Allons allons, parlons donc en chanson !

Trois silhouettes en pleine journée, laissant l’agitation de la nuit derrière eux, une nuit calme, puisque loin d’avoir péché par la luxure ! Trois faquins, aux gueules d’ange, aux ailes brisées par la vie. Aux rêves inexistants sous l’oppression de la société, aux vêtements de friperie pour éviter que leurs enfants n’aient pas de compote aux quatre heures !
Trop petits faquins, coli en main et clé d’un camion imposant dans la paume sont entrés au Black Cat avec une bien singulière livraison ! Trois petits cèlera voulant améliorer leurs vies, mais celle de leurs familles, trois petits coquins acceptant d’épouser le chaos… trois petits clowns sans masque avec en main un premier coli !


Trois petits faquins, sont allés livrer le Black Cat de ce qui aurait dû être le poison des riches, celui qui vous enivre et vous pousse à placer de nouveaux dieux verts sur la table, ceux qui achètent votre venin ! Mais on donne un gros colis à la belle chatte en robe de soirée, espérant cacher son manque de pedigree avec les diamants à son cou. Trois petits faquins, lui laissant un colis de pâtée pour chats pour qu’elle puisse ne pas mourir de faim !

Si la petite chatte avait fait gaffe, il avait 7 boîtes de pâté, un premier indice.


La semaine suivante, trois petits coquins, faquins et plein d’entrain, sont venus dans la journée sans un bruit, livrer devant le BlackCat un second colis à la reine de la nuit qui a perdu sa couronne, puisque trop brillante dans son coffre. Dans le colis, il y avait juste un mot « River » pour la référence à la rivière de notre belle ville… et dès qu’ils partirent sans un bruit, le camion déposa une tonne de litière en silice blanche rappelant des diamants bas de gamme devant l’entrée.


Trois petits faquins sont venus plus tard déguisés en chevalier comme dans la chanson pour venir donner des croquettes à la princesse dans son donjon de luxure !  Mais ingrate, les petits chevaliers furent renvoyés manu militari dans la rue… Apparemment la livraison d’avant n’avait pas été appréciée…Trois petits coquins, qui n’eurent pas le temps de se rincer les yeux… mais mirent le feu aux poubelles…

Pour appeler les pompiers !

Et au-dessus des poubelles, un mot écrit : octobre.


Sont venu au BalckCat, pas pour jouer les coquins, ni les fripons, mais juste laisser une invitation, avec une heure écrite en gros et de l’herbe à chat pour se faire pardonner leurs âneries, qui fut tout de même fort distrayant !  


Mais si les deux étaient prêts à ce repentir, le dernier, un peu, ivre, a fait pipi sur le beau sofa en velours rouge.

Et voilà, comment trois petits chats, on joué des aventures à une grande chatte qui habituellement aime plus se faire chambouler les suspensions par une chauve-souris, pas si chauve que ça…



25 octobre – minuit – sur les quais sauvage River Gotham au ponton 7

Les chats aiment le poisson, les clowns les mouiller… puisque minet râle ? Oh mais je suis en forme ce soir !



Et minuit, c’est bien quand tous les chats sont gris ?
Voilà, je suis au petit soin pour Catminouche, la reine des pantoufles… un vrai chat de canapé, qui a le petit cœur tout mou d’un justicier en pleine crise d’ado (et sans les boutons, puisque la voix qui déraille, notre BatouKan l’avait, … un vrai asthmatique) et d’une chasseuse qui en oublie son sang-froid. À croire qu’elle veut épuiser son quota de vie. Si ça ne tient qu'à ça ma douce amie, je peux t’aider, j’ai toujours voulu savoir si les chats savent retomber sur leurs pattes, quand ils en ont plus !

J’étais en avance, juste pour profiter un peu de la quiétude de cet endroit, installé sur une chaise longue, jouant avec un briquet en métal qui fait « clac » quand on le referme d’un coup de poignet ! Un beau clac, qui vous donne envie de brûler quelque chose comme la petite cabane privative de pêche d’un petit monsieur qui m’avait si gentiment prêté son espace. Pas besoin de grand luxe, cela va rappeler à la chatte sans pedigree d’où elle vient. Elle mettra son arrière-main sur le banc en bois de cette table de pique-nique qui avait servi à bien des générations. Oui l’endroit était sommaire, mais surtout tranquille… faiblement éclairé par cette guirlande de boule suspendue à des fils. J’y avais mis quand même deux vers de cocktails aux reflets violet et vert. Je suis parfois attentionné et comme je me suis pris d’envie pour la mixologie, j’espère que Catminouche l’attrapeuse de mouche aura la descente de le goûter ! Pas comme Batman, qui avait décidé de me casser ma table basse avec mon corps. Tsss, aucun respect, il ne m’a même pas fait un petit bisou avant de m’éloigner comme un forcené.

