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MessageSujet: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyMer 20 Mar - 19:35


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BEST SHOT


Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



Il était à bout de souffle. Zéno Samaras transpirait à grosses gouttes et sa respiration se faisait de plus en plus courte, haletante. Son corps athlétique laissait pourtant deviner qu’il faisait beaucoup de sport, qu’il entretenait son physique de conseiller en gestion de patrimoine. Alors qu’il s’élançait dans une autre minuscule ruelle de Marmaro, il trébucha et chuta lourdement contre le sol pavé. Zéno grogna, prononça quelques insultes dans son langage natal et pris en même temps conscience de l’état de sa veste de costume. Tâchée de boue, de poussière et autre saletés qui trainaient, comme son pantalon ou ses chaussures hors de prix. Il se releva alors que son genou gauche manquait de céder devant une telle précipitation. Poussant un cri apeuré, il se retourna brièvement, déchirant la pénombre nocturne d’un éclair magique bien faible qui ne trouva jamais sa cible. Zéno reprit sa course folle, tentant d’échapper à ce qui le poursuivait.
Bien que jusqu’ici en retrait tant la cadence imprimée était difficile à suivre, Manolis Papandreou arrivait enfin à la hauteur de son collègue. Il ne jeta même pas un regard en arrière lorsque l’éclair surgit mais se contenta d’attraper l’autre par le bras afin qu’il relance sa course. Plus petit, le visage rongé par une barbe de plusieurs jours et les cheveux rasés de près, Manolis n’en restait pas moins un adepte coriace. Plus avancé, plus à l’aise avec la magie que Zéno, il maintenait un bouclier occulte autour d’eux. Une protection bien dérisoire face à la menace qui planait au-dessus de leur tête.  

Zéno et Manolis n’étaient ni les premiers, ni les derniers à fuir cette chose. Ils n’étaient que des noms sur une liste trop courte, ils n’étaient même pas humanisés aux yeux de leur poursuivant. Ils en avaient conscience parce que des rumeurs couraient au sein de leur organisation, des rumeurs disant que le Doctor Fate avait passé un cap, qu’il avait finalement fini par franchir d’infranchissables limites. Si au début ils n’y avaient pas cru, ils avaient en premier lieu pensé que leurs collègues, en Iran, en Serbie, en Argentine et en Norvège, avaient simplement disparus. Aujourd’hui, ils comprenaient le sort qui leur avait été réservé et ils étaient effrayés à l’idée de subir la même chose.
Soudainement, les pieds de Zéno furent arrachés du sol et son corps fut soulevé avant d’être rejeté contre un mur de briques qui se fissurèrent à l’impact. Manolis ne s’arrêta pas, il espérait continuer, que son collègue serait suffisant. Il se trompait. À son tour, il fut projeté contre le même mur et tomba à côté de Zéno. Alors que les deux adeptes tentaient de se relever, je mettais fin au sort d’invisibilité qui masquait ma présence et apparaissais devant eux, droit, fier.

- Pethánei stin kólasi !

C’était Manolis. Il venait de hurler sa menace en se jetant sur moi, une lame d’énergie pure se matérialisant dans son poing fermé. La distance entre lui et moi était faible, mais suffisante pour que je puisse juger autant que jauger cet acte désespéré. Je penchais mon visage casqué sur le côté, cherchant à saisir ce qu’il espérait accomplir de la sorte.

Il a dit cr…
J’ai compris ce qu’il a dit.

Sans céder un centimètre de ma position, j’esquivais sans difficulté son assaut bourré de désespoir et ma main gantée d’or se refermait sur son poignet. Un premier mouvement sec, dans un sens que les articulations n’appréciaient pas, le força à s’agenouiller. Un second mouvement tout aussi brut, fit que son coude se plia à un angle inédit jusqu’alors. Manolis hurla de douleur et je le fis taire en le redressant, une main serrée autour de sa gorge. Son corps entier quitta le sol et je prêtais plus attention à l’homme dont les jambes battaient l’air. Mon regard était à présent tourné vers Zéno qui avait rampé sur quelques malheureux mettre et que je ramenais en usant d’un lien invisible qui le traina à même les pavés.

- Certains des vôtres ont parlé d’une prophétie. Les huit mondes du Chaos. Parlez, Zéno Samaras. Parlez et peut-être vous offrirais-je ma pitié.
- Fílise ton kólo mou !
- Bien. Souvenez-vous, j’ai été magnanime.

Je tournais lentement le casque pour poser mon regard sur Manolis qui se débattait toujours et cherchait même son air, tant ma prise sur son cou était ferme. Sans crier gare, ma main libre passa autant au travers de ses vêtements que de sa chair et ses os. Mes doigts se refermèrent sur l’essence même de l’âme de cet homme, ils s’y agrippèrent sans ménagement et l’arrachèrent littéralement à son corps sans vie. D’un vulgaire revers de main, je relâchais son âme en la bannissant dans une dimension obscure où seule la mort régnait. Je relâchais alors ce qu’il restait de l’enveloppe de Manolis et me tournais vers Zéno sur le bruit mat de ce corps qui s’écrasait au sol.  

- o Theé mou…Parakaló… Parakaló min to kánete !
- Suppliez votre Dieu, il n’y a que moi pour vous entendre.

Tendant simplement la main, paume ouverte et doigts tendus, j’attirais simplement la tête de Zéno pour qu’elle vienne s’y coller. J’entrais dans son esprit étriqué sans ménagement, sans me soucier des dégâts que je pouvais causer à cet homme qui n’avait certainement fait que des mauvais choix. Peu m’importait, même si en cet instant précis, je me revoyais –contrôlé par Nabu, entrain d’arracher la conscience de ce pauvre gamin en Égypte. Cette fois, j’étais maitre de moi-même et j’agissais par colère. Comme je m’en doutais, ma quête était vaine et les pensées et souvenirs de Zéno ne m’apportaient pas ce que je recherchais. Trop peu des adeptes de cette secte étaient au courant des plans qui les dépassaient. Je continuais cependant mes recherches, ne prêtant que peu d’attention aux cris horrifiés de l’homme.

Ah. Elle a enfin changé d’avis. Cela nous facilitera la tâche.
De quoi est-ce que tu parles ?
La zambésienne. Il semblerait qu’elle te haïsse maintenant…et qu’elle parte en quête d’un objet qui pourrait nous intéresser. Peut-être pourrions-nous lui subtiliser ?
Pourquoi est-ce que tu ne m’en parles que maintenant ?!
J’ai pris la liberté d’écarter sa pensée pour que tu restes focaliser sur ce qui nous incombe.
Par tous les Dieux, Nabu je vais te…
Pas avec moi, Kent Nelson. Tu as tout fait pour ne pas penser à elle ces trois dernières semaines. Tu es sur la bonne voie, enfin.

Inutile de répondre, n’est-ce-pas ? Nabu avait une fois de plus raison. Je m’étais jeté corps et âme dans la recherche des adeptes de cette secte. J’avais fait tout ce qui était en mon pouvoir pour ne pas céder au doute qu’elle avait instillé. Cette quête d’humanité dont elle m’avait fait effleurer la nature même, était guidée par le doute, l’appréhension et la peur. La peur de ne pas être à la hauteur, la peur de mal faire, la peur de blesser. Nabu avait raison, j’étais retombé dans des travers bien sombres de ma personnalité et je m’étais enfermé. Même si parfois mon esprit avait divagué, si j’avais parfois eu envie de me projeter et de voir ce qu’elle faisait, je m’y étais refusé. D’une parce que je respectais beaucoup trop cette femme pour m’immiscer dans sa vie sans sa permission et de deux, parce que je ne savais pas comment m’y prendre. Je n’avais pas su comment revenir vers elle après ce que nous avions partagé et il était probable que j’eus eu peur de m’imposer à elle.
Pourtant, la pensée de Nabu venait de me réveiller. J’avais la sensation de sortir de ma torpeur et d’avoir brusquement l’évidence sous les yeux. L’entité qui habitait le casque avait bloqué les pensées de Mari pour que je n’y ai pas accès, pour que je ne saches pas ce qu’elle pensait ou disait de moi. Et si je lisais entre les lignes de ce que me disait Nabu, ce n’était pas la première fois qu’elle parlait de moi…sauf que les choses avaient visiblement changées.

Après quelques secondes passées à insulter copieusement Nabu, je sortais de l’esprit de Zéno. L’homme s’écroula mollement contre le sol, son corps agité de spasmes. Il aurait des séquelles gravissimes, ne pourrait peut-être même plus jamais être en capacité de s’exprimer. Je n’en avais que faire. Ignorant la voix de l’entité qui m’ordonnait de me reprendre, de ne pas faire ce que je m’apprêtais à faire et que, une fois de plus, j’allais regretter mes choix, j’usais de la magie. Je naviguais très rapidement dans l’Entremondes pour me diriger vers Metropolis –ville où je ne me rendais jamais et, j’apparaissais devant une villa bien précise, à Saint Martin’s Island pour être précis.
En plein ciel, à une bonne vingtaine de mètres de la terrasse du premier étage, je retirais mon casque sans pour autant que cela ne fasse pas disparaitre mon costume. Je lâchais l’artefact et comme à son habitude, celui-ci vint se positionner proche de mon épaule gauche. Sans bouger pour le moment, je tendais la main droite afin qu’une pipe cutty –probablement la forme la plus ancienne connue, s’y matérialise. D’une simple pensée, j’allumais le foyer, le tabac Sémois crépita aussitôt dans le silence de la nuit. Je portais alors la lentille et commençais donc à crapoter, aspirant doucement la fumée avant de la recracher dans un épais nuage.

- Mari ?

Lançais-je une première fois, brisant de ma voix la quiétude environnante. Un mouvement à l’intérieur de la villa attira mon attention. Je commençais alors à descendre de ma position. Je marchais dans le ciel en me dirigeant vers la terrasse et des prismes orangés se matérialisaient sous mes pieds à chacun de mes pas, créant des marches éphémères dans le ciel vide. Étonnement et quand bien même la baie vitrée se trouvait maintenant à moins de dix mètres, je ne percevais plus aucun mouvement. Je fronçais les sourcils, me remémorant les propos de Nabu et cherchant un peu de réconfort, j’aspirais une nouvelle bouffée de fumée en arrêtant ma descente sur une plateforme de prismes.

- Mari ? Je sais que vous êtes ici. Vous cherchez la statuette de Kaiwan, n’est-ce pas ?

J’avais recraché la fumée en m’exprimant et étrangement, quelque chose dans ma gorge se serrait à mesure que les secondes s’écoulaient. Si le doute s’était invité depuis longtemps, il n’était que plus présent maintenant que je m’adressais à elle depuis…depuis beaucoup trop de temps. Même si ma notion du temps justement, n’était pas la sienne, je ne pouvais pas me replier derrière cette excuse. Je savais très bien ce que j’avais fait.

- Écoutez, j’ai conscience que plusieurs semaines se sont écoulées. Je sais également de quoi tout cela à l’air. Moi, ici, maintenant. Permettez-moi de vous accompagner, nous pourrons discuter.         
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyMer 20 Mar - 23:08




Hit me with your best shot.

You, watching me hanging by a string this time. Don't, easily the climax of the perfect life. And you, watching me hanging by a string this time. Don't, easily my smile's worth a hundred lies. And if there's lessons to be learned I'd rather get my jamming words in first, so. I'll tell you something that I've found that the world's a better place when it's upside down, boy. --  feat. @Kent Nelson



Trois semaines. Trois semaines, cela ne représente sûrement rien pour une personne hors du temps. Ce ne sont que des jours sur le papier, des cours d'événements sur lesquels l'on choisit d'influer ou non. Mais pour ceux qui restent au plus près de la terre, ancrés dans ces périodes où chaque fois soleil se lève et ensuite se couche, trois semaines ce n'est pas rien. D'autant plus dans la positions de Mari, et plus particulièrement ce qui lui a été laissé avant que ne s'écoulent ces vingt et un jours. L'impact. La tranche, les nuits blanches. Passer les creux laissés par des activités, ignorer, se focaliser sur ce qui est essentiel. Et finalement se frustrer, tenter un appel ... en vain. Puis oublier encore alors que l'on sait que ce n'est pas possible parce que ça reste par ces mots, ces symboles. Même si finalement, sous le symbole tout finit par exploser comme le ferait un cadavre de baleine en passe d'être décomposé.

Elle vient de rentrer à Metropolis en sang. Ce sang, c'est celui issu de cette explosion, de ce besoin qui s'est animé au firmament de sa frustration quand ce prêcheur nommé Nzoli lui a parlé de cette réalité faisant qu'ils trouveront et qu'elle échouera. Qu'ils atteindront grâce à Xanadoth ce tout que des femmes comme elles ne peuvent comprendre. Et ces mots, confondant en eux abjures et parjures toujours plus véhéments avaient eu raison de sa patience. Nzoli était en sang, agonisant devant cette fresque censé le représenter comme le Père suprême de cette secte d'adorateurs d'une entité qu'ils ne connaissaient que sous sa forme idéalisée, biaisée. Mari avait frappé, et frappé, et encore frappé devant ces adeptes mortels, ces fils et filles ayant potentiellement cet éclat qui pouvait intéresser l'entité et son champion. Elle avait mis un visage adoré sous cette forme boursoufflée qui soudain donnait à Nzoli l'aspect même de sa nature monstrueuse.

Le sang avait giclé sur cette fresque aux couleurs chatoyantes, et avec lui les ombres s'étaient mises à danser tant leur agitation était grande. Jusqu'à ce que Mari le traîne jusqu'à son autel, couverte du sang de sa victime, comme de celui de ces gardes dont Nzoli s'était entouré de par l'orgueil donné par son petit pouvoir. Et là, la gardienne du Totem de Tantu l'a dépassé, le vouant au rampé sur ces marches en geignant de sons complètement nasillards et pathétiques après cette domination complète de sa personne.

« Dis-moi où elle est et j'évite de te briser les jambes de la même manière que je l'ai fait avec ton visage. »


Et Nzoli avait cédé, car Mari est revenue chez elle, avec ces informations en tête. Trois semaines. À travailler, à traquer à oublier, à saigner comme ce soir où elle ne prête même pas attention au fait que ses doigts ensanglantés tâchent ses mèches des paillettes de la marque de sa violence. Ses yeux se tournent vers ce synthé et ces feuilles étalées. Elle en lit les mots un instant avant qu'un relent ne lui parvienne en bouche et ne lui donne l'envie de froisser ce papier quitte à le déchirer et effacer ces choses couchées, délivrées. Rien ne l'apaise, pas même la perspective de se plonger dans les eaux de sa piscine. Elle est sur les nerfs. Toute cette histoire, ces mots et cette délivrance pour au final se taper trois semaines de silence. Tout la pousse à le haïr, lui comme Nabu, alors qu'elle a trouvé cette nouvelle piste concernant ce folklore africain dont voudrait s'emparer Wotan dans le but de se renforcer d'autant plus. Tout la révulse et l'impulse à enfin jeter ces notes et frapper violemment contre ce mur blanc. Jusqu'à cette arrivée. Ces orangés, sa voix. Elle sait que c'est lui. Kent. Ses lèvres se tordent, ses canines se plantent dans la chair et ses yeux verts s'animent sous la violence et la haine. Il entre sur le territoire de la bête, et celle-ci n'est pas encline à avoir cette raison dont il se pare.

Mari reste figée, en position pour bondir, ou jeter ce vase lourd dont elle vient de s'emparer. Elle l'écoute, sent qu'il se rapproche. Il lui parle de la statue, comme si tout le travail qu'elle avait fourni pour obtenir ces informations avaient été vaines. Si ça se trouve, il sait déjà que les adeptes sont à sa recherche, où elle se trouve. Si ça se trouve il a déjà réglé cette histoire, parce qu'il est ce magnifique, puissant magicien habité par une putain d'enfoiré de ses gonades d'entité cosmique qui se croit au dessus de tout le monde hm ? Son sang bout, ses doigts tremblent ses muscles se contractent fortement. Et voilà qu'il parle de discuter ? ! Ce qui s'ensuit pour Kent est encore le silence, l'absence, bien qu'il puisse voir maintenant de sa position ces feuilles étalées à terre, ainsi que ce costume couvert de sang près de l'entrée du balcon est. Elle est là oui, et elle lui répond finalement, en étant engorgée de toute cette colère qui ne peut plus que se déverser.

« Vous vous foutez de moi, Kent ? Trois semaines !!! Trois semaines sans le moindre mot, sans un signe de vie ! Vous pensez que c'est acceptable hein ? Parce que votre foutue notion du temps est différente ? Et maintenant, vous réapparaissez. Vous vous comportez comme un minable, un lâche qui ne mérite même pas mon temps. »


Vient ensuite ce sifflement, bientôt suivi d'une apparition lourde, effectuant des rotations sous l'impulsion du lancer l'ayant ainsi envoyé. Un vase en terre cuite faisant au moins soixante dix centimètre de hauteur et cinquante centimètre de diamètre, ce qui équivaut à pas moins de soixante dix huit kilos fonçant sur lui. À sa suite vient Mari qui enfin sort des ombres, parée d'une simple culotte de sport rouge, le corps encore peinturluré de sang séché. Et elle fonce d'un bond pas vers Nelson en ayant visiblement la rage au corps, quelle qu'ait été la finalité de chute du vase.

« Vous savez ce que ce vase vous dit ? Il vous dit : Allez vous faire foutre, Kent. Vous n'êtes qu'un putain d'enfoiré d'égoïste. »



La zambésienne rugit, acerbe et martelant sans une once de pitié ces mots. Et pour bien clouer ces faits, elle le pointe du doigt en secouant son index durant ces spasmes d'intense colère la reprenant. Clairement, elle lui fait comprendre que le rendu de son silence de trois semaines lui vaut un ticket lui explicitant qu'il n'est pas la bienvenue ici.


