Quand une force de la nature rencontre un colosse [Terminé - Intrigue I]

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Un vol important avait eu lieu à Metropolis et ma réputation, sans fausse modestie, s’étendant plus loin que Gotham City, j’avais été contactée par un mystérieux client qui souhaitait récupérer son bien, une œuvre d’art rare qu’il n’était pas censé avoir en sa possession. L’histoire semblait un peu louche, il ne voulait pas signer de contact, si je récupérais son bien je devais le contacter sur un numéro de téléphone portable prépayé à la suite de quoi il me donnerait rendez-vous pour faire l’échange entre son bien et l’argent. La somme était magnifique, j’étais intriguée et j’ai décidé d’accepter.

Le vol avait été commis par quelqu’un de doué, il n’y avait presque pas de traces mais finalement je trouvais le fil conducteur menant jusqu’à la demeure du coupable. Je forçais son coffre-fort avec mon doigté légendaire et récupérait la statue telle que décrite par mon client. Elle ne payait pas de mine, représentation d’une quelconque divinité, mais était à priori hors de prix.

Une fois l’échange fait, et une coquette somme en poche, je décidais de faire un tour, prendre la température de la ville, comme on dit. Si de jour elle semblait calme, la nuit était aussi dangereuse que la vie à Gotham. Intéressant. Étrange, aussi. La ville se métamorphosait, semblant à sang et à feu. Je me fis attaquée deux-trois fois par des petits malfrats sans grande envergure qui ne firent guère le poids contre moi mais éveillèrent un besoin de défoulement en moi. C’est pourquoi, après un rapide passage à mon hôtel pour me changer, je décidais d’aller dans une salle de sport. Quoi de mieux que de taper contre un punching-ball pour se défouler ? Le matériel était fragile, sauf pour un humain normal, aussi devais-je retenir ma force pour ne pas l’exploser mais, comme souvent lorsque mon esprit se mettait à gamberger, l’image de Phobos s’imposa à moi et mon dernier coup de poing fut fatal au pauvre petit sac qui explosa.

-Et merde… Marmonnais-je en portant une main à mon front en sueur. Derrière moi j’entendis quelqu’un applaudir et je me retournais pour faire face à un colosse et le fusiller du regard.

Halloween

This is the last night you'll spend alone

Look me in the eyes so I know you know,I'm everywhere you want me to be,the last night you'll spend alone,I'll wrap you in my arms and I won't let go,I'm everything you need me to be. + aeairiel.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

S'il je coachais les bourgeois de Metropolis voire parfois de Gotham, pour mon entrainement personnel je prenais régulièrement place dans quelques salles de fitness. Si cela me permettait d'entrainer mon enveloppe civile, je m'y rinçais aussi l'oeil sur de jolies créatures, parfois dotées d'un caractère fort ce qui les rendait plus intéressantes encore. C'était là leur accorder bien peu d'importance mais je n'en accordais pas davantage à leurs homologues masculins. Si aux yeux de chacun j'étais l'un de leurs semblables, à développer ma musculature par égo et pour m'exhiber, mais il n'en était rien. Il ne s'agissait que de me renforcer pour me débrouiller lorsque je n'étais pas sous les traits de Black Adam.

Alors que je soulevais des poids tranquillement, vaquant à mes réflexions sans véritablement prêter attention au reste des clients de la salle. Mais le bruit d'un sac de frappe qui explosait me tira de mes pensées pour me ramener aux sportifs ici présents. Je posai les poids à leur emplacement avant de me lever, applaudissant la femme à l'origine de cette performance. Son regard me fit sourire d'amusement, mais vu sa force de frappe je n'allai pas trop la provoquer. Après tout je n'étais invincible qu'en tant que Black Adam et non sous l'enveloppe de Théo.

Débordante d'énergie ou quelques ressentiments à évacuer? lui demandai-je sans me soucier de son regard meurtrier. Ne pas avoir en l'instant ma pleine puissance ne signifiait pas pour autant que je craignais quiconque. Et puis si elle venait à me foutre une branlée, si je devais un jour l'affronter pour ma survie ou mes plans, ce n'en serait qu'une bonne chose pour mieux la surprendre.

Dois-je craindre pour mon intégrité? Ou votre force s'accompagne d'un self-contrôle tout aussi puissant? ajoutai-je avant de me présenter à elle, bien que rien ne me permettait de déceler si elle s'en soucierait.

Théo Adam, coach sportif. dis-je simplement en croisant les bras devant la jeune femme.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

En explosant ce sac je n’avais pas seulement attiré l’attention de ce colosse : toutes les autres personnes présentes me regardaient des yeux grands ouverts comme si je venais de sortir un ptérodactyle de mon vagin mais cette bande de mous des genoux retournèrent vaquer à leurs occupations alors que je les fusillais de mon doux regard accompagné d’un sourire aimable. Ah, en fait non. Ils s’éloignèrent même un peu de moi, comme s’ils avaient peur que je ne les bouffe sauce barbecue. Je devrais peut-être faire un effort sur l’amabilité de mes traits afin que les gens me trouvent gentille…ah non en fait je m’en branle.

Le colosse que j’aurais bien envie de surnommé Hercule, mais qui n’avait rien à voir avec la pitoyable image vendue par Disney, fut le seul à ne pas sembler effrayé de ma petite performance. Il souriait comme s’il était amusé par la situation. Je me contentais de le jauger du regard, de façon délibérément ostentatoire, promenant mes yeux sur chaque partie de son corps qui m’était visible. Musclé. Très musclé. Bien proportionné. Chauve. Tristement chauve. Et pas du genre à craindre d’aborder une inconnue de grande force, et encore ce n’était rien, dans une salle de sport en lui posant des questions à la con. La première d’entre elle me fit lever les yeux au ciel et je soupirais. Pourtant je répondis sans l’envoyer chier. Du moins pour le moment.

-Un peu des deux, sûrement. Réponse pas très encline à la conversation mais ce qui ne sembla pas dérangé musclor puisqu’il continua à me questionner avant de se présenter. Mais qu’est-ce que j’en avais à foutre de son nom, moi ? Hein ? C’est pas comme si j’en avais besoin pour publier les bans non mais je vous jure !