La passion des retrouvailles.

Cela dit, il est toujours impoli ce garçon… la faute aux personnes sans parents.

Il avait des clowns plus ou moins bien cachés autour de l’endroit, donnant donc un peu d’intimité à notre discussion. Car Oui, je suis là pour parler avec elle, même si ma lame pourrait me démanger et elle ses griffes… elle pouvait être plus maline qu’à son habitude.

 « Bonsoir le chat » fis-je sans me retourner, face à la rivière et dans ma chaise longue, lorsque le reflet doré de mon briquet me donna la confirmation qu’elle était là. Je sortit de ma veste une souris en papier froissée… et lui envoya dessus, elle se mit à vibrer avec un petit drapeau qui sortit : BANG ! Oui juste un mot, mais ne pouvait-on pas tuer pour des mots ?  « Me voilà ravi, de ta présence. » je décide de me lever pour le tourner et pivoter avec élégance, le sens d’un spectacle qui ne s'arrête plus, enfin certain s'arrête, c’est la mort…


Chanson originale

Ahh ! mais voilà une petite chatte bien polie ! Je dois dire, que la politesse se perd chez beaucoup de nos compatriotes ! J’apprécie que toi, la reine de l’air, décide d’être polie ! Me voilà enjoué et plein d’allégresse pour cette soirée ! Qu'on donne un shoot de drogue à ce chat !

Je daignais me lever et lui faire face, avec un geste ouvert de chaque côté pour saluer comme un comédien, ne suis-je pas l’acteur de vos existences ? Celui qui sert la faucheuse et le chaos, pour éviter que vos existences ronflantes et monotones ne s'endorment trop vite ?

« Nous avons tous le choix, petit chat. Il y a juste des conséquences que nous ne souhaitons pas prendre ! » fis-je amusé en lui montrant la table, alors qu’elle me demande avec hâte le pourquoi du comment de ma convocation. Je me saisis d’un cocktail que je lui tends. « Il n’a rien de douteux dedans, sauf la saveur de l’éther. » il y a même sur le bord, un peu d’odeur d’herbe à chat, mais je la soigne bien ma petite minette, il manquerait presque une brosse pour qu’elle ait le poil tout soyeux et je serais un hôte des plus généreux ! Quoique le lieu ne soit pas très sexy, comme disent les gens du marketing !

« Si j’évoque le fait que ta charmante compagnie, ainsi que l‘éloquence de nos échanges me manque, me croiras-tu ? » dis-je en passant une jambe par-dessus le banc pour m'asseoir et regarder le lac silencieux. Je pris mon propre cocktail, buvant une fine gorgé afin de tâter de ma réussite, hum… oui il est bon, je m’améliore de jour en jour dans cet art intéressant de la mixologie, où je pourrais demander à Punchline d'agrémenter certain verre de ses créations, plus… radicale que le poison de l’alcool. Enfin pour le moment, je teste les saveurs afin de mieux cacher l’amertume du poison et ce soir, je ne mentais pas sur le côté sain de cette boisson faite maison.

J’eus un rire, bien entendu que non, elle ne peut me croire ne serait-ce qu’intéressé par sa conversation, pas que je la trouve de base un peu frivole, mais un peu quand même… ceci dit elle a le mérite d’avoir un peu d'intérêt la Catounette, et autrement pour les galipette qu’elle fait avec une BAtounette a la kekette très frivolette !

« Ceci dit j’aimerais t’écouter sur un sujet commun, une belle obsession commune qui nous vaut mille questions et milles interrogations pour un avenir un peu plus… fascinant. Celui de notre chauve-souris d’amour en pleine crise d’existentialisme ou plutôt d’une adolescence pleine de désillusion ! » je me tourne vers elle, le regard sombre mais un rictus au coin de mes lèvres maquillées, mais surtout où mes cicatrices rougies par le rouge me donne un air de requin terrifiant « Qu’est-ce que cela te fait, d’observer avec impuissance sa douce déchéance dans les ténèbres ? » une petite pique, un beau couteau planté dans une blessure encore rouge vif, oui j’aime ça… ne trouves- tu pas ça vivifiant cette douleur ? Celle de se savoir encore en vie et donc capable de souffrir encore plus ou même d’apprécier goulument ta respiration ? Profite, ça ne sera pas toujours le cas !

