Do we have a deal ? [Terminé - Intrigue III]

Emilia

Cheshire

Do we have a deal ? (5/09/22)

Aujourd’hui plus que jamais les méta-humains disposaient d’une cible dans leur dos qui n’attendait que d’être frappée par une Amanda Waller plus que déterminée à tous les posséder et les utiliser dans le but d’accomplir la mission dont elle avait été investie depuis qu’elle avait pris le contrôle de la prison de Belle-Rêve. Les recherches se faisaient minutieuses, longues et s’il était possible pour Harcourt de passer quelques appels afin de faciliter le processus, il manquait tout de même une recherche sur le terrain venant ainsi compléter tout ce travail qui était abattu par les agents. Combattre le feu par le feu. Envoyer des criminels et des méta-humains accomplir des missions toutes plus périlleuses les unes que les autres face à leur semblables, un atout non-négligeable dont il ne fallait pas hésiter à se servir. Mais trouver cette ressource n’était pas toujours aisée, il en était de même pour la récupérer. Une idée avait alors finit par germer dans l’esprit de l’agent, celle de trouver un fin limier permettant de trouver ceux qui réussissaient à échapper à l’A.R.G.U.S malgré les réserves mises sur la table pour les arrêter et les amener sans détour à Belle-Rêve.

Quelques jours auparavant elle avait enfin réussi à obtenir la localisation d’un mercenaire. Cette femme n’était pas quelconque, il s’agissait d’une tueuse hors pair à la signature particulière qui cachée sous un masque répondait au nom de Cheshire. Une femme dont le palmarès pouvait sans nul doute être d’une grande aide… si toutefois elle acceptait la proposition qui lui serait faite. Emilia avait alors poursuivit ses appels auprès de ses anciens collègues de confiance avant de pouvoir obtenir un numéro de téléphone lui permettant de contacter sa cible. Sans la moindre cérémonie elle lui avait alors envoyé un message indiquant le lieu, la date et l’heure pour un rendez-vous, tout en s’assurant que cela soit hors de ses heures de service afin de ne pas éveiller les soupçons de Waller. Elle était alors partie la veille dès que sa journée eut été terminée et elle avait roulé une partie de la nuit pour atteindre finalement ce motel situé quelques miles de Star City, auquel elle avait donnée rendez-vous à la mercenaire au petit matin. Ce fut alors munie d’un café noir, bien serré, qu’elle attendit patiemment que Cheshire se présente à elle, observant les rares allées et venues de clients sur le parking.

Un mouvement puis une silhouette attirèrent le regard d’Emilia qui observa longuement la femme qui n’était pas cette fois sur une simple photo prise à la va-vite. C’était donc elle… Portant son gobelet à sa bouche, elle entrouvrit les lèvres avant d’aspirer une longue gorgée venant à la fois la réchauffer et la réveiller puis lorsque Cheshire fut assez proche d’elle, la blonde se retourna légèrement vers elle. Toujours accoudée à la rambarde mais restant attentive à ce que son interlocutrice pouvait faire, prête à dégainer son arme au besoin.

- Je constate que tu es ponctuelle et curieuse, je n'en attendais pas moins de Cheshire, dit-elle tout d’abord avant de prendre une nouvelle gorgée de café. Mais si je t’ai contacté ce n’est pas pour mettre à profit ces qualités en particulier, tu en disposes d’autres permettant d’accomplir un travail dont la réussite devrait satisfaire mon employeur. Et tu as été suffisamment actives ces derniers temps pour démontrer ton efficacité, poursuivit-elle en se tournant pleinement vers la jeune femme.

KoalaVolant

« Do we have a deal ? »

ft. Emilia Harcourt

S
i les mercenaires sont très efficaces et discrets, ce n'est pas pour autant qu'ils sont très difficiles à trouver. Surtout, quand on sait bien chercher. C'est pour cela que Jade avait « souvent » du travail, nombreux étaient les personnes dans des villes comme Gotham et Star City qui voulaient liquider des anciens amis, des ennemis... Alors, quand un message apparut sur son téléphone portable, elle ne jugea pas choquant, en premier lieu, de recevoir une demande de rendez-vous.

