@Alexis Kaye  

Au final, peut-être que c'est Joker qui avait raison sur Batman. Je soupire en regardant les gros titres dont les journaux en faisaient des caisses depuis plusieurs jours. Peut-être que ce dingue a réussi à faire vriller le protecteur de Gotham, ou bien son absence prolongée quelque part dans l'univers avait grillé le peu de bon sens qui lui restait. Je n'en sais rien et je m'en fou. Il s'est attaqué à Sionis qui avait hurlé comme une victime, qui en était certainement une au vu de ce qui c'était passé. Mais moi ça me faisait juste sourire tout ça, parce que dans le fond, tout ça était prévisible. Qu'il chute, qu'il bascule dans notre monde et maintenant, il était l'un des nôtres. C'était perturbant, mais au fond, il avait toujours été sur la corde raide. Enfin, j'en sais rien, ça fait des années que je n'ai pas croisé sa route et j'en reste éloigné le plus possible, menant mes projets de mon côté, avec plus ou moins de discrétion. Toujours est-il que cette peur de mon être s'est de nouveau réveillée et ça, ça me plaît. Je suis là, tapi dans l'ombre attendant toujours le bon moment pour frapper, pour faire parler de moi, pour tester mes nouveaux jouets avant de disparaître de nouveau dans les bas-fonds de Gotham jusqu'au prochain coup d'éclat. C'est bien plus simple ainsi.

Et si j'étais de sortie ce soir dans les rues de Gotham, ce n'était pas pour tester une quelconque toxine, ou faire un mauvais coup. Non, je devais voir quelqu'un, mais cette personne semble se faire désirer. Je déteste perdre mon temps. Il y avait des toxines que je pouvais créer moi-même, mais pour d'autres, il me fallait du matériel plus spécifique qu'on ne trouvait pas partout, sinon ça serait bien trop facile. Je regarde ma montre, dix minutes de retard. Si je ne le tue pas, il aura de la chance ce gars. Ou cette femme, je ne sais pas vraiment qui est censé me livrer en tout cas. Je ne suis pas regardant sur le sexe des gens, je tue sans faire de distinctions, hommes, femmes et parfois même des enfants. Tout est bon pour faire avancer mes recherches, même si dans le dernier cas, je suis plus réticent généralement. Les enfants, sont encore innocents généralement, enfin pas tous, moi a huit ans, j'avais perdu toute innocence et avait bien compris que la vie était une chienne et que j'allais en chier pendant des années. Et c'est ce qui c'est passé, avant que je ne prenne mon indépendance de façon spectaculaire.

Et comble d'agacement, il commence à pleuvoir. Je soupire et commence à m'éloigner, je n'aime pas rester au même endroit trop longtemps. Et je me perds dans les ruelles de Gotham, enfin, je sais très exactement où je suis, je connais ces quartiers par cœur à force, mais disons que je me laisse porter. Une bagarre d'ivrogne, une femme qui fout à la porte son mari. Un autre qui bat sa femme et les enfants pleurent, crient et supplient et ça s'entends de la rue malgré la porte fermée. Une soirée banale en somme. Du coin de l'œil, j'aperçois des chats courir se mettre à l'abri de la pluie. Cela me fait penser que je n'avais jamais eu d'animaux domestiques, mais c'est aussi bien comme ça, je ne saurais pas m'en occuper de toute façon.

Et c'est de cette façon que je tombe sur une scène tout aussi banale qu'un mari qui bat sa femme dans une ruelle adjacente a celle que j'empruntais. Au vu des sons qui me parvenaient, un type devait certainement passer un mauvais moment. Et puis j'aperçois une femme, du moins il me semble. Et je crois la reconnaître. Tiens, ça ne serait pas la nouvelle copine du Joker ça ? Enfin, partenaire serait le terme le plus exact. Enfin pas que sa vie amoureuse me regarde, mais il faut vraiment avoir une case en moins pour en être amoureuse. Enfin, je ne juge pas. Je m'approche et vois un sac par terre et je fronce les sourcils en voyant le logo dessus. Je comprends pourquoi je n'ai pas mon colis, il avait été intercepté avant de me parvenir. Je m'avance donc, nullement effrayer par cette demoiselle et les éventuels sbires qui l'accompagnait. " Je crois que vous avez quelque chose qui m'appartiens et je voudrais le récupérer." Simple, concis, précis, pas de temps à perdre.

  @Jonathan Crane   

- Comment ça il est parti ? Tu te fiches de moi ?!
- Non… non… personne ne l'a vu par…


Ce Clown débile n'eut pas le temps de terminer sa phrase… et je ne sais pas s'il pourrait en terminer d'autre avant un bout de temps. J'avais parfaitement entendu craquer sa mâchoire lorsque ma droite orné d'un poing américain s'était violemment abattu sur son visage maquillé. Mon regard froid fixant le vide, je m'adressais aux deux autres sur un ton des plus glacials…


- Débarrassez-moi de ce crétin et surtout… priez pour que J n'entende pas parler de votre putain d'incompétence.