Je haussais un sourcil tout en croisant les bras sur ma poitrine, relevant légèrement la tête. Corporellement parlant le langage était clair : « Fous-moi la paix mec ! »

- Ça dépend si vous avez prévu de me chercher des noises ou pas… Si vous restez sage votre intégrité n’aura rien à craindre… dans le cas contraire un petit tour chez le dentiste pour commander un dentier ne sera pas de trop.

Cela aurait pu passer pour une plaisanterie mais j’étais terriblement sérieuse en fait. J’ai horreur qu’on m’emmerde et ma patience… hé bien ma patience ne se présente au grand jour qu’en des occasions précises…

Vu que je viens de péter ce sac qui n’était pas bien résistant je pense qu’on peut en déduire sans trop de risques de passer pour un abruti fini que je suis pas vraiment douée de self-contrôle… Tu crois pas ?

Oups. Je passais du vouvoiement au tutoiement sans crier gare ni demander sa permission mais bon en vrai je m’en foutais de sa réaction. S’il aimait pas ça alors je continuerai exprès pour l’emmerder. Il m’avait bien interrompu lui, non ? En fait non… On ne peut guère dire qu’on interrompt une nana qui vient de dégommer un sac de frappe qu’elle allait devoir rembourser à la salle… Elle s’était interrompu toute seule comme une grande de fait… Mais ce n’est qu’un détail, pas vrai ?

-Nalavia Greeden. Me présentais-je sans toutefois ressentir la nécessité de lui dire quel était mon métier. Après tout qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre ?

Je récupérais une bouteille d’eau que j’avais pensé à prendre dans mes affaires avant de venir et la vidait cul sec. Quel dommage que ce ne fut pas du bourbon… Mine de rien j’avais tapé un sacré moment dans ce sac avant de le détruire et j’étais légèrement en sueur. Mais j’avais toujours envie de me défouler. Ma foi… Je jetais un nouveau regard à…comment il avait dit déjà ? Ah oui ! Théo Adam.

-Et t’es coach…dans cette salle ? Demandais-je un brin incrédule. Mon instinct me disait que c’était pas possible qu’un mec baraqué comme lui et qui semblait ne pas porter des fringues achetées au supermarché du coin puisse bosser dans cette salle…bah miteuse faut bien se l’avouer. J’avais choisi exprès une salle modeste, histoire d’être tranquille. Non parce que les grandes salles je connais : elles sont pleines de pervers. Pas que ça me dérange de tirer un coup mais 10 gugusses qui te matent avec une érection et la bave aux lèvres ça donne envie de virer sa cuti. Savent pas choisir leur moment les mecs parfois…

-T’abordes toutes les filles qui viennent ici ou j’ai droit à un traitement spécial parce que j’ai une force qu’une vraie fille ne devrait pas avoir ?

Allez mon gars, dis-moi ce que tu me veux. Savoir d’où me vient cette force ? Serais-tu un espion de Phobos ? T’as envie de te virer les burnes vite fait ? T’as une idée derrière la tête ou t’es juste con et relou ? Parle petit merle, parle !

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05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

La nana n'était clairement pas jouasse d'être abordée, par moi ou par quiconque selon mon estimation. Mais ce n'était pas tous les jours que je rencontrais une femme capable d'une telle puissance de frappe. Enfin si, mais pas une que je ne connaissais pas. Aussi décidai-je de voir jusqu'à quel point je pouvais piétiner sa patience avant devoir me planquer pour me transformer et aviser quant à la situation.

Merci de prévenir. lui dis-je simplement, affichant un sourire joueur pour seul complément. Je l'écoutais poursuivre, notant le tutoiement sans que cela ne me peine pour le moins du monde. Je n'y accordais aucune importance, me moquant bien de ce genre de détails dérisoires. J'affichai donc un nouveau sourire lorsqu'elle me donna un nom, sans qu'il ne me soit permis d'en vérifier la véracité pour le moment. Mais une nouvelle fois ce n'était pas capital en l'instant.

Je l'ai été, comme dans d'autres. Aujourd'hui j'officie plutôt à domicile pour quelques bourgeois. Moins fatiguant, plus rémunérateur, et moins de nettoyage. dis-je avant d'apporter une petite précision futile. Et puis les voir me payer pour leur dire de se bouger le cul, ça vaut bien de perdre un peu de temps avec eux. Bref haussement d'épaules à l'évocation de mon travail, car ce qui était plus utile c'était le fait de naviguer dans les eaux friquées. J'y obtenais des informations, des noms, et d'y évoluer en tant que larbin, quasiment invisible et sans valeur pour ces mêmes bourgeois. Très utile situation...

Une vraie fille? dis-je en riant. Qu'est-ce qu'une vraie fille selon toi? Je connais quelques vraies filles, humaines, qui n'ont pas ta force physique. Pourtant elles sont d'une autre manière tout aussi puissante que tu sembles l'être. ajoutai-je en pensant à plusieurs noms que je décidai de conserver pour moi seule.

Tu veux un autre sac de frappe? Sauf si tu veux frapper sur un mec. dis-je en souriant, conscient des risques que j'encourais si elle acceptait ma proposition.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Je crois bien qu’un fugace sourire passa, telle une étoile filante, sur mes lèvres lorsque j’imaginais ce mastodonte se faisant payer pour ordonner à des quarantenaires archi-refaites de bouger leurs popotins gonflés à l’hélium tout autant que leurs seins et leurs lèvres. Le genre de femme refusant de vieillir, se faisant tellement tirer la peau qu’elles perdaient toute expression faciale et s’étonnant que leurs maris passent tout leur temps au travail et/ou qu’ils les trompent avec leurs secrétaires, plus jeunes et généralement moins refaites (du moins pas au point de ressembler à de vieilles poupées gonflables trop usées). L’image était amusante et peu de personnes ont le privilège d’avoir des clients les payants pour leur gueuler dessus.

Cependant mon visage se referma presque instantanément, je n’avais pas envie qu’il s’imagine qu’il avait réussi à percer la carapace que j’avais installée autour de moi. Je n’aime pas les inconnus, sauf quand ils viennent me voir pour me donner de l’argent. Et encore, même là… Je me paye le luxe d’être désagréable. Le talent, que voulez-vous ?! Il me faut cependant reconnaître que le Mastodonte, qui aurait fait un parfait minotaure, eut une réaction plus intelligente que j’aurais imaginé lorsque je parlais de « vraie fille », me moquant ironiquement de tous ces crétins s’imaginant que seules les frêles et fragiles princesses des contes de fées version édulcorées représentent l’archétype du genre féminin.