Oui, les demandes de rendez-vous directement comme ça étaient rares. Mais pas impossible, c'était déjà arrivé à Cheshire de rejoindre un point de rendez-vous pour récupérer un dossier, un paiement ou directement côtoyer le commanditaire. Souvent, c'était parce que l'affaire était compliquée. Le commanditaire voulait donc s'assurer du silence de Cheshire ou lui transmettre des détails particuliers. Des choses précises qui ne pouvaient se formuler par SMS, si on ne voulait pas attirer les doutes des services secrets.

Bon. D'accord, elle allait se rendre à l'endroit indiqué, un motel de Star City, au petit matin. Rien de compliqué. Elle ne savait pas qui se trouvait derrière ce message, donc elle devait faire preuve de prudence. Jade, pour le moment, n'était jamais tombé dans un piège des suites d'un entretien comme celui-là. Mais cela pouvait être le cas aujourd'hui. Il fallait donc faire preuve de vigilance. Bien qu'elle allait y aller en civil, elle n'en oublia pas quelques armes, un poison évidemment. Jade en avait toujours sur elle, c'était discret et rapide, quoi de mieux pour toucher quelqu'un en public sans se faire repérer ? Elle possédait également une petite arme blanche. Rien de plus normal.

L'une des questions qui taraudait Jade, alors qu'elle se préparait pour se rendre au motel... C'était l'identité de cette personne. Si c'était un guet-apens, qui voudrait lui tendre un piège ? Pourquoi maintenant ? Qu'allait-elle fait de plus que d'habitude pour attirer les foudres de quelqu'un ? Qui pouvait être assez naïf pour croire, qu'elle allait venir à un rendez-vous sans armes et un poison. Si ce n'était pas un piège, mais une requête sérieuse, la démarche ne restait pas moins intrigante, et les mêmes questions s'appliquaient.

Elle attrapa une casquette noire qu'elle vise sur sa tête. Lunettes de soleil sur les yeux. Elle cherchait à cacher son visage pour qu'aucune des caméras de vidéo-surveillance ne capte son visage net. Son identité serait connue un jour, peut-être, mais autant faire en sorte de prolonger l’anonymat le plus longtemps.

Ce motel est totalement excentré de Star City, c'était vraiment le motel typique des Etats-Unis, sur deux étages, beaucoup de passages. Et des grands néons au-dessus du bâtiment, le nom du motel et la grande flèche pour rouge pour indiquer sa présence aux gens sur la route. Jade cherche du regard son rendez-vous. Comment le remarquer ? Souvent, c'était très simple. Soit la personne arrivait directement vers elle, soit elle chercher une personne stoïque, qui cherchait du regard également son rendez-vous.

Elle était là. Une blonde, munie d'un café. Appuyé sur la rambarde, Jade s'approcha d'elle, sans un mot. C'était cette femme qui décida d'ouvrir la conversation. Cheshire gardait les mains dans les poches de sa veste de jogging d'un air nonchalant. Elle ne savait pas où allait mener cette discussion, mais pour l'instant les flatteries ne suffisait pas à couvrir sa curiosité. Plusieurs questions naquirent. Qui était cette femme ? Pour qui travaillait-elle ? Pourquoi son employeur ne s'était pas déplacer lui-même ? Et surtout, qu'allait-elle y gagner ? La question principale. « J'écoute. » Se contenta de dire Cheshire. Après tout, elle ne s'était pas déplacée pour rien, elle voulait avoir des explications, même si sa réponse à cette mission s’avérerait négative dans quelques minutes. « On va vraiment parler comme ça ? À la vue de tous le monde ? » C'était mieux, il y avait des témoins et aucune des deux ne tenterait d'attaquer l'autre sans risquer quoi que ce soit, mais parler librement de meurtres ou de quoi que voulait cette femme, c'était un risque à prendre. Jade tourna la tête pour regarder si prêt de ce motel se trouvait un diner, un truc comme ça, bien typique des anciennes routes des Etats-Unis. C'était la meilleure alternative pour parler discrètement et en public. Mais peut-être allait-elle finir par discuter dans une des chambres.

