sur mon portable. Pourquoi ? Parce que je ne voulais pas acquiescer bêtement à J. J'aimais comprendre où il voulait en venir même si le chemin de ses pensées était tortueux et chaotique. C'est ce que j'aimais chez lui ! Sa complexité…

J'esquissais un sourire malicieux aux premiers propos de J quant au fait que certains avaient sûrement déjà tenter de vendre leur mère pour quelques dollars ou de la farine. Il n'avait pas tort… et je suis certaine que des individus de Gotham l'avaient sûrement déjà fait. La vente d'organes sur les marchés noirs n'était pas qu'un mythe. Non, loin de là ! Et ça rapportait beaucoup.


- On pourrait leur vendre une bouteille vide en leur faisant croire qu'elle contient un quelconque antidote, dis-je amusée. C'est une idée intéressante maintenant que j'y réfléchis…  Les mains sur les hanches. Pardon monsieur ? Notre bouteille est une arnaque ?! m'étonnais-je en m'adressant à une personne invisible. Vous n'êtes pas mort il me semble ! Le virus ne vous a donc pas eu comme ce pauvre bougre, terminais-je en fouillant dans mon téléphone et en montrant la photo de ma victime de tout à l'heure aux milieux des poubelles à l'homme invisible puis à J. Soyez donc heureux !


J'écartais ensuite les bras comme si mon spectacle était terminé puis je m'inclinais. Cette petite interlude terminée je reprenais mon sérieux pour effectuer une merveilleuse technique de fourbe. Parce que franchement… vous pensiez sérieusement que j'allais débarquer avec ma seringue bien visible en disant ''J tu permets… il faut que je t'injecte l'antidote à ma nouvelle toxine.'' Rien de d'y penser, me voilà morte d'ennui.
Ma façon de protéger mon mentor était beaucoup plus originale, surprenante et tellement plus sadique. Elle nous ressemblait parfaitement.
Je ne manquais pas de croiser le regard réprobateur de J... mais il n'allait pas m'en vouloir pour longtemps alors ce regard qui aurait pu m'angoisser ne m'inquiéta pas. Mais très vite mon assurance s'estompa.


- Évidemment que cela serait dommage… D'ailleurs je t'interdis de la perdre ta vie ! C'est ça… Interdiction de faire ta grande révérence finale avant moi.


Il m'était impossible d'imaginer le monde sans J. Cette pensée était suffocante ! J'avais l'impression ; comme ma victime de tout à l'heure, de ne plus arriver à respirer. Mais je me reprenais très vite… Cela m'avait donné une idée concernant ma nouvelle toxine.
Chassant mes pensées désagréable… je souriais à nouveau, un sourire malicieux concernant les questions de J.


- Immunisé à vie ? Non, il faudra une dose de rappel… un peu comme le vaccin de la grippe ! Mais ce ne sera peut-être pas toujours le cas puisque je suis en train de l'améliorer.  Je marquais une pause. J'aime bien La Suffocante comme petit nom.


J'affichais une moue boudeuse concernant Enigma. Je ne l'aimais pas celui-là et j'aurais été ravie de pouvoir lui couper le souffle. Mais si J ne voulait pas ça, il en serait ainsi.
Cette mauvaise nouvelle je l'oubliais très vite en ouvrant mon cadeau. Tout le négatif de mes pensées précédentes s'envola. Cette lame était un bijou… exceptionnelle ! Comme l'être qui me l'offrait.
Très vite je trouvais une place à ma nouvelle copine et attrapais le bras à J en lui adressant un clin d’œil aguicheur.  

Je sautillais presque sur place lorsque J me donnait les clés de notre bolide. Je l'adorais cette voiture… pas pour son apparence mais pour son arsenal ! Elle pouvait faire autant de dégâts que mes toxines sauf que cette caisse n'avait rien de discret.
Je commençais à conduire comme j'avais l'habitude de le faire avant que mes mains se crispent légèrement sur le volant en entendant J parler des traîtresses. Je regrettais tellement de ne pas les avoir tuer celles-là.


- Ce sentiment est réciproque… Elles m'agacent au plus haut point ! avouais-je. Une disparition lente et utile à notre cause… répétais-je... un peu comme si quelqu'un avait infiltré leur bande et nous tenait informer en quelque sorte !


L'idée était plaisante mais je voyais mal qui pourrait tenir ce rôle. Il nous fallait quelqu'un en qui nous avions une confiance inébranlable. Tout en réfléchissant à ça j'accélérais… J'avais hâte d'arriver.

Vendre une bouteille vide ? Quelle farce des plus distrayante pour abuser de la confiance d’un idiot ! Pourtant, il fallait un intérêt derrière et je crois qu’il ne serait pas stupide de mettre sur le marché des bouteilles en format miniatures contrant la toxine du rire, certes, ils en auraient qui marcherai pour la démonstration… sous un faux nom, un déguisement de bonimenteur et voilà Gotham immunisé au Joker !... et dans leurs égos retrouvés, ils ne se feront plus avoir doublement ! Un rictus, plus carnassier, se dessina sur mes lèvres alors que ma petite panthère noire était en train d’illustrer sa comédie ! Mon regard alla sur l’écran, constatant les dégâts de la petite dernière de ma protégée et je ria… et bien entendu je l’applaudis pour le spectacle.

HAHAHAHAHAHA !

« Quel charmant résultat ! … cet homme est cacochyme, nous n’y sommes pour rien messieurs ! » oui une petite santé bien déficiente ! « Cela dit, nous pouvons mettre sur le marché de fausse bouteille d’un antidote à notre toxine phare… je suis certain que beaucoup trouveront les ressources pour se les arracher et dedans, il y aura une toxine l’attente qu’on puisse déclencher avec une autre plus tard. » elle venait d’avoir un nouveau projet ! Ma main alla caresser son menton, pour souligner sa prochaine mission dans le domaine scientifique de la toxicologie… enfin elle partit sur mon immunité et sa manière de me l'administrer loin d’être banale. La normalité est d’un ennui … nous ne sommes pas sortis de la grotte, pour nous remettre dans le carcan de ces fous !
Oh mais elle m’interdit des choses maintenant ? Je mourrais à ma manière et j’avais mon idée de final avec un sacré panache, pourtant au fond la mort ne me faisait pas peur… elle effrayant en revanche les autres ! Comme Punchline, qui préférait égoïstement ne pas voir ma fin, pourtant elle serait dantesque !

« Pourtant, il faudrait bien quelqu’un pour la narrer ! Eriger un Cénotaphe ! » fis-je avec un rictus plus sombre. Mignonne petite fille trop attachée mais égoïste. Je ne la lâchais pas du regard, cela pouvait être oppressant. « Tu pourras m’y rejoindre après. » oui dans ce tombeau à ma mémoire si mon corps n’est plus là… ce qui compte c'est l’empreinte ! En tout cas, sous mon œillade, j’eu presque l’impression qu’elle manquait d’air à cause de son imaginaire. C’est bien, mais passons à la suite !