Tu es étonnée, la petite effrontée ? Oh eh bien, tu devrais en avoir l’habitude, je ne suis pas homme à la monotonie, ou même d’être acratopège… j’ai plus d’un joker dans ma manche et je suis un très bon bouffon, pour vous animer vos vies, mais cela, je l’ai déjà pensée. Ou bien, tu étonnes tu plutôt de ce petit geste qui serait tout à fait bienveillant pour des personnes normales ? Parfois, je peux être charmant voire me galant !  Harley a bien dû dire des choses de ce type ? Ou bien, ne sait t’elle arrêté que sur les méfaits d’une relation toxique et pourtant aussi  enivrante que le meilleur des alcools ? Sans doute, elle s’estime victime, une victime qui était parfaitement consentante et qui cherchait même le bâton pour le sentir plus fermement contre sa fragilité, une fragilité qui n’est qu’apparence. C’est une vraie hyène ! Enfin bon, qu’elle narre ou non, mes qualités ne me font rien, qu’elle distille son venin, elle n’a plus que ça … au point qu’elle va le chercher à la source de sa nouvelle copine. Je regarde la chatte, toi aussi, tu as un souci avec un homme et tu as fini dans les bras d’une femme. Vous n’êtes pas très originaux, surtout qu’au fond, le jour où la chauve-souris aura grandi, tu reviendras, car tu es amoureuse. Harley c’est pareil. Or, vous êtes vous déjà demandé si vous méritez d’être torturé ainsi ? Harley oui, elle a besoin de souffrir pour se sentir importante et continuer à garder son sourire d’Arlequin, comme je ne suis plus dans son lit, elle tente de me tuer, elle tente une rédemption, essayant de tuer le monstre en elle… Or, elle ne peut le tuer celui-ci.
Et toi qu’essaies-tu de tuer pour soulager ta peine ?

Je souris à son ironie, on peut toujours trouver des discussions passionnantes, sauf que je suis apparemment fou, fou oui, mais pas idiot et on a tendance à croire que les deux sont liés.

 « Est-il bon ? Aurais-tu un conseil pour l’améliorer ? » fis-je après sa phrase, oh oui, je vais te répondre mon petit chat, or là, tu as bu et mon esprit se demande si tes papilles sont satisfaites ou bien si tu es capable d’apporter un véritable avis construit. Cela va définir aussi beaucoup de choses de ce que j’ai en tête pour « nous ».  Crois-tu qu’un cocktail soit juste charitable ? Non, même un simple objet comme tel reste … hum un succulent test.

 «À qui tu peux en parler ? Aux copines des oiseaux de proie ? Vous devenez avoir marre de parler de vos histoires d’homme… Certes elles doivent t’écouter avant de se plaindre elles même de leurs déboires, de leurs souffrances sans vraiment apporter de solutions à ton mal. Au fond, écoutent-elles vraiment ou est-ce plus un conciliabule ou vos soucis tournent en boucle sans rien après ? » j’eu un rictus  « Oh, je ne suis peut-être pas la lanterne la plus brillante, mais je sais très bien voler.  » une métaphore polie pour dire : ne me prends pas pour une buse. Je sais que tu en sais toujours plus que n’importe qui sur la chauve-souris, car vous êtes des aimants en plus d’amant et que vous ne pouvez pas vous empêcher de vous voir malgré la pseudo noirceur qui colonise vos vies.
Enfin donc qu’est-ce que cela te fait mon petit chat sans aucune vie de secours ? ça te fait mal non ? Voir que celui qui te poussait vers la lumière a décidé de te foutre la gueule, le nez dans ce que vous pensez être des ténèbres, alors que ce n’est que des petits remous adorable de corruption !

Si j’avais raison ? Mais n’est-ce pas un pléonasme ? j’ai toujours raison ! HAHAHA ! Cela me fait rire doucement, plus lié à cette maladie qu’un vrai rire. Je la laissai continuer, je n’ai pas vraiment réussi, car ce n’est pas grand-chose par rapport à ce que j’aimerai… Ce n’est qu’un adolescent en pleine crise identitaire après avoir été lourdement choqué par deux ans d’absence et retrouvé le chaos, un être en état de choc, qui se laisse consumer par un sentiment bien humain : la vengeance. Alors, si tu as mal de ça eh bien ma grande dis toi que ta souffrance ne fait que commencer ! Tu as mal, car tu te dis, que dans sa cible puérile de vergence, il viendra te voir ? Te faire expier ta trahison ? Oh oui, une bonne fessée comme tu ne dois pas aimer en recevoir… est-ce un mal ? Oui, ton arrière-main sera dévastée et son visage à lui défigurer. Lequel de vous deux survivra ? Je mangerai des pop-corn avant de compter les points, tout en me disant une chose : Batman ne peut pas mourir autrement que sous ma main, dans un final grandiose à deux, où nous tirerons nos révérences communes. Il a beau me dire avec obstination qu’il va me tuer, on périra ensemble, il le sait et au fond, je crois qu’il a envie de cette fin.