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Emilia

Cheshire

Do we have a deal ? (5/09/22)

Les dossiers sur les méta-humains étaient nombreux à l’A.R.G.U.S : fournis lorsqu’ils étaient relativement connus du réseau de surveillance de l’agence, manquant cruellement d’informations lorsque les sujets se montraient prudents à la limite de la paranoïa et qu’ils essayaient de couvrir leur trace afin de pouvoir vivre leur petite vie tranquillement. De fait il fallait parfois passer par des canaux moins conventionnels pour mettre la main sur ces informations qui viendraient étoffer les dossiers voire même pour obtenir directement le méta-humain en question. C’était pour cette raison qu’Emilia avait enquêté, passant quelques appels auprès de ses anciens collègues au renseignement pour trouver le moyen le plus efficace de contacter un assassin comme Cheshire. Faire appel à une femme qui tuait pour l’argent n’était peut-être pas la plus morale des solutions mais les compétences dont elle semblait être dotée étaient ce qu’il y avait de plus adapté pour débusquer ceux qui se cachaient sous les radars, ceux qui échappaient à l’A.R.G.U.S et Amanda Waller. Mais encore fallait-il que Cheshire accepte ce travail qui lui serait proposé et surtout qu’elle se présente en temps et en heure sur le lieu de rendez-vous qui lui avait été donné au préalable par Emilia.

Cette dernière attendit patiemment, sirotant son café dans l’optique de se donner un petit coup de fouet à l’aide de la caféine, et aux alentours de l’heure qui avait été indiquée l’attention d’Emilia fut attirée par un mouvement près d’elle. Et jusqu’à ce que la jeune femme soit suffisamment proche d’elle, elle l’observa silencieusement. Casquette noire vissée sur la tête, Cheshire affichait la volonté de rester discrète. Lunettes de soleil qui venaient couvrir une partie de son visage pour ne pas être reconnue des outils de vidéo surveillance. Méfiante donc, ce qui n’était pas vraiment étonnant étant donné qu’elles ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam et qu’un piège pouvait tout à fait lui être tendu. Au moins cela lui indiquait que l’assassin était prudent malgré sa réputation, contrairement à d’autres qui pouvaient avoir tendance à faire preuve d’excès d’orgueil. Sans plus attendre, Emilia engagea alors la conversation sans toutefois révéler l’entièreté de la raison pour laquelle Cheshire était présente, cette dernière formulant son intérêt pour l’écouter avant de lui demander si elles allaient en parler à la vue de tous. Reprenant une nouvelle gorgée, Emilia ramassa le sac à ses pieds et lui indiqua de la suivre.

- Il y a un diner juste à côté.

Simple, efficace. Il n’y avait pas de besoin de gaspiller de la salive pour ça alors qu’elle en aurait besoin pour ce qui allait suivre. Le trajet fut relativement rapidement et ce ne fut qu’une fois qu’elles furent servie de quelques petites bricoles pour manger ou boire, qu’Emilia entra alors dans le vif du sujet.

- Je ne suis pas là pour te demander l’assassinat de qui que ce soit ni pour entendre ta confession pour ceux à ton actif et t’arrêter. Enième gorgée de café. Tu n’es pas s’en savoir que des hommes et des femmes ne sont pas totalement humains depuis leur naissance ou bien depuis un accident. Ce sont eux qui intéressent mon employeur, en particulier ceux qui arrivent à lui échapper. En as-tu déjà affrontés ?

