After the storm, the calm. [Terminé - Intrigue III]

« L'amour, comme la mer, a son flux et reflux, Ses vents bons et mauvais, son calme et sa tempête ». (satire de Jacques Du Lorens). Cette citation collait assez bien avec la situation que Clark et Lois avait vécu ces derniers temps. Depuis le retour du jeune homme pour être plus exact. Le temps des retrouvailles avait bien évidemment été merveilleux mais bien vite Lois s’était aperçu que quelque chose n’allait pas. Clark était bel et bien présent, physiquement. Mais rapidement, la jeune femme s’était rendu compte que l’esprit de son compagnon était ailleurs et que la tourmente ne le quittait pas. Clark était là, mais différent. Il en a fallu du temps pour que Lois réussisse, à force d’insistance, à percer la carapace du super héro et à comprendre ce qui le tourmentait si fortement. Après le temps des retrouvailles avait eu lieu le temps des révélations. Cela n’avait pas été chose aisée pour Clark d’avouer à Lois ce qui le tourmentait depuis son retour, mais il avait néanmoins trouver la force de le faire. Pour lui, pour elle, pour eux. Ces confessions ne furent pas faciles à être dites, ni à être entendues et acceptées. En incluant Lois dans sa confession, Clark l’avait entraîné, involontairement, avec lui dans son trouble, sa tempête. Car bien que relativisant sur les faits causés par son adonis, notamment sur le fait que les évènements avaient eu lieu ailleurs et contre la volonté de Clark, la jeune femme eut du mal au fond d’elle d’imaginer l’homme qu’elle aimait tant être capable d’une si grande violence. Mais ensemble ils allaient essayer de passer à autre chose. Ensemble ils allaient avancer, comme ils l’avaient toujours fait.

Le calme après la tempête. C’est ainsi qu’on pouvait caractériser les derniers jours qui venaient de s’écouler. Les tourments, les interrogations diverses, avaient été quelque peu rétrogradées pour laisser, petit à petit la vie reprendre son cours. Clark et son engagement auprès de la Justice League et de l’ensemble des citoyens de la ville. Lois et son dévouement le plus total à son métier, à ses articles, à son envie de combattre crime et corruption. Mais aujourd’hui tout ceci était mis entre parenthèses. Le temps d’une simple journée en tête à tête, en ville. C’est ce qui avait été convenu la veille entre les deux jeunes gens. Flâner, s’arrêter prendre un café, faire du lèche vitrine et pourquoi pas même un peu de shopping. C’est donc main dans la main que Clark et Lois marchent le long d’une rue commerçante. Lois s’arrête devant la vitrine d’une grande enseigne d’ameublement. Elle désigne d’un léger coup de tête l’entrée de la boutique « Et si on profitait d’être ici pour aller jeter un œil ? Depuis le temps que je voudrais une autre bibliothèque pour ranger tous les livres qui ne trouvent pas de place. » Oh oui des livres il y en avait. Et en grand nombre. Il y avait déjà un petit meuble faisant office de bibliothèque mais il n’y avait déjà plus de place. C'était donc l'occasion d'aller jeter un œil et voir si quelque chose pourrait convenir.

Cela faisait déjà une bonne demi heure que Clark et Lois flânaient dans les rues du centre ville. Ils étaient là tous les deux, main dans la main. Néanmoins, Lois n’était pas dupe. La jeune femme avait déjà remarqué que Clark était bel et bien là à ses côtés mais que ses pensées étaient ailleurs. L’extrême curiosité de la jeune femme faisait qu’elle avait tout simplement envie de lui demander à quoi il pensait. Mais elle le savait déjà. Et la jeune journaliste savait qu’en allant sur ce terrain là, leur journée « off » prendrait rapidement fin. C’était sans doute un peu égotiste, mais Lois souhaitait surtout que cette journée soit bénéfique pour Clark, essayer de lui faire penser à autre chose. Apparemment ça ne commençait pas très bien. Mais il était hors de question d’abandonner si rapidement pour Lois. La jeune femme profita de passer devant la devanture d’une boutique de meuble pour proposer à son adonis d’aller y faire un tour dans le but de trouver une bibliothèque. Clark accepte la suggestion de Lois. Un léger sourire apparait alors sur le visage de la jeune rouquine. Pas de refus, c’était comme une petite victoire. Petite certes mais une victoire quand même.