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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyJeu 21 Mar - 0:23


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Cela aurait été mentir de dire que je ne savais pas à quoi m’attendre. Cela aurait été me voiler la face de dire que j’étais venu ici, chez elle, avec l’espoir fou que tout se passerait bien. Cela aurait été mentir de dire que j’avais cru bien faire, que j’avais pensé faire les choses comme il le fallait. Cela aurait été mentir de dire que je n’avais pas vu ces trois semaines défiler. Bien sûr, pour moi, le temps s’écoulait différemment. Les années, les mois, les semaines, les jours et même les heures, je ne voyais rien de tout cela comme un humain lambda. À mes yeux, les grains d’un sablier étaient des rochers, lourds, lents. Pour mon regard usé, abimé par les âges, le temps n’était rien d’autre qu’un concept que j’avais percé à jour. Une notion qui échappait, qui fuyait la compréhension de mes semblables. Une idée qu’ils voulaient attraper, comprendre, maitriser…pour en faire quoi ?
J’avais le temps. Je contrôlais le temps. Cela ne m’avait jamais rien apporté. Maitriser le temps était une erreur, une aberration qui ne devait être mise entre les mains de qui que ce soit, pas même moi. Toute mon expérience ne m’avait pas offert le temps de sauver ma femme. Toutes mes connaissances ne m’avaient pas permises d’empêcher la mort du père de Zatanna. Tout mon pouvoir, ma toute puissance n’avait pas empêché Sabbac de prendre la vie de ma propre fille. Le temps n’était pas docile, le temps ne se soumettait à personne, pas même à un sorcier doté des pouvoirs d’un Dieu.

Je savais qu’elle était là. Aucune porte n’était close pour le Doctor Fate. Aucun mur n’était assez épais pour le Doctor Fate. J’usais de ce que j’avais en ma possession pour rendre ces parois transparentes, pour ne pas simplement détecter sa présence mais, pour la voir de mes propres yeux. Elle était là, au milieu de ces feuilles de papiers étalées au sol. Elle était bien là, couverte de sang séché et non loin de son costume, dans le même état. Elle était figée dans ce temps qui ne défilait plus. Elle était droite, tendue, prête à bondir sur quiconque oserait s’avancer un peu plus sur son territoire. Mon regard, d’ordinaire neutre et impassible, s’assombrit d’une once de tristesse passagère. Son corps transpirait la haine et la colère, Nabu ne m’avait donc pas menti.
Ma présence ici n’était pas désirée, mon intervention sur ce territoire qui n’était pas le mien était de trop. Je le comprenais, je le savais avant même de venir. Pourtant, quelque chose en moi m’avait poussé ce fol espoir de croiser à nouveau ce regard si clair, si déterminé. Un sentiment en moi s’était animé, m’avait poussé à croire qu’il y avait une possibilité alors que si j’avais pris le temps justement, j’aurais su qu’il aurait mieux valu ne jamais venir. Crachant pour la dernière fois une volute de fumée, je faisais disparaitre la pipe de ma main. Ce fut à ce moment que sa voix me parvint.

Je te l’avais dit. Douleur et souffrance. Tu as cru, Kent Nelson. Tu as cru et tu as eu tort. Regarde, écoute et vois, vois comme j’avais raison de t’avoir prévenu. Ces émotions que tu voulais t’infliger, regarde-les la posséder, regarder-les la consumer. Observe attentivement ce que tu as fait, ose me dire que cela en valait la peine. Ose me dire que cette humanité que tu recherches tant, ose me dire que tu désires encore être comme ça. Défie-moi de comprendre tes motivations, Kent Nelson. REGARDE-LA ! Pitoyable créature possédée par ses émotions…Lis la souffrance dans son regard, vois la douleur parcourir ses veines, l’animer tel le pantin d’un Dieu quelconque…Dis-moi que c’est que tu veux être. Ose me dire que c’est ça que tu recherches tant.
Je…tu as raison. Je me suis trompé, j’ai fait une erreur.
Ah…mon vieil ami. L’important est que tu réalises, que tu n’ais pas franchi les limites et que tu sois encore capable de ressaisir. Ce n’est qu’une femme, une humaine sans intérêt et tu le savais. Tu le savais bien avant que tout commence. Inza, je pouvais comprendre. Mais elle…Par tous les Seigneurs, regarde-la. Un animal. Rien de plus qu’un animal, lamentable et mortel.

Et moi, j’étais donc un minable. Je n’avais pas entendu ce terme depuis bien longtemps, il ne m’avait pas été adressé une fois en plus d’un siècle. Si jusqu’à présent, mon regard avait laissé transpirer une petite émotion, le début d’un regret, c’était fini. L’ombre était revenue, la noirceur et l’impassibilité l’habitait. Les murs redevinrent ce qu’ils étaient alors que je les quittais des yeux, pour simplement fixer un instant le sol de cette terrasse. Tête baissée pour la dernière fois. Chasser les choses que l’on ressentait était beaucoup plus facile lorsque l’on n’avait pas l’habitude, lorsque l’on ne connaissait plus ces sentiments. Si mon cœur avait instant menacé de remonter, de venir serrer ma gorge, ce n’était plus le cas. Ma mâchoire était toujours verrouillée, crispée. Mon expression ne laissait plus rien transparaitre, rien de ce qui m’avait un instant secoué ne pouvait se lire sur mes traits. Mon visage était fermé, placide. Ses propos, n’étaient plus. Pour protéger Kent Nelson, j’avais laissé la place au laquais de Nabu.
Je relevais la tête, pour voir cet immense vase en terre cuire passer la baie vitrée, se diriger vers moi. Le temps. Pour moi, ce vase flottait dans les airs et glissait jusqu’à moi. Encore un peu concentré sur elle, j’avais eu un indice de ce qu’elle avait envisagé de faire. Une possibilité parmi tant d’autres. Le vase approchant, je me contentais de lever mollement le bras, paume ouverte dans sa direction pour simplement le faire disparaitre dans une pluie de prismes orangées. Mari apparut alors mais mes yeux ne la voyaient pas. Mes iris étaient pourtant braquées sur elle et pourtant, elle n’était pas vraiment là. Durant mon observation, je m’étais approché jusqu’à la rambarde de cette terrasse, la zambésienne qui venait donc de surgir ne se trouvait qu’à quelques centimètres de moi. Flottant dans les airs, je la dépassais d’un bon mètre et j’avais à peine abaisser le menton pour poser mon regard sur elle.

Bras croisés sur mon torse, je la jaugeais sans que rien ne transparaisse. Ses mots, aussi acides et violents soient-ils, ne m’atteignaient pas. Ils me transperçaient sans atteindre, sans blesser cette zone sous mon torse. Cette zone dont les battements trahissaient ce qu’il se passait réellement à l’intérieur. Mais elle n’était pas capable de le voir et c’était bien mieux ainsi. J’avais fait une erreur, j’étais entrain d’apprendre la leçon. J’avais vécu tant de vies, seul, que je ne pouvais que me tromper lorsqu’il s’agissait d’une femme. C’était d’une logique imparable, c’était la vérité la plus douce qu’il soit. Celle que je voulais entendre, celle qui pouvait me conforter dans le silence que je m’imposais.
Elle n’était donc que colère et haine, j’en étais la cible. Malgré ses rugissements et la violence de ses mots, malgré son regard sauvage et menaçant et, malgré cet index rageur avec lequel elle me pointait, je ne bronchais pas. C’était inutile. Si Nabu avait raison, elle avait également raison. J’avais été égoïste. J’aurais certainement dû dépasser ma condition, me mettre à sa place, comprendre la manière dont elle percevait les choses et revenir plus tôt. Revenir, lui parler ou avoir simplement un contact avec elle, lui montrer que ce moment avait compté. J’aurais dû.

Je la quittais finalement du regard, attrapant l’artefact du Destin qui flottait à côté de moi. Plaçant le casque au-dessus de ma tête pour l’enfiler, je repensais une courte seconde à ces proverbes, ces dictons que les humains aimaient utiliser. Un, en particulier, me venait à l’esprit. Bonne personne, mauvais moment. J’aurais pu sourire face à l’évidence de ce propos tant il me semblait approprié, mais je n’avais pas le cœur aux émotions. Mes doigts glissèrent lentement, du sommet jusqu’à la base du casque alors qu’il recouvrait finalement mon visage. Sans un mot, je lui tournais le dos dans un flottement silencieux de ma cape. M’élevant de quelques centimètres, je daignais finalement légèrement tourner la tête sur le côté et enfin, ma voix déformée, grondante et froide brisa le lourd silence qui s’était installé.

- Adieu, Mari McCabe.         
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyJeu 21 Mar - 12:04




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You, watching me hanging by a string this time. Don't, easily the climax of the perfect life. And you, watching me hanging by a string this time. Don't, easily my smile's worth a hundred lies. And if there's lessons to be learned I'd rather get my jamming words in first, so. I'll tell you something that I've found that the world's a better place when it's upside down, boy. --  feat. @Kent Nelson



Et Mari a été violente, implacable. Elle ne se montre pas tendre, pas capable de pardonner car elle est à l'image de ce vase. Et Nabu le sait. Il sait parce qu'il a observé Mari. Il l'a vue rire, sourire en pensant à Kent alors qu'elle parlait à Selina Kyle. Il l'a entendue se rendre compte que ça allait être compliqué, mais qu'elle en ferait fi, si ce n'est qu'il lui laisserait un signe. Elle en était persuadée. Jusqu'à ce que les jours passent. Jusqu'à ce qu'elle continue de travailler d'arrache pieds pour cette traque concernant les Enfants du Chaos, en suivant le cours de sa propre vie. Il l'a vue espérer ne serait-ce qu'une touche un effleurement de la part de Kent Nelson, au moment où elle s'épuisait. Mais comme avant, comme sans lui dans le tissé de sa vie, Mari avait continué. Seule donc. Le mince espoir s'était fait déchiqueter par la bête, et Nabu s'en est rendu témoin comme complice. Dans tout son orgueil, sa hargne, l'animal s'est décuplé en cet instant dans le seul but de protéger celle l'incarnant et la sublimant de toute cette volonté et cette ingéniosité. De cette force peu commune tant elle éclate sans mesure quand tout n'est plus qu'à cette limite entre raison et bestialité.

Et il voit. Il voit en se retournant que Mari a disparu. Sans doute peut-il se repérer au bruit très léger des pas sur le bois de la terrasse, mais il ne peut rien voir sans magie de détection. Elle est invisible, fugace, rapide. Sans doute trop rapide pour qu'il puisse réagir rationnellement sous le besoin irrépressible de devoir serrer et compresser jusqu'à complète disparition ses émotions. Sauf que Mari, elle, les laisse se dévoiler dans cette maestria de lutte et contradictions. Entre sa raison et le besoin d'affirmer son territoire, entre ses propos et ses actions du moment, la zambésienne réapparait non pas en ayant le visage face à Kent, mais bien ses jambes. Des jambes qui portées par l'élan de tout ce buste et ces mains, attrapent dans un mouvement de ciseaux le casque à l'aide de ses pieds. Nabu évidemment réagit à cette intrusion par une répulsion magique, douloureuse, mais cela n'empêche pas l'évidence même qui suit où le casque se met à voler.

Sent-il en cet instant où Nabu perd le contrôle sur sa personne ce lien ? Ce fameux lien dont il a si passionnément parlé alors qu'elle l'écoutait, le buvait du regard avec ce coeur battant et ces doigts courant le long de son corps. La voit-il à travers cette plaine enflammée qu'est son esprit, percer de ce regard vert où les pupilles ne semblent plus exister sous la rétractation ? Serrer ce fil entre ces mêmes doigts quitte à l'emmêler, le nouer jusqu'à ce que celui-ci serre sa peau. Et soudain, après ce clignement sous forme de flash la voir blessée aux pieds, secouée mais pourtant toujours aussi bestiale et sans flanché de détermination. Là, à bondir sur lui alors qu'un esprit laisse la place à un autre dans une transition fluide mais aux consonances sommes toutes brutales.

« NON. »


C'est un rugissement. Et de celui-ci découle cette prise ferme les dégageant tous deux hors de cette terrasse, et les emmenant donc dans ce début de lutte sur les herbes et au milieu des arbres les entourant. Sur lui, impérieuse et bien décidée à ne pas le lâcher, la brune impose tout son poids dans un but impulsif de le maintenir, le compresser. Mais c'est aussi dans un frisson, que Mari se rend compte que peut-être elle a été trop dure avec lui. Cependant, dans le même temps, elle se sent blessée par son silence et son absence. Tout ce qu'il a dit, tout n'a finalement plus de sens. C'est creux. Et dans ce creux s'est installé cette rage consummant amèrement ce qu'elle tente d'étouffer. Le chagrin.

« Quelle que soit l’issue, Mari, je serais avec vous. Et tout ça pour quoi. Comme les autres, vous m'avez demandé de me remettre en cause. EN CAUSE ! »


Nouveau rugissement. Là où on aurait pu penser que l'état de choc aurait pu la faire lâcher dès le moment où le magicien lui avait simplement dit adieu dans une coupure nette, où il aurait fallu dans un moment dramatique et passif qu'elle ne soit que sidération et pleurs, Mari a agi. Elle a agi non pas sous la rationalité et le fatalisme, mais bien sous le corps même de cet état primaire dont tous les humains veulent se défaire par peur, tabou, soi disante moralité. Alors qu'en réalité c'est l'expression même de leurs émotions, de ce qu'ils ont été avant de se départir sous l'imposition et l'arrogance de leur évolution.

« Vous ne pouvez pas me traiter ainsi, Kent Nelson ! Et Je ne vous laisserai pas me traiter ainsi. J'EN AI ASSEZ ! »


Sa voix se fait caverneuse, grave, raclant le fond de cette gorge déployée. Si pour ça elle devait le payer, elle le ferait. Car la colère d'une bête blessée n'a pas de limites. Elle doit s'étancher dans ce qui lui est dû.



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyVen 22 Mar - 20:37


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Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



Quelque chose me retenait, quelque chose me maintenait entre le besoin et l’abandon. J’étais tiraillé, littéralement déchiré par ce flot incessant d’émotions contradictoires. Cela m’arrachait le cœur, écorchait jusqu’à mon âme même parce qu’au fond de moi, je savais que j’étais la raison de ce déferlement de rage. Si elle était dans cet état, c’était uniquement de ma faute. Si cette violence verbale ne m’affectait pas en apparence, elle me détruisait intérieurement. J’avais beau être impassible, j’avais beau avoir osé penser que ces mots glissaient sur moi, c’était faux. C’était une lame pernicieuse qui s’enfonçait dans mes entrailles, blessait mon égo, ébranlait mes convictions les plus réfléchies. J’étais le point de départ de quelque chose qui n’avait pas eu lieu, de quelque chose qui aurait dû être et qui n’avait pas été, uniquement par ma faute. Par mon manque d’humanité.
Alors j’avais remis sur ce casque sur mon visage, autant pour quitter les lieux que pour éventuellement masquer une quelconque émotion pouvant trahir ce que je ressentais réellement. J’acceptais silencieusement ce venin qu’elle me crachait au visage, je lui concédais que oui, j’avais été minable. Bien de souvenirs remontaient à la surface, venaient me montrer que par le passé, j’aurais été capable d’affronter une telle haine. Il fut un temps où j’aurais eu le courage, la présence d’esprit d’être honnête et de lui présenter des excuses sincères. À une époque où les émotions qu’elle ressentait parcouraient encore mon corps, j’aurais courbé l’échine, laissé passer l’orage et je l’aurais rassurée.

Mais je n’étais plus cet homme. Le temps avait fait son effet, autant sur mon corps que mon esprit. Les expériences, les aventures et les défaites avaient fait de moi ce que j’étais aujourd’hui, face à elle. Un homme désabusé, distant, empreint d’un mutisme exagéré et dans l’incapacité la plus totale de comprendre l’être humain. Ils n’étaient plus que mes semblables, comme je les appelais, rien de plus. Je m’étais écarté d’eux au fil des années, au fil de ces trop longs siècles passé seul. Je m’étais isolé de ce que j’étais pour devenir un être différent, unique et désintéressé. Pourtant, je me souvenais avoir été comme elle. Je me souvenais avoir souffert, avoir ressenti ces émotions destructrices. Je me souvenais d’un contrôle impossible à exercer sur la haine, sur la colère.
C’était avant. Aujourd’hui, poussé, utilisé par Nabu, je n’avais plus rien de cet homme. J’étais à même de contrôler ce qui pouvait me mettre en émoi, j’étais à même de rester de marbre face au désespoir d’une femme. J’aurais évidemment pu agir autrement, j’aurais pu réagir et simplement lui parler. J’aurais bien sûr pu lui dire que j’étais navré, que mon intention n’avait jamais été de la laisser, de l’abandonner et que ce que je lui avais dit dans la Tour du Destin comptait à mes yeux. J’aurais pu, j’aurais dû, mais je n’en avais pas la force. Sa colère était une flamme annihilatrice qui brûlait mon cœur. Mon pragmatisme était un vent froid, glacial qui paralysait mes envies.

Comme l’avait souligné Nabu, je devais me résigner. Il valait mieux abandonner cet espoir avant d’avoir osé y croire vraiment. Je m’étais donc détourné d’elle et au-delà des quelques mots que j’avais alors prononcé, le geste était en soi symbolique. Je m’étais détourné d’une possibilité, de quelqu’un qui l’espace de quelques heures m’avait fait me sentir plus humain que toutes mes vies réunies. J’avais tourné le dos à l’éventualité, à un Destin qui aurait pu être le mien mais contre lequel j’avais pris la décision de ne pas le choisir. Car c’était un choix. Et si d’ordinaire je choisissais toujours ce qu’il y avait de plus compliqué, aujourd’hui je choisissais la simplicité. Abandonner et oublier. Reprendre le cours solitaire de mon existence, vouer ce qu’il restait de ma vie à préserver l’Équilibre et juste disparaitre.
Comme Mari. Je m’en apercevais alors que j’avais légèrement tourné la tête pour dire ces pauvres mots dénués de sens. Je ne cherchais même pas à comprendre pourquoi elle n’était déjà plus là, j’étais résigné. Elle devait certainement être rentrée chez elle, avoir elle aussi reprit le cours de sa vie et c’était mieux ainsi. Peut-être qu’elle s’était faite une raison, peut-être qu’elle allait passer sa colère sur d’autres objets, m’insulter copieusement et trouver dans cette rage une bonne raison d’avancer, d’oublier un homme qui ne valait finalement pas le coup. Cela aurait mieux ainsi.