« J’ai une bonne résistance aux toxines, depuis le temps… hors, le devenir pour tous serait un but acceptable. » je t'encourage donc à faire ça aussi, décidément tu en avais des devoirs à faire ma belle panthère aux pattes violettes ! « La suffocante, elle vous coupera le souffle… »

Et quelque chose d’autres pouvait être à couper de souffle, cette belle lame torsadée, qui n’était définitivement pas pour Enigma, ce petit-maître des énigmes, qui étaient encore suffisamment distrayant pour ne pas finir au bout du carmin de l’acier de Punchline, même si je me servirais de sa vie pour me servir… il faut bien sinon a quoi bon être nommé pour mourir comme un séide ? Même si à mes yeux la plupart de la population n’était que des PNJ de la vie que j’entretiens avec Batman … Certains avaient de l’importance comme la jeune femme à mes côtés aux courbes a damné un ange !
Mon bras fut emprisonné et une œillade aguicheuse de ma lieutenante et nous voilà donc prêt à partir pour une nouvelle aventure. Décidément, ce soir c’est son anniversaire, entre la lame et sa joie de conduire ce bolide aussi discret qu’un éléphant rose dans une salle blanche ! J’ouvris la fenêtre appréciant de sentir le vent me claquer le visage et sentir les odeurs de désolation de ce monde qui part en feu par mon égide… Quand j’évoquai quelque chose qui commençait à me courir sur le haricot.

Infiltrer leur bande de petites écervelées se pensant libres et indépendantes ? Je tourne la tête vers ma panthère… la regardant un peu mieux, longuement. Une belle femme, une femme victime d’un homme, le plus dangereux de tous et qui cherche un lieu pour se venger de lui… tu pourrais faire une Harley 2, mais en plus intelligente. Pouvais-je prendre le risque que tu fasses ma taupe ? Et que tu ne sois pas retourné par des discours de ses petites scolopendres ? Ta loyauté serait mise à rude épreuve, mais j’avais confiance en toi et tu es la mieux placée pour faire ce tour de force.

« Bonne idée. Tu es suffisamment intelligente pour tenir le discours approprié et attiser leur sympathie, quitte à mentionner tes doutes sur moi… Harley aurait tant d'arguments à te soumettre… tu n’aurais qu’à aller dans son sens, celui de la pauvre victime du Joker, manipulé par le vilain de l’histoire. » je l'observait alors qu’elle conduisait « Distiller ton venin dans les âmes les plus faibles … elles peuvent toutes mourir … CatWoman en revanche, j’aimerais l’utiliser pour Batman... quel tourment si la chatte infidèle vient à servir le Némésis de la chauve-souris, une carte de Joker sous la patte. » fis-je en ayant une belle idée de tourment pour elle, car je n’ai pas fini de lui en faire voir ! Pourquoi ? Cela m’amuse autant que ça m’intéresse de voir jusqu’à où je peux allé sur cette femme qui avait dû voler l’argent de son cher et tendre et que j’ai dû pousser pour faire sa part du Grand Plan. « J’ai confiance en toi, pour savoir où est ta véritable loyauté et savoir écouter la vérité et non le chant des sirènes. » je n’ai pas besoin de savoir comment tu finirai si tu me trahis, ta mort sera lente … tellement lente que tu supplierais tous les dieux de ce monde de t’accorder ta fin. Je ne te tuerais pas rapidement, je te détruirais parcelle d’âme par parcelle d’esprit ! Comme je compte bien faire avec Harley et les Birds, car … j’aime ça et quitte à tuer des moustiques autant y trouver son plaisir non ?

HAHAHA !

Et dois-je te dire plus, pour te motiver ? Tu n’as pas besoin que je te raconte tes salades pour te rassurer sur ma « confiance » non ? Rien que mes mots suffisent a une femme intelligente… une jeune femme qui m’a accordé sa loyauté et sa fascination, le jour où je l’ai prise en otage !

« Fais un détour, le temps que tu réfléchis et j’aime me faire désirer par nos invités... »

L'offre et la demande ! Voilà ce qui dirigeait le monde depuis toujours… Et j'étais douée dans ce domaine. Mes toxines créaient un besoin d'antidote et la rareté de ces derniers faisait s'envoler les prix. Certes, j'aurais pu créer autant d'antidotes qu'il était nécessaire mais à quoi bon ? Cela n'aurait pas été bénéfique pour les affaires. Nous n'étions pas l'armée du salut après tout !
Aussi je me donnais en spectacle pour évoquer l'idée de vendre un antidote invisible et inexistant. J'aimais jouer la comédie car la vie c'était ça… Un spectacle continuel et éternel qui se répétait sans cesse.
En entendant les paroles du Joker je secouais la tête de manière négative… « Non, non, non, nous n’y sommes pour rien messieurs ! »  Puis je sautillais sur place en applaudissant avant d'apprécier ce contact éphémère. J'adorais ça, tout autant que l'idée de mon mentor.


- Quelle idée exquise ! Je m'incline devant tel génie, déclarais-je en effectuant le mouvement de manière très solennelle. Une toxine endormie qui se réveille quand on le souhaite… La Belle au Bois Dormant !


Mais très vite ma joie s'était quelque peu envolée. Je n'aimais pas que J évoque sa mort… cette idée m'était insupportable et voilà qu'il en rajoutait une couche alors que je lui avais interdit… oui, oui, j'avais osé faire ça… je lui avais interdit de mourir.
Je hochais la tête lorsqu'il m'expliquait qu'il faudrait quelqu'un pour narrer son histoire. Je le ferais, c'était certain, mais durant peu de temps. J'étais certaine que je ne pourrais vivre sans lui. Et concernant son Histoire, ses actions, je ne me faisais aucun souci. J était déjà une légende… voilà ce que je pensais sincèrement mais je gardais le silence. Je n'aimais pas du tout ce sujet. Il était trop sérieux à mon goût mais je ne détournais pas le regard… j'étais hypnotisée par celui de l'homme qui se tenait face à moi.

Puis après un temps indéfini je préférais me concentrer sur le sujet d'une éventuelle immunité totale. Pensive, je réfléchissais…


- C'est un but acceptable en effet et tu sais que j'aime relevé ce genre de défi, ajoutais-je avec un sourire amusé.


Et enfin toute cette idée de mort que je ne souhaitais pas s'effaça. Le cadeau que je recevais était superbe et la soirée qui  arrivait allait l'être tout autant. Ravie de pouvoir conduire le bolide, j'en profitais à fond… trouvant même une éventuelle solution intéressante, selon moi, pour nous occuper de Cat et ses copines.
L'idée d'avoir une taupe au sein de ce groupe de pétasses finies était tout bonnement exquise. J'imaginais déjà le plaisir que  j'aurais à les voir sombrer lentement mais sûrement. Après, même si elles n'étaient des plus intelligentes, de mon point de vue, il fallait reconnaître qu'elles n'étaient pas totalement stupides. Avec la situation actuelle, Cat et les Birds devaient se montrer méfiantes à l'égard des inconnus à leur groupe.
La personne qui nous servirait de taupe aurait une mission de la plus haute importance. Mais qui avait assez de talent pour ça parmi nos Clowns ? Il fallait que cela soit une femme… mais qui ?! Je faisais le tri tout en conduisant et je ne trouvais pas de réponse satisfaisant. Il fallait reconnaître que beaucoup de nos Clowns les plus loyaux et doués d'intelligence étaient des hommes. Très peu de femmes s'étaient démarquées dans nos rangs. Qu'importe ! J'allais trouvé une solution car je ne voulais pas décevoir J après avoir moi-même lancé l'idée d’infiltrer le groupe.