-Bien vu. Dus-je reconnaître. -Je ne faisais que me moquer des crétins qui s’imaginent qu’une vraie fille est un être fragile, faible qui tient obligatoirement le rôle de la demoiselle en détresse. Le genre de crétin à qui j’aime bien casser la gueule, pour le simple plaisir de réduire à néant leur virilité mal placée.

Mon regard se porta sur le corps musclé de l’inconnu, légèrement connu désormais puisque je connaissais désormais son identité ou du moins une identité qu’il utilisait, le jaugeant, non pas à des fins sexuelles comme le ferait un mec en boîte de nuit en matant les femmes tels des morceaux de viande, mais pour voir si cette gonflette tiendrait le choc si je ne retenais pas mes coups. Possible. Ou pas. Parfois la gonflette c’est juste de la poudre aux yeux. Mais il semblait bien sûr de lui. Peut-être un peu trop et je me demandais quelle tête il ferait si je l’envoyais au tapis. Il existait, bien sûr, la possibilité que ce soit lui qui me foute une torgnole, force surhumaine ne signifiant pas, malheureusement, invincibilité. Je me mis donc en garde, lui faisant cette fois un sourire amusé. Un vrai.

- On y va franco ou tu préfères que je retienne mes coups ?

Je n’allais peut-être pas, de toute façon, y aller franco car pour un peu que le balèze soit doté d’une grande force comme moi le bâtiment se serait vite écroulé sur nous. Et je dois dire, de plus, qu’il avait prononcé une phrase qui m’avait intriguée et je voulais en savoir un peu plus. Il fallait donc établir un climat de confiance.

« Je connais quelques vraies filles, humaines… »

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05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

Ses paroles sur les vraies filles me parurent ridiculement drôles. Il semblerait qu'elle ne s'attendait pas à ma réplique, tout comme le fait que je ne faisais pas partie des crétins qu'elle évoquait. Me voyait-elle comme la caricature du prof de fitness? Ce n'était ni surprenant, ni important. Peu m'importait l'image qu'on avait de moi, même si pour être honnête j'appréciais voir la crainte dans le regard de mes adversaires. Surtout lorsqu'ils prenaient conscience que j'allai détruire leur vie, voire leur existence tout simplement. Cet instant plus ou moins bref selon mon humeur où ils comprenaient qu'ils allaient mourir.

Un jour je pourrais te présenter l'une ou l'autre des vraies filles que je connais, vu ton caractère je suis certain que tu pourrais bien t'entendre avec elles. lui dis-je en riant. Mais ça se trouve, vous vous connaissez déjà. ajoutai-je en me tenant le menton, me posant un instant la question. A l'écouter, elle pourrait être une pote d'Harley voire de Catwoman.

Vas-y franco, que je vois ce que ça donne. lui lançai-je encore. Au pire il me suffira d'un p'tit verre de rhum pour laisser sortir la bête. ajoutai-je en riant. Autant pour ma connerie que parce qu'elle ne devinerait probablement pas ce que cela signifiait réellement.

Allez, let's go. Fais-moi mal Martine. dis-je encore en souriant, me mettant en garde. J'étais conscient que j'allai probablement me prendre une rouste sous cette forme. Après tout lorsque je n'étais pas Black Adam je n'étais qu'un humain comme les autres. Peut-être un poil plus que la moyenne niveau force car je m'entrainais et faisais de la musculation. Mais rien de surhumain ni de surpuissant. Concernant mes réflexes, mon entrainement me permettait d'avoir des réflexes aiguisés mais là aussi rien de surpuissant. Au pire si elle me foutait une rouste, cela ne serait que mieux si un jour je devais la combattre en tant que Black Adam.

Y a moyen d'en savoir un peu plus sur toi? Ou je dois me contenter de remplacer le sac par mon corps? lui demandai-je avant de lancer les premières attaques.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Mon métier m’avait confirmé une chose que j’avais apprise à mes dépends, mais la leçon reste toujours précieuse, à savoir qu’il ne faut jamais juger une personne sur les apparences quand bien même votre interlocuteur soit l’incarnation physique du parfait cliché du prof de fitness : un corps musclé, un sourire blanc étincelant, le cerveau vide e me pensant qu’à baiser, notamment avec celles le payant des fortunes pour bouger leurs popotins flasques, ne jamais sous-estimer son intelligence. Deux-trois phrases bien choisies peuvent dévoiler la vérité et celle de Théo Adam était celle-ci : il n’était clairement pas le typique crétin de salle de sports. Méfiance, donc.

Je haussais un sourcil lorsqu’il évoqua la possibilité de me présenter une ou deux de celles qu’il appelait « des vraies filles », un peu comme s’il moquait de moi, tout en riant. Moi ? Bien m’entendre avec d’autres personnes du sexe féminin ? Apparemment Il n’avait pas du comprendre quel genre de personne je suis… Et en plus il me demanda s’il était possible que je les connaisse déjà ? Il était clairement en train de se moquer de moi, non ? Est-ce que j’ai vraiment l’air de me faire des amies, le genre à sortir à faire du shopping, à boire un cocktail tout en parlant mal des pseudos amies absentes ?

Quand il m’anima à le frapper franco j’eus un sourire. Soit ce colosse de Rhodes était comme moi et possédait une force surhumaine soit il ne s’agissait là que de la parfaite poupée de baudruche prétentieuse qui se pensait le plus fort. Les deux options étaient intéressantes. Si Théo était un homme comme moi peut-être aurait-il pu me dire d’où nous venaient ces pouvoirs étranges. Et s’il ne s’agissait là que du typique macho misogyne alors quel plaisir que de lui botter le cul de façon cosmique devant tout le monde.

Alors qu’il m’encourageait à le frapper « fais-moi mal Martine », sombre crétin !, je me mettais en garde, l’observant attentivement, me demandant si j’allais me montrer raisonnable ou le frapper si fort que j’allais lui casser tous les os de son corps. Je pouvais aussi, et ce n’était pas là une option à négliger, terminer par terre, visage en sang et me prendre une torgnole monumentale.

J’esquivais sa première attaque avec facilité, comme s’il n’avait lancé le coup que pour jauger de mes réflexes. Quant à la deuxième, hé bien disons que je fis TRÈS BIEN semblant de ne pouvoir l’éviter afin de juger sa force physique. Pas mal. Mais j’étais sûre qu’il n’avait pas mis toute sa force dans le coup.