Une fois entrés dans la boutique, les deux jeunes sondent les environs avant de se diriger dans une allée qui les intéressait. Un soupire. De la part de Clark. Lois jette un bref coup d’œil au jeune homme. Elle se demandait à cet instant si c’était la boutique la cause de cette plainte lyrique ou tout autre chose. Là encore, elle n’osa pas demander. Clark finit par brise le silence. Il annonça à sa compagne qu’il devait trouver un travail. Ou à défaut, reprendre son travail au Daily Planet. Lois est surprise d’une telle annonce. Elle ne s’y attendait pas. Il est vrai que ce sujet de conversation n’avait absolument pas été abordé depuis le retour de Clark. La jeune journaliste sent que la main du jeune homme presse légèrement la sienne. A ce moment là elle se demandait bien ce qu’il pouvait se passer dans l’esprit de Clark. Ou plutôt elle se demandais bien tout ce qu’il pouvait s’y passer. « Je pense que c’est une bonne idée. » Comme toujours Lois est honnête. « Je serai ravie de te revoir au Daily Planet. » Comme avant… Et Lois ne serait sans doute pas la seule à se réjouir de son retour. Néanmoins, la jeune femme ne peut s’empêcher de se questionner sur une potentielle activité professionnelle. « Mais tu penses vraiment que cela sera possible ? Je veux dire, peu importe le travail que tu occuperas, est-ce que ce sera vraiment gérable avec… tes autres obligations ? ». Lois connaissait les préoccupations de Clark en ce moment et elles étaient très nombreuses.  Elles connaissait également ses obligations et savaient ô combien elles étaient importantes, voire vitales. C’est au ton de la jeune femme d’exercer une légère pression sur la main de Clark. Son regard trouve le sien « Clark, tu sais que tu n’es pas obligé. » Oui la jeune rouquine ne doutait bien de cette volonté soudaine de retrouver un travail.


Entre temps, une jeune femme, vendeuse, arrive vers eux et et la questionne sur leurs besoins. Clark répond qu’ils sont ici pour une bibliothèque. La jeune femme leur indique alors les produits pouvant les intéresser tout en précisant les différents budgets. « Merci pour ces renseignements, on va regarder et en discuter entre nous. » répond Lois à la vendeuse. Cette dernière leur adresse un léger sourire en ajoutant qu’elle n’était pas loin si besoin. Lois scrute alors les différents meubles pouvant se trouver dans le budget. « Que penses-tu de ces trois là ? » demande t-elle à Clark. Les trois meubles n’avaient rien de très extraordinaires mais ils avait l’air fonctionnels et entraient dans le budget.

les meubles:

Là, dans cette boutique de meubles les deux jeunes gens étaient en train de faire le tour des articles qui pourraient potentiellement faire leur bonheur. Et qui aussi respecteraient le budget. Ou plutôt le bonheur de Loïs, car c’est la jeune femme qui avait suggérer l’idée d’entrer dans cette boutique. Tout comme c’était elle qui ressentait le besoin, depuis un certain temps, d’acheter une bibliothèque. Rapidement, Clark évoque le fait de devoir trouver un travail, ou tout simplement de reprendre son poste qu’il occupait jadis au Daily Planet. Bien que surprise, la jeune rouquine souligna le fait que l’idée était bonne. Toutefois, la jeune journaliste évoqua le fait que potentiellement un travail pourrait sans doute ne pas être compatible avec les obligations du kryptonien. Clark lui rétorqua en disant que le métier de journaliste offrait des avantages vis à vis de la situation plus que particulière. Il marquait un point. Loïs était d’accord avec lui sur ce fait. Elle avait évoqué une incompatibilité dans l’optique ou Clark trouverait un tout autre travail que celui qu’il occupait avant. « Tu as raison sur ce point. » dit-elle simplement avant d’ajouter « Comme je te l'ai déjà dit, je pense que c’est une bonne idée et si c’est ce que tu veux alors, tu as tout mon soutien. Comme toujours. » Reprendre un travail lui ferait sans doute penser un peu à autre chose, cela lui ferait peut-être aussi un peu cette culpabilité qui le rongeait chaque jour encore. La jeune femme le savait, même après leur grande discussion, Clark ne semblait pas apaisé, même pas un peu. Le simple fait que le jeune homme sous entende qu’il n’était pas pleinement utile à la société résonnait assez mal dans la tête de  Loïs. Elle n’était pas d’accord avec lui sur ce point. Il le savait. Etait-ce donc utile de rentrer dans une opposition verbale dans ici dans cette boutique ? Sans doute pas.