Mais elle réapparut, trop près, trop vite pour que je n’ai le temps d’anticiper quoi que ce soit. C’était une erreur, une grossière erreur de ma part de m’être laissé emporter par ce qui me tiraillait. Cela prouvait une fois de plus que Nabu avait raison, je m’étais laissé distraire et la situation était entrain de s’envenimer. Dans un réflexe primitif, mes doigts gantés agrippèrent hargneusement ses chevilles, le casque s’envola. Je n’avais d’yeux que pour ce maudit casque et mon regard était écarquillé, l’incarnation de la peur de voir cet artefact si précieux s’éloigner. Le temps sembla se suspendre alors que la zambésienne reprenait appuis sur la terrasse et que je tendais la main, avant qu’il ne soit trop tard, pour y attirer le casque. L’objet retrouva bien vite sa place dans ma main et je relevais graduellement la tête, millimètre par millimètre, avec une lenteur exagérée, jusqu’à ce que mon regard croise enfin le sien.
Ce moment que nous avions partagé, ces instants à m’enivrer de sa présence, à m’accrocher à ce fil qui était supposé nous lier, étaient loin, très loin. Les réminiscences de ce que nous avions engagé dans cette baignoire ou dans ce lit n’étaient plus. La douce chaleur de son corps, la frêle caresse de ses doigts, l’irrépressible besoin de retrouver ses lèvres encore et encore, avaient disparu. Mes yeux étaient noirs, soudainement possédés par une flamme ravageuse. Mon regard s’était vêtu d’une rancune sans limite quant à ce qu’elle venait d’oser commettre. Mes iris étaient les abîmes dans lesquels mes émotions tumultueuses prenaient vie. Je la maudissais pour ce qu’elle avait osé faire.

Sale petite créature insignifiante. Un animal, rien de plus qu’un immonde animal. Une dégénérée, une aberration ! J’ose espérer qu…
Elle va le payer.


Elle bondit dans ce rugissement censé être l’exclamation même de ces sentiments qui la dominaient. Sachant que je n’aurais pas le temps de le remettre, je renforçais ma prise sur le casque alors que mon corps basculait en arrière, loin de cette terrasse et de cette villa qui n’étaient que des endroits de malheur. Mon dos n’heurta pas le sol, il s’y posa puisque je contrôlais cette chute imposée. Elle s’imposait à moi, tentait par les moyens qui étaient les siens de me maitriser, de m’empêcher de bouger et elle crachait encore des mots, qui en cet instant précis –même si je les avais prononcé, n’avaient plus le moindre sens. Si à un moment bien précis, cette femme avait été synonyme d’espoir, elle n’était maintenant plus qu’une menace.
En cet instant, je n’avais rien à lui offrir. Je ne voulais rien lui céder, rien lui donner, pas même un mot. Je m’étais montré indulgent face à ces propos, face à une rage et une haine que je trouvais à présent déplacé. J’avais été amical et avais montré certaines intentions en venant ainsi et j’avais encaissé, j’avais pris sur moi pour subir le déferlement d’émotions que j’avais été capable de maitriser. Non, je n’avais rien à lui offrir si ce n’était un avertissement. Alors qu’elle s’époumonait encore et que ses propos étaient impétueux, directifs et orgueilleux sonnaient comme des menaces, mon corps se chargea.

En l’espace d’un battement de cil, la faible lueur qui m’enveloppait devint une lumière aveuglante et une soudaine vague pris forme, repoussa la zambésienne plusieurs mètres en arrière. Libéré de cette étreinte, je me redressais et pour la première fois depuis qu’elle avait osé poser une main sur l’artefact de Nabu, je quittais son regard. J’enfilais à nouveau le casque, époussetais mon costume et replaçais correctement la cape dans mon dos, avant de revenir à elle. De part et d’autre de mon visage, mes pouces et index liés s’écartèrent jusqu’à ce que mes coudes se retrouvent à quatre-vingt-dix degrés. Je ne faisais plus qu’un avec le casque puisqu’il était à présent verrouillé, par un sort, sur mon visage.
Dans mon esprit, j’entendis le rire sadique de Nabu résonner. Alors que je relevais la tête, menton dressé, pour daigner porter un regard sur la zambésienne –toujours aussi enragée, une pointe étrange se planta dans ma poitrine. Était-ce ce fameux doute qui revenait à la charge ? Difficile à dire tant mon jugement était obscurci par la rancœur, la colère et la présence suffocante de Nabu. J’écartais bien vite cette sensation pour joindre rapidement mes pouces et majeurs, les autres doigts étant dressés sur ma main. Un instant, mes bras se croisèrent sur mon torse, le suivant, ils étaient dépliés de chaque côté de mon torse. Mes mains gantées étaient à présent entouré d’un halo bleuté et au bout de mes doigts, deux disques formés de nombreux prismes orangés s’étaient formés. Des boucliers derrière lesquels pouvaient jaillir la magie.

- Cessez de vous comporter comme une enfant. Cessez d’agir comme si j’étais l’unique raison de tous vos maux. Ai-je exigé quoique ce soit de vous ? Retournez à votre vie, Mari. Ou subissez les conséquences de vos actes.

Ma voix était l’orage. Elle grondait et roulait entre la zambésienne et moi. Elle tonnait et résonnait entre la terre et les arbres. Le ton était profond, dénué de la moindre expression qui aurait pu trahir une quelconque prise de conscience. C’était un avertissement, une menace que j’étais prêt à mettre à exécution. Quiconque posait les mains sur le casque du Destin était un ennemi du Doctor Fate. Alors oui, aussi triste que cela soit, c’était une menace.          
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptySam 23 Mar - 0:34




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Ainsi, elle comprend. Elle comprend à en avoir le coeur soudainement creux que tout cela n'a été que des billevesées dites sous le coup de l'émotion et d'un besoin d'étancher la solitude. De se sentir vivant après cette bataille où le sacrifice a pris place. Rien n'avait été gravé dans le marbre. Tout n'avait été que paroles, une nouvelle fois. Alors que le coup part, alors qu'elle le dévisage avant qu'elle ne soit projetée en arrière, Kent peut voir tout l'impact de sa réaction, de sa réalisation. Mari est blessée. Il l'a blessée comme les autres. Avec des promesses ... de fausses promesses. Et son regard jusque là encore teinté de cet once lui disant de la regarder s'affadit au profit de cette Bête qui ne cesse de grandir et entourer la zambésienne. L'on croirait même qu'un bref instant, Anansi lui-même se plaît à jouer de son arrogance et de ses manipulations sur ce corps à moitié nu, tant sous l'impact et la souple reprise amenant la femme à repartir vers les rebords en hauteur de cette terrasse, elle semble habitée, hors d'elle.

« Dieu que votre arrogance est insupportable ... Vous pensez pouvoir dicter ma vie ? Parce que vous avez deux cent ans de vie ? mais vous oubliez que je suis maîtresse de mon propre destin ... et le ne vous laisserai pas m'imposer vos règles, Fate. Je suis libre de faire mes propres choix. »


Fate. Plus de Kent. Une porte de plus se ferme, une prise violente et sanglante écrase cette intimité que pourtant elle avait sommée, implorée alors qu'elle se retrouvait seule à épancher cette blessure à l'aine, après un combat contre ces adeptes du vaudou. Combien elle avait déliré dans son bureau entre deux verres à ne serait-ce que l'imaginer. Mais Nabu avait tout fait pour étouffer cela, et donner les largesses nécessaires à l'établissement de cette sauvagerie. Et Mari s'élève, dans un déployé de ses bras, de ses abdominaux et une levée de ses jambes pour poser pieds à même sur ce rebord. Et malgré ces brûlures, ces coups, dont elle semble se remettre, Mari apparaît fière et imposante.

« Vous prétendez ne pas avoir exigé quoi que ce soit de moi, mais c'est faux. Vous avez exigé que je reste. Vous avez dit que je pourrai vous aider à surmonter cela. Et maintenant que je refuse de me soumettre à vous, vous me menacez. Eh bien ... chose étonnante ... »


La zambésienne s'accroupit, alors qu'une nouvelle volute spirituelle touche son corps en embrassant chaque partie, en étreignant cette peau blessée par le magicien.

« Je ne vous laisserai pas faire. JE NE ME SOUMETTRAI PAS. Vous allez payer. »


Lui, comme Nabu. Nabu le sent au fond de lui, qu'au delà de Kent, il est la cible principale. Il sait qu'elle sait, qu'elle n'a aucun mal à déceler ses jeux, son sadisme. Sauf qu'il comprend aussi qu'elle serait bien capable dans son état de trouver le moyen de le faire taire par le simple fait de la perte de son champion. Qu'elle pourrait se donner le ton pour à jamais le condamner à la solitude éternelle. Voir pire, faire en sorte qu'elle soit sa championne, et le regrette pour le reste de son éternité. Il entend le rugissement, voit d'autant plus ce sourire sadique ... la bête a faim. Et elle bondit à nouveau sous l'impulsion de saut de cette panthère des neiges qui alors l'habite autant des yeux que des griffes ou des canines. Bien que les boucliers de magie pure soient là pour le protéger, Mari n'y va pas de main morte, portée par la force du gorille. Elle frappe, et frappe encore avec une puissance pouvant impacter près de deux tonnes. Chose qui est d'autant plus violente et incontrôlée en raison de son état, de sa rage. Tout est intense, et réonne dans les alentours, au point que le voisinage qui dès lors se posait des questions, se retrouve pour certains à sortir de chez eux pour voir d'où vient tout ce vacarme impressionnant et angoissant. Vixen est toujours autant submergée par la colère et la frustration, sa détermination est féroce, infatigable. Elle brandit ses pouvoirs avec cette force dévastatrice et brute, ignorant dans son état à la limite du berserk les boucliers de magie que Fate érige pour se protéger.

« Alors Nabu ? On a peur ? ! Tu crois que Nelson va pouvoir te cacher derrière ces boucliers ? Vous croyez pouvoir échapper à ma colère ? Et toi Fate. Tu m'as abandonnée, tu m'as laissée seule ! Tu n'as aucune idée de ce que j'ai enduré ! Tu t'en fous, espèce de salopard ! »


Et sa frappe, portée par ces mêmes mots, dégage une force peu commune. Sa rage alimentant chaque coup, elle en fait trembler les boucliers de Fate sous l'impact, bien qu'ils tiennent bon, sous ces assauts qui n'en finissent pas. Car elle se sait légitime. Car il se refuse à voir sa vérité par lâcheté, par orgueil, par facilité. Sauf que elle ne prendra jamais ce chemin. Elle luttera jusqu'à ce que ça frappe, au plus profond de son âme.



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Action : Mari frappe les boucliers jusqu'à tenter de trouver une ouverture pour frapper Fate en pleine poitrine
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptySam 23 Mar - 0:43


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Les humains ne pouvaient pas comprendre, cette femme qui à ses yeux n’avait plus rien de ce qui faisait un Homme, le pouvait encore moins. Ce n’était qu’une sauvage, un animal enragé, la déchéance même de ce qu’il avait un jour aimé, protégé. Car Nabu avait aimé les Hommes, il s’était sacrifié pour eux. À une époque que cette femme ne pouvait même pas imaginer, il avait donné toute sa force, tout son pouvoir et toute la foi qu’il avait en l’Humanité pour la sauver du Chaos. Il avait dépassé sa fonction, il avait été au-delà de ses propres limites et son état après le combat ne lui avait laissé d’autre choix que de placer sa conscience en animation suspendue, dans ce casque.
Il fut un temps où il était appelé Nabu le Sage, où il conseillait un valeureux prince Égyptien, un temps où même lui, l’entité cosmique, avait aimé une femme, une humaine. Alors, Nabu comprenait les propos de la zambésienne, il les entendait à travers son hôte, mais il ne les supportait pas. C’était indécent, provoquant. Nabu méritait l’estime, la considération et le respect pour ce qu’il avait sacrifié. Si elle respirait aujourd’hui, si elle pouvait cracher ces mots à son hôte, c’était grâce à lui, Nabu le Sage. Cette femme, cette sorte de bête qui devait être domptée, dressée, ne pouvait pas comprendre alors, comme ses semblables, elle parlait d’arrogance, se victimisait. C’était insupportable.

Si elle tenait encore debout, si elle pouvait se permettre de parler ainsi, si elle avait le loisir de pouvoir essayer d’intimider son hôte par ses postures, c’était uniquement une grâce que Nabu lui accordait. Parce que l’entité respectait son hôte, parce que dans le fond, c’était probablement le seul être humain qu’il considérait comme un égal. Les autres n’étaient que du bétail, de vulgaires pions sacrifiables sur un échiquier cosmique. Si elle était encore en vie, c’était parce que Nabu appréciait Kent Nelson, parce qu’il avait compris que cet homme -aussi fatiguant soit-il parfois, avait éprouvé quelque chose pour…pour cette sauvage. Nabu avait été là pour cette vie passée aux côtés d’Inza et quoi qu’il puisse en dire, il avait apprécié cette femme. Elle avait su maintenir Kent Nelson à flots, elle l’avait aidé là où l’entité ne pouvait pas aller. Nabu avait été là à la mort d’Inza et il avait éprouvé ce sentiment terrible qui ne l’avait pas traversé depuis des millénaires : la tristesse. Il s’était laissé envahir par les émotions de Kent Nelson, pour le protéger, pour le supporter. Tout comme il avait essayé de l’empêcher de commettre l’irréparable en voulant faire revenir cet amour unique.
Alors, ce n’était pas cette aberration possédée qui allait détruire son travail. Plus la zambésienne parlait, plus Nabu étendait son influence sur Kent Nelson. C’était une guerre de territoire et le cœur de la bataille, la forteresse qu’ils s’arrachaient était Kent Nelson. La conscience de ce-dernier perdait du terrain, s’effaçait peu à peu sous la volonté écrasante de l’entité et si à la Tour du Destin, il avait été capable de résister, aujourd’hui les choses étaient différentes. Nabu le sentait, son hôte était partagé entre son égo blessé, ce qu’il éprouvait pour cette femme et une forme de rancœur envers l’entité, pour ce qu’elle lui faisait subir. Son hôte ne pouvait pas résister, il était trop partagé, trop déchiré pour se battre sur plusieurs front et Nabu le savait.

Le Seigneur de l’Ordre était à même de percevoir les changements de comportement de son hôte et en cet instant précis, il sentait l’envie de retirer le casque, l’envie d’arrêter ce qu’il pensait être une erreur, sonerreur. Il entendait les mots que Kent Nelson voulait prononcer à cette femme, il l’entendait se confondre en excuses, lui dire des choses…des choses qui dégoûtaient Nabu. Les sentiments. L’entité avait passée tellement de millénaires enfermée, seule dans l’étroitesse de ce casque qu’elle avait perdu tout ce qu’elle avait un jour d’humain. Dans cette infinie solitude, Nabu avait sombré dans l’extrême, avait même revu ses attentes en scellant le casque de manière à ce que seule une personne pure de cœur puisse s’en saisir. Combien étaient mort en tentant de s’en emparer pendant plus de deux milles ans ? Des centaines ? Des milliers ? Cela n’avait pas d’importance, Kent Nelson était le meilleur d’entre eux. Et Nabu était prêt à tout pour protéger son hôte, quitte à écraser sa conscience, quitte à n’en faire qu’un pantin spectateur de ses propres actes. Il devait protéger Kent Nelson, parce qu’il ne lui restait que Kent Nelson. Seul cet homme était digne du casque, digne des connaissances de Nabu. Seul cet homme comprenait l’engagement, le sens du sacrifice et l’importance de cet Équilibre.

Pourtant, il entendait la conscience de son hôte hurler, alors que la femme se jetait sur eux. Il sentit la force, les convictions de l’homme faire que l’espace d’un souffle, ses bras s’abaissèrent, les boucliers magiques faiblirent. Kent Nelson ne voulait pas la combattre, il préférait encaisser ses coups ravageurs, quitte à en mourir. Nabu l’entendant, le sentait se révolter, forcer le défilement d’images que l’homme seul avait vécu. Nabu voyait. Une baignoire, des vapeurs d’eau, il sentait la chaleur d’un corps, le poids d’un regard. L’homme se remémorait pour mieux résister, pour trouver une force qu’il n’avait pas, pour avoir le courage de se dresser contre son maitre. Aussi blessé qu’il l’ait été par les propos de Mari, Kent Nelson se battait pour elle. Il puisait son courage dans sa voix, dans ses cris, ses rugissements. Dans ce casque, seul Kent Nelson comprenait qu’il n’était pas le seul à lutter contre quelque chose de plus grand. Seul Kent Nelson voyait, se doutait que d’autres forces étaient présentes et qu’elles exacerbaient les émotions humaines.
Si les boucliers magiques tenues par l’hôte tremblaient, laissaient échapper des volutes d’étincelles, la détermination de l’entité, elle, ne faiblissait pas. Puisque Kent Nelson était indécis, Nabu trancherait pour lui. Cette femme devait disparaitre. Tant qu’elle serait en vie, son hôte serait toujours attiré par elle et quoi que Nabu fasse, l’homme le déferait pour retourner auprès d’elle. Sûr de lui, sûr de sa puissance et de son contrôle, Nabu déviait les assauts de la zambésienne avec une facilité déconcertante. Pire encore, il ne cédait pas de terrain. Les pieds de son hôte étaient fermement ancrés dans le sol terreux et Nabu préférait entendre les poings de la femme résonner sur sa magie, que reculer, lui céder du terrain. Nabu sentait sa puissance brute, sa rage et cela rendait ce jeu encore plus amusant. Oui, même si cela ferait de la peine à son hôte, il prendrait du plaisir à la tuer. C’était la seule solution pour sauver Kent Nelson, pour le ramener à la raison et le relancer dans sa quête.