Un coup de poing, deux, et le troisième en plein thorax, pour le faire tomber à terre. Mes petits poings et moi… Mais je dois avouer ne pas lui avoir envoyé toute la force dont j’étais capable. Je voulais en premier lieu voir comment il encaissait.

-Et qu’est-ce que tu veux savoir sur moi ? Si c’est pour me proposer d’être mon prof particulier, c’est pas vraiment la peine, je suis pas intéressée. .

Tiens, un sourire. Je devais me relaxer quelque peu durant l’exercice. À part un bon orgasme ou une bouteille de bourbon je ne connais rien de plus tranquillisant que de frapper un homme fort.
-Tu veux de l’aide pour te relever ? demandais-je tout en lui tendant une main, le ton de ma voix et mon sourire étant plus sarcastique que sympathique.

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05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

La jeune femme était véloce et tapait fort bien qu'il semblait clair qu'elle ne m'avait pas attaqué de toute sa force. Sous ma forme civile je n'étais qu'un humain lambda qui faisait de la musculation en terme de puissance pure. Ma vitesse n'était pas plus importante que la moyenne, mes réflexes eux étaient aiguisés mais à nouveau rien qu'un entrainement régulier ne pouvait apporter à tout un chacun. Aussi lorsque ses coups me percutèrent j'encaissais premiers, mais son dernier au foie lui me coupa le souffle et me fit poser un genou à terre.

En effet... dis-je en reprenant mon souffle et en prenant sa main pour me relever, comme un p'tit vieux. Puissance et rapidité te sont acquises, encore faudrait-il jauger de ton endurance... repris-je alors que j'avais encore besoin de quelques secondes pour respirer à nouveau normalement.

Il est certain que sous cette forme je ne peux être un sparring partner efficace. Mais si le challenge te tente, on pourra se revoir une autre fois et là ce ne sera pas aussi... tranquille pour toi. lui proposai-je en affichant un sourire joueur. Son caractère m'intriguait et la rendait intéressante à mes yeux, suffisamment pour que je sois prêt à jouer un peu avec elle en tant que Black Adam. Et puis allez savoir, au-delà de mon égo, il pourrait peut-être y avoir un intérêt pour mes plans que d'avoir une telle femme dans mes contacts.

Il est certaines rencontres qui s'avèrent plus intéressantes qu'attendues. Et te concernant, tu m'intrigues. T'as toujours été forte comme ça, ou tu as juste abusé des épinards à un moment? lui demandai-je en riant avant de lui faire face à nouveau, ne pouvant m'empêcher d'observer à nouveau ses formes.

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Une vague image de nos deux corps dénudés luttant dans un lit aux draps blancs me traversa l’esprit l’espace d’une seconde, le temps suffisant pour me faire sourire, amusée. Amusement que je ne partageais, de bien entendu, absolument pas avec cet Hercule des temps modernes. Il aurait pu s’imaginer que c’était là de ma part une façon détournée, et quelque peu absurde, de l’inviter à tester mon endurance… Bien que pour certaines femmes il eût pu passer pour un Adonis, il n’avait à mes yeux aucun attrait physique et il était tout à fait possible que je n’en ai aucun pour lui. Je haussais d’un sourcil tout en le regardant, après l’avoir aidé à se relever. Au moins, il fallait bien le lui reconnaître, monsieur ne se sentait pas moins viril d’avoir été envoyé au tapis par une femme et encore moins de prendre la main qu’elle lui tendait pour l’aider à se relever.

-Tu en doutes, peut-être ?

Peut-être bien qu’il commençait à m’amuser un peu. Peut-être bien oui… Il était… comme tous les autres hommes et à la fois différent de ceux que j’avais déjà croisé. Et surtout il tenait un discours qui n’avait rien à voir avec les autres hommes…normaux dirons-nous ! Que voulait-il dire en disant « sous cette forme » ? Mystère… Et moi les mystères… Non seulement ça me fait vivre mais en plus cela m’intrigue toujours et quand je suis intriguée je suis comme un pitbull : Je ne lâche jamais l’os que je tiens entre mes crocs. Et merci de ne pas y voir quelque allusion de mauvais goût, merci bien !

-Serait-ce le public qui rend timide un mastodonte comme toi ? Voilà qui est amusant. Je relève le défi. dis-je en relevant la tête d’un air de défi. Il me semble l’avoir déjà précisé : je suis du genre impulsif : j’agis et je réfléchis après. Ce qui n’est pas toujours de tout repos.

Je haussais des sourcils lorsqu’il me demanda si j’avais toujours été aussi forte que je le suis… Il allait de soi que je n’allais pas lui dévoiler la vérité quant à ce que j’avais avec vécu avec Phobos.

-C’est juste venu un jour, comme ça. Va savoir pourquoi… La nature est étrange, c’est tout. Et toi du coup pourquoi t’as voulu être un tas de muscles gonflés à l’hélium ?

Question pas tellement intelligente et pas tellement gentille non plus, mais déjà j’en avais rien à foutre de passer pour une garce mais en plus une question aussi stupide ne pouvait que le détourner de moi… Enfin j’espérais… Sinon j’allais devoir l’envoyer chier, pas que cela me dérange, mais je désirais quand même comprendre son énigmatique phrase « Sous cette forme… »

Aurais-je foutu une raclée (Je veux bien admettre que je m’avance un peu trop de ce côté-là…) à Superman sans son slip ? Oh, et je reviens sur ce que j’ai dit : Ce tas de muscle avait le regard baladeur sur mon corps, et pas de façon discrète... de telle façon que je ne pus retenir ma langue…

-Ça va, tu mattes à ta convenance ou tu veux qu’en plus j’enlève le haut ?

Curieusement, quelque chose me disait qu’il était capable de me dire « oui » avec un grand sourire… Et de se prendre une bonne mandale en pleine tronche…

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05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

De? Ton endurance? Ah bah il est encore trop tôt pour en juger non? lui dis-je en riant avant qu'elle ne me fasse le plaisir d'une nouvelle question. Elle me faisait penser à une bibliothécaire un peu nympo que j'avais troussé par le passé. Ce souvenir me fit sourire avant que je ne choisisse de lui répondre sur le même ton.