Et nous ne sommes pas encore à la fin de cette comédie ! HAHAHA.

 « Je trouve ça intéressant et à la fois… un peu décevant.  » fis-je en buvant une nouvelle gorgée.  «  Il est normal, qu’il soit choqué et qu’il cherche la vengeance après la justice. Qu’il se dise qu’il doit être plus violent pour espérer mettre fin au crime. Or  si c’est louable de devenir un monstre pour les combattre, qui va le combattre ? … cela se finirait en suicide et il n’est pas fait pour aller jusqu’au bout de sa conviction actuelle. Il nous fait une crise d’un ado qui cherche son identité après avoir vu le divorce de ses parents et l’échec de ses efforts pour remonter sa moyenne, alors il s'acoquine avec les loubards du coin, se disant qu’il arrivera autrement, alors qu’il s’éloigne juste de ses valeurs. » j’aime les images, mais surtout j’adapte mon discours auprès de Catounette, l’ancienne maîtresse de la kekette de Batounette ! Le souci, est de savoir à qui appartient ce phallus si prisé par ses dames… Il me désespère toujours d'enchaîner un tas de conquêtes, comme si cela allait combler le vide de son cœur d’orphelin. Je ne peux comprendre cette jouissance, quand il rend l'âme des cuisses généreuses d’une conquête, car si cela doit être plaisant (je suppose), il n’aura qu’un plaisir éphémère qui n’ôte pas le souci principal : sa solitude.

 « Pourquoi il ne s'est pas tourné vers ceux qui sont censé l’aimer ?  Que lui ont promis les Ombres ? » que c’est moche de tenter en état de faiblesse quelqu’un ! c’est mon travail ça ! Je n’aime pas quand on va sur mes plates de bande sans au moins dire bonjour. Qui sont ces ombres qu’il m’avait narrées, pour venir me chercher ? J’en n’ai pas peur, je m’intéresse à celles-ci car je veux lui ôter ! J’aime bien retirer les jouets des enfants pas sages ! Je regardai la chatte à mes côtés avec un rictus.

Alors ton avis sur un cocktail ? Un simple cocktail, qui pourtant est signe de beaucoup plus de choses. Plus d’alcool ? Il en avait pourtant une bonne dose, j’espère que tu ne regardes pas juste les bouteilles de ton bar à « chatte », mais que parfois, tu te fais une petite consommation aux frais de la patronne ! Enfin, je me demande si tu abuses aussi de ton statut de super minette en casquette de patronne, tu es une gentille persane de canapé ? Une chatte de goutière avec les autres ? Ou bien tu essayes de faire la matrone qui ronronne en sortant les griffes auprès de tes filles ? Un peu comme l’autre rose fanée qui récupère des pauvres idiotes, battues par la vie et celui qu’elles ont choisi pour vivre dans un 40m3 avec des marmots qui hurlent de faim ? Je ne te vois pas trop de persan, ils ont le nez écrasé, tu n’as pas pris assez de porte sur ton nez de Cléopâtre… et je ne sais pas si tu es aussi douce, il faudrait demander à mon très cher frère, mais bon je n’ai pas envie de savoir, la douceur de ton pelage, rien que l’imaginer, ça me dégoute. Par contre, la chaleur de ton sang, ça c’est plus sympa !

HAHAHA !

Bon je m’égare, tu voulais plus de liqueur de Dyonisius dans ton verre afin d’avoir sur le bout des papilles plus de poids ou de piquant ? Sentir au fond de ta gorge la corde se tendre, qu’au prochain verre tu chantes les louanges à la lune pleine ? Tu fais partie de ce genre de personne qui aime bien sentir la mort sur sa nuque et jouir de lui avoir échappé, tout en lui faisant un beau geste indécent de façon originale, un peu comme ajouter de l’exotisme ? Ou as-tu besoin de voyage ?

 « Est-ce un goût personnel ou un besoin de voyage cet exotisme ? » fis-je à son avis qui m’avait fait naître un carrousel de questions sans fin. C’est bien, si tu me fais méditer c’est que ton avis n’était pas si mal, même si tu ignores que tes mots peuvent en dire beaucoup plus sur tes désirs profonds.

Allons sur la suite si tu veux bien ma reine minette amatrice de brouette sur la banquette avec une grosse ciboulette aussi ténébreuse qu’une belette. Oula mais cette poésie est très obscène ! Je me ferais honte ! HAHAHA ! Ceci dit, mon très cher BatouKan est un homme qui aime enchainer la passion sous les draps, à croire qu’avoir des minettes sous la couette, lui donne l’amour que ses parents n’ont pas pu lui donner. Oh diable, l’amour ! Tu dois être indépendant de tout ça mon grand ! Regarde sans Alfred tu fais n’importe quoi ! Tu n’es qu’un adolescent capricieux qui ne souhaite pas grandir !