- Peur ? Pauvre petite chose fragile, tu ne sais rien de la véritable peur. Si je montrais à ton esprit étriqué, ne serait-ce qu’une once de ce que nous avons supporté, tu ne tiendrais pas !

La voix de Kent Nelson, les mots de Nabu. Pour la première fois depuis une éternité, l’entité prenait du plaisir, l’entité s’amusait de cette situation et des efforts déployés par cette mortelle insignifiante. Se pensait-elle réellement de taille ? Peut-être était-il tant de lui faire comprendre qu’elle n’était qu’un grain de sable dans l’existence de Nabu. Qu’elle ne serait qu’une pensée, un souvenir infime dans l’esprit de Kent Nelson. Sur l’un des derniers coups de la zambésienne, Nabu lève le bras de son hôte pour l’intercepter, il recule volontairement sous l’impact violent pour se baisser et de sa main libre, envoyer une puissante rafale d’énergie à hauteur du plexus de la femme. Le rayon orangé, traversé de prismes aux halos bleutés aurait pu être mortel si Kent Nelson n’avait retenu le geste de l’entité en drainant une partie de sa magie, pour renforcer le bouclier. Emporté par ses élans, possédé -à son tour, par l’excitation du combat, Nabu n’a même pas eu conscience que cette rafale magique, qu’il voulait mortelle, n’aurait l’effet que d’un coup de poing…d’une bonne tonne. L’entité était tellement fière d’elle qu’elle se permettait même de reprendre certains termes.

- Adieu, Mari McCabe.    



Action : Nabu/Kent lance une rafale d'énergie en direction du plexus de Mari, dans l'objectif de lui faire perdre l'équilibre.
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptySam 23 Mar - 22:02




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You, watching me hanging by a string this time. Don't, easily the climax of the perfect life. And you, watching me hanging by a string this time. Don't, easily my smile's worth a hundred lies. And if there's lessons to be learned I'd rather get my jamming words in first, so. I'll tell you something that I've found that the world's a better place when it's upside down, boy. --  feat. @Kent Nelson



« La vengeance peut sembler juste sur le moment, mais elle ne fait que perpétuer la douleur et la souffrance. Anansi nous met en garde contre cette voie sombre. Préfère choisir la voie de la réconciliation et de la guérison, même si cela demande plus de courage. »

Ainsi avait parlé Papa Atou Diaw, sorcier vaudou à la jeune et encore trop ignorante Mari McCabe devant les pierres sacrées qui avaient un jour appartenues au Guins, ce peuple du Ghana venus de la côte d'Accra pour au final s'installer au Togo, suite à une guerre qui les opposa à la communauté Akwamou. Malheureusement, après plus de 360 ans de traditions, Papa Atou Diaw était devenu le seul représentant encore vivant de ce qu'il restait alors des Guins. Il avait senti en cette jeune fille d'à peine 12 ans les tourments passés, et ceux qui seraient les futurs. Il avait essayé de la préparer à cette évidence de par cette sagesse et ce regard porté vers ce soleil couchant, alors qu'il annonçait dans cette langue qui serait perdue avec sa mort prochaine la couleur de la pierre de l'année. Sauf que Papa n'était qu'un sorcier vaudou. Il n'était pas omniscient, capable de voir toutes les branches. Il avait certes préparé Mari et offert comme d'autres son savoir à celle qui deviendrait la prochaine gardienne du Totem malgré la volonté de son père de la détourner de ce destin. Mais jamais il n'aurait pu savoir. Comme d'ailleurs Kent Nelson en cet instant. Ignorants l'un comme l'autre.

Car dans l'obscurité étouffante d'une salle de rituel vaudou, où plus tôt tant de personnes se tenaient en chantant les louanges de cet homme, ce prédicateur, Vixen se tenait seule. Comme depuis trois semaines. Malgré son cœur lourd, ses hésitations, et la pression montant à chaque pas quand à cette confrontation, elle y était allé car elle ne supportait pas. Elle ne supportait pas ce qu'elle avait vu. Ces femmes, ces enfants. Rachitiques, maltraités, le cerveau dévoré par une malice les rendant inhumains et serviles à la seule grâce de Nzoli. Autour d'elle, des bougies vacillaient dans l'air chargé d'encens, de drogue, projetant des ombres dansantes sur les murs. Et soudain, une voix grave résonna dans la pièce, prononçant des paroles impénétrables dans une langue ancienne qu'elle ressentait comme un parjure, un immondice.

Nzoli, vêtu de sa robe violette magnifique et étrennée, orné de ses talismans et bagues, se tenait devant elle, ses yeux brillant d'une lueur sinistre, mais de ce sourire voulu comme un accueil chaleureux. Sauf que ce n'était que de la poudre aux yeux, de la drogue dans l'air sous sa forme volatile. Lorsque ce genre de magie était impliquée, rien de bon n'en ressortait. D'un geste brusque, il saisit une poupée de chiffon représentant Vixen, et recommença à parler dans cette langue qui laissa ce frisson manger le dos de la zambésienne. Alors que les incantations continuaient, Vixen sentit une douleur lancinante envahir son esprit. Les souvenirs douloureux de son passé, les moments de trahison et de désespoir semblaient se matérialiser autour d'elle, à même sa peau, tourbillonnant et déchirant sans pourtant la profaner dans sa chair. Ses pensées étaient assaillies par des échos de frappes, des voix accusatrices résonnaient dans sa tête en s'emparant de ce vide, de ce doute instillé dans un combat que finalement elle avait dû mener seule. Malgré elle. Malgré tout. Parce qu'elle avait cru, espéré, s'était affaiblie. Le poids de ses peines semblait écrasant, comme si le monde entier conspirait contre elle. Comme si tout n'était plus que reproches, haine.

Prise dans l'étreinte de cette magie malveillante et étouffante, les esprits en elle s'affolaient, hurlaient, rugissaient quitte à l'assommer et lui faire perdre peu à peu conscience dans le but que seul sa rage, sa force et sa détermination subsistent. Et c'est dans cette résolution sauvage qu'elle l'invoqua. L'esprit du lion, symbole de courage et de puissance se libéra dans une aura dense et dangereuse avant qu'un rugissement faisant trembler le sol ne s'échappe de cette gorge. Une onde de choc magique balaya le sorcier vaudou, le projetant violemment en arrière. Et la suite se termina dans le sang.


Sauf que ce mauvais oeil avait subsisté et rendu la bête folle. Nzoli avait beau avoir été mis hors d'état de nuire physiquement, sa magie continue de persister, de couler et d'exacerber ce qui aurait pu être tempéré par d'autres émotions que la colère. Alors si Nabu rit, il rit du Destin même qu'il a alors imposé pour "protéger". Il rit de la manipulation même de cet équilibre que lui-même a rompu en interférant sur l'ordre des choses, sur ces humanités qu'il a soi disant un jour protégées. Il a mis en doute la loyauté et à présent, alors que le coup s'apprête à être donné, il s'apprête à annihiler l'abomination même qu'il a créé dans son égoïsme et son arrogance. Mari ne flanche même pas quand il se permet de reprendre les mots prononcés précédemment par Kent Nelson. Même face à l'évidence, la bête comme la gardienne ne s'agenouillent pas. Ils regardent le reflet dans ce casque avant que le rayon ne frappe le plexus et n'envoie ce corps au loin, dans une claque infernale d'énergie et de fracas autant de bois que de gravats. Le souffle expulsé de Vixen sous l'impact de la salve magique de Fate se répand dans l'air, dissipant alors des brumes éthérées autour d'elle. Son corps est projeté en arrière, ses muscles se tendant sous la force brutale de l'attaque. Et de cet impact, un cri rauque s'échappe des lèvres de la zambésienne alors qu'elle est propulsée plusieurs mètres en arrière, son dos heurtant violemment nombre d'obstacles durant cette direction imposée.

Enfin vient le moment du fracas, du crissé des débris et des hurlements de surprise du voisinage. Dans un éclat de lumière argentée, des arcs d'énergie magique serpentent le long de ce corps de peau brune et ensanglantée, brisant temporairement sa connexion avec les esprits animaux l'habitant. Son souffle est coupé, ses muscles endoloris, ses os comme ses organes en piteux état, sûrement. Alors elle fait tout pour se mettre sur le côté, tenter de se relever, luttant contre la douleur lancinante qui irradie de son plexus et de ses os. Son regard ne faiblit pas malgré la douleur qui pulse à travers son corps et rend sa vue trouble. Avec un grognement infâme comme l'est celui d'un animal blessé, elle se redresse sur ses coudes, refusant d'être vaincue. Son esprit tourbillonne de colère et de douleur, mais elle ne veut pas donner raison. Que ce soit lui ou Wotan, ce sera jusqu'au bout. Enfin la voilà debout, souffle haletant corps tremblant. Lentement, son menton se relève dans l'effort et elle fixe intensément Fate avec la même flamme. Malgré la douleur qui la transperce, la faiblesse l'ayant déjà mise à mal est reléguée, étranglée. Ses mains se serrent en poings serrés, ses muscles se contractent sous la tension, prêts à riposter. Et Vixen inspire. Elle inspire profondément, alors que les spasmes la secouent et montrent son état physique mis à mal par la violence de l'attaque. Elle puise dans ses dernières réserves d'énergie pour rester debout et éventuellement riposter, refusant de donner à Fate, et d'autant plus à Nabu la satisfaction de la voir abattue alors qu'il s'approche de sa position en flottant dans les airs.

« Tu crois ... que ça va suffire pour me vaincre ? Tu crois que parce qu'à tes yeux ... je suis un nuisible ... je vais m'écraser ... ? «


Son corps tremble légèrement sous l'effort, mais son expression demeure inchangée. S'acroupissant, les doigts écartés sur le sol frappé par l'impact de son corps, la zambésienne se retrouve à nouveau enveloppée de cette base spirituelle et fantomatique prenant la forme d'un faucon. Et, d'une impulsion et brassée, elle fonce. Car elle est prête à en découdre, à se battre jusqu'au bout pour défendre ce en quoi elle croit, et ce même sous l'influence d'une tierce magie.



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptySam 23 Mar - 22:02

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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptySam 23 Mar - 23:46


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Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



Je voyais, mais je ne pouvais rien faire. Longtemps observateur de ce qui marquait le Monde, j’étais le spectateur de ma propre vie. Jamais Nabu n’avait autant exercé son influence sur moi, jamais il n’avait autant donné pour m’effacer. C’était son but, j’en étais persuadé, il était prêt à tout pour parvenir à ses fins, prêt à tout sacrifier pour préserver cet équilibre, pour gagner cette éternelle guerre qui opposait l’Ordre et le Chaos. Même moi. Alors que ma conscience était repoussée, écrasée contre les murs de mon propre esprit, je comprenais que même moi, j’étais sacrifiable. Plus de mon vieil ami, je n’étais qu’un humain comme les autres. Rien de plus qu’un hôte, un réceptacle pour Nabu le Sage. Ce n’était pas une révélation choquante, quelque chose qui m’aurait mis à genoux, m’aurait brisé. Je m’en doutais, je m’en été toujours douté.
Je ne pouvais pas dire que je souffrais de cette situation, car aucune douleur ne parvenait de ce corps qui ne m’appartenait plus. Rien. Je ne voyais que des éclats de lumières, je n’entendais que le tonnerre à chaque fois que les poings de Mari heurtaient les boucliers. Et je criais, je hurlais de toutes mes forces mais aucun son ne sortait de cette bouche qui n’était plus la mienne. Cela allait trop loin, c’était trop et ce n’était pas normal. Nabu aurait dû voir qu’elle n’était pas dans son état normal, il aurait dû être celui qui l’avait détecté, pas moi. Moi, je voyais un regard inhumain, possédé et je sentais à travers la magie qui était la mienne, que quelque chose n’allait pas. Je savais que si j’avais réellement dû affronter Mari, elle n’aurait pas eu ce comportement.

Nabu…assez…
Non. Je fais ce qui doit être fait. Tu me remercieras, Kent Nelson.
Nabu ! Elle n’…

Il me fit taire d’une simple pensée, d’une vulgaire pichenette psychique. J’avais été son hôte pendant presque deux siècles, j’avais obéi à ses ordres, je l’avais écouté, j’avais accepté son comportement parfois extrême, je m’étais oublié, je m’étais replié, j’avais abandonné toute notion d’humanité, j’avais délaissé ma propre existence, mon propre moi pour…pour ça ? J’avais sacrifié tout ce que j’avais un jour été pour n’être qu’un chien tenu en laisse ? Pour n’être qu’un animal de cirque que l’on sort uniquement pour faire des tours et que l’on jette dans sa cage une fois le spectacle terminé ? J’avais enduré la mort comme personne, j’avais supporté la mort de ma propre fille pour ça ? C’était donc cela ma destinée.
Au premier signe de rébellion, Nabu écraserait ma conscience et s’incarnerait pleinement à ma place. Non, ce n’était pas possible. Malgré toutes ses trahisons, je ne pouvais pas croire que c’était la raison pour laquelle il avait toujours refusé de me révéler mon destin. Je ne pouvais pas croire que les choses se terminaient ainsi, que j’avais fait tout ce chemin, que j’avais traversé toutes ces vies pour finir ainsi. Et j’avais mes torts. Oh oui, j’avais mes torts dans cette histoire mais mon envie n’avait jamais été de me battre, de l’affronter. Mon envie n’était pas de m’effondrer en face de Mari, de la laisser seule face à Nabu. Jamais.

J’ai dit ASSEZ !!!

La majeure partie de l’énergie concentrée dans ma main s’effaça, alla renforcer le bouclier qui menaçait de céder…mais la rafale partie, trouva sa cible. À travers ces yeux qui n’étaient plus les miens, je voyais son corps s’éloigner, rebondir au sol, contre un arbre. Par ce regard que je n’habitais plus, j’étais effrayé, interdit, au bord de la rupture. Je voyais Mari s’éloigner, je voyais l’énergie résiduelle flotter dans les airs et s’estomper. J’entendais des cris résonner dans cet esprit qui m’écrasait, j’entendais ses cris, les bruits de son corps qui heurtait les obstacles. Elle était au sol et durant une seconde, j’eus l’impression qu’elle ne se relèverait pas, que c’était fini. Nabu avait gagné, c’était terminé. Première tentative.
Retourner les cours du maitre contre lui-même, après tout Nabu avait besoin de mon corps et tant que j’avais le casque, j’avais sa magie. Il faisait flotter mon corps dans les airs et se dirigeait vers elle. Je puisais dans la magie, dans ses connaissances pour renforcer mon esprit, pour brûler le sien et entamer à mon tour cette guerre de conquête. Nabu répliqua, me repoussa encore et j’aurais pu abandonner, me résoudre, si je n’avais pas détecté qu’elle bougeait encore. Qu’il y avait encore quelque chose à sauver.  Les bras levés au-dessus de la tête, Nabu préparait un sort final. Une croix d’Ankh se matérialisait dans mes mains et elle se terminait par une pointe terrible, affutée. Je continuais à lutter, à occuper Nabu, à le forcer à se concentrer uniquement sur cette partie.

La voix de Mari s’éleva, elle bondit. Concentré sur la bataille intestine, sûr de sa supériorité face à la zambésienne, Nabu revit ses priorités. La croix d’Ankh disparu aussitôt la surprise passée et il tenta d’abaisser mes bras pour créer un bouclier de protection. Nabu avait un faible pour moi…ou pour cette enveloppe corporelle que j’étais, il était prêt à beaucoup de choses pour la protéger. Qu’il le veuille ou non, j’étais le seul qui voulait de lui. Alors, puisque l’entité était concentrée sur les mouvements de Mari, je repoussais sa présence, reprenais une partie du contrôle et retenais mes bras. Le choc fut rude, brutal.
Si violent que la conscience même de Nabu en fut ébranlée et alors que la douleur revenait, qu’elle s’emparait de ce torse qui venait d’être violement percuté, je gagnais du terrain, je reprenais ce qui m’appartenais : mon esprit. Sous la force de l’impulsion, je flottais sur trois, quatre mètres avant de retomber lourdement au sol. Le casque avait étouffé un cri rauque lorsque Mari m’avait percuté. Il en étouffa un second lorsque mon dos rencontra le tronc d’un arbre. La douleur, lancinante, vive, puissante me faisait savoir que ce corps était le mien, que Nabu avait perdu suffisamment de terrain et même au sol, je continuais de puiser dans sa magie pour renforcer mon esprit.
Ma poitrine était un océan de douleur et si la situation avait été différente, j’aurais souri. Mes lèvres se seraient étirées dans un sourire amusé, parce que cela faisait une éternité que je n’avais pas ressenti une douleur et cela me faisait sentir vivant, enfin. Le dos appuyé contre le tronc, je prenais une première inspiration. Un souffle bruyant, rauque, justifié par l’air qui avait été chassé de mes poumons, par la souffrance que cela impliquait, s’échappa de ma bouche.

Relève-toi ! RELÈVE-TOI ! Elle est au so…
FERME-LA ! Crois-moi, Nabu, à partir d’aujourd’hui, tu ne seras qu’un puit dans lequel je puiserai la magie. Tu ne seras rien de plus. Tu ne seras PLUS ! JAMAIS ! RIEN ! DE PLUS !!!