J'aime quand on m'enduit d'huile... lui dis-je en affichant un nouveau sourire amusé. Sans cela, je me sens comme un vieil espion sans son René. ajoutai-je avant de rire à ma propre connerie. Alors soit, on peut se retrouver un soir dans un coin discret. Le mastodonte, il pourrait bien te surprendre. Serait-ce véritablement le cas? Vu sa puissance il était possible qu'elle traine avec quelques énergumènes du même acabit qu'elle, ou même que moi. Ce qui pouvait s'avérer intéressant.

Parce que l'hélium ça permet de voler. lui dis-je en chuchotant comme si je lui faisais une confidence ou lui filais la recette prétendue top-secrète du coca. Dans une autre vie je n'étais rien ,au service d'autres sans avoir échappatoire. Aussi lorsque l'occasion s'est présentée, j'ai fait le choix de prendre mon existence en main. ajoutai-je sans plus chuchoter, lui faisant là une confidence dont bien peu avaient connaissance à mon sujet.

C'est proposé si gentiment... lui dis-je en souriant à nouveau, avant de poursuivre immédiatement. Cependant je ne suis pas certain que tu accueilles calmement un oui de ma part. Aussi vais-je attendre notre rencard discret à venir pour te répondre. A ce moment-là je serais en mesure de réagir à armes égales. Toujours mon sourire aux lèvres je soutenais son regard sans frémir. Pour autant je me préparais au cas où elle voudrait m'en coller une, avec ce que j'avais déjà pu voir de son tempérament mieux valait être prudent.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Ainsi donc il était encore trop tôt pour juger de mon endurance ? Je haussais un sourcil tandis que je me demandais si je devais voir dans sa phrase, ou son rire, une quelconque allusion sexuelle ce qui, je dois bien l’avouer, ne m’aurait guère étonné de ce massif personnage qui devait être sacrément porté sur le cul et qui souriait sans raison apparente. Il me semblait être le genre de personnage qui adorait être questionné pour le plaisir de ne pas répondre. Déjà que je n’avais pas envie de lui donner l’impression qu’il allait me frustrer si je lui posais la question mais en plus je m’en contre-foutais comme de ma première couche-culotte.

Non, mon cerveau refusa obstinément, et je l’en remercie encore aujourd’hui, d’imaginer ce tas de muscles enduit d’huile…Pour un peu j’en aurais frémis d’horreur ! Je me demandais s’il n’était pas légèrement, seulement légèrement, hein ?, sous l’influence d’une drogue quelconque lui dévorant le peu de neurones qu’on les hommes en règle générale.

-Dans un coin discret, de soir ? Le mastodonte aurait-il peur de se prendre une déculottée devant des témoins ? Demandais-je pour le provoquer, avec un petit sourire en coin. J’ai beau être forte je ne suis pas stupide au point de me croire imbattable, juste impulsive dans le feu de l’action…Et du mauvais caractère, on va pas le nier !

Sa plaisanterie sur l’hélium, stupide soit-elle en passant, était-t-elle censée me faire rire au lieu, de ce qui arriva pourtant, me faire hausser un sourcil ? Est-ce que j’ai l’air de quelqu’un qui est réceptif à l’humour ? Bon, d’accord, j’avoue, j’ai légèrement esquissé une ébauche de sourire à cette connerie digne d’un dessin animé. Ce qu’il raconta, par contre, sur le fait qu’il était au service d’autres sans échappatoire jusqu’à l’occasion d’échapper à son existence servile, trouva un écho en moi.

-Je sais ce que c’est oui… Murmurais-je, me laissant aller à une confidence… Phobos m’avait privé de liberté, d’espoir, d’avenir, de vie… Mais nul besoin de penser encore à Phobos, déjà bien trop présent dans mes pensées…

Quant à sa réponse, prévisible, sur mon ironie quant à l’idée que je retire mon haut pour qu’il puisse mater mes seins plus à sa convenance, elle parvint à me faire légèrement rire, je le confesse. Un refus de sa part m’aurait fortement étonné, soit dit en passant. Je haussais de nouveau un sourcil quand il parla de « rencard ». Un rencard ? Plaît-il ? Ah bah s’il se montrait un dragueur insistant j’allais me charger personnellement qu’il ne puisse plus jamais importuner aucune femme. Et peut-être même aucun homme…Il semblait tellement porter sur le sexe que je ne le voyais pas faire de distinction entre…trous… Oui, je sais, c’est très classe. Mais bon…

Un rencard discret…Tiens donc… Où et quand ? demandais-je en levant la tête avec un air de défi.

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05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

À l’occasion, je vous mettrai un petit coup de polish. dis-je d'abord pour répondre à sa provocation divertissante. Tu verras alors si j'ai peur de me prendre une déculottée. ajoutai-je en souriant, appréciant son caractère de chiotte. Si j'étais différent j'aurais pu l'apprécier elle aussi, mais j'avais d'autres envies, d'autres motivation. Et une femme ne pouvait en faire partie. Les sentiments, l'attachement envers quelqu'un représentait autant une faiblesse qu'une perte de temps. Alors que le désir sexuel lui n'était pas un poids, et ne poussait pas à prendre des risques. Apprécier l'idée de jouer avec son cul ne me pousserait pas à mettre en péril mes plans.

Ah oui? Bien trop tôt pour te demander davantage plus de détails je suppose. lui dis-je cette fois sans sourire. J'aimais provoquer, taquiner, mais j'étais pourtant capable en de rares occasions de comprendre quand cela n'était pas pertinent.

Sauf si ton désir pour moi te consume de manière irrépressible, je vais être pris pendant quelques temps. Mais si tu viens ici régulièrement je te ferais passer un message pour notre prochain rendez-vous. Dîner aux chandelles sur le pont d'un bateau sous un clair de lune? Ou un bon barbecue en pleine campagne comme deux gros bucherons? lui demandai-je en faisant un effort monstrueux pour ne pas éclater de rire sur l'instant, conservant une expression des plus sérieuses.