La jeune femme tente de continuer sur sa lancée, en demandant l’avis de Clark sur trois meubles qui lui plaisait et qu’elle verrait bien à l’appartement. L’objectif de cette journée était de se changer les idées, de profiter d’un moment en tête à tête comme un couple des plus ordinaires. La journaliste écoute attentivement les remarques de Clark. Un léger sourire aux lèvres, la jeune rouquine ne s’éternise pas et déclare « D’accord, alors ce sera la grise. » Le meuble était plaisant et pas très cher. Alors inutile de chercher davantage.

Le temps de quelques secondes,  Loïs osa penser qu’ils allaient donc commander le meuble puis quitter la boutique pour continuer de flâner en ville main dans la main. Erreur. Clark lui pose une question, assez troublante. Le regard de la rouquine se pose sur son adonis. On pouvait apercevoir sans nul doute dans ce regard une certaine incompréhension, voire même une once d’inquiétude. « Clark… » La jeune femme savait que cette question ne présageait rien de bon. Une des mains de la jeune femme vient se poser délicatement sur le visage de Clark. Un geste doux et rassurant. « La question serait plutôt, qu’est-ce que toi, tu ne peux pas construire ? » Oui lui, Superman, qui malgré ce qu’il pense a déjà fait tellement pour la société. Et pour moi. « N'oublie pas que tu as déjà fait tellement… Et pour tout le monde. Y compris pour moi. » Le regard de  Loïs ne quitte pas celui de Clark. « Surtout pour moi. » ajoute t-elle. « S’il te plais, ne doute pas de ce que tu peux faire, de ce que tu peux construire pour ce monde. Et surtout, ne doute pas de ce que tu peux construire pour le mien. Tu peux contribuer à le rendre meilleur, comme tu l'as déjà fait. Et pour ce qui est de mon monde, crois moi, sans toi il serait bien maussade... » Sa voix était douce, presque suppliante. Ses doigts caresse tendrement sa joue avant de se laisser glisser et d’attraper la main de Clark. « Cesse de douter... » dit-elle presque dans un murmure alors que sa main resserre son étreinte sur celle du jeune homme.

Clark doutait, culpabilisait. Depuis son retour c’était le quotidien pour le jeune homme et la jeune rouquine.  Loïs le savait, elle s’en rendait bien compte et cela de manière quotidienne. La jeune femme se demandait même si un jour elle arriverait à effacer ne serait-ce qu’une once de cette culpabilité qui rongeait petit à petit Clark. Alors dans cette boutique, devant ces meubles, la journaliste tente une énième fois de réconforter l’homme qui se trouve en face d’elle, l’homme qu’elle aime. L’homme de sa vie.  Loïs peut apercevoir un très léger sourire sur le visage de Clark. Cela lui fait du bien mais elle savait pertinemment au fond d’elle que ce léger sourire ne serait que de courte durée et qu’il ne changerait pas ce que Clark pouvait ressentir au plus profond de son être. Les mots qu’elle avait prononcé étaient des plus sincères et reflétaient également son avis sur la situation. Un avis qui ne changeait pas. Car oui obstinée elle l’était, et pas qu’un peu. A son tour d’esquisser un léger sourire en entendant Clark s’excuser. Elle ne lui en veut absolument pas et cela se voit, se ressent à sa manière d’être avec le kryptonien. D’un simple regard, elle lui fait comprendre qu’elle ne lui en veut aucunement. Et puis, Loïs sait que cette discussion il l’auront encore et encore dans un futur proche ou plus lointain. Clark et Loïs sont de nouveau interrompu par la vendeuse. Elle souhaite savoir si ils avaient fait leur choix. Rapidement, Clark lui indique quelle bibliothèque ils avaient donc choisi et donne de brefs détails concernant le retrait de la marchandise. La jeune rouquine laisse Clark seul quelques minutes, le temps de procéder au paiement.