Je réitérais alors ce sort utilisé dans la Tour du Destin pour créer une bulle dans laquelle l’entité ne pouvait pas pénétrer, mais cette fois, je l’utilisais de manière à ce que ce soit une prison. Une vulgaire cage psychique bloquant l’épanchement de sa conscience. Et je me relevais. Péniblement, lentement, en prenant appui de mes mains sur mes genoux, en grognant sous la douleur qui envahissait mon torse. Quelques mètres devant moi, Mari était au sol et essayait d’en faire de même. Inutile de lui intimer de ne plus bouger, elle refuserait. Alors, je portais une main à mon casque, tendait l’autre et plongeais mon âme dans la sienne. Une manière beaucoup plus douce, beaucoup plus sauve de trouver ce que je cherchais, plutôt que de passer une main directement à travers son corps.
Elle était envoutée par une magie…primaire, grossière, répugnante mais, qui faisait son effet. À peine quelques secondes me suffirent à trouver ces liens abjects qui avaient été attachés dans les méandres de son subconscient et qui y un impulsaient de sombres besoins. Je tournais ma main, tendais mes doigts agités de spasmes et une minuscule boule lumineuse, blanchâtre sortie directement de son esprit, par son front. Mon poing se referma brutalement, la sphère s’évapora. Le temps de lever ce sort, je m’étais avancé dans sa direction et alors que j’arrivais à sa hauteur, je prenais enfin conscience de sa nudité. Passant mon bras au-dessus d’elle, je faisais apparaitre une couverture sommaire qui venait tout droit de la Tour du Destin.

- Mari, je…

Je grimaçais, les mots étaient bien compliqués à trouver, à prononcer et…et il y avait ce casque. Ce casque qui changeait mas voix, qui me faisait passer pour autre chose que ce que je désirais être. Mes mains se portèrent rapidement de part et d’autre de l’artefact, l’enserrèrent rageusement et après l’avoir retiré, je le jetais dans la terre avec une hargne certaine. Finalement, débarrassé de l’entité pour un temps, je m’accroupissais -dans un nouveau grognement de douleur, en face de la zambésienne et tendait doucement ma main.

- Je n’ai pas d’excuse pour ces trois semaines, je n’en chercherai pas. Je ne voulais pas que les choses se déroulent de cette manière, que vous vous sentiez trompée par mes agissements, mes propos. Je suis terriblement navré, j’ai par le pas…non, je n’ai pas d’excuse. C’est entièrement ma faute, j’aurais dû vous contacter plus tôt.

Je laissais échapper un long soupire. Je ne cherchais pas à me morfondre, ni à me faire plaindre. J’étais juste parfaitement du mal profond que j’avais causé, non pas à cause de Nabu, mais parce que j’avais été -par moi-même, incapable d’oser un instant céder à mes pensées et retourner auprès d’elle. Qu’elle le sache ou non, il était également inutile de lui parler de cette magie que je venais de lui retirer, cela n’adoucirait rien.

- Laissez-moi au moins vous raccompagner, vous soigner si vous le désirez. Je…je ne vous ai jamais voulu de mal, Mari…



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyDim 24 Mar - 11:53




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La vengeance n'est pas une solution. Choisir la voie de la guérison. Quand l'homme est incapable de laisser autrui, peut-on vraiment mettre cette sage pensée à exécution ? Quand tout un chacun se permet de briser des valeurs pour ensuite les appliquer en pire, peut-on réellement ne pas réagir viscéralement ? C'est comme sentir ce coup au coeur alors que rien n'était fait pour. On ne s'en remet jamais vraiment, et les conséquences sont désastreuses même si nous tentons de cacher les fractures, les coulures ... car des gens malintentionnés peuvent effectivement s'en servir pour les dévoiler et vous étouffer avec la nature même de ces horreurs. Et Mari, dans sa solitude, dans cet ébranlé de ses convictions, dans cette fissure créée par un lien qu'elle ne pouvait guère comprendre en étant seule, avait été victime comme agresseur. La bête s'est libérée dans sa forme la plus sauvage, dans le but de protéger son hôte quitte à ce que cela biaise ses pensées et n'imprime que le fait de dominer pour garder son territoire.

Et sans chercher, sans se douter des conséquences possibles, la bête a encore attaqué. Elle a foncé sous l'impulsion aérienne du faucon rapidement. Si rapidement que Fate a dû passer d'une position offensive à une de nouveau défensive. Mais cette fois, la bête est sûre de son coup, de sa vitesse, de sa surprise. Elle fonce pour se faire cet impact, cette violence donnée par ce corps meurtri et fatigué dans le seul but de mettre à terre cet homme, à l'origine de cette fissure. Cette fissure qui depuis a été une faiblesse dont un sorcier vaudou s'était emparé en apposant son mauvais oeil. Mari tombe à terre une nouvelle fois, raclant le sol de sa peau nue. Elle a mal, son corps est une matrice de douleur. Et pourtant chaque lancé, chaque brûlure, éveille en elle encore et encore cette volonté. Car ses instincts savent que ce n'est pas Kent face à elle, mais celui qui essaie de la dominer, de l'annihiler. Nabu. Et Nabu doit plier le genou, quitte à ce que cela impacte Kent, ainsi l'a imprimé ce sort en utilisant sa faiblesse. Sur les coudes, puis sur ses genoux, la zambésienne se relève doucement, péniblement sans se douter de ce qui va se passer. Et là elle sent. Elle sent cette chose intrusive dépasser ses barrières physiques déjà bien malmenées pour s'installer et chercher dans son âme, son esprit ces fameux liens l'étranglant, la saignant. Jalousie, absence, abandon, vengeance. C'est brutal, perturbant en soi car elle s'était jusque là confondue dans ces émotions. Et la bête blessée, secouée, finit par lâcher prise, tout comme sa gardienne dans un gémissement rauque et plaintif.

Mari se sent assommée, soudainement revenue dans cette réalité où la douleur passant dans ses muscles et l'intérieur même de son corps se fait plus forte car les émotions noires et fortes ne sont plus là pour en cacher le caractère primaire et donc physique. Elle grogne de douleur, tremble en sentant ses bras, sa poitrine, son dos la lancer de toutes parts alors que Kent s'approche sans qu'elle ne voit autre chose que la forme d'un corps arriver à sa hauteur. Même sa voix semble lointaine, alors qu'il est pourtant bien face à elle à la voir couverte de ces contusions, de ces éclats. Elle a l'impression qu'enfin sa demande a été acceptée. Et elle se sent faible, honteuse d'avoir cédé si facilement à cause de cette promesse, d'avoir cru pour au final être utilisée ainsi. Sa fierté en prend un sacré coup.

« Kent ... »


Pourtant dans le souffle de ce nom via cette voix brisée, la zambésienne relâche d'autant plus la tension la maintenant à genoux au point que son front en tombe et s'écrase contre l'épaule du magicien. Ses sourcils se haussent faiblement, ses lèvres endolories se tordent. Elle hésite un instant, se demandant si elle peut réellement lui faire confiance. Après tout, elle ne sait pas, après ces trois semaines et ce choc qui en a résulté. Elle été laissée seule et démunie pendant si longtemps, avec tellement de questions sans réponses, des décisions sur lesquelles elle aurait eu besoin de son avis, parce qu'ils avaient promis que ce serait fait ensemble. Cependant, elle sent aussi la fatigue et la douleur peser sur son corps meurtri, et elle sait qu'elle a besoin d'aide pour se relever de cette situation.

« Mais ... vous croyez que je n'ai pas essayé de vous contacter de mon côté ... ? »


Un soupir résigné s'échappe de sa bouche et elle elle tend une main tremblante vers celle de Fate, acceptant son geste malgré la peine et le flottement désagréable se glissant en elle après ces propos. Ses doigts se referment doucement autour de cette main en signe d'une tentative de pardon et de compréhension, et ce même si la douleur continue de se diffuser et de la rendre faible. Relevant lentement son regard vers Kent, ses yeux reflétant encore une pointe de vulnérabilité, Mari soupire légèrement. Puis, elle pèse ses mots avec précaution avant de répondre d'une voix calme mais chargée des tremblements de son corps, du froid courant sur sa peau, et de ces émotions qu'il lui est difficile d'avaler.

« Moi non plus. Et pourtant ... »


Et pourtant c'est ce qu'il s'est passé, pas vrai ? Elle voit. Elle ressent par ce contact que lui aussi a souffert. Elle voit dans un moment où le trouble ne gagne pas son regard les dégâts autour d'eux. Elle se souvient de Kaiwan, de cette haine, de la voix du magicien. Puis ... plus rien. C'est comme si quelque chose s'était nourrit d'elle jusqu'à la mettre hors d'elle.

« Fais chier ... »


Elle fronce les sourcils car elle comprend ce qu'il s'est passé. Même si Kent la ménage sans doute par égard pour son égo et sa situation, Mari comprend que Nzoli l'avait envoutée. Elle en tremble faiblement de frustration et serre un peu plus ses doigts contre ceux de Kent.

« Non. Il faut que j'aille en Sierra Verde. Il ... il faut que je les arrête. Ce n'est pas ... je ne peux pas, Kent. Si ils récupèrent cette statuette, ce sera un avantage pour Wotan. Je ... je ne peux pas. »


Même dans son état, même face à cette réalisation et la présence de Kent contre laquelle elle veut céder en sentant son parfum glisser dans son nez et sa peau contre la sienne, elle doit continuer. Même si le magicien peut l'aider ... oui. Fate peut l'aider. Mais après ça, est-ce raisonnable de lui demander. Le doute l'assaille et rend son corps d'autant plus en proie à cette fatigue autant physique que mentale.



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyDim 24 Mar - 20:53


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Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



J’étais partagé. Ce sentiment éprouvé était dans la continuité de ce dont j’avais été témoin. Ce combat d’une part, cet affrontement inutile m’avait laissé un goût amer en bouche, il avait des relents de regrets parce que je n’avais pas été suffisamment fort, parce que je n’avais pas été suffisamment intelligent pour comprendre que ce que j’avais pu ressentir de négatif, avait été exacerbé par Nabu. Je m’en voulais de ne pas avoir été assez lucide pour le comprendre avant que les choses ne dégénèrent. J’aurais dû être capable de voir avant que tout ne devienne évident, j’aurais dû être capable d’anticiper, de devancer tout ce qui avait été fait avant même que cela ne soit une pensée, une idée. Je m’en voulais de ne pas avoir pu combattre Nabu plus tôt, de n’avoir compris que trop tard ce qu’il désirait, ce qu’il avait essayé de faire. Dans toutes ces vies, j’avais su me montrer objectif, impartial et désintéressé mais face à elle, j’en avais été incapable.
Parce que cela aussi, j’aurais dû le détecter bien plus tôt. J’aurais dû savoir en me présentant devant cette terrasse, en permettant à ma vision de traverser ces murs que quelque chose n’allait pas. J’aurais dû déceler cette magie sommaire, j’aurais dû la voir avant même que la moindre hostilité ne soit lancée. Et j’avais honte de ce que j’avais fait, honte d’avoir laissé Nabu prendre l’ascendant, honte d’avoir levé la main sur elle. Les images qui défilaient dans mon esprit étaient impossible à chasser, tout ce que je voyais, c’était son corps inerte percuté de plein fouet par cette rafale. Et je la voyais heurter, encore et encore, tout cet environnement qui nous entourait. Il me semblait même entendre ses cris, les sons que produisaient ses os, ses muscles en percutant le sol ou un tronc. J’avais terriblement honte de ce que j’avais fait.

Accroupi face à elle, je n’osais même plus la toucher. Même si elle était nue sous cette couverture qui était brusquement apparue sur son dos, je n’osais rien faire. Mon esprit, mes désirs, mon besoin de renouer me hurlait de poser cette main sur son épaule, dans son cou. Tout en mon être me criait de caresser cette joue pleine de sang et de terre d’un revers de pouce. Tout ce qu’il restait de mon humanité suppliait pour ce contact que j’avais tant apprécié trois semaines auparavant, mais j’étais parfaitement incapable de la toucher. Je refusais d’être assimilé à une menace, je refusais de voir une once d’inquiétude dans son regard si je venais à poser cette main sur son corps. Je refusais d’être ce que j’avais été quelques instants auparavant. Dieu que j’avais honte. J’avais totalement sorti Nabu de l’équation, ce n’était pas lui le responsable, c’était moi. Si j’avais été suffisamment attentif, rien de tout cela ne serait arrivé.
Mon nom fut soufflé, murmuré dans la douleur et seule une grimace fut esquissée en guise de réponse. Je baissais les yeux pour regarder sous cette couverture, pour voir par moi-même ce que j’avais fait, comment je l’avais blessé, à quel point j’avais pu lui faire du mal. Sa tête tomba contre mon épaule et cet instinct motivé par la peur et la honte, me fit avoir un mouvement de recul. J’écartais mes bras car je redoutais de la toucher, je craignais que quelque chose de mauvais se passe, je tremblais à l’idée de recommencer, d’être à nouveau complètement possédé.

Ses mots me touchèrent autant qu’ils éveillèrent ma hargne, ma détermination à me venger de Nabu. Si l’entité m’avait avouée avoir volontairement isolée les pensées de Mari, j’avais confirmation par la question qu’elle venait de me poser que c’était la vérité. Cela n’enlevait pas ma part de responsabilité. Je n’aurais pas autant dû me plonger dans mes quêtes, dans mes aventures. J’aurais dû prendre le temps, réfléchir. M’attarder seulement quelques instants sur ce que nous avions partagé, échangé, aurait suffit à me pousser vers elle. Au lieu de cela, j’avais préféré continuer sur le seul chemin que je connaissais, celui de la solitude. J’avais poursuivi cette vie comme si ce moment entre elle et moi n’avait jamais existé. J’avais tout bonnement joué le jeu de Nabu. Alors finalement, je cédais un peu de terrain parce que j’en avais besoin, parce que j’étais incapable de résister à cette furieuse envie qui parcourait chacun de mes muscles. Son front était posé sur mon épaule et ma main vint doucement se glisser dans ses cheveux pour y apposer une caresse craintive, mais nécessaire.

- Je sais que vous l’avez fait seulement, je ne l’ai appris que trop tard. Quand bien même Mari, je vous l’ai dit, je n’ai pas d’excuse pour ce temps perdu. Sans nouvelle de votre part, c’était à moi seul de faire le nécessaire.

Ses doigts se refermèrent sur ma main, son regard vint chercher le mien et si elle n’avait pas été aussi magnétique, j’aurais pu fuir ses yeux. Car à nouveau, dans ses iris verdoyantes, je me sentais soudainement faible, maitrisé. Bien qu’elle soit blessée, je renouais avec cette sensation d’être totalement dominé par son être, de n’être qu’une vulgaire cascade d’émotions au travers de laquelle elle voyait tout, absolument tout. C’était à son tour d’aborder ce qui venait de se passer et, je ne relevais pas. Je restais silencieusement et je serrais sa main dans la mienne pour m’imprégner de ce contact, pour rester avec elle, pour que mon esprit cesse de divaguer sur cette culpabilité qui me rongeait.
Et il n’était pas question de lui dire qu’elle avait été maudite, envoutée. Ce n’était pas véritable raison de cette bataille passée, mais elle voudrait que ce le soit. J’en revenais encore au même point de me dire que si j’avais été attentif, si j’avais vu clair dans les intentions de Nabu, je ne me serais pas laissé aveuglé par des émotions, des sentiments avec lesquels l’entité s’était amusée. D’abord sans un mot alors qu’elle se voyait déjà partir affronter je ne savais quoi, je relâchais sa main. Je passais ensuite mon bras derrière ses épaules et venait glisser l’autre sous ses genoux, comme dans cet univers au bord de l’effondrement. J’arrachais alors Mari à la gravité en la serrant contre mon torse puis, je commençais à me diriger vers cette villa alors que dans mon dos, le casque s’extrayait laborieusement du sol pour me suivre en flottant dans les airs.

- Vous n’irez nulle part. Pas dans cet état tout du moins. Vous avez besoin de soins et de repos, pas de nouvelles blessures. Wotan attendra, Mari. Vous êtes bien plus importante.

Et je remontais cette pente que nous avions dévalé. J’ignorais ce que j’entendais autour de moi, ces paroles lointaines comme les dégâts causés à cette nature qui n’avait rien demandé. Une fois à quelques mètres du mur, je m’élevais aisément dans les airs afin de rejoindre cette terrasse où tout avait basculé. Cette fois, il ne se passa rien. Mes pieds se posèrent délicatement sur le sol et j’entrais par la baie vitrée laissée ouverte. Ayant eu tout le loisir de voir à travers les murs un peu plus tôt, je savais d’ores et déjà où se trouvait la salle de bain. J’y emmenais donc Mari, la gardant dans mes bras, me montrant précautionneux, attentif à ses tremblements comme à son état général.
Si à la Tour du Destin je l’avais laissée dans un lit, cette fois je la posais délicatement sur le sol d’une douche que j’avais pris soin de faire couler en amont, lorsque nous étions encore à l’extérieur de cette villa. Je me relevais alors, baissais fébrilement la tête et reculais de plusieurs pas, empoignant le casque entre mes mains crispées.

- Ne me demandez pas de vous aider, j’ai suffisamment lutter pour vous porter, pour vous toucher après…après ce qu’il s’est passé.

Impossible de passer outre ce sentiment de honte qui gangrénait chaque parcelle de mon corps, impossible. Tout comme il m’était maintenant impossible de relever le menton, de croiser son regard ou simplement de la regarder, de voir sur son corps les stigmates de mon pouvoir, de mes erreurs. Je reculais encore d’un pas, luttant pour ne pas aller m’accrocher à ses iris.