J'aurais vraiment dû le surveiller moi-même ! Après tout, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. OK ! Dans mon cas, je pouvais compter sur J mais ce qui arrivait en ce moment ne le concernait pas. Il n'avait pas à être emmerder pour ce genre de broutilles, je préférais me les coltiner. Le Joker devait se concentrer sur nos objectifs, c'était le plus important.
J'allais donc devoir récupérer le cobaye disparu moi-même. Bien sûr, le temps n'était pas de mon côté puisqu'il  se mettait à pleuvoir. « Manquait plus que ça ! »
Sans traîner, j'allais me changer. Sortir en simple débardeur / shorty à cette heure et par ce temps n'était pas une bonne idée. Étrangement, je ne croisais pas le moindre Clown dans les couloirs, comme si les lieux avaient été vidés. Ces pauvres  débiles avaient dû fuir ma colère... et ils avaient bien raison.

Lorsque j'enfourchais ma moto, j'étais habillée d'un pantalon en cuir teinté violet, un haut noir aux manches dentelles surmonté d'une  veste de moto cloutée. Un casque ? Pas le temps de le chercher. Je filais à vive allure et priant ma bonne étoile.
Je l'attendais le résultat de la modification de ma toxine et voilà que j'étais en train de perdre mon temps à lui courir, enfin, rouler après. Après quelques minutes, j'abandonnais mon véhicule et je continuais à pied sans savoir vraiment où chercher. Exaspérée, je soupirais. Où ce type était-il ? Je m'asseyais sur le banc d'un abribus et m'allumais une clope en écoutant les éclats de vies pourries de Gotham. Je n'y faisais même plus attention depuis le temps... Cependant, j'eus un grand intérêt pour le gars qui passait devant moi. Enfin, c'était le sac qu'il portait qui m'intéressait.
Ni une, ni deux, je m'attaquais à ma cible. J'avais besoin de me défouler et pourquoi pas récupérer  un joli butin. J'étais presque dépitée en voyant qu'il se défendait aussi mal... Presque déçue je me penchais pour prendre le sac alors que je me faisais interpellé par un type que je ne voyais pas très bien.


- Demandé si poliment cela va de soi que je vais vous le rendre de suite, répondis-je ironiquement. Et puis-je avoir un nom pour vérifier qu'il vous identifie comme le propriétaire de ce bien ?


Je m'avançais vers l'homme et me stoppais. Était-ce vraiment lui ? Je regardais le sac et l'homme à nouveau. Bien sûr que c'était Lui. Si J était mon mentor, j'avais énormément de respect pour les travaux de l'homme qui me faisait face. Jamais je n'aurais pensé le croiser ici et je me demandais déjà si je pourrais avoir un partage de connaissances si je prenais cette commande en otage.


- Je ne pensais pas vous croiser une nuit, errant à la recherche d'une commande ! J'adoooore ce genre de surprise, ajoutais-je. C'est pour un nouveau projet ? continuais-je en m’avançant vers lui. Je serais curieuse de savoir de quoi il s'agit. Oh ! Maintenant que j'y pense... Vous n'auriez pas vu un pauvre type à bout de souffle erré dans le coin ?

 @Alexis Kaye  

Je m'impatiente parce que je n'avais pas prévu de balade nocturne dans les rues de Gotham pour cette nuit. Je soupire et décide de partir à la recherche de mon bonhomme, parce qu'il était peut-être tombé sur un os. C'était assez fréquent dans cette ville après tout. Mais merde, j'avais besoin de ce qu'il avait à me donner pour avancer dans mes recherches. Longeant le trottoir, j'écoutais d'une oreille distraite les bruits ambiants de cette ville, je m'en nourrissais depuis toujours, ne me voyant pas aller habiter ailleurs qu'ici. Quoique Bludhaven était un chouette coin également. Peut-être que j'irais là-bas quand les choses à Gotham deviendront incontrôlables, mais avec Batman qui vrille, cela peut arriver plus vite qu'on s'y attende. Et puis Batman n'était pas vraiment le seul problème. J'avais eu la présence d'esprit de bien m'entourer, de continuer à être prudent, même si je m'autorise des amusements de temps à autre.  Mais ce soir, je n'avais clairement pas envie de m'amuser. Surtout ce que ce contretemps, allait décaler pas mal de choses ensuite. Je m'efforçais donc de contrôler au mieux cette colère qui était la mienne pour ne pas avoir à me défouler et donc perdre encore plus de temps.

Mais lorsque je retrouve mon homme, je comprends pourquoi celui-ci n'était pas à l'heure au rendez-vous. D'ailleurs je doute fortement qu'il puisse reprendre le travail de sitôt. Parce que bien évidemment, il était tombé entre les griffes des sbires du Joker. Je souffle légèrement, quelque peu agacé par ce qui se passait et m'avance, déclarant que ce qui se trouve dans le sac m'appartenait et que je voudrais bien le récupérer. Dommage que je tombe sur la nouvelle coqueluche du Joker, parce que je ne pourrais pas la malmener elle. " Rends moi le contenu du sac et je te laisse en vie. C'est mieux ?" Je me doute que les menaces ne marchent pas sur elle et je souris légèrement m'avançant vers elle, alors qu'elle me reconnaît. Cela ne me fait ni chaud ni froid à dire vrai, mais je ne me départis pas de ce léger rictus sur les lèvres, veillant à la garder à l'oeil tout de même. Les sbires de J sont connus pour être imprévisibles après tout, elle ne devait donc pas faire exception à la règle.