Donc ma minette, catounette qui se tend un peu sous ma vérité ? Bah tiens c’est presque pitoyable d’imaginer le cliché que je viens de te sortir, à croire que vous ne savez faire que ça, vous les femmes !    « C’est dommage pour vos fardeaux…» dis-je à ses propos, soit disant elle ne se réunit plus vraiment avec ses copines ! Tu parles, je serais bien étonné du contraire. Harley cherche des copines, elle n’a trouvé que sa rose fanée pour me tenir tête, au moins, si elle vous a demandé, vous avez été plus maline !
« Mais peut-être mieux pour votre survie.  » oui la petite pique anodine sur l’attaque des deux pas futés du jour, dans un sens les plantes ne sont pas réputé pour leurs philosophie et Harley… eh bien, elle n’est pas non plus la reine de la matière grise depuis qu’elle a quitté sa blouse, elle n’est pas stupide, or elle ne brille plus vraiment par sa réflexion construite et stratège. Apparemment, il avait plein de formes d’intelligence, Harley en avait plusieurs... Cependant, elle aimait suivre, elle ne planifiait rien et elle agissait par instinct, telle une petite fille qui aime suivre l’ombre de son papa. A croire que j’aime m’entourer d’enfant, entre la gamine arlequin et mon frère en crise boutonneuse ! Punchline était plus mature, malgré son âge assez jeune… je ne sais même plus le siens, elle est majeure et c’est le principale pour tuer des gens !

HAHAHA !

J’ai peur ? Drôle de concept tiens, voilà longtemps que ce sentiment m’a quitté, le jour où j’ai tué Arthur Fleck ! J’arque un sourcil, comment puis-je avoir peur d’une destinée toute tracée ? Je suis peut-être utopiste, mais lui comme moi savons tous deux, que nous mourrons de la main de l’autre. Je suis le dernier pilier de sa vengeance, après si je ne le tue pas, il se suicidera car il aura fini de consumer toute sa rage et sa colère. Sommes-nous responsables ? Bien entendu que nous le sommes, nous avons détruit ce qui lui restait ici, après deux ans quelque part à faire les gros bras. Moi, c’est normal, je suis celui qui doit le faire grandir, toi tu l’as juste trahi, car tu penses que tu n’avais pas le choix… certes je t’ai un peu obligé d'honorer sa promesse, pourtant, pourquoi n’es-tu pas avec lui ? A essayer de te faire pardonner, de reconstruire mieux après tant de douleur ?

La Ligue des ombres donc ? Voilà un nom qui allait être intéressant à dénicher pour parlementer, il me semble bien qu’il y a une demoiselle qui en faisait une partie et qui m’a approché pour l’aider à inhiber et détruire cet organisme. Des assassins, qu’est-ce qu’il fait avec des meurtriers ? Pendant qu’elle parlait, j’avais posé mon coude sur la table, afin de le remonter et que ma main en poing tienne ma joue patibulaire, tout en sirotant de ma paille mon cocktail.

 « Et qu'est-ce qu’ils ont promis de si incroyables ces assassins ? » « purger Gotham », ça il me l'a plus ou moins dit mais il ne se rend pas compte du paradoxe, devenir un monstre pour tuer les monstres. Jeu un rire  « Il lui ont promis de l’aimer ? » je secouais la tête… peu de personne ont compris à quel point cet homme a besoin d‘amour et que tout le monde le bafoue.  Enfin, qu’elle me réponde sérieusement puisque là, sur le coup si je rigole c’est maladif.

 « Je me demande un truc mon chaton… c’est pourquoi tu n’es pas avec lui, malgré ta trahison, reconstruire dans la douleur, ça vous connaît. Pourquoi as-tu perdu ta place à ces côtés ? Ou tu ne la veux plus ? » la question est bien là, pourquoi tu n’es pas avec lui ? Et là ça m'intéresse pour la suite ! Car nous avons un bel ennemi commun.