Une fois sortis de la boutique de meubles, le jeune couple décide d’aller flâner tranquillement dans un parc. Le moment est très agréable, calme et apaisant.  Loïs profite de ce moment pour tenter de se vides l’esprit. Ce n’est pas chose facile, il faut bien l’avouer. Il y a tant d’informations qui s’entrechoquent dans sa tête, tout une liste de choses à faire également. Mais la présence de Clark lui fait un bien fou. « N’as-tu jamais eu envie de fonder une famille ? » Cette question, à laquelle elle ne s’attendait absolument pas, l’a fait sortir des ses pensées lointaines. Instinctivement son visage se relève en direction de celui de Clark. La surprise pouvait sans doute aisément se lire sur le visage de la journaliste. Elle passe une main dans ses cheveux, un geste presque nerveux. Que devait-elle répondre ? La vérité tout simplement. Comme toujours. « Si, bien sûr. » Et ce, depuis qu’elle était tombé amoureuse de Clark.  Loïs hésitait sur la question à poser. Devait-elle lui retourner la question ? Elle se demandait même si le sujet avait été déjà abordé entre eux, jadis. « Et toi ? » Elle devait savoir, impossible donc de ne pas lui retourner la question. Mais une autre interrogation lui brûlait tout à coup les lèvres. Elle se lança donc « Clark… pourquoi cette question ? » Cette question allait plus loin que ce qu'on pouvait penser. Elle voulait savoir pourquoi oui, mais aussi savoir pourquoi posait-il cette question maintenant. Est-ce qu'il y avait un rapport avec ce qu'il avait pu vivre, avec ce qu'il avait pu voir pendant son absence ?

Une fois sortis de la boutique de meubles, Clark et Lois flânent tranquillement dans un parc non loin de là. Le moment est calme et apaisant. C’était ce genre de moment propice pour se vider l’esprit et se ressourcer un peu. Lez genre de moment que la rouquine affectionnait tout particulièrement. Le silence règne pendant quelques minutes. Il règne jusqu’au moment où Clark décide de le briser pour entamer un sujet de conversation très inattendu. Bien que surprise, Lois réponds sans réelle hésitation. Bien sur qu’elle a déjà eu l’envie de fonder une famille. Et cette envie est devenue encore plus soutenue dès lors qu’elle a rencontré Clark. Piquée à vif dans sa curiosité, la jeune journaliste ne peut s’empêcher de retourner la question à Clark. Mais aussi de lui demander pourquoi cette question il la lui posait maintenant. Y-avait-il un lien avec les derniers évènements ? Sans soute. La réponse de Clark est claire : il ne sait pas. La rouquine peur sentir un léger pincement au cœur. Bien que la réponse de son adonis ne l’étonnait pas, au fond d'elle, elle espérait une toute autre réponse. Et pour ma seconde question, quant au pourquoi de cette question, Clark est bien plus bavard. La génétique, la compatibilité, les dangers potentiels, leur capacité à fonder et gérer une famille. Les raisons qui engendrent cette hésitation de la part de Clark sont nombreuses. Trop au goût de la jeune rouquine. Les informations sont nombreuses, Lois les analyse une par une tant bien que mal. Tout en essayant de cacher sa déception. Près d’un banc, le jeune homme invite Lois à prendre place sur ce dernier. Elle s’exécute, toujours pensive. « Tu as raison. Il y a beaucoup d’éléments à prendre en compte pour ce genre de décision... ». Fonder une famille ça se réfléchit, pour n’importe qui, même des humains des plus ordinaires. « Toutefois, je ne peux m’empêcher de me demander si toutes tes inquiétudes ne sont pas liées avec ce qui a pu se passer récemment... Ou du moins si elles ne sont pas accentuées par ce qui s’est passé ...» Elle faisait bien entendu référence à sa disparition, à ce qui avait pu vivre là-bas dans la crise du multivers. « Que souhaites tu me dires réellement Clark ? Que tu ne souhaites pas fonder une famille ? » Lois voulait être certaine de comprendre, elle voulait être certaine de ce que voulait ou non Clark.