Et sinon tu fais quoi dans la vie à part botter des culs? lui demandai-je encore avant de l'écouter à nouveau.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Je soupirais tout en levant les yeux au ciel, légèrement exaspéré par le côté bouc en rut de ce Musclor bodybuildé, en espérant qu’il exagérait ce trait qui semblait inhérent à sa nature profonde. Il était néanmoins bien plus intéressant que ce qu’il laissait croire à prime abord aussi n’avais-je pas envie de lui coller un bourre-pif avant de le planter là tout en l’enjoignant d’aller se faire sodomiser par le Diable en personne. Mais peut-on vraiment dire « le Diable en personne » ? Peut-on vraiment considérer que Lucifer (ou Satan ou Belzebuth on s’en tamponne le coquillard !) est une personne ? En fait on s’en fout de cette question…

Je me retins de justesse de lui faire remarquer qu’à mon avis, et vu le regard lubrique qu’il portait sur moi, et surtout sur mon corps, il avait très envie d’être déculotté en ma présence. Je n’allais pas entrer sur le terrain glissant des sous-entendus qu’il aurait pu prendre pour une invitation alors que je me serais juste moqué ouvertement de sa trogne ! Impulsive oui, folle ma foi aussi un peu mais pas complètement tarée, faut pas non plus abuser !

Non mais il se foutait de ma gueule. Un dîner aux chandelles sur le pont d’un bateau sous un clair de lune ? Mais ? Je commençais à me laisser… pas amadouer ou attendrir par Théo mais du moins à me détendre en sa présence. Il était amusant, parfois… Mais intriguant et je n’en oubliais certes pas qu’il avait dit deux-trois choses intéressantes et qui méritaient que j’obtinsse de lui des réponses claires. Et il m’avait l’air assez tordu pour ne pas les donner clairement ces foutues réponses…Les mecs…

-Oh oui ! Quelle excellente idée ! Dis-je en prenant une expression béate, souriant niaisement tout en joignant les mains comme si je ne pouvais retenir mon impatience. Un dîner romantique sur un bateau au clair de la prochaine pleine lune et juste avant le dessert, servi avec du champagne comme de bien entendu, un prêtre nous uniras pour l’éternité. Oh Théo j’en rêve ! minaudais-je débilement avant d’éclater de rire. Pas trop longtemps non plus.

-Conneries à part, le barbecue ça peut clairement me brancher. Tant que c’est pas moi qui passe à la broche. dis-je en reprenant mon sérieux.

Il me reposa la question quant à ma pratique professionnelle et si je mentais à l’occasion en soi je ne cachais pas mes activités et même ainsi je réussissais. Quand on est douée hein…

-Je suis détective privée. Répondis-je tout simplement, avec naturel, comme si je venais de lui annoncer que j’étais une humble serveuse ou vendeuse de prêt-à-porter. -Si ça se trouve notre rencontre a été orchestrée de main de maître par mon intellect supérieur afin de t’approcher parce que je dois enquêter sur toi. le taquinais-je.

Qui pourrait bien vouloir payer des fortunes pour en savoir plus sur un tas de muscles obsédé sexuel ?

Halloween

This is the last night you'll spend alone

Look me in the eyes so I know you know,I'm everywhere you want me to be,the last night you'll spend alone,I'll wrap you in my arms and I won't let go,I'm everything you need me to be. + aeairiel.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

Prends garde jeune femme, à ne pas souhaiter quelque chose que tu ne serais pas prête à assumer. lui dis-je en riant avant de prendre face à ses faux airs d'ado minaudante. Pour que l'éternité reste appréciable, il faut se trouver de quoi s'occuper. Pour cela j'avais eu de quoi m'occuper entre anéantir une famille de dictateur, affronter des forces magiques, sauver et diriger un pays, mourir et être ressuscité, et maintenant affronter criminels et peut-être quelques héros.

Je prends note de l'information : barbecue et toi qui ne passe pas sur le grill. lui répondis-je en mimant l'écriture sur un carnet imaginaire. Madame aurait-elle d'autres exigences pour notre rendez-vous? ajoutai-je avant de l'écouter pour m'offrir une potentielle vraie réponse depuis le début de notre conversation.

C'est pourtant totalement possible vu mon... pédigrée. avançai-je d'abord avant de poursuivre pour lui offrir une explication à mon propos. Si mes dernières paroles faisaient en réalité écho à ma nature de criminel, les suivantes permettraient d'en détourner son attention. Vu le nombre de maris jaloux d'apprendre que je me tape leur femme lors de quelques séances à domicile de coaching privé. Ce qui pour autant n'était pas non plus un mensonge, et même une réelle possibilité. Il n'y en avait eu qu'un seul jusqu'à présent en définitive, mais cela n'avait que pour unique conséquence de lui offrir une belle frayeur dont j'avais gardé la nature pour moi seul.

Mais peut-être que tu me donnes là une vérité partielle, pour cacher le fait que tu enquêtes réellement sur moi. Dans ce cas, que dois-je redouter de toi qui peut détruire un sac de sable de cent cinquante kilos? lui demandai-je à nouveau avant de me taire. Car derrière les plaisanteries il pouvait y avoir la collecte de véritables informations.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

-Dois-je craindre, demandais-je en haussant un sourcil dans une magnifique expression mêlant le specticisme au sarcasme - que tu ne fasse apparaître, tel un prestidigitateur, une lampe magique de derrière ton dos pour la frotter afin d’en faire sortir un génie tout bleu qui après m’avoir chanté une chanté débile claquerait des doigts et me dirait d’un ton sinistre de sa voix caverneuse « Souhait exaucé » me rendant ainsi folle amoureuse de toi et faisant de moi ta légitime épouse ?

À ceci près que niveau on feint l’amour et on est marié de force j’avais déjà donné, merci mais mon quota était atteint ad vitam aeternam et le jour où je serais libre de Phobos il était hors de question que j’épouse qui que ce soit. Et là la bigamie, de toute façon, m’inspirait moyen pour ne pas dire pas du tout.

Mon expression, cependant, changea pour être amusée. Le Colosse de Rhodes de chaire qui se trouvait face à moi n’était pas dépourvu d’humour, il fallait bien l’avouer et le voir faire semblant d’écrire sur un carnet tout en s’inquiétant, faussement, de mes possibles exigences avait quelque chose de drôle, quoi que ce fut débile au possible, ne nous en cachons pas ! Mais même pour une alcoolique ronchonne comme moi ça faisait du bien, parfois, ce genre de débilités.

-Un rendez-vous ? Attention Dom Juan, va pas te faire des films, je voudrais pas briser ton petit cœur fragile hein ? Ça va. Épargne-moi les précisions du genre « rendez-vous professionnel blablabla» tu veux ?