KoalaVolant

« Do we have a deal ? »

ft. Emilia Harcourt

D
irection le dîner. Les mains dans les poches, Jade suivit cette mystérieuse femme. Ce diner s’associait parfaitement au motel, il dégageait la même énergie qui plaisait énormément aux touristes. Un côté rétro, avec cette lumière fébrile qui indiquait « open » et cette pancarte en néon jaune qui garantissait que les plats étaient maisons. Hm, ouais. En attendant, personne n'était dans la cuisine pour vérifier que le cuisinier ne sortait pas ses frites du congélateur. Enfin... Ce n'était pas le plus important pour Jade. Elles n'étaient pas là pour débattre sur les frites en forme de gaufres de ce restaurant. En marchant jusqu'à ce nouveau lieu, Cheshire observait cette blonde. Pour qui travaillait-elle ? Quelqu'un qui avait les ressources pour pouvoir contacter Jade, mais qui avaient peur de se mouiller lui-même. Naturellement, Jade songea à quelqu'un du gouvernement, le FBI ? Peut-être, elle ne pouvait qu'établir des hypothèses. Elle observait sous toutes ses coutures cette femme, notamment pour essayer de déterminer combien d'armes, elle cachait sur elle. Déjà, elle avait une arme à feu, quelque part sur elle, c'était certain, surtout si elle travaillait bien pour le gouvernement.

Jade pouffa de rire en découvrant l'intérieur de ce diner, c'était encore plus un cliché que l'extérieur. Elle était loin de se douter qu'un tel piège à touriste se trouvait aux abords de Star City. Mais était-ce vraiment un piège à touristes ? Où juste un endroit qui avait réussit à trouver une clientèle sans changer sa formule depuis des années ? Elle s'approcha d'une table et s'avachit sur la banquette rouge. Elles étaient au fond, isolées de tous ces touristes et pouvaient parler affaires sans problèmes. Jade n'eut même pas le temps de regarder la carte des boissons et autres mets, qu'une serveuse arriva avec une « boisson de bienvenue ». Un chocolat chaud, agrémenté d'une bonne dose de crème chantilly. Le genre de cadeau de la maison qui donnait envie de commander une brownie, histoire de voir si la portion de gâteau était aussi généreuse. Mais la blonde face à elle réclama un autre café. Jade se contenta de cette boisson qu'elle n'allait toute façon ne pas boire. . La serveuse déposa une assiette avec quelques sucreries pour accompagner le café de la blonde. Quelle bonne idée, cette mystérieuse femme, avait-elle eu, à commander autant de choses, pour faire croire à autre chose qu'un rendez-vous « professionnel » où des histoires d'assassinat seraient abordées.

Jade fit tapoter ses ongles sur le verre de cette boisson, en écoutant la blonde. Elle arqua un sourcil, pourquoi l'avoir convoqué si ce n'était pas pour souscrire à ses services en matière d'élimination ? Pourquoi déranger les gens d'aussi bon matin ? Jade sourit, elle avait donc raison, cette femme bossait pour une agence gouvernementale. Ce qui lui confirmait cela ? Essayer de briser la glace en lui promettant de ne pas l'arrêter. Comme si Jade allait se laisser faire aussi facilement de toute façon. Elle se redressa alors, lorsque cet agent lui posa une question, un peu étrange. Elle ne comprenait vraiment pas pourquoi on l'avait dérangé pour... Savoir si elle connaissait des métas-humains ? Pourquoi elle ? « Je ne suis pas bien sûre de comprendre. Quels sont le rapport entre moi et mon travail et ces gens si spéciaux ? » Dit-elle en comptant avec l'aide de ses doigts, en même temps qu'elles énuméraient ces choses. Jade n'attendit même pas la réponse de la femme avant de continuer. « Moi aussi, j'ai des questions : pourquoi votre employeur ne se dérange pas lui-même ? Quelle agence vous envoie ? FBI ? ». Oui, Jade n'avait pas répondu à la question. Elle n'avait pas affronté de gens si spéciaux, ou du moins pas à sa connaissance, personne n'avait utilisé ses pouvoirs devait elle. Elle ne connaissait que Poison Ivy, mais qui ne connaissait pas l'empoisonneuse de Gotham ? « Je n'ai jamais affronté de personnes comme cela. Je pense que vous déplacez pour rien. »