Clark venait d’entamer une discussion des plus sérieuses avec la jeune journaliste. La famille. Apparemment, Clark avait de grands doutes sur la volonté de fonder une famille avec Lois. La jeune femme qui fut d’une part surprise par l’arrivée soudaine de cette conversation, le fut davantage quand le jeune homme lui avoua toutes ses craintes vis à vis de tout cela. La jeune journaliste n’était pas dupe, elle se doutait que ces peurs étaient bien évidemment liées à ce que Clark avait pu vivre dans le multivers. Clark est sincère, il avoue à Lois qu’il ne sait plus réellement ce qu’il veut. Il l’aimait ça oui, mais il avait peur que quelque chose arrive à sa dulcinée. Cette phrase pourrait presque faire sourire la rouquine, qui a également les mêmes craintes à l’égard de Clark. « Clark, je ressens les mêmes craintes tu sais… J’ai toujours eu peur qu’il t’arrive quelque chose. Et… Et ce jour est arrivé... » Rien que d’y repenser, je pouvais sentir toute la douleur envahir mon myocarde « Depuis ton retour, cette crainte m’obsède. Chaque jour... » avoue la jeune femme. Et Clark continue ses aveux. Effectivement, le multivers y est aussi pour beaucoup dans les craintes du kryptonien. Une demande en mariage. Une autre surprise pour Lois. Car la jeune femme n’y avait jamais vraiment songé. Elle n’avait d’ailleurs jamais imaginé qu’un jour Clark puisse faire sa demande. Le temps de quelques secondes, un léger sourire se dessina sur mon visage en imaginant Clark en beau costume et elle en robe blanche.

Clark rassure la jeune femme en lui assurant que son amour pour elle était le même. Toutefois il était incertain quant au fait de pouvoir lui offrir ce qu’elle désirait. Bien que le discours du jeune homme n’était clairement pas celui attendu par Lois, il était malgré tout cohérent. C’était certain. « Si j’ai bien compris une chose pendant ton absence c’est que vivre sans toi m’est impossible. » Lois n’avait été l’ombre qu’elle même pendant cette longue absence, une coquille vide. La jeune rouquine laisse échapper un bref soupire « Je souhaite une famille oui. Mais je souhaite davantage vivre à tes côtés. » Lois arrivera t-elle vraiment à mettre de côté cette envie de fonder une famille ? Seul l’avenir le dira.Après tout, peut-être qu'elle se voilait la face à ce moment précis. « Et pour ce qui est du nouveau Clark, peut importe… Je t’aime comme tu es. Je t’aime toujours autant. Et je t'aimerai toujours. » ajouta Lois.

En pleine discussion sérieuse avec Clark,  Loïs ne pouvait s’empêcher de penser que ce n’est pas vraiment la journée qu’elle avait imaginé quand le jeune homme qui avait promis une journée calme en tête à tête. Mais du nouveau Clark,  Loïs s’en était accommodé. Elle avait appris à connaître cette nouvelle personnalité de son adonis ainsi que tous ces doutes et ses craintes. Le kryptonien s’inquiétait, cela la jeune rouquine s’en rendait bien compte. Et tous ces doutes et ses craintes qui le rongeaient tout au fond de lui mettaient en péril d’éventuels futurs projets d’avenirs. C’était un coup dure pour la jeune journaliste. Mais dans le fond, avec tout ce qui s’était passé récemment,  Loïs avait tendance à se contenter du fait que Clark soit là, près d’elle. Sa disparition l’avait tellement fait souffrir, que tout ce qui comptait pour elle en ce moment c’était qu’il soit bel et bien là. Pour le moment. Est-ce que cela changera dans le temps ? Seul l’avenir pourra le dire.