" Et moi je ne pensais pas que ma commande allait être interceptée." Au moins, elle sait qui je suis et ce que je suis capable de faire visiblement. Bien qu'elle tienne le sac entre ses mains, elle ne semble pas décidée à me le rendre. Elle semble curieuse de ce que je prévoyais de faire et je hausse un sourcil, ne m'attendant pas spécialement à ça. Non pas que tous les sbires du plus célèbre clown de la ville, soient un ramassis de débiles, mais on n'en était pas très loin. Elle, elle semblait sortir du lot, ce qui était d'autant plus étonnant. Après, j'étais bien placé pour savoir que si le clown en chef était fou, il n'en restait pas moins redoutable. " En effet, j'en ai besoin pour une série d'expérience que je compte mené dans très peu de temps. Enfin si je n'ai pas de retard." Et je réfléchis à sa demande, à savoir si j'avais vu un type essoufflé dans le coin et je secoue la tête négativement." Je n'ai vu personne, pourquoi ?" Une pointe de curiosité. Elle semblait plus dégourdie que les autres après tout. " Tu sembles savoir qui je suis, mais toi qui es tu ?" Oh je sais bien avec qui elle bosse, mais son nom m'échappe totalement.

  @Jonathan Crane   

Je détestais perdre mon temps, il était précieux. Il l'était d'autant plus lorsque j'effectuais des recherches et que je faisais des expériences. Perdre mon cobaye n'était pas à l'ordre du jour mais j'avais été trop conne. J'avais cru que les Clowns pourraient surveiller un type en mauvais état... Visiblement pas ! C'était pathétique de voir autant de muscles et si peu de cerveau, voire pas du tout. Mais je n'étais pas fière en même temps... Je n'aurais pas dû me fier à des sous-fifres. Cette erreur je ne la recommencerais pas.
Enfin... Si je survivais à une quelconque attaque de l'homme que je venais de voler... Je souriais sous mon joli maquillage de Clown qui était le mien.


- C'est un poil agressif… mais je dois reconnaître que c'est convaincant, très déterminé ! répondis-je du tact o tact à l'individu qui me menaçait de mort sans que cela ne provoque chez moi le moindre tremblement de peur.


J'avais l'habitude d'être menacée et cela ne m'atteignait pas. J'étais en vie pour prouver que j'étais assez forte et maligne pour survivre dans cette ville et toutes les autres. Même ma curiosité ne m'avait pas encore envoyé six pieds sous terre, c'était donc un bon signe.
Curieuse avais-je dis ? Moi ? Absolument. Par exemple, je ne m'appropriais pas un bien sans savoir ce qu'il contenait. Quand on connaissait le contenu, il suffisait de faire preuve de déduction pour savoir qui il pourrait intéresser. En bref, je réfléchissais ! Cela dénotait avec un grand nombre de Clowns et c'était ce qui expliquait ma position au sein du groupe. J'affichais donc un sourire amusé et je haussais les épaules en fixant l'homme.


- J'adore faire des expériences et je suis certaine que ce je tiens entre mes mains pourrait être un bon départ. Puis je soupirais. Plus personne ne veut faire la conversation de nos jours… Je sais bien que le temps c'est de l'argent ; mais tout de même… échanger quelques politesses n'a jamais tué personne. Enfin, ça ce n’est pas sûr. Mais qu'importe, nous n'en n'étions pas là, continuais-je en mimant quelques pas de danse avant d'observer à nouveau l'homme. Vous n'avez vu personne, pas le moindre pauvre bougre à l'agonie ou presque ? C'est bien ennuyeux ; me voilà avec un cobaye en vadrouille.


Pensive, je m'adossais au poteau tout près de moi. Que voulait-il créer avec cette commande ? Bonne question. Mais je n'avais pas la réponse car je n'avais pas assez bien observé le contenu. Alors je pouvais toujours tenter ma chance...


- Qui je suis ? Punchline et pour les amis… bah je n’ai pas d'amis en fait. Et vous, vous êtes un fan de toxines visiblement, déclarais-je en montrant le sac. Comme moi ! Voilà pourquoi je m'intéresse à vous.


C'est à ce moment-là qu'un bruit de pas traînant se fit entendre… Un souffle rauque en prime et je savais immédiatement que mon cobaye venait de faire son apparition. Bien entendu il était à bout de souffle, il était en train d'oublier comment on faisait pour respirer. Je jurais malgré la réussite… J'avais loupé toutes les précédentes étapes.


- Bordel ! Tu t'étais caché où toi ? m'énervais-je sur le type alors qu'il s'effondrait. On ne peut vraiment compter sur personne, continuais-je en observant le vrai propriétaire du sac. Vous n'êtes pas d'accord ?