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Emilia

Cheshire

Do we have a deal ? (5/09/22)

Rester seule avec Cheshire dont la réputation la devançai ne constituait bien évidemment pas l’idée du siècle tant ce qu’il pouvait se passer était à la fois attendu et imprévisible. La méfiance en premier était un sentiment logique qu’Emilia s’attendait à observer chez la jeune femme, après tout en ayant demandé cette entrevue elle représentait aussi bien un danger qu’une victime des talents de celle qui tuait ses victimes derrière un masque. En un rien de temps il était possible pour l’agent de l’A.R.G.U.S d’être éventrée dans les toilettes du diner comme en pleine salle ou même de subir ce qui faisait la réputation de celle qu’elle espérait engager d’ici la fin de leur conversation. Mais dans le même temps, Emilia pouvait déceler la curiosité qui émanait de sous ces lunettes de soleil et de cette casquette. Après tout, pour quelle raison pouvait-on contacter une femme comme Cheshire ? Et surtout, qui pouvait s’en donner les moyens pour y parvenir et espérer la convaincre d’effectuer un travail ? Il y avait une certaine pointe de satisfaction à l’idée que l’assassin puisse être aussi curieuse que de ressentir l’envie d’éliminer toute menace pouvant lui porter atteinte à tout instant.

Une fois qu’elles furent installées et que la serveuse leur eut apporté de quoi boire et manger, après il était tôt et c’était l’heure du petit-déjeuner, Emilia commença alors à aborder la raison de ce petit rendez-vous. Même si au regard de ce qu’elle savait sur Cheshire, Emilia pouvait tout à fait essayer de l’arrêter et de la mettre en prison pour les meurtres commis, il n’en restait pas moins qu’elle s’en moquait : tous les moyens étaient bons pour parvenir aux objectifs fixés, même à frayer avec des hors-la-loi. Prenant un morceau de brioche qu’elle dégusta tranquillement, elle attendit les premières réactions de son interlocutrice. Avalant sa dernière bouchée qu’elle fit passer avec une gorgée de café Emilia passa en revue dans son esprit les questions qui lui étaient posées afin de réfléchir aux réponses appropriées qui viendraient satisfaire Cheshire et qui la braqueraient le moins possible.

- Le rapport est que tu fréquentes des milieux dans lesquels un agent du gouvernement serait grillé dès la seconde où il mettrait les pieds, et que ces gens sont nombreux à les fréquenter que ce soit pour y jouer les héros que pour utiliser leur capacités pour satisfaire leur cupidité, Nouvelle gorgée de café. Ce qui peut répondre en partie aux autres questions. Mon employeur ne se préoccupe que peu des moyens mis en œuvre pour obtenir ce qu’il veut mais il se doit garder ses distances en cas d’échec. Elle vint poser ses coudes sur la table et se pencha légèrement en avant. Crois-tu sincèrement que le FBI soit compétent pour s’occuper de méta-humains ? Je fais partie d’une unité faisant partie d’une organisation affiliée au gouvernement américain, c’est tout ce que tu dois savoir à ce sujet. Elle s’adossa de nouveau sur le dossier derrière elle avant de prendre un nouveau morceau de brioche. Ils sont plus communs que tu ne le crois et même s’ils restent peu nombreux par rapport à certain fanges de la population, statistiquement tu en as croisé sans même le savoir. Du simple humain exposé à l’explosion d’un générateur à particules au cobaye soumis à un produit le rendant athlétiquement plus fort que l’humain le plus entraîné. Si je te donne des cibles, serais-tu capable de me les ramener vivantes et en suffisamment bon état pour qu’elles puissent servir ?

KoalaVolant

« Do we have a deal ? »

ft. Emilia Harcourt

J
ade attendait les réponses à ses questions et pendant ce temps, elle observait la femme pour essayer de déterminer ses réactions, si elle essayait de mentir... Cela était une bonne technique, mais pas fiable, après tout : la spécialité de Jade était le poison, pas le mentalisme et surtout, si, Jade avait bien déduit, elle faisait partie d'une agence gouvernementale, on avait dû l'entraîner à résister à des interrogatoires corsés.