Mais surprise ! J savait déjà qui mettre sur cette mission. Je faisais une embardée en comprenant que j'étais celle qu'il avait choisi. De nouveau sur la bonne voie, j'écoutais avec la plus grande attention les explications, les consignes, les ordres et bien entendu les menaces. Ces dernières ne m'effrayaient pas car je ne m'imaginais pas trahir celui qui m'avait donner la vie. Cependant, je me demandais si cette vie n'allait pas être abréger plus vite que prévue.
J'avais failli buter Miss-Foldingue Quinn et Cat… Cat, n'en parlons pas ! J'étais persuadée qu'elle  rêvait de me faire la peau. Tenter de rejoindre leur groupe en tant que taupe était une mission suicide. Oui ! De la véritable folie. Un sourire apparut alors sur mon visage… Quel défi en réalité ! Et je prouverais ainsi ma totale loyauté à J. Maintenant il fallait que je trouve ce qui aurait pu me faire fuir mon mentor et ce n'était pas chose aisée… Tous les reproches qu'Harley pouvaient faire au sujet du Joker étaient de la pure fiction mais rien ne m'empêchait de les utiliser à mon tour pour infiltrer le groupe.


- Faire copine / copine avec ces furies qui rêvent sûrement de me faire la peau ? demandais-je avec un sourire aux coins des lèvres. Voilà un défi intéressant. Il l'est d'autant plus si cela peut aider contre Batman, ajoutais-je pensive. Utiliser Cat est machiavélique à souhait… J'adore ça !  Je marquais une pause. Bien sûr il faudra que je trouve une raison valable pour t'avoir tourné le dos, continuais-je en jetant un coup d’œil à l'homme assis à la place du passager, et ce n'est pas chose aisée. Mais je  trouverai pour pouvoir mettre ce plan en marche, terminais-je extrêmement déterminée.


Puis je repensais à cette traîtresse en puissance… Comment Harley Quinn avait-elle pu quitter le Joker ? J'avais beau chercher, je ne trouvais rien. Cette folle m'insupportait au plus  haut point alors que je l'avais prise comme modèle fut un temps. Quelle idiote j'avais été ! Je la détestais pour sa trahison mais je savais que je n'aurais peut-être pas été à cette place auprès de J si elle n'avait pas vrillé, si je ne l'avais pas presque tué. Je regrettais encore cet échec mais n'en laissait rien paraître.


- Je déteste les sirènes ! Leurs paroles, leur chant sont, pour l'esprit, presque aussi toxiques que mes créations. Mais je suis immunisée contre ça. Je sais où se trouve la vérité. C'est à dire où je me trouve en cet instant… à tes cotés !


Je ne doutais pas une seule seconde. Je savais que j'étais sur la bonne voie et je ne comptais pas m'en détourner parce qu'un groupe de pétasses en manque d'attention voulaient se démarquer. Elles n'étaient que des âmes égarées de plus.


- Tous tes désirs sont des ordres, répondis-je avec un clin d’œil alors que je changeais de direction pour retarder notre arrivée.

Oui, nous n’y sommes évidemment pour rien… sinon, cela voudrait dire que nous sommes d’honnête gens ? Oh ! me voilà scandalisé par cette information. J’eu un pouffement, on dirait une sorte de petit colibri un peu dénudé de cervelle, pourtant la sienne était bien dans sa tête, au contraire d’une autre.

« Trop de flatterie rends la véritable plus fade… » fis-je avec un regard plus appuyé, j’aime bien quand on reconnaît l’évidence pourtant, j’ai une limite dans l'adulation… j’en avais des gens qui m’adulaient aveuglement, des gens qui sont fan au point de me rejoindre suite à un traumatisme que j’aurais créé. Je suis le seul criminel, qui a autant de séides d’un claquement de doigts. On me jalouse pour ça, on me trouve pathétique pour ce côté gourou, que je n’ai pas choisi, je l’ai juste laissé mûrir et exploser. Eux, ils galèrent à avoir des ressources, ils ne peuvent pas lever d’armée sans argent… moi je le fais sans soucis, car je sais où sont les rouages d’une société vérolée et affamée depuis longtemps par une poignée qui osent se dire qu’elle peut changer les choses… Elle n’a fait que contrôler la population et s‘indigne de ne plus y arriver.

Je ne comptais pas partir dans un débat psychologique, puisque j'évoquais une finalité qui arriverait un jour et nous enchaînions sur l’immunité totale. Je me vois bien, contaminer tout un bâtiment et regarder tout le monde agoniser ne comprenant pas pourquoi, moi je danse toujours !

Tu aimes relever ce genre de défis ? Je le sais et tu vas t’y pencher avec tous les devoirs que je te donne généreusement, tout comme un présent mérité. Oui, tu as une belle idée au volant de cette voiture tape à l’œil, une idée qui doit être tienne. Nous voilà en train de faire dévier de la route, dommage a quelques secondes près, nous aurions pu aider cette grand-mère à arrêter de se saigner pour son assureur ! Coude sur la porte, je me tiens la tête, comme si les écarts sont superflus, j’ai l’habitude de rouler comme si la route était la mienne, dans un sens Gotham est ma ville… l’anarchie a pris le cœur de beaucoup et si certaine pense que c’est le crime, je vous dis que ce n’est que le chaos. J’en suis son plus grand et loyal représentant !

Je sais qu’elles veulent sûrement te faire la peau, puisqu’elles sont mauvaises perdantes… pourtant, tu restes aux yeux de la plupart des personnes une de mes victimes, comme l'ait, soit disant Harley… au fond, j'ai échoué quelque part avec elle… elle se gargarisent à être du « bon » cot maintenant, sans comprendre qu’il n’avait pas de bon ou de mauvais côté, il avait juste des gens qui prennent leur vie en main et d‘autres qui suivent celle des autres… et elle était une suiveuse, elle avait besoin de trouver quelqu’un pour lui tenir sa main tout en faisant croire qu’elle est capable d’indépendance. Batman, lui aurait donné sa main, qu’elle serait devenue la plus délirante des BatGirl… non, elle est juste une hyène chez les canaris. Pathétique.

« Justement… réussir à mettre dans le rang la « copine du Joker » celle qui voulait autrefois les tuer car elle était le pantin de ce dernier. Voilà, de quoi gonfler leurs petits égos. » fis-je d’un ton monocorde, puisque je réfléchissais à comment tu pourrais t’introduire chez les pintades.