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 @Alexis Kaye  

Je reformule donc ma phrase pour être plus clair sur ce que j'attendais de cette situation. A savoir, récupérer la sacoche et repartir dans les ténèbres de Gotham afin de continuer mes expériences. Je n'aimais pas les contretemps. Cela me mettait généralement dans un état de colère noire. Je la menace clairement de mort, mais elle ne bronche pas, le contraire aurait été étonnant d'ailleurs. Pour la coqueluche de Joker, ça aurait été ridicule. Je me demande qui est la plus cinglée entre elle et son ancienne partenaire, Harley Quinn. Elle aussi aurait pu avoir une brillante carrière dans la psychiatrie, mais elle avait croisé la route de J alors que moi, j'avais simplement sombré dans ma folie. Quoi qu'il en soit, il a le chic pour choisir des bras droits aussi timbrés que lui. " C'est surtout très vrai." Je l'observe et l'analyse quelques secondes. Pour moi, être avec le Joker, c'est comme quand on est assis dans un avion qui s'écrase, on a beau attaché sa ceinture, ça ne sert à rien. Il est clair que la métaphore est parfaite. Mais je garde cette idée pour moi. Je sais que les clowns sont prompts à réagir un peu trop vivement et même si je n'ai pas peur de cette gamine, bien qu'elle se soit brillamment illustrée contre Harley et Catwoman, elle est l'avantage du nombre. Quand bien même je qualifierais la moitié des clowns comme des débiles décérébrés.

Je hausse un sourcil à ses dires, plus intrigué que vraiment en colère pour le coup. C'est donc elle la chimiste de Joker ? Je savais qu'elle était avec lui, mais pas quelle position elle occupait réellement dans ce groupe parce que concrètement, je n'en avais vraiment rien à foutre, mais tout de même. " Toi t'es du genre bavarde hm ?" Ou pas et dans le fond, le psychiatre que je suis ou que j'ai été, dirait qu'elle n'avait pas foncièrement tort. Le temps, c'était de l'argent pour certain, mais pour moi, ce qui se passait présentement était du temps perdu que je pourrais allouer à mes recherches. " Il se peut aussi que j'ai autre chose à faire que de converser dans une ruelle comme celle-ci." Je regarde autour de nous et très franchement ça n'invite pas à la discution. Alors oui, personnellement j'aime cette ambiance de Gotham, mais là je n'étais pas dans cet esprit. " Et non, je n'ai vu personne. Pourquoi je mentirais ?" Je sens que je commence à m'agacer quelque peu. Mais c'est le mot cobaye qui m'interpelle.  " Et tu t'essayes à quoi en ce moment ?" Qui sait, peut-être que je pourrais l'aider ou que ça pourrait m'intéresser un peu.

Je demande confirmation de ce que je pensais et elle se présente. Ouais c'est bien elle et je souris légèrement. Je la regarde alors qu'elle me complimente de façon indirecte. Les toxines ne sont qu'un outil de recherche à la base, mais j'y ai développé un certain talent et un certain plaisir à en concocter. " C'est donc toi la chimiste de Joker... Intéressant, même si je m'attendais à trouver quelqu'un de plus âgé." Ce n'était pas forcément un reproche en soi. Elle était douée au vu de son âge. Un bruit se fait alors entendre, interrompant notre conversation et un homme apparaît, presque mort de ce que je pouvais voir. Il s'effondre par terre et je ne bouge pas, totalement impassible et insensible à ce qui se passe sous mes yeux. Je m'avance d'un pas, lorsqu'elle s'adresse de nouveau à moi et je souris un peu plus franchement, le regard brillant d'une certaine lueur. " Voilà pourquoi je travaille seul la plupart du temps. Pour éviter ce genre de désagrément." Je désigne l'homme puis les clowns indirectement. " Qu'est-ce qu'il a ?" Qu'est-ce qu'elle lui a injecté serait une meilleure question, mais elle comprendra, j'imagine.

  @Jonathan Crane   

Des menaces de mort ! Sérieusement ? Il savait à qui il parlait ? Parce que ce n'était pas du tout le genre de truc capable de me faire trembler de peur. Des menaces j'en recevais des tonnes et cela, depuis de nombreuses années. Depuis que j'avais rejoint les Clowns à vrai dire. Enfin… en réfléchissant bien, les menaces remontaient à plus loin. Je dirais qu'elles avaient débuté après ma rencontre / prise d'otage avec le Joker. Dès lors que j'avais commencé mes podcasts mettant en avant toutes les qualités de celui qui m'avait ouvert les yeux, j'avais reçu des menaces de mort. On me traitait de cinglée qui ne connaissait rien à la vie. Beaucoup disaient que ma place était à l'asile ou mieux, dans une tombe ! Ces propos ne me touchaient guère et je plaignais celles et ceux qui les rédigeaient. Ils ne comprenaient même pas que c'étaient eux les âmes égarés, complètement aveugles à la vérité que tentait de leur apporter le Joker.
Bref ! Tout ça pour dire que les belles paroles de mon interlocuteur ne me faisait ni chaud, ni froid !


- Ouh… j'ai peur ! dis-je amusée alors qu'il me confirmait que ses menaces étaient sincères.


En plus, je n'étais pas du tout convaincue puisqu'il semblait aussi intrigué par moi que je l'étais par lui. Je ne disais pas que je n'aurais pas envie de le tuer à un moment ou un autre ; mais pour l'instant j'étais très curieuse. Amusée, je hochais la tête en signe d'approbation. Effectivement, ce soir, j'étais bavarde ! Ce n'était pas souvent le cas mais manque de chance pour lui, ce soir je l'étais bel et bien.
Je faisais ensuite un tour sur moi-même.


- Y'a pire comme ruelle ! Surtout à Gotham… On pourrait même dire que l'on est pas trop mal tombé, ajoutais-je en tout sincérité. Puis je soupirais en apprenant qu'il n'avait vu personne. Pourquoi tu mentirais ? Sûrement parce que tout le monde ment… Je marquais une légère pause. Je m'essaie à quoi ? L'innovation et surtout l'originalité pour me débarrasser des obstacles, dis-je simplement.