En-tout-cas, il y avait une chose qu'elle avait remarquée : l'addiction au café de cette femme. Elle ne passait pas plus de dix minutes sans porter sa tasse à ses lèvres. Dans d'autres circonstances et si elle avait une bonne dose de poison avec elle, Cheshire aurait pu faire en sorte qu'elle soit moins focus et mettre quelques gouttes dans son café. C'était facile d'empoisonner quelqu'un. Un peu d’inattention et le tour était joué.

Heureusement pour l'agent, elle n'était pas ici pour ça. Il était donc temps pour Jade de chasser de son esprit ses pensées meurtrières et se concentrer sur les réponses de la femme. La brune devait reconnaître que l'agent avait raison sur plusieurs points : déjà, oui, elle-même ou certains de ses collègues se feraient directement repérer. Les criminels étaient nombreux, chacun avec des méthodes différentes, mais il était aisé d'identifier un agent du gouvernement sous couverture, surtout quand cela faisait un moment qu'on baignait dans le crime. C'était peut-être cette attitude trop guindée qu'avaient ces agents... Peu importe. Elle avait raison, en deux minutes, un agent du gouvernement se ferait reconnaître, et ils n'auraient alors que quelques heures de vie restante devant lui. Bien qu'à sa connaissance, elle n'avait jamais croisé de métas-humains ou n'avait jamais eu la chance (ou malchance, d'ailleurs) de bosser avec, elle pouvait volontairement imaginer qu'une personne dotée de pouvoir pouvait s'en servir pour faire le mal, servir ses propres intérêts. Mais une nouvelle question fleurit dans son esprit, elle ne se gênerait pas pour la poser à la femme après les réponses à ses anciennes questions.

Bon. Jade avait vu juste, il s'agissait bel et bien d'une agente. Elle en avait la confirmation par ses dires, mais la femme s'était trahie bien longtemps avant. Alors qu'elle se penchait légèrement vers Jade, l'assassin se recula légèrement, elle l'entendait malgré cette action : En fait, Jade n'était pas particulièrement fan du fait qu'elle envahisse un peu son espace vitale comme ça. Même si, le geste était compréhensible, elle ne pouvait pas non plus dire ce qu'elle voulait aussi fort qu'elle le désirais. Lorsqu'elle reprit sa posture précédente, Jade haussa les épaules, en fait, FBI, CIA ou autre cela lui importait peu : elle voulait juste savoir ce que le gouvernement lui voulait. Pourquoi elle et pas un autre ? Des criminels notoires, ça courrait les rues de Star City et Gotham. Lorsqu'elle évoque la présence des métas-humains, Jade ne peut s'empêcher de regarder autour d'elle. Alors cette serveuse pouvait être une méta humaine ? Ce type, un peu plus loin, à moitié endormi sur sa table aussi ? C'était ce genre de gens que cette blonde voulait attraper ?

Est-ce qu'elle pouvait ramener ce genre de cibles ? Ce n'était pas sûr. Parfois, même contre des humains lambdas, sans compétences, il était dur de se battre. Alors comment être sûre et certaine qu'elle pourrait se battre contre un méta-humain et le ramener aux bureau de cette femme ? Puis, il y avait surtout de nouvelles questions qui avaient besoin de nouvelles réponses. Jade, malgré le fait qu'elle portait toujours des lunettes de soleil, plongea son regard dans celui d'Emilia.