- S’il le faut, je ferai ce qui est nécessaire pour vous retenir ici, pour vous empêcher de bouger, vous forcer à vous reposer…mais ne me demandez pas de rester, Mari. J’en ai trop fait, j’aurais dû être capable de…de tout anticiper. Tout… Si vous jugez que cette statuette est réellement importante, demandez-moi. Demandez-moi, Mari, j’irai la récupérer.  
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyLun 25 Mar - 0:01




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Ce n'est qu'une excuse. Tout sonne comme une excuse en cet instant. La Sierra Verde, la statuette. Tout n'est qu'excuse pour refuser l'évidence même du fait que malgré les coups, malgré cet abandon, une certaine forme d'apaisement, de soulagement s'instille en elle en l'entendant, en étant libérée de cette malice; et plus encore en le touchant ne serait-ce qu'un peu. Mais Kent écarte ses bras, et cette soudaine distance elle la sent, malgré la présence de cette couverture. Elle ressent à nouveau ce creux, cette distance bien qu'elle ressente toujours sur son front sa présence, et l'entend respirer avec tout le contrôle qu'il lui est permis d'avoir. Il y a aussi ces spasmes, ces contractions sur sa peau, signes de sa souffrance. Elle n'est pas la seule à avoir mal, et même si l'on peut parler d'égalité, cela ne la contente en rien. Un rien qui prend d'autant plus corps en le regardant en cet instant. Dans ses yeux, dans le brun de ses iris, son esprit se trouble, s'abandonne. Capable à la fois du pire et du meilleur, c'est précisément cette dualité, cette contradiction, pour elle, bien plus plus terre à terre, qui dans un sens la fascine autant que cela la perturbe. Et cette main dans ses cheveux malgré les tires qu'elle peut ressentir sur son cuir chevelu ne font qu'ajouter des arguments, ainsi que lui rappeler ce qui trois semaines auparavant avait été si vrai, si viscéral.

Alors parler de la Sierra Verde, de la statuette de cette déesse éthiopienne, cela lui permet de ne pas ressentir sous sa poitrine endolorie toute l'implication, tout ce lien qui l'a faite saigner, qui l'a étranglée sous l'influence de la magie noire de Nzoli. Elle a besoin d'avancer, de se relever, ne plus se sentir sale, et surtout ne plus avoir cette difficulté face à l'évidence. Vixen s'est battue contre Fate, la bête s'est déchainée et l'a engorgée bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer depuis qu'elle est devenue gardienne. Malgré sa volonté, ses genoux ne répondent pas, sa tête est trop lourde. Puis, vient le temps où ce poids devient une évidence pour elle, mais pas pour lui; car il vient de la prendre dans ses bras, la serrer contre son torse pour ne pas la lâcher. Plus importante, dit-il. Une nouvelle crispation point dans son coeur. Et si, au final, ce serait comme le reste. Les douleurs dans le mouvement lui arrachent quelques grognements tant cela est désagréable et finalement, elle se laisse aller contre lui, se laissant bercer par la chaleur de son corps et la force appliquée et réconfortante de ses bras autour de son corps endolori. Malgré des élans de fierté et son tempérament indépendant, Mari se sent en sécurité dans son étreinte ... du moins pour un instant.

« Merci ... »


Souffle-t-elle, sans pour autant sourire.

« Mais ... ne pensez pas que cela vous fera gagner un ticket pour un baiser. »


Elle a beau se montrer revêche en cet instant avec cette boutade acide, son soupir donne un sérieux indice sur cette tranquillité qui peu à peu s'empare de son corps. Même cette main lovée sur son trapèze ou l'arête de son nez flirtant avec les poils de sa barbe contredisent ses paroles, et mettent à mal sa fierté. Durant tout ce chemin, elle ne se concentre que sur ces touches, que sur ce sentiment de détermination émanant de son corps meurtri. Sans faille, il veut coûte que coûte l'amener à destination et elle ne peut que se résigner dans son état à fléchir devant pareille valeur. Peut-être est-ce aussi parce que durant ce chemin, elle voit ses yeux observer tout sans être retenus par rien. Parce qu’il pue la liberté tout en étant prisonnier. Parce qu’il y a sur ses lèvres un peu d’amertume et une mesurée tendresse, de l’amour qui a pleuré et l’envie de la passion. Des choses qu'elle avait couché sur papier, sur des notes qui d'ailleurs traînent encore à terre.

Ils arrivent dans sa salle de bain et malheureusement cela signifie aussi l'arrêt de cette silencieuse et si mélancolique contemplation. La voilà posée sur le sol de sa cabine, son dos allant lentement se caler contre le mur blanc, ne laissant plus que ses pieds se faire laver par le ruissellement de ces gouttes venant du pommeau. Elle n'a pas besoin de le regarder pour sentir tout le poids de la culpabilité le ronger. Et elle aussi. Elle aussi se sent affreusement conne, faible. Lentement, un esprit vient envelopper son corps et commencer cette lente mais nécessaire guérison, alors que le rayon magique rappelle à elle la brûlure laissée sur son plexus.

« Parce que vous allez me faire croire que je ne vous ai pas fait du mal ... ? »


Elle ressent dans ses doigts ces frissons, ces courbatures due à des coups, violents, qui n'ont pas cessés. La pliure est difficile en conséquence, mais cela va se régénérer comme à chaque fois. C'était un combat comme un autre, en somme ... tout du moins c'est ce dont elle essaie de se persuader pour là encore avancer.

« Nous avons tous les deux notre part de responsabilité, ne le niez pas. J'ai senti mon ressentiment. Donc ... pas la peine de tout prendre pour vous. »


Il n'y a pas de quoi être fier ou contenté de cette situation. C'est comme si une scission s'imposait à eux par la force des choses, des événements. Une déchirure imposée, amère qui ne leur laisse guère la possibilité d'une rédemption pleine et entière, car chacun sent le devoir de repousser, alors que la contradiction leur dit de ne pas le faire. Mari tend ensuite la main vers la barre de douche pour enfin se forcer à ne serait-ce que se tenir debout. Péniblement, mais Kent l'a dit. Elle ne peut pas lui demander plus. Même avec une cheville tordue, un doigt de pied fracturé, des doigts en piteux état, et autres blessures prouvant la rudesse du combat précédent.

« Et si ... je ne vous demande pas de m'aider, mais ... de rester tout de même. Regardez-vous dans un miroir plutôt que dans votre casque, pour une fois ... »


Pas besoin d'être devin et encore moins magicien. Si elle a besoin de soins, de se laver de tout ce sang et cette crasse qui maintenant glisse jusqu'à cette sortie d'eau au fur et à mesure des secondes passées sous l'eau, cette remarque le concernant n'est pas de trop.

« Utilisez ce que vous voulez pour vous soigner, vous rafraîchir. Même fumer ... je crois ? Quoi qu'il se soit passé, ça a eu le mérite de me remettre les idées en place. Donc ... je vous dois bien ça. merci ... Kent. »


Pas que les idées, sans doute son coeur, ces caprices réprimés qui n'auraient jamais dû éclater si elle avait été en total contrôle de ses émotions. Même elle n'a pas la force, ni le courage de le regarder en prononçant ces mots, Mari ne souhaite pas que cela reste sans ne serait-ce qu'un pas de sa part, un soubresaut d'acceptation, de rédemption. Puis, elle ne fait qu'apposer ses mains sur le mur en face d'elle et attendre que la plupart des marques qui peuvent être dispersées sous l'eau s'effacent pour de bon.



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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyLun 25 Mar - 1:47


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J’avais entendu ce remerciement. Ce mot unique m’avait déchiré, c’était la représentation même d’une main enserrant mes entrailles, les broyant, les arrachant. C’était une lame épaisse qui s’insinuait en moi, déchirait mon âme, la fendait. Et cela ne me soutira rien, strictement rien. Pas le moindre mot ne fut prononcé, aucun son ne fut émis. Rien. J’avais beau la tenir dans mes bras, serrer son corps contre mon torse, je ressentais seulement un vide immense. Un faussé était entrain de se creuser et à mon grand dam, je tenais le manche de la pelle. Je vidais la terre de mon être, de mon cœur même pour me détacher d’elle, pour m’éloigner d’elle. Le mal que j’avais causé était irréparable, il n’y avait pas de retour en arrière possible. J’avais levé la main sur cette femme, j’avais usé de mon pouvoir pour la blesser. J’avais cédé à des pulsions qui n’étaient pas miennes, j’avais été trop loin. Beaucoup trop loin.
Alors, comme je savais si bien le faire, je revêtais ma meilleure protection contre moi-même. J’élevais mon meilleur bouclier contre mes sentiments. Je dressais les plus grands murs contre mes émotions. Comme je savais si bien le faire, je me terrais dans le silence. Je ne ruminais même pas mes pensées, mes frais souvenirs de ce que j’avais osé faire. J’étais convaincu, persuadé qu’une fois encore, j’avais emprunté le chemin de la facilité. Une fois encore, j’avais fait une terrible erreur et une fois encore, pour ce que cela valait, Nabu avait eu raison. Peine, douleur et souffrance. C’était tout ce que je ressentais à l’instant présent, c’était tout ce qui faisait faiblement battre mon cœur meurtri.

Le temps de cette marche, lente et douloureuse, j’avais senti son regard peser sur moi. J’avais senti à quel point cela lui faisait du bien, à quel point cela soulageait d’être contre moi. J’avais senti ses yeux m’étudier, me détailler dans un rôle qui était normalement le mien. C’était moi l’observateur, pas elle ni que ce soit. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas comment elle pouvait se laisser aller ainsi, contre mon torse, contre ma personne après ce que j’avais fait. Je ne comprenais pas que ses traits se détendent, qu’elle donne cette impression de se sentir en sécurité alors que quelques secondes plus tôt, j’avais essayé de la tuer. Non, ce n’était pas Nabu, c’était moi. L’entité avait certes été aux commandes de mon corps, c’était bien moi qui l’avais laissé faire. C’était uniquement ma faute si je n’avais pas été suffisamment fort pour lui résister.
Entrant dans cette salle de bain, je le percevais poindre, manifester timidement sa présence. Ce sentiment de colère, d’injustice, d’impuissance. Il envahissait lentement mon être, comme cent cinquante ans auparavant. Tant d’années d’expériences, tant d’années d’usages pour finalement retomber dans les mêmes travers. Si je reculais en prononçant quelques mots, je ne la regardais pour autant pas. Je ne pouvais pas croiser son regard, c’était impossible. Mes doigts se crispaient sur le casque, leurs jointures blanchissaient dangereusement. J’avais été impuissant face à Nabu. C’était injuste qu’entre elle et moi, les choses se déroulent ainsi. Et la colère, la colère grandissait parce que j’aurais dû être ici, dans cette villa, bien avant. Si je m’étais manifesté plus tôt, si je ne l’avais pas repoussée dans un coin de ma tête, si j’avais eu le courage de revenir vers elle, rien de tout cela ne serait arrivé.

Mari parlait, mais je ne l’écoutais pas. Je discernais des intonations, certains mots et c’était suffisant pour comprendre. Je l’entendais évoquer cette fameuse responsabilité, qui à son sens devait être partagée. Qu’elle avait ses torts, que je ne pouvais pas être l’unique coupable, qu’elle avait compris que certaines choses chez elle, avaient été exacerbées. Si j’étais venu plus tôt, elle n’aurait jamais eu à subir cela. En fait, je l’écoutais. Je comprenais absolument tout ce qu’elle disait mais je n’étais pas dans cette pièce avec elle. Mon esprit était insidieusement entré dans le sien et alors qu’elle prenait appui pour se redresser, j’explorais discrètement ses souvenirs récents. Je vis des fragments de ce combat, du point de vue de Mari et je vis à quel point j’avais été répugnant, odieux, suffisant. Menaçant. Je passais outre, j’essayais tout du moins car ces images restaient gravées et après quelques petites secondes, je trouvais enfin ce que je cherchais. Un homme, un nom. C’était assez pour que quelqu’un paie. Cela n’enlèverait strictement rien à ce que je ressentais, cela ne me permettrait pas de me sentir mieux ou d’effacer ce que j’avais fait. Juste un retour des choses, juste un équilibrage pour celui qui avait créé le déséquilibre, rien de plus.
Mais la voix de Mari me parvenait encore et elle prononçait encore ce mot, mon nom. Si le métal du casque n’avait pas été incassable, ma poigne aurait pu le briser tellement mes doigts se contractaient dessus. Mes lèvres tressaillirent, s’agitèrent, tremblèrent autant sous le coup de ses mots que ma colère. Je serrais les dents, les entendais crisser. Je sentais les muscles de ma mâchoire se tasser, ceux de mon cou se tendre, alors que mon visage entier frémissait. C’était un appel, c’était une main tendue, une tentative, une chance de se relancer, de reposer quelques fondations à ce qui n’avait été qu’un trop court moment. Mes yeux me brûlaient, ma vision braquée sur ce sol froid se troublait.

- Je suis désolé Mari. Je ne peux pas.

Je passais le casque sur mon visage déformé par les émotions et disparaissais aussitôt. Je ne pouvais pas. Rester, être avec elle, la regarder, apprécier ce qu’elle était capable de m’apporter. Je ne pouvais pas, c’était au-dessus de mes forces et comme j’avais si bien commencé, je continuais sur ce chemin que je connaissais si bien. Celui des erreurs terribles. En apparaissant dans sa chambre d’hôpital, elle fut aussitôt baignée d’une lumière intense et aveuglante. En pleine nuit, le soleil venait de se lever pour cet homme emplâtré de la tête aux pieds. Il poussa un gémissement terrifié, quelque part dans ma tête, les cris lointains de Nabu s’étaient tus. L’entité savait, elle appréciait. Je m’approchais jusqu’à rejoindre la base du lit et levais une main au-dessus du corps d’Nzoli. Ses geignements cessèrent alors qu’il comprenait, qu’il sentait son corps guérir, se régénérer à une vitesse affolante. Ma main retomba le long de mon torse.
Il se redressa, toucha son corps afin de s’assurer qu’il ne rêvait pas, qu’il était bien remis sur pieds. Son visage s’éclaira, il loua son Dieu, me remercia, me demanda si j’étais venu pour le sauver. Il ne pouvait pas voir mon regard, mais ce-dernier était le même qu’il y avait cent cinquante ans. C’était celui d’un homme complètement brisé, prêt à tout, absolument tout pour noyer sa peine et oublier. Ça ne fonctionnerait pas, je le savais mais, ce n’était que justice. Nzoli posa sa main sur la poignée, la tourna mais rien ne se passa, la porte resta verrouillée. Il réessaya, plusieurs fois, commença à s’agiter, à secouer nerveusement la poignée avant de se retourner et me fixer. Il avait les yeux exorbités, aucune nécessité d’avoir mon pouvoir pour comprendre qu’il était terrorisé. Il tomba à genoux, pria son Dieu, me demanda pourquoi je faisais cela.

- Parce que j’en ai besoin.

Je voulais qu’il souffre autant que moi, je voulais qu’il ressente ce que cela faisait d’être tiraillé, détruit par toutes ces émotions contradictoires. D’un levé de bras, je l’arrachais au sol et allais plaquer son pitoyable corps contre cette porte qu’il avait tant voulu ouvrir. Je voulais qu’il paie pour ce qu’il avait fait, quand bien même cela ne serait jamais suffisant, quand bien même cela n’effacerait pas ce que je ressentais. Faisant lentement pivoter mes doigts, je brisais un à un les os de ses doigts, de ses mains, de ses poignets et de ses bras. Chaque os, chaque cassure déformait un peu plus ses membres et perforait sa peau dégoulinante de sueur comme de peur. Et lorsque la douleur devint trop intense, lorsqu’il s’évanouit, j’empêchais cela en maintenant sa conscience à flot. J’en fis de même avec ses pieds, ses jambes, ses côtes qui vinrent jaillirent de son torse comme de son dos. Le sang éclaboussa mon costume, tâcha mes gants, mes bottes. Rivé à son esprit, je l’empêchais de perdre connaissance et ses hurlements déchiraient le silence de la nuit, ses cris de douleur n’avaient aucun effet sur moi. Nabu se régalait, j’allais le contenter.
Faisant quelques pas, je m’arrêtais à hauteur de l’homme et retirais le casque. Je le fixais. Si son regard était empreint de ce qu’il ressentait, de ce souhait de mourir plutôt que de souffrir. Si ses yeux puaient la peur, les miens étaient terriblement vides. Cela ne m’apportait rien, comme lorsque j’avais essayé de sauver ma femme de la mort. Sans un mot face à ses cris d’agonie, je passais le casque sur son visage afin que l’entité détruise pièce par pièce ce qu’il restait de sa conscience. Lorsque le corps sans vie d’Nzoli retomba mollement au sol, je n’eus même pas un regard pour lui. Je me contentais de ramasser le casque maculé de sang pour l’enfiler à nouveau et disparaitre.

J’aurais pu revenir à la Tour du Destin ou chez moi, à Salem mais je choisis de retourner chez elle, de réapparaitre dans son salon pour me laisser choir dans un canapé. Après avoir tué cet homme d’une manière atroce, je voulais qu’elle le sache. Je voulais qu’elle voit sur moi, qu’elle puisse comprendre ce que je venais de faire. Non pas pour qu’elle éprouve une quelconque fierté ou reconnaissance à mon égard, mais pour qu’elle voit ma véritable nature. À présent libérée, je voulais que Mari voit de ses propres yeux ce que j’étais vraiment. Pas d’envoûtement, pas de Nabu. C’était le meilleur moyen de mettre cette distance entre elle et moi, de continuer à creuser ce fossé qui me protégerait du doute et de la souffrance.
Sans la moindre volonté, je retirais le casque et le laissait tomber au sol. Je posais mes coudes sur mes genoux, prenais mon visage entre mes mains et laissais enfin, depuis tout ce temps, ces émotions contradictoires m’envahir et s’échapper au travers de mon regard rivé à cet artefact maudit qui reposait au sol.                
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyLun 25 Mar - 9:59





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Si la vengeance n'est pas une solution selon les écrits, les paroles emplies de sagesse, pourquoi les dieux, ceux se croyant au dessus de tout se repaissent quand l'Homme agit sous son poing. Parce qu'elle en appelle au caractère le plus primal, le plus facile de leurs êtres. Pour eux, cela leur rappelle le caractère utile de ce que sont ces pièces faites de chair et de sang, ce qu'ils devraient être entre leurs mains, et non en étant maîtres de leur destin. Cette évidence, Mari l'avait déjà ressentie et la ressent encore en temps que gardienne du Totem de Tantu. Car sous la matrice de l'artefact, sous la chair et dans les pulsations de son sang, réside aussi les jeux d'Anansi, les dépassements qu'il impose à celle qui ne fait pas que protéger ce collier millénaire. Non, elle est plus qu'une gardienne. Comme Kent, mais sans le savoir, elle est l'incarnation même de cette personne, cette chose qui se dit plus grande qu'eux. Et finalement, sans doute torturé par l'évidence, par le fait d'avoir été manipulé par ceux étant plus grands. Fate l'a laissée. Une nouvelle fois. Et cette fois, sans l'impulsion de cette malice en elle, Mari n'a pas cherché à le retenir car elle ne peut pas. Dans son état, face à l'évidence même qu'elle savait que ce serait compliqué, la zambésienne concède et ne se focalise que sur sa propre guérison.