Goût personnel, puis une nouvelle gorgée, c'est bien petit chat, tu as au moins des goûts et un avis pouvant être signe d’amélioration, même si tu ne vois pas l'intérêt. Je la toisa longuement, avant de sortir une célèbre citation d’un dessin animé auquel elle ne pouvait pas forcément se douter :

« À quoi reconnaît-on qu’un pain est bon sans le goûter ? Ni à l’aspect, ni à l’odeur, mais au son que produit la croûte. Oh, une symphonie croustillante. Seuls certains grands pains sonnent comme ça.» je la toisais avec un rictus, oui je trouve que cette citation à un côté un peu alambiqué pourtant user de la bonne manière elle apporte un vrai sens ! Même si le pain ici, ce n’est pas celui des Français. Sans doute que je blasphème mais tant pis, il faut qu’ils apprennent que bafouer les traditions permet de sortir de la caverne ! « Voilà pourquoi on aime tous retourner à Gotham, le pain est meilleur ici… on aime notre purgatoire. »

On était bavard ce soir, j’aime quand on parle mais faut-il que cela soit pertinent et je dois dire… que les réunions moins courantes des filles réalisé ce qui semble un frisson à Catmicnette, j’ai bien vu ? Mon rictus s'élargit un peu plus, un frisson que je suppose à cause de ses pupilles un peu plus dilatées par cet effroi. Ouai, tu sais que ta copine à couette a décidé de venir me rendre visite avec sa plante verte de salon et que cette dernière a manqué de mourir (quel dommage, j’avais besoin de terreau) … alors qui, tu peux comprendre, qu’il vaut mieux que vous ne fassiez pas trop de soirée pyjama, puisque là c’est Ivy que j’ai attaquée le lendemain en représailles dans un feu magnifique de son jardin… mais sans doute que tu aurais pu être la prochaine ou bien le canaris qui chante faux ! Oui, Harley, cette jolie idiote, a oublié que je ne viendrai pas chercher son âme directement, mais que je faucherais tout… tout ce qu'elle aime et je la connais mieux que personne !

HAHAHAHAHAHA !

Pauvre petit scarabée qui pense partir en croisade contre un dragon mais qui y va avec un cure-dent ! Tu n'apprendras jamais à rêver, tu te penses encore dans un conte de fées !

« J’aurais pu mettre un peu d’extrait de rose dans ce cocktail … » fis-je en ricanant de ma maladie, tout en buvant une gorgée, comme si je faisais une conclusion à la mixologie, cette belle compétence acquise ! Sauf que toi, mon chaton des rues sans aucune puce, tu sais à quoi je fais référence. Peut-être qu’après ce soir, tu iras prendre des nouvelles des deux fleurs ? Peut-être bien, au moins cela va renforcer le fait qu’il est peut-être plus sain pour toi, de ne pas trop s'associer à des futures mortes.
Enfin ce qui m’intéresse le plus, reste cette Ligue des ombres. La purge… la purger en devenant un monstre, cela colle avec ce qu’il a osé me dire. C’est triste, il est perdu dans sa crise d’ado, sans se douter que pour cela il devrait tuer toute la ville, faire un génocide de cette ville ! Puis après étendre ses pratiques aux autres et petit à petit, trouver une belle tête nucléaire pour que la planète pleine de vices ne puisse renaître de ses centres… oui, mon Batou, tu oublies que plus tu tueras des vilains, plus d’autres viendront et après quelles est la notion, le critère pour mériter ta foudre ? Tous tes critères ne feront qu’évoluer et au fond on a tous quelque chose à nous reprocher et tu tireras des innocents… tu feras des orphelins, tu seras l’homme qui a tué tes parents.


« S’il veut purger tel un paladin vêtue de noir, tu es concerné, puisque tu seras une de ses sarrasins à bruler. » dis-je avec un mauvais rictus, ne fait pas semblant de ne pas te sentir concerné, je suis certain que ton petit cœur saigne.

HAHAHA

Mais quel plan de merde ! Ton cerveau, tu l’as oublié dans les tréfonds des draps de cette « elle » qui semble attendre quelque chose en retour ! Mon pauvre frère, tu as un sacré souci avec les femmes ! Elles te tiennent toujours en laisse. Tu es un vrai chien. De quoi, me donner envie de la faire saigner comme une truie cette petsitter !

« Encore une femme… » fis-je dans un soupir tout en buvant une gorgée plus longue.

Alors que je laissais mon cerveau malade (soi-disant), planifier une mort pour cette nouvelle compagne des plus inutile à la vie de mon frère, Catounette la reine des galipettes et déchue par une sauterelle… Laissa planer un long silence à la suite de ma question. J’ai touché de la lame quelque chose de sensible ? J’aime quand ça fourmille et s’agite !... dans la douleur bien entendu.
Pour attendre une réponse, je dois chanter ?