Oui tu trouveras sûrement, je réfléchis aussi en même temps… mon regard se tourne sur la jeune femme habillée telle une panthère toxique redoutable. Ah oui ? Je suis la vérité ? C’est bien continué à le croire car tu vas surement douter, c’est humain le doute, y céder en revanche, ça c’est aussi humain mais pas pardonnable et tu sais très bien qu'à mes côtés, tu peux être une grande dame libre alors que dans un gang de petite péronnelle, tu ne seras que le pantin du « bon camps », celui qui lutte contre la criminalité alors qu’elles ne sont pas mieux. Je ne comprends pas l'intérêt de se penser anti héros, cela me dépasse… Sûrement pour faire croire à une quelconque complexité qui n’avait pas lieu sur des personnalités simples et sans saveur ou comme Harley qui l’avait perdue.

« Mieux vaut être giflé par la vérité que embrasser par le mensonge. » dis-je en la toisant longuement. Oui, que tu restes de mon côté là où tu pourras être une reine du chaos et non décevante.

HAHAHA

Voilà file petite panthère dans un détour propice à ma réflexion… mon regard alla sur la route défilant à grande vitesse, m’amusant de voir les gens se pousser sur notre chemin ou même les voitures de conducteur en panique dans une ville où Batou semble avoir dû mal à revenir. La prochaine fois, on prend la Batmobile.

« Ah … je sais. » fis-je, il m’avait fallu quelques minutes pour que mon cerveau (et là elle va encore dire que je tiens du génie et elle aura raison) pour une ébauche. « Il faut que tu ais l’air plus « faible » plus désespéré mais pas encore prête à embrasser leur cause. Je vais commencer à m'afficher avec une autre lieutenante, une blonde que je grimerai pour être une fausse Harley, comme si elle me manquait … » mes derniers mots étaient dit avec un mépris assez fort … oui comme elle pensera qu’elle a de l’importance pour moi, alors qu’elle n’était rien… je suis tout pour elle, mais elle, elle n’est qu’une poussière sous ma chaussure « Tu aurais échoué à un évènement, on formatera ton faux échec et je tournerai petit à petit mon regard de ta personne, te sentant délaissé, c’est normalement à ce moment que pour les gens normaux, tu serais prête à ouvrir les yeux… commencé à traîner un peu vers le BlackCat en colère en proclamant que c’est à cause d’elles… que tu as perdu mes faveurs. Petit à petit on augmentera ta déchéance, jusqu’à ce qu’elles te récupèrent… tel un oisillon blessé. » elle n’allait pas aimer, cela allait être difficile pour elle et pourtant elle ne serait que plus grande dans cette comédie ! On verra bien quoi trouver et quitte à lier les Bird à son échec pour qu’elle puisse mimer son coup de théâtre. Quant à ma fausse lieutenante, il y avait bien une clown qui serait parfaite, une sans intérêt, une cruchette qui allait me donner des envies de meurtres plus fort que d’habitude et donc je pourrais d’autant plus me mettre en colère que plus aisément. « Tu me rejoindras en prenant le tunnel des eaux usées qu’on a aménagé, il va jusqu’au parc d'attractions ainsi tu retournes chez nous quand tu n’as pas à prendre ton masque de victime auprès des piafs… Harley aime dire que je l’ai battu sans raison, j’aimerais éviter de devoir lever moi-même la main sur toi pour t’infliger des bleus, pourtant il faudra peut-être envisager quelques sévices pour attendrir leurs petits cœurs. » j’avais battu Harley ? Oui et non. Oui, car je lui avais déjà levé la main dessus, mais la raison n’était pas gratuite et elle répliquait (ou je lui répliquais) à on se fracassait la gueule mutuellement mais jamais pour le plaisir de ta taper… moi j’aime la douleur, cela est un aphrodisiaque bien plus efficace que le sexe ou me^me qu’une drogue… alors l’autre idiote était juste une hypocrite, est-ce que je me plaignais d’avoir eu ses poings dans les côtes ? Non. Enfin cela me venue en me demandant s’il ne fallait pas du réalisme pour le futur et je n’avais pas sciemment envie d’un acte gratuit sur ma petite Punchline, mais s’il le fallait, je m’en chargerais, voir un clown le faire me donnera envie de lui tirer une balle dans la tronche. Les actes gratuits, je les réserve pour tuer du Robins, même si là encore, il n’avait pas « pas de raison », ce petit idiot avait prit le costume de Batman.

« Tourne, nous allons boucler… pour ton infiltration, tu me soumettras un enrichissement, je ne serais pas vexé que tu suives un autre plan. Il faudra néanmoins le construire ensemble pour agir de concert et aussi trouver des micro discret…ainsi que des objets pour cacher tes fioles. »
J’eu un rire HAHA, oui j’aime planifier les choses et me voilà en train d’envisager un magnifique plan, où un petit chat serra dans mon panier et la fin des pitoyables Bird qui n’ont rien de rapace mais tout de poule ! Enfaite, la destruction me plait et en prime, Punchline allait dépassé mes espérances si elle réussissait ! ma main se posa sur son bras dans un contact discret et rapide, je ne suis pas tant tactile en réalité et elle avait eu deux gestes en peu de temps.

La flatterie… en était-ce ? Flatter c’est chercher à plaire à quelqu'un par des louanges excessives, intéressées. Bien sûr que je voulais que J m’apprécie mais mes propos n’avaient pas ce but. Je me contentais de dire ce que je pensais de lui et de ses projets. Bien évidemment je ne répondais rien et ne tentais pas de me justifier. Les actes valent bien plus que les mots et je lui prouvais chaque jour qu’il pouvait me faire confiance. Et puis cette conversation était close avant d’être suivie d’autres, dont une que je préférais oublier de suite.
La mort du mon mentor n’était pas quelque d’envisageable alors je me concentrais sur mes futures recherches qui aboutiraient à l’immunité totale. Cela ne serait pas chose aisée mais je devais réussir. Je détestais l’échec depuis toujours et j’esquissais un sourire en pensant que je n’aurais jamais survécu dans le clan de nos très chers super-héros quand on voyait le nombre de défaites qu’ils avaient à leur actif… Je ne voulais pas faire partie de ceux-là ! Comment se faisait-il qu'ils ne soient pas morts de honte ?!

Aussi j’effleurais pensivement ma nouvelle arme. Comment nuire à Miss Cat et ses copines ? Voilà une question des plus intéressante. J’esquissais même un sourire à cette pensée. Beaucoup d’idées me venaient à l’esprit mais elles n’étaient pas assez longues et douloureuses ; non… ça devait venir de l’intérieur. Que leur petit clan paraisse parfait… telle une  belle pomme dont on s’aperçoit qu’elle est véreuse uniquement après avoir croqué dedans. Il n’y avait pas que la douleur physique qui pouvait détruire ; la torture mentale était toute aussi satisfaisante, voir même beaucoup plus jubilatoire.
J’étais fière de mon idée mais surprise d’être désignée comme celle à qui J voulait confier cette mission. C’était un sacré défi que je me ferais un plaisir de relevé mais il allait falloir que je ne me fasse pas tuer… et ça c’était une tout autre histoire quand on connaissait mon passif avec Cat et ses acolytes.