Après m'être présentée je faisais une légère révérence à l'homme lorsqu'il me reconnut comme la chimiste du Joker. Je fixais ensuite mon interlocuteur, un sourire aux lèvres, lorsqu'il annonça qu'il me voyait plus âgé.


- Je prendrais ça comme un compliment. Vous deviez sûrement imaginer quelqu'un de plus âgé et un homme qui plus est ! Pas de souci, j'ai l'habitude et cela me permet de tromper l'ennemi.


Rare étaient les personnes à comprendre de suite l'importance que j'avais au sein des Clowns… Je n'étais pas seulement le bras droit du Joker ; j'étais celle qui lui fournissait ses célèbres toxines. Et je faisais cela seule !
Travailler seule ? C'est ce que je faisais en temps normal… surtout lorsqu'il s'agissait de mon travail sur les toxines et autres petites merveilles. C'était un travail minutieux qui demandait une concentration et une prudence extrême. Le genre de chose que la plupart des Clowns ne connaissaient pas. Eux, c'était plutôt du genre tout dans les muscles et rien dans la tête. Ok ! Ils m'étaient très utiles pour aller piller des pharmacies, des laboratoires et même des concurrents ; mais ça n'allait pas plus loin. D'ailleurs, lorsque je les envoyais en mission, je ne leur demandais rien de précis puisque je n'étais pas certaine qu'ils sachent tous lire. Je leur ordonnais juste de tout prendre ; pour le tri je m'en occupais. Car ne dit-on pas que l'on n'est jamais mieux servi que par soi-même… Tiens ! On en revenait au fait que cela était beaucoup mieux de travailler en solo. Je haussais donc les épaules…


- Je travaille également seule la plupart du temps, répondis-je du tact-o-tact. Malheureusement je suis parfois obligée de faire appel à de l'aide… qui visiblement n'en est pas une ! précisais-je en soupirant. Cela devient de plus en plus difficile de trouver des gens compétents… je dirais même quasi impossible.


Et voilà qu'arrivait mon cobaye comme une fleur… agonisante ! Qu'est-ce qu'il avait notre pauvre bougre ? Très bonne question monsieur mon interlocuteur de la soirée. A coup sûr ce curieux voulait savoir ce que je lui avait administré. Ma nouvelle merveille n'avait pas encore de nom et je n'étais pas prête à dévoiler mes secrets au premier venu. Un sourire amusé apparu sur mes lèvres.


- Il a qu'il ressemble à un étourdi… L'être humain a tendance à oublier tellement de chose ! Les gens oublient leur rendez-vous, d'autres où ils ont mis leur clés de voiture, certains zappent carrément leur gosses dans une voiture en plein soleil. Honteux pour le coup ! Je marquais une pause. Et bien on dirait que celui-ci est en train d'oublier comment on fait pour respirer, déclarais-je alors que mon cobaye me donnait raison en tombant à genou tout en portant ses mains à son cou. C'est mortellement ballot je trouve… mais original ! Pas vrai ? demandais-je à l'homme que j'avais volé.

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 @Alexis Kaye  

Bien sûr que je sais qu'elle n'est pas facilement influençable, sinon ça serait triste pour le bras droit du Joker. N'empêche que je me demande comment cette gamine à peine sortit de l'adolescence à réussi son coup. Enfin, ce n'est pas mon problème, ce n'est pas moi qui bosse avec elle, mais je devais bien admettre qu'elle était plutôt douée pour fabriquer des toxines. Cela la laissa complètement de marbre et elle se payait le luxe d'être sarcastique. Elle avait de la chance. Je n'avais pas envie de me mettre le Joker à dos, sinon ma vie serait un enfer sur terre, à n'en point douter. Quoique je me demande à quel point il y tient à cette gamine. Tu devrais, je ne suis pas le maître de la peur pour rien, petite." Ultime mise en garde. Mais elle m'intéressait, c'était indéniable, du moins ses qualités, pour le reste, ce n'était pas le genre de chose qui m'intéressait. De toute façon, je n'avais rien à prouver à qui que ce soit, ma réputation était faite et j'étais un criminel établi dans cette ville, même si j'étais plus discret que les autres.

Mais je sais qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Elle était quand même celle qui avait forcé Catwoman a respecter certain de ses engagements, ce n'était pas rien. Et je suis quasiment persuadé qu'elle est en train de se demander comment me tuer. Parce qu'il ne faut pas grand-chose pour que tout parte en sucette. Mais visiblement, pas ce soir. Même si je suis agacé par le fait de ne pas avoir récupéré ma marchandise correctement, je ne suis pas tout à fait perdant non plus, parce que je rencontre la chimiste de talent de J. " Bien vu, le mensonge est monnaie courante et encore plus à Gotham." Tout le monde ment, à plus ou moins grande échelle, cela va de soit. " Je vois que tu es bien occupée." Elle ne joue pas un rôle, je le vois bien. Elle ne fait pas semblant d'être qui elle prétend être et cela m'incite à plus de prudence.

