Sur le net, mon pseudo est Yumi mais vous pouvez aussi m'appeler Léa. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que je suis dans la vingtaine. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via la merveilleuse Nana. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est l'univers et le contexte. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait rien. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici assez souvent   . Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette petite conversation en vous disant enchantée de vous rencontrer .
Je confirme être d'accord pour utiliserle système de trames et les règles de confrontation.

MON AVATAR

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<Stitre></Stitre> India Eisley <Stitre></Stitre> @"Violet Beauregard" <a href="t1545-violet-beauregard-the-ace-of-clubs" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre> Personnage Inventé</Stitre>

MON GROUPE : Villains

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MA VILLE Gotham

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Dans un petit appartement en banlieue de Gotham, une petite famille venait de voir le jour. Dans le prolongement de leur mariage récent, c'était à présent une naissance qui venait compléter le tout. Fidèle au modèle américain typique, Roger Beauregard, le père, était un bureaucrate, salarié d'une entreprise banale. Loin d'être riche, il n'était pas non plus sans le sou ; il gagnait assez pour permettre à sa femme, Victoria, d'être mère au foyer. Auparavant serveuse dans un fast-food, elle avait laissé son travail lorsqu'elle était tombée enceinte, bien plus épanouie à l'idée d'élever leur enfant plutôt que de préparer des burgers, on le comprend bien. Une vie modeste, sans prétention, mais une vie qui leur convenait et surtout, qui se préparait à devenir bien plus belle : la petite Violet était la prunelle de leurs yeux. La plus belle chose qui leur soit arrivée, à leurs yeux. La courte enfance de la fillette brune n'était pas un conte de fée, c'est vrai : on était dans la vraie vie, et surtout on était à Gotham. Mais ses parents faisaient de leur mieux. De l'amour, des jouets, des sorties amusantes, un quotidien joyeux. Que demander de plus ? Malheureusement, ces souvenirs étaient bien loin maintenant. De cette famille, il ne restait plus rien aujourd'hui.

Ce jour-là, Violet était un peu grognon. Mal dormi, des cauchemars peut-être, des douleurs de croissance... Qui sait ? Lorsqu'on avait trois ans, un rien pouvait faire changer une journée en catastrophe. Elle était là, dans un lit parapluie dans le salon. La télé allumée, les parents épuisés s'étaient assis sur le canapé, une brève pause avant de reprendre leur travail de parents. C'était les informations à la télévision, Violet n'était pas satisfaite du tout. Bien sûr, à cet âge, c'était loin d'être intéressant. Non, elle voulait la chaîne de dessins animés. Des petites pleurnicheries, changées bientôt en colère face à l'ignorance de ses gardiens. Finalement, les parents daignent tourner le regard vers le bambin... Leurs yeux croisent ceux de la petite Violet, et ils ne peuvent en décrocher. Bientôt, des visions d'horreurs s'imposent à eux, leurs pires cauchemars aussi réels que le canapé sous leur corps... En tout cas, pour eux. Incapables de comprendre ce qu'il se passe ni de s'échapper, ils passèrent des heures à subir ces visions jusqu'à ne plus réagir du tout. Violet avait hurlé, ce soir-là, de plus en plus fort. Elle avait pleuré, de plus en plus fort, répondant aux cris de terreurs de ses parents, puis à leurs regards vides.

Les hurlements de l'appartement alertèrent les voisins qui, à leur tour, alertèrent la police. De fil en aiguille, après plusieurs officiers de police touchés par l'étrange capacité de l'enfant, l'affaire Beauregard remonta jusqu'à ARGUS. Tout juste repris par Amanda Waller, c'est pour le gouvernement une aubaine, un sujet qui leur permettra d'étudier les méta-humains et, aussi, de créer leurs armes pour les contrer. Combattre le feu par le feu. Violet Beauregard devient alors la propriété d'ARGUS, connue comme le sujet 5225. Loin de se laisser faire, 5225 leur donne du fil à retordre pour les expérimentations : bien que ses pouvoirs n'aient pas d'effet sur les chercheurs grâce à un casque bloquant le pouvoir de l'enfant, ce n'est pas une solution durable au loin terme selon eux. Ils développent alors un autre appareil, qui agira sur l'enfant plutôt que sur l'entourage. Petit et pratique, prenant la forme d'un serre-tête, l'appareil bloque les pouvoirs de la fillette et surtout, la rend parfaitement docile et obéissante. Comment alors son éducation et surtout, son entraînement.

Un entraînement physique, tout d'abord, qui lui permet de développer une certaine agilité. L'entraînement de ses pouvoirs, aussi... Plus rare, cependant, à cause de la dangerosité de ceux-ci : enlever le serre-tête se révèle être un risque, malgré toutes les précautions prises. 5225, pendant des années, sera le petit pantin d'ARGUS : Debout, assis, cours, saute. Entraînements, expériences, solitude. Cet appareil, qui la rend si obéissante, fait doucement glisser sa santé mentale au fur et à mesure des années. L'isolement, bien sûr, est loin d'aider. Ses parents, alors qu'elle est maintenant bien loin de la petite fille de trois ans qui a été récupérée par le gouvernement, ne sont même plus un souvenir : à ses yeux, elle n'a rien connu d'autre que les laboratoires. A ses yeux, son identité, c'est 5225.

Jusqu'à ce qu'il débarque. Oui, ce jour-là, l'adolescente n'était pas près de l'oublier. Une explosion, des cris, un rire. Elle entendait tout, bien sûr, mais personne ne lui avait dit de prêter attention à tout ça : alors elle regardait le mur, ignorant les chercheurs et les soldats qui se pressaient autour d'elle. Et puis, un costume violet et des cheveux verts étaient rentrés dans son champ de vision. L'instant d'après, le serre-tête avait quitté son crâne et elle suivait cet inconnu jusqu'à l'extérieur, son dossier... Son histoire, dans les mains. Elle l'avait suivi, jusqu'à ce parc magnifique. Il lui avait donné un toit, il lui avait donné un nom : pas 5225, ni ce nom légal qui ne semblait pas lui appartenir... Un nouveau nom, une nouvelle identité, la troisième qui avait venu le jour. Ace of Clubs.

Isolée du monde réel, Ace ne connaît rien de celui-ci. Elle le découvre, à travers le Joker et Gotham : elle découvre la violence de la ville et des humains, une cruauté qui ne lui est pas étrangère. Elle découvre les héros, ceux qui avaient disparu et laissé le monde s'effondrer, ceux qui ont collaboré avec ses geôliers... Elle découvre tout ce qu'elle avait raté, lorsqu'elle était incapable de penser par elle-même. Elle découvre qu'elle se fiche bien de ce qui est bien ou mal, car c'est soit-disant pour le bien qu'on l'a torturé et enfermé toutes ces années. Elle mettra le feu à cette ville si cela lui plaît.
Villains

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