- Personnellement je me suis toujours demander comment elles faisaient pour passer les portes avec leur ego surdimensionné ! déclarais-je en fixant la route. Me sauver, continuais-je en faisant des guillemets avec ma main droite, ne fera que l’alimenter davantage.


Je quittais ensuite la route du regard quelques instants pour le plonger dans celui de J. Je ne rajoutais rien à ses mots… mes yeux parlaient pour moi. Pendant de nombreuses années j’avais été aveugle, j’avais vécu dans le mensonge et cela serait peut-être toujours le cas si je n’avais pas croisé J. Il m’avait ouvert les yeux et il était hors de question que je les ferme à nouveaux.
Lorsque mon attention revint sur la route j’esquivais de justesse un vélo… ou pas ! Il me semblait l’avoir vu chuter dans mon rétro sans que cela ne m’intéresse.
J’étais à présent attentive aux moindres mots de mon mentor concernant la suite de ce plan qui se mettait en place. Une nouvelle lieutenante ? Une fausse certes, mais l’information était difficile à digérer ! D’autant plus qu’il allait la déguiser comme Miss-Foldingue-à-Couettes. Bien entendu, je ne bronchais pas mais cela me donnait de sérieuses envies de meurtres. Et si cette fausse lieutenante aux airs d’Harley Quinn prenait de l’importance aux yeux de J… C’était probable, il suffisait juste qu’elle ne soit pas trop conne pour se rendre compte de sa chance. Cette pensée me donnait la nausée mais je ne pouvais rien laisser paraître. J’étais certaine que J n’apprécierait pas du tout une crise de jalousie… d’autant plus quand on pensait à l’importance de ce plan qui s'élaborait à chaque minute qui passait.
Mais depuis que j'avais rejoint la cause du Joker je me donnais à fond, alors il n'était pas aisé pour mon esprit d’accepter ce qui se profilait. Paraître faible, avoir échoué… tout ce qui me faisait cauchemarder ! Je me contentais donc de hocher la tête aux paroles de mon mentor.


- J'imagine déjà leur air supérieur lorsqu'elles vont me découvrir faible, esseulée suite à cet échec, déclarais-je presque nauséeuse. En jouant parfaitement la comédie, je suis certaine que ma chute les aveuglera. Elles rêvent de me voir tomber, ce n'est pas un secret. Espérons qu'elles seront assez connes pour me relever ! ajoutais-je avec un sourire en coin.


Sinon, j'étais dans une sacré merde ! Elles pouvaient parfaitement me buter, ou me livrer... Mais nous n'en étions pas encore là.


- Quelques bleus ne me tueront pas, dis-je sûre de moi. Il faudra peut-être même un peu plus… que cela fasse vrai. On ne devra pas faire dans la demi-mesure pour qu'elles tombe dans le panneau.


Je me demandais alors qui serait mon bourreau ! Un des Clowns ? Si c'était cela, j'aurais sûrement envie de lui fracasser la gueule par la suite… chose que je pourrais faire si j'étais toujours en vie car il n'était pas rare que j'en remettes certains à leur place de manière plus ou moins violente.
Et si c'était J en personne qui se chargeait de mes blessures ? Je lui jetais un coup d’œil intrigué au moment même où il me disait de tourner. Je suivais ses ordres avec rapidité et souriais en entendant ce qu'il allait falloir trouver…


- Pour les micros je pense avoir une idée… répondis-je en souriant. Pareil concernant les cachettes des fioles… mais je dois être vigilante car elles connaissent déjà certaines de mes astuces, ajoutais-je très concentrée.


Je devais réfléchir à tout… J'allais me les coltiner à cause d'un faux échec ! Ce n'était pas pour que je me plante réellement !

J’eu un petit sourire au coin des lèvres, on me prête un égo surdimensionné aussi. Est-ce le cas ? Non, je ne pense pas, je m’en fiche totalement des avis des autres… on me pense juste fou, alors que mes actes ont une lucidité échappant aux simples communs des mortels, car eux sont toujours enfermés dans l’asile de leur vie, ils continuent de se gaver de leur pilule clamant, pour empêcher une rébellion, celle de leur esprit et voir la sortie… moi je suis dehors et je mets le feu aux bâtiments pour que tous puissent sortir ! Dans une autre définition, je serais le héros, comme Nemo dans ce film perturbant qu’est matrix.

 « Les gens aux forts égos, sont aisés à manœuvrer avec les bon boutons.  » oui, une fois l’ego si gros qu’une montgolfière, il est facile… sauver Punchline voilà de quoi les gargariser !

Nos regards se croisèrent disant sûrement bien plus qu’un simple débat de mots qui perdront de leur saveur.  « Fais attention tu vas louper le passants.  » dis-je au bout d’un moment avec humour pour qu’elle se concentre sur la route…et un cycliste se prit la dureté du trottoir et pendant ce temps, mon esprit tournait à fond, pour la suite du plan où elle serait le personnage principal qui devra jouer habilement avec des pions récalcitrants et suicidaires… Détaillant un plan, qui je le savais serait une épreuve pour ma lieutenante, qui se démenait comme une forcenée qui avait gagné sa place à la sueur de ses efforts ! Il fallait du réalisme après tout et aussi dur soit ce que je lui propose, sa réussite serait si grande qu’elle aurait les retombées qui vont avec.

 « Tout le monde à le droit à une seconde chance, surtout quand on est la victime.  » fis-je en réponse à son ton nauséeux mais elle y mettait des efforts et puis oui, elles te relèveront je pense… les victimes des pervers et autres bourreaux qui ouvrent les yeux sur leur condition, sont accueillies par les autres victimes ! Haha comme Harley … enfin avec n’est pas glorieux pour mon image et heureusement que je n’en avais pas quelque chose à faire de celle-ci.  « Je ne vois pas, pourquoi elles ne viendront pas te relever, certes au début il aura de la méfiance et surtout des coups… mais ce n’est pas important, ta comédie sera bonne pour qu’elles te tendent la main en se disant que tu es qu’une victime naïve du grand méchant. Va savoir si Harley ne va pas même se penser la plus apte à comprendre ton malheur ! De toute manière, elle rêve de me tuer elle aussi, alors me priver de ton appui est un premier coup de pieds dans ma chute n’est-ce pas ? » je ricanai… oui, c’est comme ça qu’on commence à décapiter les rois, en leur ôtant leur soutiens. Cependant, mon ancienne lieutenante n’était pas assez maline pour planifier quelque chose d’autre que son action à l’instant T. De toute manière, elle va revenir dès lors que j’aurais besoin d’elle, c’est un cycle, là elle se la joue femme forte… mais je suis certain que si je vais la voir elle me retombe dans les bras. Je préfère la punir, lui rappelant mon existence telle une torture et lui prendre ce qu’elle aura maigrement construit, pour qu’elle sache qu’elle n’a jamais été la femme qu’elle pense être aujourd’hui…que les miettes de femme forte, elle me les doit et je n’aime pas l’ingratitude.