Pour une journée tranquille, c’était finalement beaucoup d’émotions qui se mélangeait dans le cœur et l’esprit de  Loïs. De la déception, du doute, un peu d’incompréhension aussi. Mais de l’amour. Car oui, l’amour qu’elle éprouve pour Clark est intact et  inaltérable. Un léger silence s’installe entre les deux jeunes gens. Puis la jeune femme sent le souffle de Clark près de son oreille. Quelques mots sont prononcés. Clark demande à  Loïs de le suivre car il étouffait ici. La journaliste lève les yeux vers son amant et s’exécute sans dire un mot. Bien qu’elle se demandait où il voulait aller. Peut-être avait-il décider de rentrer et de mettre fin à cette journée en tête à tête. Finalement, à l’abri des regards indiscrets, Clark se saisit du corps de sa dulcinée et finit par s’aventurer dans le ciel.  Loïs se laisse faire, plus ou moins habitué à ce genre de voyage. Comme toujours elle s’accroche au kryptonien et le laisse faire, ayant toujours une confiance aveugle en lui et ses capacités.

Ils finissent pas arriver sur une baie isolée. Calme et sérénité régnaient ici. La jeune femme observe silencieusement les lieux. Elle était surprise de cette destination. Cela devait sans doute se lire aisément sur son visage. Clark lui annonce alors que la mer était chaude et qu’il n’y avait personne à dix kilomètres à la ronde. Un sourire s’affiche sur son visage quand le jeune homme lui propose une baignade. « C’est une bonne idée. » Les mains de l’homme d’acier entoure délicatement le visage de la rouquine. Les deux amants échangent un doux baiser. « Pour le meilleur et pour le pire. Ensemble, jusqu’au bout. C’est acté. C’est décidé. » Ses mots réchauffent le cœur de  Loïs. Ils font même accélérer les battements de son myocarde. Le regard plongé dans celui qu’elle considère comme son âme sœur, Lois ajoute à son tour « Ensemble, jusqu’au bout... C'est promis. » Des mots répétés qui indiquaient clairement que la jeune femme était en total accord avec les paroles de Clark. Des paroles qui scellaient un accord entre eux.

Le visage de la jeune femme vient doucement se caler contre le torse de Clark. Quelques secondes de silence, de calme. Un contact dont elle avait besoin. Elle finit par redresser légèrement le visage, jette un œil à la mer puis reporte son attention sur Clark. « Tu m’accompagnes j’espère ? » demande t-elle en désignant d’un léger signe de tête l’immense étendue d’eau. Après tout, c’est le jeune homme qui avait suggérer l’idée d’une baignade. En temps normal, Lois aurait sans douté été un peu plus hésitante que cela. Sans doute à cause du fait qu’elle n’avait tout simplement pas la tenue adéquate pour ce genre d’activité. Mais Clark lui avait précisé qu’il n’y avait personne à dix kilomètres à la ronde. Et la journaliste lui faisait entièrement confiance. Le fait d’être en tête à tête avec le kryptonien donnait tout simplement l’envie à Loïs de profiter de ce moment à deux au maximum. D’oublier un peu les problèmes, le danger qui avait tendance à planer sur eux tel une épée de Damoclès. Loïs finit par reculer de quelques pas, se décidant à retirer sa veste, son chemisier puis le reste des ses vêtements. C’est un effeuillage doux qu’elle effectua en ne quittant par son partenaire des yeux. Au fond d’elle, la journaliste espérait que ce petit spectacle provoque un désir pour Clark, le désir de l’imiter afin de venir la rejoindre. Une fois presque entièrement dévêtue, ne lui restant que ses sous-vêtements,  Loïs fit quelques pas afin de rejoindre le bord de l’eau. Au contact de cette dernière, un léger sourire apparaît. La jeune femme se retourne pour faire face à Clark « Tu as raison. Elle est chaude… » Là encore, la jeune femme n’avait pas douté une seule seconde des paroles de son adonis. Et sur ces mots, elle recula encore de quelques pas afin de s'introduire davantage dans l'étendue d'eau.