J'eus un léger rictus. " Je ne juge pas les gens sur leur âge ou leur sexe. Que tu sois une gamine à peine sortit de l'adolescence par contre ça m'interpelle." Je l'observe attentivement, surveillant chaque mouvement, chaque contraction de nerfs visible. " J a vu quelque chose en toi et je ne vais pas le juger sur ce point. C'est avec lui que tu bosse, pas avec moi." Et ça clos le sujet à mon sens. Je préférais travailler seul, je ne sais pas délégué et je ne fais pas assez confiance en qui que ce soit pour bosser sur des projets en cours, en mon absence. Au moins, si ça échouait, je savais que j'étais le seul fautif et cela m'obligeais à travailler encore plus dur pour obtenir le résultat voulu. Et je n'ai aucune distraction, contrairement à des gens qui auraient une famille par exemple. Je suis focalisé sur ce que je fais et ça m'évite les déconvenues.

Son cobaye, qui est aussi l'homme qui devait me livrer ma marchandise, apparait comme par magie et je vois rapidement qu'il est mal en point. Je l'observe de longues secondes, écoutant à peine ce qu'elle me disait. " Mh ouais, c'est con comme façon de mourir." Il n'arrivait plus à respirer, il tomba a genoux et suffoqua pendant de très longues secondes. Je m'en approche légèrement et voit les décoloration sur la peau de son visage. Intéressant. " Original pas tant que ça, il existe des plantes qui font le même job." Je regarde le cadavre tomber par terre et après quelques secondes d'agonie supplémentaire, plus rien. " Mais c'est du bon travail quand même. Tu pourras toujours l'améliorer pour en faire quelque chose de plus puissant." Simple conseil. Elle bosse avec J donc, faire dans le détail, ça ne doit pas être son genre, mais qui sait, je pourrais bien être surpris.

  @Jonathan Crane   

La peur… je savais que c'était une arme extrêmement puissante et qu'en toute logique, l'homme qui me faisait face était puissant et dangereux. Il était craint d'un grand nombre de personnes ! Pour ma part, je savais pertinemment qu'il pourrait me faire crever de peur si l'envie lui prenait mais pourquoi agirait-il de la sorte ? Il n'avait rien à gagner en s'en prenant à moi, au contraire ! Il était certain de s'attirer les foudres de J en tentant une agression sur ma petite personne.
Je l'observais donc attentivement… Il n'avait pas l'air de vouloir se mettre à dos mon boss… Cet homme était l'un des criminels les plus discrets de la ville et c'était sûrement pourquoi il m'intriguait autant. J'avais entendu beaucoup de « on-dit » à son sujet sans vraiment savoir ce qui vrai ou faux.
Aussi je haussais les épaules avec nonchalance pour éviter qu'il remarque tout l'intérêt que je lui portais.


- Effectivement… mais qu'est-ce que cela t'apporterais de me faire crever de peur ? Pas grand chose. J ne serait pas ravi en plus… Certes, tu pourrais récupérer ton sac ! Mais je ne compte pas le garder. Je prends juste le temps de discuter avec une des rares personnes vivant à Gotham dotée d'une véritable intelligence. Je soupirais. C'est très rare dans le coin je trouve.


C'était d'autant plus rare lorsque je passais du temps au pub et dans le repère des Clowns. Mais que voulez-vous ! Concernant ces derniers, ils étaient utiles pour certaines missions ''suicides''. Tout dans les bras et rien dans la tête, ils ne ne se rendaient pas compte qu'ils risquaient d'y laisser leur peau. Pour ma part, comme pour J, ils n'étaient que des dommages collatéraux facilement remplaçables.
Il était évident, cela dit, que nous mentions aux Clowns. Nous n'allions pas leur dire « Rejoignez-nous mais attention vous risquez de crever très vite en faisant partis de nos rangs ! ». Mais comme le disait mon interlocuteur, mentir était monnaie courante et cela l'était d'autant plus à Gotham. Aussi je hochais la tête pour acquiescer.


- Occupée ? Je le suis toujours. Je n'aime pas ne rien faire car je trouve que cela est une perte de temps. Je ne me gênais pour jeter un regard au Maître de la Peur lorsqu'il me décrivait comme une gamine à peine sortie de l'adolescence. Et pourquoi donc cela vous interpelle ? Je réfléchissais quelques secondes. J sait voir le talent caché des gens avant même qu'ils ne s'en rendent compte eux-mêmes… ma vie aurait sûrement été très ordinaire et différente si je n'avais pas croisé sa route.


Puis toute cette discussion fut interrompue par l'arrivée de mon cobaye. Le résultat était satisfaisant pour moi mais visiblement des plus banals pour celui qui observait l'homme à l'agonie. Je serrais la mâchoire ainsi que les poings mais je me détendais légèrement en entendant la suite.