 « Très bien. Nous définirons tes sévices quand il serra l’heure de te les donner. » j’inspira je n’aimais pas franchement l’idée pourtant je m’y collerai.  « Je le ferais, sans grand plaisir…» dis-je sombrement et elle savait que j’aimais torturé donc ma formulation était tout à fait importante.
 « Il va te falloir innover.  » dis-je dans ma réflexion, alors qu'à force de perdre du temps, on était en retard comme prévu … on se gara donc dans le garage souterrain pour sortir, je lui tendis mon bras et ma belle panthère empoisonneuse pouvait rouler des hanches jusqu’à la porte où un mot de passe fut donné… et le grand gaillard qui serait bon de faire rire à mort à cause de son air patibulaire, nous emmena vers notre table.

« Mister J ! Quel plaisir de vous avoir à notre table ce soir !  » me clama donc celui qui se pensait être chez lui et maître de son environnement. Il y avait quatre autres personnes bien nous étions six ou sept… je sens que je vais devoir prendre mon mal en patience, il y avait trop de petits requins qui allaient tous finir par embrasser ma bague comme un parrain du crime sous peu ! Cela est follement excitant et mon regard sombre détail chaque personne, leur donnant sans doute des sueurs froides. Ils sont tous accompagnés de leur porte-bonheur à grosse poitrine ! Que des hommes ? Bien, c’est encore plus facile… ou bien dois-je patienter, car j’allais être dans la normalité que ce monde aime qualifier ?

 « Dorian. Vous ne direz pas ça, une fois que je vous aurais plumé. » fis-je avec un rictus qui se voulait affable, pourtant vu ma gueule, je crois que c’est plus celui d’un tigre face à une antilope et l’homme je le vis déglutir tout en gardant son air impeccable comme son costume blanc ! Fais attention, il va vite se tacher.
Je m’avançai pour tirer la chaise à destination de Punchline après avoir salué les roussettes quand … Dorian parla d’un air gêné.

« C’est une table réservée aux hommes… » me dit’il, mon regard va sur lui et je suis certain qu’il transpire des fesses et naturellement son regard va chercher les gardes qui se tendent sous l’affront de mon regard qui annonce sa finalité : dans un cimetière.

 « Tu veux qu’elle soulève sa robe pour vérifier qu’elle en a plus que toi ? » fis-je avec les ténèbres dans la voix, avant d’afficher un rictus et me mettre à rire sous leur tête déconfites… avouez que vous avez sentit la lame de la faucheuse !  « Bien chérie, pas ce soir, on va jouer entre décisionnaires, tu vas me chercher un verre, tu seras un amour.  » autant joué la carte du macho, comme vous l’êtes tous, je m'installe donc après un rictus mielleux envers la panthère venimeuse… mon regard s’attarde rapidement sur les autres femmes, prenant conscience notamment de leur présence et de leur tenue, bien, Punchline, pourrait très bien les déconcentrer ses « mâles, » en venant me soutenir durant un jeu, comme le font les poules pour astiquer des mât de bateau pas très bon navigateur. Cela est usant ce besoin qu’ont mes congénères de montrer qu’ils avaient à leur bras une cruche plus belle que celle du voisin ! Comme s’il montraient à tous, leurs vaginettes et comparait la taille du goulot… cela me fatigue. Enfin, cela me passe au-dessus, puisque n’ai que peu d’appétence dans ce domaine et celle qui me l'avait éveillée m’avait trahi, pour dire à quel point j’ai l’entre-jambe plutôt calme depuis et je n'ai jamais été sur ça. Au moins, je n’ai pas de parasite hormonal comme eux et je ne me fais pas manipuler par ça.

On commença à nous distribuer les cartes avec les règles d’argents et tout les donne… j’en ai pas grand-chose à faire, surtout que je sais qu’une fois les boissons sur la table, les poules dans nos dos, on va enfin commencer notre numéro et voir ce qu’ils ont à dire sur leurs commerces … vous savez que vous avez invité le grand blanc à votre réunion de roussette ? Non, voilà qu’est-ce que je te disais Punchline, sur l’égo ?

Pensive, je réfléchissais aux paroles du Joker. Je me rendais compte que, comme toujours, il avait raison. Je ne pensais pas de cette façon uniquement parce qu'il était mon mentor, mais parce que j'avais eu la preuve de ce qu'il avançait à de très nombreuses reprises. Je ne saurais dire le nombre de fois où j'avais réussi à manipuler des personnes dont l'égo était surdimensionné. Il suffisait que je me trémousse ou que je distribue quelques coups.
J'eus ensuite un léger rire en entendant la remarque de J. Je me fichais complètement des passants, et encore plus du type en vélo qui s'écrasait sur le trottoir. Était-il mort ? Oui, non, peut-être ! Je m'en fichais. C'était à tout ces cons de s'écarter de mon chemin. Et s'ils n'étaient pas contents ils pouvaient toujours rester chez eux !


- Les passants ne sont rien comparés à ceux de notre soirée. Et ceux-là je ne les louperai pas, déclarais-je sûre de moi, nous aurons tout le loisir de voir la terreur s'afficher sur leur visage.


Je trépignais déjà d'impatience et j'avais hâte d'arriver à destination. Voilà pourquoi j'accélérais encore un peu...
Mais très vite, je me concentrais sur les nouvelles paroles du Joker. Elles étaient en rapport avec ma future mission qui ne serait pas des moindres. Bien sur le fait de devoir rejoindre les rangs de Miss Couettes ne m'enchantait pas mais s'il fallait en arriver là pour atteindre nos objectifs, je le ferai. J'allais donc bientôt devenir la pauvre victime du Joker, celle qui l'avait déçu.
Cette mission serait compliquée car il me faudrait convaincre l'une de mes pires ennemies de me sauver mais lorsque j'aurais atteint cet objectif ma loyauté envers J serait à jamais prouvée.


- C'est pas faux... Elle voudra sûrement me tuer mais elle et ses copines seront encore plus ravies d'être celles qui me sauveront de toi, répondis-je avec sérieuse. Je saurais me montrer convaincante et celle encore plus facile en allant les voir en étant vraiment amochée.