Il lui faudra plus de temps, cette fois. Même si elle ne veut pas le concéder. Mari est dans un sale état, même si elle n'est pas non plus aux portes de la mort. Dans trois ou quatre jours sans doute, seule, elle y arrivera. Parce que c'est ce qu'elle doit à présent accepter. Il ne peut pas rester. Il ne peut pas cautionner. Et donc elle se retrouve seule, à nouveau. Comme à cette époque où après avoir cédé à la facilité, avoir été envahie par cette force brute de carnage dont peut faire preuve un ratel, elle avait arraché l'entrejambe de ce pédophile. En se regardant dans ce miroir, en touchant de la pulpe sa joue qui d'ailleurs lui fait un mal de chien à peine elle la presse ne serait-ce qu'un peu, Mari constate les dégâts. La brûlure sur son plexus laissée par ce rayon qu'elle se doit de soigner un minimum, les gonflements ici et là, ses doigts qui ont du mal à se tendre ou se plier complètement, la douleur émanant de son pied droit en effleurant le sol. Elle est déjà passée par là auparavant, ça recommencera.

Se tenant aux murs comme aux meubles en s'étant séchée et soignée comme elle le pouvait en cet instant, sans se rendre compte que tout de même toute cette agitation précédente allait avoir son lot de conséquences et de questions venant du voisinage, Mari se traîne jusque dans sa chambre pour récupérer des vêtements assez légers qui ne viendraient pas compresser ni même trop frotter sa peau. Elle prend donc cet ensemble noir en soie et peste dans son manque d'équilibre dès qu'elle ose ne serait-ce qu'un peu baisser la tête. Heureusement, elle arrive tout de même à ses fins en se plaquant contre les surfaces. Ceci fait, la zambésienne se dit qu'elle pourra reprendre le cours normal de sa vie, faire comme si de rien n'était. Comme si au final, Fate n'avait jamais fait partie de sa vie, comme si ils ne s'étaient jamais promis quoi que ce soit concernant ce combat. Elle prend son billet pour partir en Sierra Verde dans trois jours en ayant quand même du mal à viser juste vu que ... oui, elle est dans un piteux état. Ainsi elle jette son téléphone sur ses draps, et rejoint en grognant et grimaçant de douleur son salon.

« À défaut de rester, vous êtes revenu. »


C'est tout ce qu'elle trouve à dire à cet homme qui est là, en train de tâcher de ce sang son canapé d'un blanc immaculé. Une vraie bête, centenaire, revenue d'une chasse dont elle ignorait la cible. Elle part alors vers sa cuisine, d'où elle deux verres qu'elle remplit à grand peine d'eau de ses mains tremblant non pas sous la peur, mais sous la douleur. Puis, les prenant comme elle le peut de ses mains, Mari se traîne Tout semble sûr, rien ne l’est. Tout paraît joué et finalement tout est truqué. Pas de règles et plein d’exceptions. Et cette histoire, aussi ressemblante soit-elle est tout de même différente. Il suffit de voir celle de Selina, et nom de dieu en fait, quand un lien ne vous tient pas, tout est plus facile. Mari descend donc les deux marches menant à cette partie du salon et vient poser les verres sur la table basse en pierre. Elle ne voit pas encore ce que fait Kent, ce qu'il a en mains quand elle décide de se poser non pas sur un coussin de cette assise, mais sur la surface dure et froide de la table basse. Pour lui faire face et lui tendre nonchalamment ce verre.

« Vous avez l'air étonné. Vous vous attendiez à ce que je vous dise de dégager, c'est ça ? Ou ... que l'on se tape encore dessus. Dans d'autres circonstances, ça aurait été apprécié. »


Elle arque faiblement ses sourcils si tant est que cette dernière réaction le fait réagir, et dépose à grand peine le verre entre les pieds du magicien, vu qu'il n'a pas l'air de vouloir le récupérer.

« ... Soyons honnête Kent. Je ne suis pas une fragile. Le sang, la chasse, la traque. Je connais. Ça fait ... à peu de choses près vingt ans, vous savez ? Pour vous, ce n'est rien, je sais. Mais d'un point de vue "mortel", ça peut faire un quart de ma vie ... si je vis jusque là. »


Si il n'y avait pas eu cet histoire de mauvais oeil, peut-être qu'il ne serait jamais venu car la haine n'aurait jamais été en exergue. La frustration, le dégout, le creux auraient été présents, et finalement, Mari serait passée à autre chose, certainement. Elle aurait continué cette lutte dans laquelle elle s'est tout de même engagée et peut-être que sur un coup du destin, leurs chemins se seraient recroisés et ils auraient fait comme si de rien n'était, comme les adultes solitaires qu'ils sont. Et si une tentative de parole de la part de Kent, une ouverture de sa part s'était possiblement faite, Mari aurait clamé sèchement son droit à une explication sur son comportement avant tout. Peut-être que Kent aurait ignoré ce droit par orgueil et ils en seraient encore restés là, avec elle l'insultant un coup avant de continuer cette traque des Enfants du Chaos. Dans l'amertume, l'orgueil et les non dits. Là aurait été sa véritable réaction. La zambésienne boit un coup, tremblante et peu assurée en raison de son état physique. Mais la présence fraîche et humide glissant dans sa bouche la calme un peu et lui permet de continuer.

« Si je suis importante. Pourquoi partez-vous. C'est encore cette histoire de contradictions ... ? Vous dites des choses et au final ... c'est comme si après un discours enflammé vous balanciez une valise pleine de mes affaires par la fenêtre. Et j'ai compris. J'ai compris. C'est la seconde fois en plus de cent cinquante ans ... mais tout de même Kent ... vous ne trouvez pas que c'est extrême ? »




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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyLun 25 Mar - 14:34


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Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



Je n’étais pas perdu, enfin, je ne pensais pas l’être. À mesure que les secondes s’écoulaient, que je restais debout dans ce salon qui n’était pas le mien, j’avais de plus en plus de mal à comprendre mon geste. Pas ce que j’avais fait à Nzoli non, ça, j’étais en mesure de faire avec. C’était une vengeance pure et dure, rien de plus qu’un acte violent dans le seul et unique but de rétablir ce qui avait été déséquilibré. J’avais pour habitude de de pas interférer dans les affaires des Hommes, de rester à une distance respectable à observer, juger sans jamais intervenir. Pour lui, j’avais fait une entorse à la règle. À travers l’esprit de Mari, j’avais vu ce qu’il avait fait, j’avais été témoin de quelque chose que j’avais deviné. Le voir n’avait fait qu’empirer mon état, aggraver mes sentiments partagés. Cet homme devait payer, c’était tout. Il devait payer pour cette magie impie qu’il avait utilisé contre Mari, il devait payer pour ce que je ressentais, pour que cette sourde colère qui m’avait envahie disparaisse.
Bien sûr que je m’en voulais d’avoir agis de la sorte, bien sûr que je m’en voulais d’avoir une fois de plus dépasser cette limite que d’autres s’imposaient. Mais personne n’était en mesure de juger mes actes, car lorsqu’ils seraient tous morts, je serais encore là et seul moi et moi seul continuerais à protéger cet Équilibre. Ce fardeau, je le portais pour eux aussi, pour toutes celles et ceux qui comme moi, portaient un costume, des valeurs. C’était mon sacrifice pour ce monde, pour que personne d’autre que moi n’ait à enfiler ce casque. Si quelqu’un sur cette Terre devait être maudit à jamais, cela ne pouvait être que moi.

Je m’apprêtais à me laisser tomber sur ce canapé afin d’attendre le seul jugement que j’étais capable d’accepter, celui de Mari. J’allais retirer l’artefact, m’asseoir et simplement attendre qu’elle vienne constater d’elle-même ce que j’étais, lorsque que quelque chose attira mon regard. Ces feuilles de papier au sol. Je m’accroupissais, tendais le bras, la main et arrêtais mon geste. C’était sa vie, pas la mienne, je n’avais pas à fouiller, à chercher quelque chose qui ne m’apporterait rien, si ce n’est plus de peine. Toujours plus de peine. Mes doigts se refermèrent fébrilement sur une feuille que je portais à hauteur de mon casque. Mon regard vide, dénué de vie suivi quelques lignes, s’arrêta sur certains mots et quelque chose dans ma poitrine se brisa.
Dans mon dos, un terrible frisson d’angoisse, de réalisation, remontait de mes reins à mes omoplates. Les poils sur ma nuque se hérissèrent, les muscles de mon cou se tendirent subitement et ma bouche s’entrouvrit dans un souffle, un soupire sec aux allures d’une onomatopée silencieuse. Ma vue se brouilla sensiblement alors que je lisais ce texte d’une éloquente beauté où chaque mot, chaque rime semblait avoir été choisi avec une parfaite précision. Les termes employés, l’homme qui y était décrit. Le frisson s’étendit à mes épaules, parcourant mes bras jusqu’à la pointe de mes doigts. La feuille en trembla sous le coup, manqua de m’échapper alors que je reculais d’un pas, sonné.

Mon cœur me faisait soudainement mal, excessivement mal. J’avais l’impression qu’il se serrait, qu’il se rétractait dangereusement sur lui-même. Je sentais ma poitrine se compresser, ma respiration devenant de plus laborieuse alors que j’ouvrais un peu plus la bouche pour chercher ce souffle qui m’échappait. Je reculais encore, comme si cette feuille de papier dont je ne pouvais détacher mon regard était après me repousser, m’acculer pour me faire comprendre ce que je me refusais de voir. Mes mollets heurtèrent le canapé et je me laissais choir dedans en remarquant que mon pouce avait tâché cette feuille d’un sang qui n’était pas le mien. J’étouffais dans ce casque, l’air me manquait, ne parvenait pas à se glisser à la base de mon cou et d’un geste de la main proche de la panique, je le retirais en le laissant tomber au sol. Mon visage, autant glacé par l’effroi que par ces émotions contradictoires qui me torturaient, tomba bien vite entre mes mains.
La voix de Mari s’éleva dans la pièce. Enfin, cette souffrance prendrait bientôt fin. Elle allait pouvoir me juger, voir que je n’étais qu’un monstre de plus croisé sur sa route et pas cet homme qu’elle décrivait dans ce texte. J’étais revenu parce que j’étais partagé, parce que j’étais incapable de prendre une décision censée, parce que tout ce que je faisais n’était qu’apporter le malheur autour de moi. Et pourtant, j’étais revenu parce que malgré tous mes souhaits, quelque chose en moi me hurlait que ce n’était qu’à ses côtés que j’avais été complet.

Mais elle ne vint pas, elle ne prononça pas un mot de plus et s’éloigna dans sa cuisine pour faire je ne savais quoi. Je relevais la tête -sourcils froncés et, la fixais alors qu’elle me tournait le dos. Pourquoi ? Pourquoi ne pas m’accuser maintenant ? Je désirais seulement qu’elle nous facilite les choses, qu’elle me conforte dans ma prise de position, aussi hasardeuse soit-elle. Comme précédemment, en étant elle-même cette fois, je voulais qu’elle laisse éclater sa rancœur, sa déception. Je voulais qu’elle refuse de me pardonner pour cette distance que je n’avais pas eu le courage, je voulais qu’elle me chasse de chez elle. Je voulais qu’elle m’ordonne de disparaitre, de ne jamais revenir. Sans lâcher cette feuille que tenait cette main fébrile se balançant de manière grotesque entre mes genoux, je baissais les yeux alors qu’elle approchait. Sa remarque m’arracha un soupir, mais je ne répondis pas. Elle avait compris ce que j’attendais et pour autant…rien. D’où j’étais, avec ces efforts incommensurables que je faisais pour ne pas croiser son regard, je vis seulement cette main meurtrie déposer un verre d’eau entre mes pieds.

- Vous ne comprenez pas.

Articulais-je à peine dans un murmure que j’aurais probablement souhaité silencieux. Cette comparaison entre cette vie mortelle dont elle parlait et ma vie ne tenait pas. Seule l’expérience comptait, peu importait la longueur de cette-dite vie. Seuls les souvenirs comptaient, seules les leçons apprises comptaient. Le reste importait peu, le reste n’avait aucune importance. Lorsque l’on était capable d’apprendre de nos erreurs, lorsque l’on était capable d’avancer sans avoir peur de regarder en arrière et en ayant le courage de garder la tête relevée, en ayant la force d’affronter ses ennemis autant que ses envies ça, c’était important. Peu importe si la vie ne devait durer que vingt ans ou mille ans, l’important était ce que l’on apprenait.

- Vous ne comprenez pas ?

Demandais-je d’une voix beaucoup moins assurée qu’à l’accoutumée. Mes doigts gantés, ensanglantés s’étaient crispés sur la feuille de papier. Sourcils froncés tant dans une expression fatiguée que suppliante, je daignais enfin relever le menton, trouver le regard de cette femme qui se refusait à fuir, qui refusait de me repousser. Je restais un instant interdit, muré dans un horrible silence alors que les traits de mon visage trahissaient cette lutte intestine que je menais et que je perdais.

- Je voudrais fuir, je voudrais m’éloigner de vous. Je voudrais que vous me repoussiez, que vous me haïssiez…J’ai lu ce que vous avez écrit, ce n’est pas moi Mari…C’est pour cela que vous êtes importante, parce que vous me voyez comme personne et je vous le rends, parce que vous êtes bien plus que…que juste cette enveloppe charnelle. Une seule journée avec vous m’a fait douter, ces seuls moments passés à vos côtés m’ont ramené à ce que j’ai un jour été, à ce que j’aurais voulu être…

Je me stoppais dans une grimace de douleur, provoquée par la peine, la souffrance et ce lien que j’avais senti, que je sentais encore entre elle et moi. Je luttais de toutes mes forces pour ne pas céder, pour seulement m’expliquer et lui faire comprendre. Ma mâchoire trembla alors que je me redressais brutalement pour prendre une profonde inspiration et je passais une main sur mon visage, serrant durement mes tempes entre le pouce et le majeur. Et je fermais les yeux, je forçais sur mes paupières comme si j’avais souhaité me réveiller, m’extirper de cette situation qui rendait ma gorge sèche, ma bouche pâteuse. Cette situation qui inconsciemment, avait poussée ma main libre à venir chercher la sienne.

- Je pars parce que je ne supporterai pas de m’accrocher et de vous perdre. Je ne pourrai revivre ce que j’ai déjà vécu et j’ai honte Mari, j’ai honte de ce que je vous ai fait. J’ai honte de vous avoir frappée, de vous avoir blessée. Tout comme j’ai honte de ne pas être venu plus tôt, parce que si j’avais été là, il ne vous aurait rien fait…et je m’en veux de vous avoir laissée, délaissée, abandonnée…Mais je ne peux pas m’empêcher de revenir vers vous, parce que vous êtes ce paradoxe que je ne comprends pas. Parce qu’il y a ce fil, parce que vous êtes la source d’un espoir auquel je ne croyais plus, parce que vous m’avez possédé et dominé et…et pourtant, je n’ose pas imaginer ce que je deviendrais si vous partiez avant moi. Et je le sais Mari, vous partirez avant moi…        
               
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyLun 25 Mar - 23:14

Tenue (sans les talons)
Brouillon de la chanson:




Hit me with your best shot.

You, watching me hanging by a string this time. Don't, easily the climax of the perfect life. And you, watching me hanging by a string this time. Don't, easily my smile's worth a hundred lies. And if there's lessons to be learned I'd rather get my jamming words in first, so. I'll tell you something that I've found that the world's a better place when it's upside down, boy. --  feat. @Kent Nelson



Elle ne comprend pas, lui assène-t-il, alors qu'elle remarque enfin les papiers que Kent tient entre ses doigts ensanglantés. Mari ne comprend pas ce que sont les règles. Mari ne comprend pas que sa vie doit être ainsi, et pas comme ça. Mari ne sait pas ce que sont les expériences de la vie. En somme, Mari ne sait rien. C'est une bête, une ignorante ... une bête ignorante. Ses dents s'entrechoquent doucement, tandis qu'elle grimace et se retient comme elle peut de toucher du bout des doigts son sourcil droit. Disons que cette discussion lui donne de sacrés coups à la tête, et que de base, plus tôt, elle en a reçu aussi en se faisant expulser par un rayon de la part de Nabu, pas de Kent. Mais ça, elle ne le sait pas, elle ne peut que constater les dégâts, et s'en prendre de nouveau en raison de ce qu'il tient dans ses mains. De son attitude fermée, de cette manière qu'il a de la renvoyer dans ses petits souliers alors qu'elle essaie de se montrer à minima emphatique, résiliente. C'est sûrement ce qu'il cherche. Alors ok, elle ne comprend rien, ne sait rien, n'a rien vécu. Et Mari lève simplement les yeux vers le plafond.