- On se trimballe rarement avec des pots de plantes, répliquais-je, et le résultat est là. Pensive, je rajoutais. Mais il est vrai que c'est un peu brut de décoffrage et que je pourrais rajouter un peu de subtilité. Une idée d'amélioration je pense ?! demandais-je en fixant le Maître de la Peur. Avec toutes vos connaissances et votre expérience je suis certaine que vous avez déjà pensé à quelques manières de perfectionner mon travail…


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 @Alexis Kaye  

Est-ce que l'idée de tester l'une de mes formules sur la nouvelle protégée de Joker me vient à l'esprit ? Oui, évidemment, je suis certain que j'apprendrais pas mal de choses intéressantes. Seulement, cela serait mettre à mal la pseudo-relation de travail que j'avais avec Joker et je savais quel genre de risques cela entraînerait ensuite. Pour le moment, elle est en sécurité, mais personne n'est réellement à l'abri. Pas même elle. Qu'elle jouisse de cet état de fait tant que le clown a encore de l'estime et de la sympathie pour elle. Ou qu'elle lui est utile. Je souris doucement du coin des lèvres à ses propos, hochant légèrement la tête. Son assurance est touchante à voir. " Si tu le dis. Mais il y a toujours quelque chose à apprendre sur les gens, tu n'es pas une exception. Mais tu as raison sur un point, je n'ai pas envie de voir ton patron débarquer dans mes laboratoires et y foutre le bordel." Moins je le vois, mieux je me porte en somme. Cela dit, les êtres avec qui il est intéressant de converser sont rares dans cette ville. Il y en a, évidemment, sinon je serais un ermite totalement reclu, chose que je ne suis pas encore.

Je n'ai pas le temps de m'ennuyer non plus et c'est une bonne chose. " Question de point de vue." Joker avait un don c'est vrai, outre celui de réussir a se faire passer pour quelqu'un d'agréable quand l'envie lui prends, il sait s'entourer. Comme la plupart des criminels de cette ville en sommes. Je n'ai pas autant d'hommes que lui et je n'aspire pas à ce but, mais je sais qu'ils me sont loyaux et ceux qui ne le sont pas, le payent très cher. " Peut-être que ta vie aurait été d'une banalité affligeante, on ne le saura jamais." Je détaille la jeune femme quelques secondes du regard. " Ce qui m'étonne, c'est qu'il est rare de voir quelqu'un d'aussi jeune créer des trucs aussi efficaces et puissant. Je te tire mon chapeau pour ça." Un compliment, ou quelque chose qui y ressemble, elle le prend comme elle veut.

Je ricane légèrement à ses propos. Il est vrai que ça serait voyant. Elle a de la suite dans les idées. Si elle survit à tout ce bordel ambiant, elle deviendra quelqu'un d'important, indépendamment de J. " Tout dépant quel est le but de la démonstration." Être subtil ne veut pas dire qu'on n'est pas capable de faire dans le morbide, le violent et le fulgurent. Les occasions sont nombreuses dans cette ville après tout. " En effet, j'ai bien quelques idées. Quelle est la base de ta toxine exactement ?" Tout change suivant la base. Je ne peux pas faire n'importe quoi non plus, ni lui donner des idées qui sont fausses. Elle devra apprendre par elle même également, continuer d'expérimenter de la sorte. Mais elle avait du talent, je devais bien le reconnaître.

  @Jonathan Crane   

L’homme qui se tenait face à moi était impressionnant. Ses connaissances aurait fait de lui un excellent mentor mais il était connu pour travailler en solo et surtout… ce n’était pas lui qui m’avait sauvé ! Cependant je devais avouer que j’aurais payé cher pour apprendre ce qu’il savait. J’étais douée, je le savais ; mais lui était carrément un génie. Il pouvait faire crever de gens de peur sans même les toucher. Si ce n’était pas la grande classe ça ! J était moins dans le subtil, beaucoup moins à vrai dire. J’esquissais un léger sourire car c’était aussi ce qui me plaisait chez lui… Il n’avait pas peur de foncer dans le tas.
Contrairement à ce que l’homme pensait croire je n’étais pas certaine qu’il ne s’en prenne pas à moi pour récupérer son sac, ou juste pour le plaisir. Mon attitude laissait croire le contraire et cela était volontaire. Je savais de quoi il était capable et je trouvais ça flippant mais il était hors de question qu’il le sache. Montrer ses craintes était la pire des erreurs à commettre à Gotham.
Aussi, je hochais la tête à ses propos.


- Il est certain qu’il serait dommage que J s’en prenne à tes laboratoires… Cela serait une perte immense pour tes recherches et je m’en voudrais d’en être la cause. Et attention …! Je suis très sérieuse car je trouve tes travaux vraiment inspirants. C’est du génie.


Jamais je n’imaginais ce que ma vie aurait pu être si je n’avais pas croisé le chemin du Joker… mais là, je faisais une brève exception. Je ne pensais pas qu’elle aurait été d’une banalité affligeante tout comme je n’étais pas certaine que j’aurais pu vivre aussi longtemps à Gotham. Si j’étais restée une jeune fille gentille et sérieuse, mes parents m’auraient sûrement envoyé très loin de cette ville ! D’ailleurs, ils avaient tenté de le faire mais j’avais mis les voiles avant. J’avais laissé toute ma vie derrière moi et je n’avais aucun regret. Je sais que mes parents m’avaient cherché et même fait rechercher par un privé. Manque de bol pour ce dernier il n’avait pas pu leur dire qu’il m’avait retrouvé. Après cela je n’avais plus eu de nouvelles directes ou indirectes de leur part.


- On ne le saura jamais, en effet ! Mais connaissant mes parents ils m’auraient envoyé je ne sais trop où pour me protéger de toute cette folie, déclarais-je en soupirant. Ils avaient parlé de la Suisse me semble-t-il. Mais qu’importe puisque J m’a recruté avant !