Je réfléchissais ensuite à la question. Je me demandais quel clown serait chargé de me blesser physiquement. Une chose était sûre, ce clown serait mort dès que j'en aurai l'occasion. Un accident est si vite arrivé... surtout à Gotham ! Enfin c'était ce que je pensais et j'avais tort. Car visiblement ce serait le Joker lui-même qui s'occuperait de moi. Il précisa qu'il ne le ferait pas avec un grand plaisir! Cette phrase me toucha même si je ne laissais rien paraître. C'était connu, J adore torturer les gens, physiquement et mentalement. Avec moi il ne ferait pas de bon cœur. Je ne rajoute rien à toutes ces paroles et je me contentais d'acquiescer un signe de tête. Je me concentrais ensuite sur la route car nous étions déjà en retard. Une fois arrivés, je me garais sans aucune discrétion. Les arrivées remarquées c'était un peu notre signature.

L'accueil réservé au Joker fut sans surprise, c'est-à-dire rempli d'hypocrisie. Mais quoi de plus normal ! ? Il savait à qui ils avaient à faire. Un léger rire amusé s'échappa de ma gorge lorsque j'entendais la réponse du Joker à la remarque de celui qui nous accueillait. Ce qui les attendait vraiment était pire que de se faire plumer. Mais ça, seulement J et moi étions au courant. C'était notre petite surprise ! Alors que nous allions prendre place, on nous informait que seuls les hommes pourraient jouer. Ma déception était grande, mais je ne disais rien. Je savais où était ma place et le Joker prenait déjà la parole. J'adressais un clin d'œil suite à la réplique de mon mentor. Je fixais ensuite ce dernier et hochais la tête à sa demande.


- Avec le plus grand des plaisirs, répondis-je en lui adressant un clin d'œil et un baiser volant.


Une démarche provocante à souhait je me dirigeais vers le bar et ignorais les autres femmes présentes. Je me fichais de cette partie qui allait se jouer sans moi car elle n'était qu'un alibi ; quelque chose de beaucoup plus formidable allait avoir lieu... Quelque chose que le Joker et moi avions préparer ensemble.

J’eu un rictus, oui ce soir nous ne louperont pas ces messieurs, nous sommes là pour pêcher de la roussette, alors un cycliste qui dévore le trottoir, on va dire que ce n’est pas grand-chose. Le monde est rempli de PNJ, des personnes juste là pour nous donner nos quêtes et nous faire croire que le monde est vaste et unique. Parfois, des PNJ se révèlent des joueurs, mais pour cela, ils doivent sortir, sortir d’une caverne qui leur est encore impossible à visualiser dans leurs esprits.

J’aime ce plan, pourrir la grappe de raisin de l’intérieur, oui j’aime beaucoup sachant que j’ai prévu de tourment catminouche, je sens que les barrières des Birds sont bien faibles juste un groupe de bonne copine qui boivent plus de thé mais bien du whisky en râlant sur les hommes ! Les féministes parlent du patriarcat, cette idéologie imposée depuis des millénaires pour rabaisser les femmes et omettre leurs réussites, les contrôler et les empêcher d’avoir l’avenir qu’elles choisissent. Je ne dirais pas que je m’en fou, (un peu si), je dirais surtout qu’au fond, pour contrôler une population, rien de mieux que de la diviser avec une part dominante et une autre soumise et puisque nous ne pouvons plus avoir d’esclave, alors il faut bien quelque chose qui reste non ? Les femmes... voilà quelque chose de bien navrant mais de fort utile dans notre cas, les volatiles ont toutes un homme qui ont brisée une part de leurs vies et qui ont laissé une trop grande place dans leur personnalité, à croire qu’elles ne peuvent plus vivre sans se définir par ça… et Punchline devra prendre ça en compte et formater un beau mensonge sur quelqu’un qu’elle admire. Une belle épreuve, où elle s’en sentira grandir.

« Elles peinent à tuer la victime. » fis-je simplement alors que je lui avouais que je serais son bourreau et ça avec nul plaisir. Des mots forts, qui furent sans aucun doute compris, au vu du silence, y mettre du sentimentalisme, m'auraient déplu.

Une fois dans notre soirée, la belle comédie arrive et ça avec un petit côté drame que j’affectionne… ils ont beau faire les fiers dans leurs costumes hors de prix, ils n’en restent pas moins que des aplacophores ! Enfin bon, ma panthère venimeuse, n’était pas invitée à la table des mâles, encore une belle démonstration du patriarcat, transformant les femmes en objets, en poule ou bien cruche, juste bonne à faire jolie dans un salon ou dans leur lit pour recevoir le nectar de leur supériorité ! J’ai beau regarder les trophées féminins autour de cette table, je ne peux que constater le vide dans leurs yeux… et en parlant d’orbites, celles des hommes suivent le déhanché sulfureux de la panthère ! Oh eh bien je crois qu’ils ont une très faible résistance à la luxure !
Pathétique.

Dès que je reçus mon verre, je fis exprès de toucher le poignet de ma « compagnie », avec un regard en adéquation avec ceux de mes partenaires…

« Merci, il va falloir que tu me portes chance. » Premier mot de départ pour qu’elle joue de sa sensualité naturelle et fasse éclipser les poules derrière les mafieux. Je ne sous-estimais pas leur intelligence, du moins pas au poker et pour tricher habillement, je compte aussi sur la réduction de leur concentration… je me permet grossière erreur de jeu, afin de renforcer leur confiance en eux, tout en trichant pour gagner d’un ait presque étonné… oh oui, en réalité, je ne fais que choisir les moments où je souhaite perdre et d’autre gagner.

La première manche passa et leur égo gonflé par le jeu et le comportement de Punchline, laissai sous-entendre à plusieurs l’idée folle de voler la « copine » du Joker, de quoi avoir encore plus confiance !

HAHAHA

Pauvres idiots.

Discrètement, j’avais glissé un Joker dans le tas de cartes et … il ne tarda pas à arriver quand Dorian, tomba dessus et incrédule le déposa sur la table… les regards se tournèrent vers moi.
« Je ne vous suffisait pas pour ce soir ? »

Notre escapade en duo prit fin et je trouvais ça dommage. Mais que voulez vous ? Toutes les bonnes choses ont une fin et passer du temps avec cet homme était un délice. Mais ma déception de ne pas passer encore un peu plus de temps avec mon mentor se dissipait lorsque je pensais à la suite de cette soirée. Certes, je ne serais pas en tête à tête avec J mais ce que nous allions faire était bien plus excitant. J'avais effectué beaucoup de mission ordonné par le Joker mais il était rare que je bosse avec lui. La plupart du temps, c'était avec les Clowns que j'agissais car cela nous permettait plusieurs actions en simultané.
Cette nuit, cette mission, étaient différentes ! J'étais avec J en personne et ce que nous avions prévu était extraordinairement incroyable. J'avais du mal à tenir en place même si cela ne se voyait pas. Tout cette excitation se passait dans ma tête ! En apparence, j'étais moi-même ; aguicheuse et froide à la fois. Délicieusement attirante ! Je voulais que les hommes présents me désirent sans qu'ils se rendent compte que cela n'était qu'une diversion que leur pauvre cerveau mal irrigué par le manque d’afflux sanguin comprendrait trop tard.