Ah voilà une réponse, elle hait la Ligue, donc elle a un petit passif en plus que la Ligue lui a volé sa bistoukette estivale et qu’elle aime trahir… que c’est triste quand même l’amour.
Donc la Ligue rivalise avec le service urbain des ordures ménagères ? Voilà qui est encore plus intéressant surtout cette pointe de haine qui me va bien mieux que celle de la tristesse ! Mon rictus devient plus sombre, vas-y emporte moi dans ce sentiment ma chère ! Cela apporte donc de l’espoir et tout un intérêt à mes idées … jouer avec le chat, mais plutôt quand celui court va chasser à vos côtés, voilà qui me semble palpitant et encore d’une beauté ironique dans la suite des trahisons… mais c’est pour ton bien mon frère.
Oh vous avez changé ? Mais cela pose-t-il un souci ? Non, c’est juste qu’il est en crise voilà tout et toi, tu ne comprends sûrement pas comment l’aider, surtout s’il y a « encore » une nouvelle minette qui se frotte à sa cuisse. Il devrait envisager de créer une SPA.

HAHAHA

« Qu’est-ce qui nous empêcherait de faire tout brûler ? » fis-je en me touchant le menton pensif, comme si j’étais dans mes réflexions alors que pas du tout, j’ai déjà le fil rouge en tête je le déroule. Et oui je dis « nous ».

HAHAHA

Très drôle sur ma conclusion sur ce cocktail ? Oh tu n’aimes pas mon humour ? Tu sais Catounette la petite minette, tu ne devrais pas regarder les miettes, elles sont cachées sous la couette, en espérant finir en brouette… ouai non les miettes on les ramasse et ça finit à la poubelle. Là où seront leurs corps, dans un composteur au moins l’une d’entre elles, il faut bien faire pousser des tomates, celles du supermarché sont infectes. Quant à la couette, eh bien, ça va dépendre de sa bêtise. J’aime mieux la faire souffrir le plus longtemps possible de la plus difficile des douleurs : le mental et sans doute qu’elle se donnera la mort toute seule. Ce qui serait dommage, Harley chérie, tu sais que l’enfer existe ? Je t’aide à l’affronter, même le diable serait presque jaloux de ton avenir !

« Ne suis-je pas un clown ? Je suis par définition très drôle. » je suis très drôle, pour preuve je rigole souvent !

HAHAHA !

Enfin dans le lot des tourments de la chatte, il avait la chauve-souris et en effet il viendra pour elle… et ce jour-là, qui saignera le plus ? Vos cœurs et votre amour. On va avoir un nouveau conte d’amour ! Roméo et Juliette mit comme la plus belle histoire d’amour (alors que ces imbéciles se connaissent depuis quelques jours), seront détrônée par vous deux et vous mourrez tous les deux ? hum… toi peut-être mais lui non, sa mort est réservée dans un final plus grand que juste une histoire d’amour et de draps froissés.
Je toisais Catnouette, d’un air nonchalant, en buvant une longue gorgée… il viendra pour toi, mais tu sais que je peux faire en sorte que personne n’a plus envie de te tuer… ou de te mettre à la SPA.

« Il arrive qu’avec de bons mots, qu’on puisse éviter ce genre de désagrément. » oui une bonne alliance par exemple, je me doute que tu as fâché beaucoup de monde, et si tu veux qu’il vienne que pour toi, tu sais… associe toi à moi et on va faire de grande chose, lui donner une bonne raison de se bouger l’arrière-train et pas pour sa petite petsitter ! Ah que ça me dégoute !
Alors voilà le « nous » qui donne tout le sel a ma phrase d’avant. Je tourne encore la tête vers elle, haussant les sourcils en monde « nooonnnn ? Oui nous ? nonnnnn » … eh bien oui petite idiote, si je suis fou, je ne suis pas un idiot et mes mots sont toujours bien peser avec soins dans la balance de ma bouche. Après, quand vous ne les comprenez pas, c’est autre chose. Je ne suis pas sérieux ? Cela me fait sourire.

« What so serious ?» tu sais que c’est que c’est phrase fétiche ?»

HAHAHA !

Oh la confiance c’est surfait ! Je peux très bien te pousser à en avoir en moi, mais ça tu ne sais pas encore. Je la laisse rire, car je rigole aussi, puisque je crois qu’elle n’a jamais fait une blague aussi drôle que ce soir ! allé je suis certain que tu es en train de réfléchir sérieusement à ma proposition, en imaginant sûrement si tu ne peux pas faire une pierre deux coups en m’éliminant ? Il serait logique de le penser, tout le monde veut ma chute… Eh bien, vas-y penses avoir un coup d’avance, essais… mais tu vas me dire oui non ? C’est toujours dans le désespoir et la peur qu’on cède au diable (enfin là au Joker), sinon ce n’est pas amusant.

Je pose mon coude sur la table afin de mettre ma main sous mon menton e poing, tout en attendant qu’elle me sorte donc la conclusion de ses pensées, enfin plutôt le oui ou le non… qui deviendra un oui, j’en suis certain.

Eh bien voilà quand tu veux, la confiance n’est pas un souci, donc un accord ? Le soucis étant que tu ne sais pas ce que je désire. Enfin tu imagines et je te laisse y croire.