Après un effeuillage lent et invitant très explicitement Clark à venir la rejoindre, Lois  pénètre dans l’immense étendue d’eau qui s’offrait à elle, à eux. La journaliste n’est pas passé à côté de la manière dont son adonis la regardait. Elle sait pertinemment que le jeune kryptonien ne refusera pas de la rejoindre. Cette journée, c’était leur journée. Et Clark, en les emmenant ici, leur offrait une belle et douce parenthèse loin de tout et de tout le monde. Soudain, lé léger éclaboussement qu’elle subit, indique à la jeune rouquine que Clark a pris sa décision. Il est là. Dans l’eau, avec elle. Un léger rire émane de la bouche de Lois, amusée par la manière dont Clark s’était débarrassé de son vêtement pour venir la rejoindre. Le jeune homme se rapproche de sa compagne et la saisit avec douceur. Lois passe instinctivement ses bras derrière son cou. Rapidement, les lèvres de Clark se posent sur celles de la jeune journaliste. Cette dernière prolonge tendrement le baiser et c’est ainsi que les lèvres des deux amants entament un ballet de douces et exquises sensations. Les doigts de la main droite du jeune homme glissent sur les courbes de sa concubine. Alors que son corps se presse contre le sien, réduisant ainsi la distance physique à un simple murmure d'espace, la jeune femme ressent une légère vague chaleur, un véritable désir ardent. 

Lorsque leur baiser s’achève, le monde autour d’eux semble s'effacer petit à petit, ne laissant que la puissance de leur regard plongé l’un dans l’autre. Les doigts de Lois, comme guidés par une tendresse instinctive, dessinent une caresse sur la joue de son compagnon. Un geste d’affection, un geste d’amour. Le silence qui règne entre les deux jeunes gens n'est pas vide. Non au contraire il est chargé d'une communication non verbale mais frénétique. C’est une discussion silencieuse où chaque regard, chaque caresse, chaque sourire, parle plus fort que les mots. Les minutes passent, et l’attraction de leurs lèvres semble vouloir s’intensifier. Tout comme leur douces caresses qui elles, semblent devenir plus ardentes. Et dans un élan des plus naturels, les sous-vêtements de la jeune journaliste finissent par lui être retirés. Les corps des deux jeunes amants n’aspiraient qu’à se redécouvrir davantage. Peau contre peau, Lois s’accroche délicatement à Clark en enroulant tendrement ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou. Et c’est ici, dans ce lieu quasi paradisiaque, dans cette eau chaude et démunie de toute présence, que les corps des deux amants s’unirent dans une danse des plus sensuelles. Là, presque seuls au monde, ils montraient, à leur manière, tout l’amour qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre.

Après ce ballet luxurieux entre leurs deux corps, les deux amants profitèrent de longues minutes de ce moment de bien-être en restant l’un contre l’autre dans cette eau qui caressait leur corps à chaque instant. Mais comme le dit le proverbe : toutes les bonnes choses ont une fin. Le temps de quitter cette belle et douce étendue d’eau était venue, tout comme celui de se rhabiller. Sur cette plage déserte, Lois s’affère à remettre ses vêtements un par un. Alors que la jeune journaliste reboutonne son chemisier cintré, elle lance un regard à Clark qui lui était bien évidemment déjà rhabillé. « Je crois que l’on devrait s’octroyer ce genre de moment plus souvent. Loin de tout et de tout le monde... » La journaliste évoquait bien évidemment cet intime moment partagé avec son adonis mais aussi le bonheur, le plaisir d’être seuls pendant plusieurs heures sans être interrompus pour une quelconque raison. « C'est très agréable. » Et sur ses mots, la jeune femme vient voler un baiser au jeune kryptonien.