Tiens donc. Ainsi donc il y avait encore des maris pour être jaloux ? Mais laisser le coach sportif entrer dans la vie de sa femme était un risque monumental ! Mais les mecs ils regardent jamais la télé ou ils lisent jamais les journaux ? Le nombre de cocus qui découvrent leur femme se faisant le coach sportif au domicile conjugal… Parlons même pas des séries… Non mais dans quel monde ils vivent ? Celui des bisounours où le certificat de mariage était la garantie de la fidélité et du bonheur conjugal ? Non mais les gars à un moment donné faut arrêter la drogue hein ?

- Tout doux Shrek, tout doux. T’as que ma parole mais j’enquête absolument pas sur toi, sois pas parano comme ça !

C’est marrant comme les gens s’imaginent de suite que, lorsque je leur annonce mon activité, j’enquête sur eux alors que la plupart sont d’une banalité affligeante et ne méritent absolument pas que je perde mon temps précieux à chercher les petits secrets démoralisants de leur existence pathétique…

-Je demande à voir ce dont TOI tu es capable, mon grand… Je t’ai mis au tapis bien trop facilement avec ton gabarit… Je vais peut-être enquêter sur toi pour découvrir ce que tu caches…

Ou pas… Allais-je perdre mon temps ? Ou alors au contraire si je menais ma petite enquête allais-je trouver à son propos quelque chose d’intéressant ? À creuser. Ou pas. Ce serait stupide de mener une enquête après le lui avoir dit…

Halloween

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Quand une force de la nature rencontre un colosse

05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

Eurk, non ! lui dis-je d'abord en lui opposant une moue rebutée. Non pas que tu sois un vieux cageot, mais me retrouver avec une épouse... Non merci, j'suis trop égoïste pour rendre malheureuse une seule femme. ajoutai-je avant de rire. Et puis si c'était pour qu'elle m'arrache le zgueg d'une branlette un peu trop enthousiaste, merci bien.

D'accord Bridget, ça sera... purement sexuel. repris-je en riant à nouveau pour la provoquer. Elle jouait l'ironie et le second degré, pour une fois que je tombais sur une nana à qui ça plaisait, autant en profiter et m'amuser un peu. A voir si elle avait assez d'autodérision pour ne pas chercher à me coller une beigne. Sous cette forme je ne serai clairement pas à la hauteur.

Hmmm, moi je voudrais bien mais la parano est une amie plutôt collante. On n'a beau chercher à s'en débarrasser elle vous reste sous le talon. Je ne voulais ni ne pouvais lui expliquer les raisons de mon extrême prudence, mais après tout que je passe juste pour quelqu'un qui flippait à l'idée que l'on enquête à son sujet n'était pas dramatique.

Ah je vois, on se cherche déjà une excuse pour me revoir. Il suffit de demander hein, ça suffira. Nouvelle provocation. J'hésite encore. Je ne me dévoile pas à la première venue, je ne suis pas un homme facile madame. dis-je encore pour rester dans le même registre que depuis le début de notre conversation, même si je comptais bien en apprendre davantage à son sujet.

T'as dû bien t'amuser toi après le départ de la Justice League, avec ta force il y en a plusieurs qui auraient été content de t'avoir avec eux je suppose. Une simple remarque l'air de rien qui pouvait pourtant m'apporter quelques éléments. Encore fallait-il qu'elle lâche quelques détails intéressants...

Quand une force de la nature rencontre un colosse

-Non ? Sans déconner ? Théo Adam n’était pas du bois dans lequel on faisait le mari idéal ? Mais vais-je pouvoir survivre à cette choquante révélation ? Non, attends ! Est-ce que toutes les femelles de la planète qui soupirent auprès de toi pourront-elles un jour se remettre de cette tragique annonce sans se jeter dans les flots noirs de l’Océan pour noyer leur peine ? Voilà la vraie question !

D’accord, il m’amusait et bien que l’on dise « femme qui rit à moitié dans ton lit » j’avais pas forcément prévu de finir dans son plumard à lui hein ? Je haussais un sourcil quand il m’appela Bridget… Je manquais de lui demander s’il m’’appelait comme ça parce qu’il me voyait aussi désespérée que Bridget Jones pour se trouver un mari mais je sais pas, je me retins. Avouer que j’avais déjà vu ce film à l’eau de rose à vomir ? JAMAIS ! Hey oh c’était pas ma faute, d’abord. Mais celle de Jack… Je l’aimais, je l’aime toujours malgré son absence, mais niveau films on ne peut pas dire qu’il eut toujours fait preuve d’un goût sûr hein…

- Purement sexuel… Parce que tu crois que tu pourrais tenir la cadence ? Demandais-je avec un petit regard et un petit sourire clairement provocateurs. Mais attention pas dans le sens sexuel mais juste… bah je sais pas pour piquer son orgueil quoi.

Si je faisais semblant de sourire à sa parano, le genre de meuf qui n’y croit pas une seule seconde, en vrai il commençait sérieusement à m’intriguer, comme s’il tentait de me faire croire qu’il n’avait rien à cacher en jouant le mec ayant justement quelque chose à cacher… Ce qui était assez tordu en vrai…Et je sais pas mais je le voyais bien capable de ce genre de coup ou alors je devais tenir son cerveau en bien trop haute estime (et croyez-moi je le voyais encore que comme un obsédé sexuel ne pensant qu’au cul et à son physique avec un pois chiche à la place du cerveau) .
J’éclatais brièvement de rire.

-Si ça se trouve, c’est toi qui souhaite désespérément me revoir et plutôt que de me le dire clairement tu cherches à me faire croire que quelqu’un pourrait réellement vouloir des infos à ton sujet pour que je te surveille et qu’au moment où je m’y attendrais le moins tu me surprendras. Et comme je suis une pauvre fille sensible je me sentirais coupable en affrontant ton courroux et lorsque je t’aurais présenté mes excuses tu me diras que la seule façon que je me fasse pardonner c’est en acceptant de dîner avec toi.

Peut-être que mon imagination avait été un peu trop envahissante dans ma provocation… Sincèrement, si une meuf vous dit ça, vous n’allez pas croire qu’elle désire effectivement coucher avec vous ?

-Ouais… t’es pas un homme facile, c’est ça ouais… Et moi je suis la parfaite demoiselle en détresse à la recherche de son prince charmant ! ironisais-je véritablement amusée par ce mec qui était différent de ceux que je rencontre habituellement.