« Hum hum.» fis-je tu peux mieux faire. « Il y a un adage qui dit « La méfiance est toujours une forme d'intelligence. La confiance est une des formes de la bêtise ». Ce qui a de la valeur reste d’avoir qu’une parole et d’honorer les termes de cet accord. » et tu ne sais pas ce qui va arriver mais moi si et j’en jubile intérieurement. Tu ne le sais pas encore, on va devenir de grands amis. « Et aussi étonnant qu’il soit, je n’ai qu’une parole. Nous pouvons parler d’une protection pour que personne d’autres que ton ancien amoureux puisse te menacer de mort et de faire brûler la Ligue ou bien juste cette petite chienne qui espère un peu trop entraîner dans sa meute une chauve souris ? » soyons imaginatif tu veux bien ? Écrivons sur le sang de nos ennemis un pacte, celui du chat et du Joker afin que Gotham soit une table de poker où la reine sera avec des moustaches.

Pourquoi te faut-il des garanties ? Quand tu vas fumer, tu demandes à Bob, cet homme patibulaire une garantie si tu attraperas un cancer ? Tu as un pourcentage de voir dans les années à venir ta gorge enflée, tes poumons noircir et ton souffle se retreindre… un cancer de la gorge, du poumon ou même de la bouche, le souci étant est-ce la cigarette ? Ou bien autre chose, nous sommes dans une société surfaite, une société qui n’a que faire de la santé, tant que celle des autres produit la rentabilité. Ton cancer sera rentable à nos chers hôpitaux, qui ont oublié le sens de leur métier : aider les autres… Maintenant c’est plus d’abord ta carte bleu qu’ils aident à vider que le mal en toi.

 « Je sais que tu vas tenter de le faire catounette. » dis-je avec un calme assez flippant, pourtant n’est-ce pas la vérité.  « Pourtant le jour où tu seras un peu plus fort ton poignard, tu auras en tête ma phrase : la trahison se paie et avec moi elle est jamais douce. Tu ne mourras pas, non… mais ce qui te reste de précieux se fera détruire, gémira lentement dans des souffrances pas seulement physiques mais mentales… et tout cela sous ton regard impuissant, sous tes chaînes lourdes de culpabilité et de regret. » j’eu un rictus profondément sombre, oui je t’annonce ton enfer, ton purgatoire sans rédemption.  « Et si ce n’est pas moi qui le fait ça sera mes séides.  » tu sais que j’ai construit un groupe presque fanatique, sans moi, je serais un martyr un saint et mes lieutenants reprendrons sans peine mon dessein, en pire !  « Que tu réussis ou non à me tuer, au fond ton sort sera déjà graver. Quant à moi, je n’ai aucune raison de te trahir dans le cadre de notre alliance, si tu as ce qu'on encore peu de gens : de l’intérêt. Tâche de ne pas devenir ennuyante. »  oui voilà ma garantie, je n’ai pas de raison, surtout que je projette des idées terribles te concernant et tu finiras par aimer ça, j’en suis certain.

J’attendis la suite, non ma petite ronronnette, ce n’est pas admettons, mais actons… voilà une condition ? Oh que je laisse les filles tranquilles ? Mais elles ? Elles m’ont déclaré la guerre.

 « Je les laisserais tranquilles tant que qu’elles sont dans ton établissement ou chez toi. en dehors, je ne peux rien te promettre alors que deux d’entre elles ont déjà signer leur suicide. » en somme, si tu veux les protéger, enferme-les dans tes quartiers. Après tout, si Harley n’avait pas été idiote, peut-être que j’aurais fait une concession plus grande ? Je te laisse le penser
hahaha !

 « Quitte la ville ? Ou qu’elle meurt ? » oui la notion est grande… Son téléphone ne cessait d’être insupportable, elle a de la chance de le saisir sinon je l'aurai envoyé flotter sur le lac.  Au moins tu fais honneur a mes nouveaux talents, ça fait plaisir !
 « Fort bien. » je sors de ma manche une carte à jouer avec un Joker personnalisé, sur le côté un numéro de téléphone, car je n’ai pas une ligne fixe, si mais je ne la donne pas à tout le monde.  « Ne tarde pas trop, le temps n’est plus en ta faveur… apparemment. Passe une belle soirée à résoudre des soucis, nous nous reverrons bientôt petit chat ! Et nous trinquerons à une fin. » je lui fis un rictus en levant mon verre en riant de plus belle, la laissant disparaître dans la nuit alors que je profitais de quelques minutes… pour organiser la suite dans ma tête malade et rejoindre le cirque de Gotham : mon chez moi.

END 01/05/2024