En attendant le signal, je jaugeais les diverses pouffes présentes autour de la table de jeu. Rien à crainte visiblement ! Aucune ne semblait douée d'une réelle intelligence et elles n'étaient que des joujous. Triste sort ! Pour elle bien entendu. Cela voulait dire que c'était tout gagné pour moi... Elles se contentaient d'être docile avec les hommes présents et je doutais donc que l'une d'entre elles fasse une scène de jalousie si je m'amusais à jouer la séductrice.
C'était surprenant quand on connaissait mon passé car je n'avais pas toujours su me servir de mon charme et mon physique avantageux. Avant de croiser la route de J, je me contentais de me concentrer sur mes études et rien de plus. Cette banalité avait changé dès qu'il m'avait ouvert les yeux et que j'avais décidé de le rejoindre. A ses côtés, jour après jour, j'étais devenue une experte dans l'art de la séduction et de la manipulation. C'était un jeu auquel j'adorais jouer ! Voilà pourquoi j'avais hâte que J me donne le signal, je n'aimais pas attendre. Car oui, la patience n'était pas forcément un atout chez moi... loin de là.

Un sourire illumina mon visage ! Que je porte chance à J... Le voilà le signal que j'attendais tant. Je jouais donc de mes charmes pour distraire les joueurs mais de façon non-direct. Je me penchais légèrement pour vérifier l'attache d'une botte et ainsi offrir une vue plaisante sur mon décolleté, j'arrangeais ma coiffure ce qui avait pour effet de remonter ma robe... bref, mon corps était un véritable centre d'intérêt.
J'affichais une moue légèrement boudeuse et déçue en voyant l'erreur du Joker... Faute qui était bien entendu volontaire de la part du Maître. Mais très vite mon attention se porta sur la carte Joker qui faisait son apparition. Curieuse, je penchais la tête, attentive au moindre signe de J. Le spectacle était sur le point de commencer pour notre plus grand plaisir. Quand je pensais « nous » je parlais du Joker et de moi-même car les autres risquaient de ne pas vraiment apprécié la suite.

Punchline est là exactement où je l’attendais, dans un rôle digne de plus grande succube, elle perturbe les regards déconcentrés des cerveaux, inonde leurs pensées d’envie et de possession… les autres petites poules, ne sont rien de plus que des images dans un paysage, non celle qui brille et qui devient indispensable à leur soirée est : ma panthère. D’autant plus, qu’elle est venue avec moi, tous se demandent comment un vieux mec a la gueule patibulaire pouvait avoir à son bras une succulente plante. Sans doute qu’elle n’aimait que la gloire et la richesse, alors pourquoi eux ? Jeune est plus ou moins beau (oui j’ai dû mal à trouver juste un physique beau, enfin je conçois qu’il ait des corps qui sont agréables, néanmoins mes critères sont d’ordre plus mental) dans leur cliché de masculinité, ne pourrait avoir cette belle chatte en cuir ? Oui, voilà messieurs pensez donc plus qu'à elle, sans voir que chaque carte que j’abats est celle de votre chute.

Je ne dirais pas que la première manche a été un jeu palpitant de Poker, non ce qui était restait le « nôtre » celui de la panthère chassant entre ses griffes toute la gente masculine, afin de les lobotomiser. Je reste admiratif de ses progrès, chaque jour elle s’affine aussi bien qu’une lame tranchante. Je me souviens d’ancien mot d’un homme qui fut jadis mon patron dans une autre vie : « Parfois, il faut plusieurs brouillons avant qu’il soit bon ». Sans doute la seule phrase dotée de sens qu’il ait dit. Harley était un brouillon qui en cumulait plusieurs à elle seule, alors quand je toise Punchline, je me dis qu’elle peut être l’aboutissement et non-juste un autre papier froissé que je devrai un jour tourmenter pour qu’elle termine sa fin sur le chaos. Non, j’étais plus dure avec elle, que je ne l'avais été avec Harley, pour une simple raison : elle devait la surpasser ou trépasser.

Alors quand le Joker arriva en main de Dorian, il semblait presque se rendre compte qu’il n’était plus dans un rêve, mais dans la réalité … et qu’il avait perdu. Son air incrédule me toisa, ainsi que les autres hommes autour de nous.

« Qu’est-ce que cela signifie ? »

Mon regard était plus sombre, oh délicieuse sensation de voir l’effet de d’effroi dans les prunelles de ses grands hommes qui se pensent intouchable à cause de leur carrière de marchant d’arme. Je sens presque la tension des doigts des garde du corps sur leur arme sous leurs veste de costume.

« Qu’il est temps de servir le champagne ?» fis-je nonchalant, avant de lever mon verre pour le boire. L’homme me toisa en sachant s’il devait rire ou bien avoir la peur de sa vie… puis regarde mes gains et constate par sa plus grande surprise que je suis à un million… et tout cela plutôt rapidement… je n’avais pas tant eu besoin de tricher, tellement que leur petit cerveau rêvait d’avoir leurs second épris de dynamogénie et de la faire tâter par ma panthère aux douces callipyges. Les autres hommes se mirent à rire, un rire de décontraction, puisque la tension montait d’un cran en me voyant si sérieux… j’ai l’impression d’être le maître de la météo émotionnelle !

« Haha, oui … Cette partie était si intense que nous avons oublié d’être raisonnable ! » son regard se rendu sur Punchline « Puis-je emprunter votre porte bonheur ? » demanda t’il gourmand, alors que ses doigts claquaient pour que les serveurs apportent le champagne… maintenant contaminé.
« Pour cela, il faudrait remporter la partie. Elle ne suit pas les perdant … » fis-je avec un rictus prenant la coupe de champagne qu’on me servait, nous étions sous antidote avec Punchline, donc aucun risque…

« Je ne suis jamais perdu. » Dorian se leva et donna une coupe à mon acolyte, allant profiter de cette pause pour tenter de la draguer sous mes yeux ? Il ne manquait pas d’air quand même, surtout qu’il testait ma patience ? oh, je fais l'indifférence… tout en savourant les bulles empoisonnées … pauvre idiot, présomptueux …

Tic tac …

Dorian fut tombé sa coupe, prise soudainement de rire, un rire contagieux qui parcourra toute la salle, tout ceux ayant avalé du champagne, tout le monde sauf les cinq gardes du corps, qui ne comprirent pas vraiment ce qu'ils se passaient mais très vite sortirent leurs armes et les pointa dans ma direction, d’un mouvement habile ma main fit apparaître une douille de grenade rattachée par un fil sous ma veste. Bien entendu, cela n’était que relier à la douille d’une bonbonne de gaz pour les endormir, mais cette toxine nous est immunisée depuis longtemps avec Punchline depuis longtemps sans doute une des premières qu’elle a fait.


« Baissez vos armes, il serait dommage de finir en hachis, n'est-ce pas ? » ils eurent le doute et cela était suffisant pour laisser ma panthère se défouler et surtout utiliser son petit cadeau ! Pendant ce temps tout le monde allait rire et la toxine prendre le contrôle de leur cerveau et nous pourrons faire en sorte que leur business devienne mien.