Ok. C’est moi ou sa remarque sur la Justice League était chelou de ouf ? Bon après j’avais rien à cacher, enfin si mais pas à ce sujet, donc je ne lui mentis pas lorsque je déclarais :

-Oulah, laisse tomber ! Je me suis toujours tenue à l’écart de ce genre de conneries…Bon je te dis pas que deux-trois gugusse ont bien tenté de m’enrôler pour semer la panique parmi la population mais désormais ils peuvent plus ingérer que des aliments liquides…Sinon…Qu’ils se tuent entre eux je m’en tamponne le coquillard grave, tant qu’ils viennent pas m’emmerder… Et toi la Justice League ? T’étais du genre à t’en foutre ou alors groupie qui en perd sa culotte comme une pucelle devant la classe légendaire de ces guignols déguisés comme des gamins de 5 ans le soir d’Halloween qui inspirent le rire plutôt que la frayeur ?

Je le regardais un instant, la jaugeant du regard.

-Quoi que… Je te verrais bien en marionnette du mal… Tu sais le toutou méchant et stupide du grand méchant dans l’ombre ?

Ouais…c’était pas vraiment gentil, mais vous voulez un scoop ? Je suis pas gentille ! Enfin si, mais très rarement…
Je pris une serviette dans mon sac pour m’essuyer, on causait, on causait et on se refroidissait. Cette maudite sueur allait me filer la mort si j’allais pas prendre de douche et si je lui en parlais il allait croire à une proposition… Dans la douche d’un vestiaire de gymnase d’un quartier

Halloween

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Quand une force de la nature rencontre un colosse

05 juillet 2022

avec @Nalavia Greeden

Je pourrais te surprendre... lui dis-je en souriant après qu'elle eut usé de l'ironie puis m'ayant chambré sur mes capacités d'endurance. Elle avait du répondant, ce qui était divertissant. Elle était passé de seulement agressive à aggressive et drôle, c'était déjà un bon début.

Charmant programme, mais j'aime bien les fruits de mer. Donc avant de te faire couiner, je dégusterai le tien. J'ai quand même un minimum de savoir vivre. ajoutai-je en souriant, bien décidé à continuer dans ce petit jeu.

Je ne mets jamais de culotte, pour le côté pratique et pour la brise. Un p'tit courant d'air ça fait toujours du bien. dis-je d'abord avant de poursuivre. Quant à la Justice League, j'ai fait comme tout le monde. Sauver mon cul et continuer ma vie en évitant de me retrouver dans des affaires qui ne me concernaient pas. J'ai beau avoir un charme irrésistible, je préfère rester discret. Je ne pouvais lui dire tout ce que j'avais vécu, ce que j'avais entrepris. Cependant elle pouvait représenter un passe temps occasionnel, puis un jour peut-être un outil à usage unique. Toutefois il était encore trop top pour en décider.

Ah ouai, t'es dans le délire laisse et compagnie toi. Je note l'information, ça pourra toujours servir. dis-je encore avant de regarder l'heure sur l'horloge des lieux.

Bon, c'est pas l'tout mais je dois filer. J'ai un cours particulier à donner à une bourgeoise en chaleur. Si jamais tu veux une séance perso, ou que t'as besoin d'info pour ton enquête, laisse un message pour moi à l'accueil. ...

Mieux vaut être le méchant toutou qu'une innocente victime qui va se faire crever dans une ruelle... lui dis-je avant de la saluer et de me tirer. Cette rencontre avait été divertissante, mais je n'avais pas le temps de m'éterniser davantage. J'avais quelques trucs à faire ce soir, et pour cela je ne pouvais pas être vu par quiconque.

Quand une force de la nature rencontre un colosse

Alors que j’étais sous la douche en train de détendre mes muscles sous une eau bien chaude ; agréable surprise puisque je m’attendais à une eau tiède dans un tel endroit comme quoi les apparences sont toujours trompeuses ; je repensais au culot dont avait preuve le Colosse comme je le surnommais déjà dans ma tête et je dois avouer que si je m’étais contentée d’un sourire amusé lorsqu’il me fit des avances plus qu’explicites, dans l’intimité des vestiaires où j’étais la seule femme je ne retins pas mon rire. Ce toupet ! Cette assurance ! De prime abord on aurait vraiment pu croire qu’il n’avait rien dans le ciboulot mise à part le sexe, qui bien évidemment semblait avoir une grande importance dans ses pensées, mais en réalité il cachait une certaine intelligence bien plus séduisante que son apparence physique. Un colosse chauve bodybuildé ? Pas ma came. Il en fallait moins extérieurement pour me faire tremper la culotte. Qu’il soit chauve, de fait, ne m’importait guère… Mais peu importe.

Il était intéressant et c’était le seul ayant eu, pardonnez-moi l’expression familière et grossière, les couilles de venir me parler, et même de me provoquer, alors que j’avais explosé le sac sur lequel je m’entrainais. Une fois lavée, habillée et les cheveux secs, et bon sang ce que j’avais pu mettre du temps avec le sèche-cheveux du siècle dernier mis à disposition des clientes, je sortais des vestiaires, hésitante… Allais-je ou pas… ? Quelque chose me disait que de ne lui laisser aucun message, aucunes coordonnées, ne serait pas une offense à Théo mais plutôt un défi lancer : retrouve-moi si tu le peux. Ce qui, je pense pouvoir le dire sans me tromper, l’aurait amusé. J’allais à l’accueil et leur demandais s’ils avaient une feuille de papier, un stylo et une enveloppe afin de laisser un message à un membre de leur salle. S’ils me regardèrent d’un air mauvais, comme pour dire « Tu nous fais chier meuf ! », leur attitude changea du tout au tout lorsque je les informais que c’était pour Théo Adam. Très intéressant. Ils devinrent aimables et me fournirent ce que je demandais. L’enveloppe était petite mais je n’allais pas être des plus loquaces sur mon message.

« Nalavia Greeden, Gotham. Retrouve-moi si tu le peux. »

Un défi des plus aisés. Si je n’étais pas des plus réceptives à ses charmes physiques, il m’amusait. Et de cela j’avais besoin.

FIN

Halloween

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Look me in the eyes so I know you know,I'm everywhere you want me to be,the last night you'll spend alone,I'll wrap you in my arms and I won't let go,I'm everything you need me to be. + aeairiel.

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