Sauf qu'il ne s'arrête pas là. Il réitère, mais cette fois sous la forme d'une question, alors que ses doigts se crispent et froissent donc cette feuille où elle sait ce qui demeure, depuis la prise de ce stylo, et l'expression poétique l'ayant pris au coeur et aux tripes. Il lui fait comprendre là aussi que c'est une erreur de sa part. Que son côté sensible lui permettant d'écrire ces choses que pourtant tant de monde adule et écoute dans sa voiture en dansant au rythme des paroles, ou dans un moment de blues allongé sur son lit, n'a rien décelé de lui. Que c'est faux, entièrement faux. Et là, le bas blesse. Mari presse ses lippes et attend la suite donc. Ce n'est pas lui, et pourtant elle le voit. Oui, elle le voit, et lui ... le lui a rendu. C'est sans doute pour cela qu'elle a écrit ces mots dont le papier est maintenant tâché de sang, en écho à cette intensité. Non ? Ah non c'est vrai. Elle ne comprend pas. Qu'il veut la voir le haïr, le repousser. Parce qu'elle lui rappelle ces choses espérées.

« Ok ... wow ... »


Souffle-t-elle en se sentant soudainement en flottement. Non pas qu'elle soit dépassée par la situation, ces effusions de sentiments contradictoires, et cette peine, cette détresse qui lui tombe soudainement sur la figure alors que ... que pendant tout ce temps elle a fait face à la sienne sans qu'on ne se permette de l'écouter. D'entendre ses sanglots réprimés au fond de sa gorge, ce qu'elle avait à dire quand à ses doutes concernant les pouvoirs pouvant être employés par ces hommes et femmes. En se relevant brutalement, Kent fait alors tomber au sol ce verre et son contenu. Toujours sous contrôle malgré le fait qu'elle le fixe plus frontalement ainsi que d'un air défiant, blessé, elle le regarde en proie avec ces émotions, cette passion débordante qui le dépasse. est-ce mal de penser en cet instant que c'est dingue dans un sens, mais aussi incroyablement sexy ? Non, sûrement son côté animal qui ressort.

« Vous savez ... Là, je serai à deux doigts de vous mettre devant un shampoing qui affirme tout réparer, jusqu'à ce que vous réalisiez après votre douche que vous êtes toujours brisé intérieurement. »


Une manière comme une autre de poser une barrière nécessaire et calmer le jeu. Elle ne jette pas à la poubelle ses sentiments, loin de là. Même si lui s'est clairement permis de dire qu'elle ne comprenait rien et de remettre en doute sa vision, sa sensibilité.

« Au risque de me répéter, Kent ... Ce n'est pas de votre faute. Nous faisons tous des choix. Et certains blessent. Mes choix m'appartiennent, mon point de vue aussi, et ce n'est en rien de votre responsabilité. Ensuite si je dois mourir, il en sera ainsi. »


Parce qu'elle a vu la mort par maintes occasions, donnée par des mains qui n'ont pas laissé l'occasion à d'autres de continuer leur chemin. Certains choix blessent, tuent. Et leur conversation en est la preuve, vu qu'il veut tuer ce qui a commencé à naître entre eux. Parce qu'il a peur. Parce qu'il n'a connu qu'une femme, une femme perdue par l'âge, encore plus perdue quand il a tenté de se raccrocher à elle malgré la mort.

« Vous avez fait le choix de continuer de votre côté, et moi du mien, Kent. J'ai choisi d'affronter un de ces adeptes seule, et cela a mené à des conséquences, des choses qui m'ont échappées. J'ai aussi fauté. Je vois bien que je vous ai aussi attaqué. Et si ... »


Mari finit par fermer les yeux et doucement secouer la tête face à l'évidence de cette proposition, face aux réactions de Kent qui finalement l'atteignent plus qu'elle n'arrive à le contrôler. Sans doute la fatigue. Sans doute. Elle pose son verre et reprend donc, en essayant de se montrer la plus claire possible.

« Et si vous avez besoin que je déchire ces feuilles, je le ferai. Comme ça, il n'y aura plus ces poids, cette culpabilité. Ni ces promesses. Cela arrangera tout le monde, non ? Même Nabu. »


Même Nabu, oui. qui ne la voit que comme une sauvage, une épine dans son pied. Pour Kent, le paradoxe cessera. Et elle tend la main vers lui. Pour qu'il lui passe ces notes, ce brouillon de chanson. Ensuite, ils pourront repartir de zéro, faire comme si de rien n'était, et continuer à se battre contre Wotan, les adorateurs de Xanadoth. Même si sur le moment, ce sera une déchirure difficile en raison de ce que ce lien a apporté dans un flot incroyable et magnifique. Alors oui, Mari tend la main, et effacera symboliquement tout cela, même si en cet instant ses yeux sont rougis par les larmes, et que dans le fond, dans sa posture, tout indique qu'elle ne veut pas le faire. Elle se faire juste à le faire par nécessité.

« Donnez-la moi, s'il vous plaît. »




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In the flood
In dreams I never left, I had courage like the beast. My eyеs, they never flеd, my arms would always reach. You've hardened with your words, maybe fear is armor too. My voice is not that strong when hurricanes come running from you. I am raindrops in the flood. I am emptiness, I am hope. I am lonely in a crowd but when you hear me you'll be near me, stay with me in the flood(skins) endlesslove.

Mari McCabe
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MessageSujet: Re: Hit me with your best shot   Hit me with your best shot EmptyMar 26 Mar - 11:25


You're a real tough cookie with a long history, of breaking little hearts like the one in me. That's okay, let's see how you do it. Put up your dukes, let's get down to it
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IT ME
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Metropolis, St Martin’s Island – 3 Décembre 2022

NB : les dialogues en italique sont parlés par télépathie



C’était terminé, fini avant même d’avoir commencé. Ce n’était qu’un rêve duquel je m’étais éveillé et ses réminiscences s’évaporaient déjà. Ce n’était qu’un vague souvenir de quelque chose, d’un instant que j’avais apprécié, de plusieurs minutes de mes vies où j’avais été libéré, où j’avais été important pour quelqu’un. Il n’y avait rien à attendre, rien à souhaiter, l’espoir avait disparu. Si je me souvenais de ce que j’avais éprouvé auprès d’Inza, lors de cette trop courte vie passée à ses côtés, la souffrance de sa disparition prédominait. Tout ce que j’avais pu croire, tout ce vers quoi j’avais désiré tendre en rencontrant Mari, s’étiolait, s’altérait avant même d’avoir pu fleurir. Il n’y avait rien à espérer, surtout après l’avoir traité de la manière dont je l’avais fait.
Lors de cet affrontement, mes propos avaient été guidés par Nabu, mes gestes avaient été guidés par Nabu et dans cette pièce, face à elle, l’entité n’était pas là. C’était Kent Nelson qui s’adressait à elle, c’était bien moi qui érigeais ces murs, c’était encore moi qui me retranchais dans ma forteresse de solitude, suivant la seule voie que je connaissais. Je ne pouvais qu’abandonner parce que cette fois, je démontais ses arguments avant même qu’ils ne soient prononcés. Cette fois, j’avais vu cette feuille de papier et j’y avais lu ce qu’elle ressentait réellement pour cet homme. Pour ce moi que je ne pensais pas être.

C’était terminé. J’aurais aimé être l’esclave de ce que j’éprouvais pour elle, j’aurais aimé pouvoir embrasser mes sentiments, les accepter et dépasser ma condition. J’aurais voulu lui demander de calmer mes pensées, d’apaiser mon esprit tourmenté mais c’était impossible. J’étais dominé par la contradiction, j’étais soumis à mes peurs les plus profondes. Ce n’était pas le souvenir d’Inza qui hantait mon esprit, c’était celui de ce que j’étais devenu à sa mort, de ce que j’avais fait pour battre la Mort elle-même. J’avais perdu toute mon humanité avec elle, j’avais perdu toute ma compassion, tout mon amour et toutes ces émotions, tout ce qui avait un jour fait de moi un être humain. J’étais devenu un monstre, j’avais dépassé ma condition pour devenir le réceptacle vide de cette entité, j’avais lâchement abandonné tout ce en quoi je croyais pour ne pas avoir à affronter la souffrance.
Et je reproduisais le même schéma. Debout, tiraillé, déchiré, je l’écoutais sans la regarder. Je repoussais Mari comme j’avais repoussé mon deuil, comme j’avais refusé d’accepter l’évidence même que la mort était une continuité, pas une fin. J’avais cessé de croire à cela lorsqu’Inza était décédé et à mes yeux, la mort était devenue la fin. Alors à quoi bon ? À quoi bon me donner une chance, espérer, envisager si je savais pertinemment que ce que Mari avait à m’offrir aurait une fin ? Je ne voulais pas retomber dans mes travers, je ne voulais pas qu’elle me donne de l’espoir.

C’était terminé et plus les secondes passaient, plus la voix de Mari vibrait en moi, plus j’étais résolu, défaitiste. Le temps défilait et j’acceptais la fatalité. Dans mon esprit, j’étais déjà de retour à la Tour du Destin. Dans mon esprit, j’étais déjà loin de cette femme qui avait su éveiller des sentiments en moi, des choses que j’avais oublié. Mais je ne pouvais pas, c’était bien au-delà de mes capacités. Je ne voulais pas la voir vieillir, dépérir, devenir l’ombre de ce qu’elle avait un jour été. Je ne voulais pas voir ses iris émeraudes se couvrir de ce voile gris que seul le temps pouvait apposer. Je ne voulais voir ses lèvres tomber, s’assécher. Je ne voulais par voir les rides creuser ce front, ces yeux dans lesquels j’avais tant aimé m’abandonner.
Elle pouvait dire tout ce qu’elle voulait, elle pouvait encore fois répéter que ce n’était pas entièrement ma faute, qu’elle avait aussi fait ses propres choix, cela ne changeait rien. Elle ne comprenait pas et je ne lui laissais pas le choix, de ne pas comprendre. C’était ma faute, quand bien même Nabu m’avait dominé et je n’avais pas été maitre de mes actes, c’était ma faute. Et elle ne pourrait pas le comprendre, car je préférais garder cette vérité pour moi. Je m’enfermais, je m’éloignais déjà d’elle alors que mon corps semblait comme paralysé par la crispation.

C’était terminé car ce court chemin que nous avions emprunté débouchait sur une impasse. Et cet immense mur qui empêchait tout espoir de transpirer, c’était moi qui l’avais construit. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait, cela ne changerait rien. Je savais ce que je devais faire, j’étais résolu à le faire et j’allais le faire dans un élan d’égoïsme. Parce que si je m’éloignais d’elle, si je me montrais aussi distant et froid -ou tout du moins si j’essayais, c’était uniquement pour moi. J’avais totalement occulté Mari, je l’avais complètement sorti de l’équation. Malgré ce que j’avais lu, je ne lui laissais aucune chance. Je fermais volontairement les yeux sur ce qu’elle ressentait, sur ce qu’elle éprouvait et sur cette volonté, cette incroyable volonté qu’elle avait de vouloir comprendre. Malgré mon comportement, malgré la dureté de mes mots, elle faisait encore preuve de cette admirable détermination et elle essayait, elle désirait.
Je savais à quel point mon attitude était répugnante, à quel point cela devait la toucher, de s’accrocher, de vouloir mais de se heurter à un mur infranchissable. Je me haïssais d’agir ainsi, je m’en voulais de la repousser, de contrecarrer tous ses assauts en me murant dans le silence. C’était probablement la pire chose que je puisse faire, ignorer ses mots et ne répondre que par le silence. Parce qu’elle avait juste, encore une fois. En parlant de ce poids, de cette culpabilité et de ces promesses. C’était le poids des années qui me faisait parler ainsi, c’était la culpabilité qui me forçait à me détacher d’elle. Ces promesses ? Elles m’offraient un espoir, un aperçu de ce que j’aurais pu être si j’avais décidé de les tenir.

C’était terminé, fini avant même d’avoir même commencé et cette fois, Mari faisait ce que j’attendais d’elle. Elle ne me détestait pas, ne me haïssait mais elle tendait cette main, pas pour nous rapprocher cette fois. Mon regard s’abaissa sur ses doigts tendus, tremblant d’émotion. Une demi-seconde, mes iris croisèrent les siens. Si elle souffrait, c’était uniquement ma faute. Si elle avait mal, si ses yeux étaient rougis, larmoyant c’était à cause de moi. Un instant, j’envisageais de ne pas lui donner cette feuille, de ne pas franchir ce pas, de ne pas faire cet aller sans retour. L’espace d’un battement de cœur, j’hésitais à saisir sa main, à entremêler mes doigts avec les siens, à l’attirer à moi et la serrer dans mes bras. J’eus cet envie viscérale de sentir son corps contre le mien, de retrouver cette chaleur, cette sensation de bienêtre qu’elle m’avait apporté. Ma main s’éleva de quelques centimètres seulement, trahissant cette hésitation.
Dans mon esprit, les barreaux de la prison que j’avais érigée pour contenir Nabu étaient entrain de s’effriter et l’entité reprenait lentement ce qui lui était dû. Pourtant, même si je sentais à nouveau sa présence s’installer, il resta étrangement silencieux. Nabu ne prononça pas le moindre mot, ne fit pas la moindre remarque et curieusement, son aura me donnait l’impression d’être un toucher amical, compatissant. Ma main dévia de sa trajectoire et le casque s’éleva du sol pour venir s’y loger. J’aurais pensé que Nabu aurait cherché à se venger, à asseoir totalement sa puissance sur mon être, à me dominer une bonne fois pour toute mais au lieu de cela, il se contentait simplement d’être là. Il était soudainement devenu une présence rassurante, bienveillante qui semblait seulement vouloir mon bien.

C’était terminé. Au moment même où je tendais cette feuille à Mari, où ses doigts graciles se refermaient dessus, c’était terminé. Tout était fini et j’étais anéanti. Mon regard hésita, s’arrêta un instant sur ce morceau de papier, sur ces yeux magnifiques, sur ces lèvres, sur ce visage –dans son ensemble, qui avait été le symbole même de cet espoir dont je me privais. Sans un mot, toujours dans ce terrible qui me caractérisait, je me détournais d’elle. Tête baissée, fixant le sol, je contournais le canapé pour me rapprocher de la baie vitrée. Tout cela n’était évidemment pas nécessaire. J’aurais simplement pu passer le casque sur mon visage et juste disparaitre. Mais je n’y arrivais pas, une partie de moi semblait ancrée à cette femme encore assise sur ce bord de table.
Cette femme qui déchirait cette feuille sur laquelle elle avait couché ses sentiments, sur laquelle elle avait idéalisé l’homme que je n’étais pas, l’homme que je ne pouvais pas être. En m’éloignant d’elle, j’avais l’impression de sentir ce fil rouge se serrer autour de ma cheville, j’avais l’impression de sentir ce lien me retenir, me forcer à faire demi-tour. Trois semaines. Il avait suffi de trois misérables semaines pour détruire, annihiler tout ce que j’avais pu envisager, tout ce sur quoi j’avais pu me projeter. Une erreur, une seule petite erreur et j’étais résolu à tourner le dos à tout ce en quoi je croyais, tout ce en quoi j’avais placé mes espoirs : Mari.

Ton état, ce que tu ressens fait écho à une bien sombre période…
Ce n’est pas le moment, Nabu.
Je t’avais prévenu, je t’avais dit que tu souffrirais…Je ne pensais cependant pas que cela te briserait à ce point. Te voir dans cet état m’attriste, Kent Nelson.
Vraiment ? Tu étais également triste lorsque tu m’as forcé à la combattre ? Où l’étais-tu seulement lorsque tu m’as isolé d’elle ? Je sais, je sais…moi aussi j’ai ma part, je n’ai pas eu besoin de toi pour l’éviter mais…Ca y est, Nabu. Tu as gagné. Savoure cette victoire, célèbre-là, fais-en ce que tu veux mais saches que c’est terminé. Je suis usé Nabu, je suis fatigué de tous ces mensonges, de toutes ces manipulations. Je suis épuisé d’être seul, je suis las de devoir sans cesse repousser ceux qui m’approchent. Je crois que j’arrive au bout du chemin. Oui, je crois que j’en ai assez vu.
Je sais, Kent Nelson. Je sais. Pour ce que cela vaut, entends que je ne tire aucune satisfaction à te voir dans cet état. Mais tu ne peux pas arrêter maintenant, ce n’est pas ton d…
AU DIABLE TOI ET TON DESTIN ! Je ferai ce que je dois faire, sois en certains. Et quand tout sera fini, quand Wotan ne sera plus, nous nous séparerons Nabu. Je remettrai le casque où je l’ai trouvé et au diable mon destin. J’ai voué mon existence à ton service, j’ai tout sacrifié pour toi. TOUT ! Aujourd’hui encore, Nabu, je l’ai sacrifiée, elle, pour toi. Je l’ai sacrifiée parce qu’à cause de tes plans, à cause de ce poids insoutenable que tu charges sur mes épaules, je suis devenu incapable d’être honnête. Tu entends Nabu ? À cause de toi, à cause de ce que tu m’as fait, je suis incapable de lui rendre ce qu’elle m’offre ! C’est ta faute, entièrement ta faute ! Tu m’as brisé, Nabu. Les êtres humains ne sont pas fait pour vivre aussi longtemps…
Peut-être devrais-tu rester alors.
C’est trop tard. C’est terminé.

Résigné, abattu, je passais le casque sur mon visage. J’aurais aimé pouvoir me retourner, croiser à nouveau son regard et y trouver la force de rester. J’aurais voulu avoir sa détermination, être capable de revenir sur ce choix terrible qui au final, me détruisait certainement plus que de la voir partir après une éventuelle vie passée à ses côtés. Face à cette baie vitrée, je laissais échapper un profond soupir alors que les primes recouvraient mon corps et me faisaient disparaître. C’était terminé.        
               
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