Bien sûr je ne m’attardais pas plus longtemps sur mes parents puisque je les oubliais en entendant le compliment de mon interlocuteur. Oui, oui, j’ai bien dit un compliment. J’esquissais un sourire ravi avant de hausser les épaules.


- J’avais beaucoup de facilité en cours mais au lieu de me reposer sur mes lauriers je me suis servie de cette aisance pour travailler davantage sur ce qui me plaisait… la toxicologie ! J’étais même devenue meilleure que mon mentor de l’époque qui n’était en réalité, et à mon plus grand regret, qu’un enseignant sans réel but. J’aurais dû travailler dans la recherche si ma route avait pris un autre chemin.


Je regardais l’homme gisant au sol… finalement je travaillais bien dans la recherche ! Pas sûre que mes parents approuvent ce genre de recherches.
Puis je regardais de nouveau mon compagnon de soirée en haussant les épaules.


- Une démonstration spectaculaire bien sûre… C’est pour J et personne n’ignore à quel point il aime le spectacle ! répondis-je simplement avant de sourire. Ravie d’apprendre que tu as des idées… et pour te répondre je te dirais que je serais curieuse de voir si tu peux deviner quelle est la base de la toxine !


Et bien quoi ?! J’adorais jouer et même s’il ne trouvait pas, je lui dirais.


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 @Alexis Kaye  

J'aime la crainte que j'inspire aux gens, j'aime savoir que la simple énonciation de mon nom provoque chez les autres le malaise, la peur. Parce que je ne vis que pour ça, pour décortiquer la peur, la comprendre et pas l'annihiler comme certains peuvent le penser. Je veux la maîtriser, je suis déjà le maitre de la peur sur Gotham, mais ce n'est pas suffisant. Seulement, je suis bien dans mon coin, je peux continuer mes recherches tranquillement, pendant qu'elle, Joker et Bane entre autres, foutent le bordel en ville. C'est assez amusant à regarder je dois bien l'admettre. Et ça occupe les justiciers de cette ville qui m'oublient en attendant et ça m'arrange bien. Elle donne bien le change, elle ne semble pas avoir peur de moi, ce qui est assez rare, mais je m'en accommode très bien. L'échange est intéressant. Elle semble d'accord pour dire que la perte de mes laboratoires serait préjudiciable pour mes recherches et c'était le cas. Après, je peux très bien en recréer un autre, j'ai les ressources nécessaires et les endroits abandonnés en ville ne manquent pas pour y implanter des labos clandestins. Mais ça serait une perte de temps considérable malgré tout. Elle me flatte et j'eus un léger sourire en coin. " Mes recherches sont en effet primordiales." Plus que n'importe quelle vie à dire vrai. Parce qu'elles seront mon oeuvre pour ce monde, mon héritage en quelques sortes et je n'étais pas prêt d'abandonner.

Tout est sans doute une question de chance ou d'opportunités dans la vie. Mais tous les enfants battus comme je l'ai été ne finissent pas psychopathes. J'en ai donc conclu que quelque part, mon père avait raison en disant que quelque chose clochait avec moi et ça à même été ses derniers mots. Toujours est-il que cela m'importe peu et visiblement elle pense la même chose. Nous sommes ce que nous sommes parce que nous assumons cette part d'ombre et de violence qui est en nous. Ses parents pensaient la sauver en l'envoyant en Europe, mais ça aurait été peine perdue si ça se trouve. Heureusement pour elle, Joker avait su déceler son potentiel et l'avait accueilli dans son équipe. " La folie n'est pas une fin." Et je suis bien placé pour le savoir, que ce soit en tant que psychopathe ou criminel fou. Sauf que je n'ai rien d'un fou. " Tant que cette vie te plaît et que tu es suffisamment intelligente pour ne pas te mettre les mauvaises personnes à dos, tu auras un brillant avenir dans le crime." A moins que son maître tombe une bonne fois pour toute, mais ça c'est une autre histoire.

Elle m'explique avoir eu des facilités durant ses études, mais avoir eu un prof très décevant au final. C'est toujours la même histoire, l'élève dépasse quasiment toujours le maître. C'est bien pour ça que je ne prends pas d'apprenti. Parce que je n'ai pas le temps ni la motivation de lui enseigner des choses, mais qui plus est, je n'ai pas envie d'être détrôné par mon propre apprenti. Et puis, je préfère travailler en solo, bien que j'aie des gardes pour assurer ma protection, mais ils ne touchent à rien, sauf quand ils en ont l'ordre. Et ils savent que je ne rigole pas avec ça. " Tu as eu de la chance d'avoir un mentor au moins." Je ne l'envie pas du tout. Ce que je sais, ce que j'ai appris, je l'ai fais en testant encore et encore, en essayant encore et encore. Même aujourd'hui. Mais je sors de mes pensées quand elle propose une sorte de jeu. Deviner quelle est la base de sa toxine n'est pas aisé, mais je peux toujours essayer. Sans un mot, je m'approche du cadavre et l'examine en silence. J'ai vu les effets et dans mon esprit j'essayes de faire le lien entre tout ce que je sais et ce que j'ai sous les yeux. " Dur à dire, je dois bien l'avouer. Les toxines chimiques sont nombreuses. Quand aux plantes, je doute que ce soit ton truc." Tout comme moi, même si je travaille sur ce point pour combler certaines lacunes.