« Pourquoi me demander à moi ? Pourquoi pas un autre criminel ? Quelqu'un avec ce genre de… Compétences, justement, il serait plus apte, non ? Il n'y a pas un bon justicier pour rendre ce service au gouvernement ? » Peut-être qu'il n'y avait aucun justicier volontaire en effet et pour une bonne raison, d'ailleurs. Est-ce qu'ils avaient demandé à un justicier, même ? Si le travail était discutable, pourquoi tenter de demander pour se prendre un rejet ! Qu'allait-elle faire de ces gens ? Faire encore plus d'expériences ? Les torturer ? Ce n'était pas des bêtes de foires, et même si Jade tuait, elle ne pouvait pas s'empêcher de ce demander ce qu'allait faire le gouvernement. « Qu'allez-vous faire avec ces gens ? Si vous voulez m'embaucher, car c'est l'impression que ça donne : J'ai le droit de savoir une chose, surtout si c'est pour vous fournir des rats de laboratoires. Vous comptez arrêter que des innocents ? » Jade s'arrêta de parler quelques secondes, une personne passant juste devant leur table. Qui aurait pu penser que Jade, mercenaire de son état en ait quelque chose à faire que des innocents soient touchés ? « Je n'ai pas dit que j'acceptais, mais quel serait ma rémunération ? » Probablement la chose la plus importante à savoir, pour un mercenaire.

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Emilia

Cheshire

Do we have a deal ? (5/09/22)

Emilia se doutait que tout ça devait interroger Cheshire. Est-ce que c’était un piège ? Si c’était un piège, de quelle il était possible de se débarrasser rapidement de cet agent ? Pourquoi moi et pas un autre ? A quoi serviront ces cibles ? Est-ce qu’ils sont innocents ? Rien que de penser à toutes les questions que pouvait se poser la mercenaire il était possible de déclencher une migraine carabinée. Peut-être que ça n’allait pas tarder à être le cas pour Cheshire si elle continuait à autant se questionner tant sur les motivations que sur le contenu même de la mission. Quand cette dernière exprima ces questions auxquelles l’agent de l’ARGUS s’attendait, Emilia ne pu réprimer un léger rire avant de reprendre une gorgée de café. Il était si prévisible de s’interroger de cette manière.

- Pourquoi toi en particulier ? Ton parcours parle pour toi, tu es plus efficace que bon nombre d’entre eux et ta connaissance des poisons est relativement impressionnante. Connaissance qui compense l’absence de toute modification génétique chez toi. Et puis pour ce qui est d’un justicier… ils ont bien trop à faire en ce moment pour se dégager du temps pour une telle mission.

Ce ne serait pas Superman, Batman ou ces jeunes gens combattant le crime qui accepteraient un tel travail pour Waller. Et quand bien même certains pouvaient vouloir à tout prix aider à débarrasser les rues de leur ville de tous criminels, aucun n’avait une morale suffisamment fluctuante pour accepter et accomplir ce travail qui était proposé à Cheshire, assassin notoire et une liste conséquente à son actif. Un court silence s’installa, au cours duquel Emilia reprit un peu de sa pâtisserie, avant que la mercenaire ne reprenne la parole avec de nouvelles questions -tout à fait pertinentes-.

- Ce ne sont pas des rats de laboratoire et ce ne sont pas des enfants de chœur, loin de là. Ils doivent être trouvés et récupérés pour que leurs pouvoirs ne causent pas la mort de civils en étant employés par les mauvaises personnes. Donc ne t’inquiète pas de leur moralité, elle ne t’éblouira pas de sa lumière sainte, répondit-elle avant de terminer les dernières gorgées de café qui restaient dans sa tasse. Aucun membre de la Task Force X était un rat de laboratoire… à moins que la puce explosive dans leur crâne dût être prise en compte et dans ce cas-là ces criminels en étaient. Vaste question philosophique dont il faudrait peut-être débattre avec Rick et les autres, les réponses pouvaient être intéressantes. Ta rémunération serait de dix mille dollars par tête -tu en as quatre à récupérer- et la faveur de ton choix. Un jet, des adresses pour tes poisons, une réponse à la plus grande question que tu te poses,autre chose... c’est toi qui vois, ajouta-t-elle alors qu'elle posait à nouveau les coudes sur la table, se penchant légèrement en avant.

KoalaVolant

« Do we have a deal ? »

ft. Emilia Harcourt

C
heshire avait travaillé avec des personnes différentes. D'abord elle avait prêté allégeance à la Ligue des Ombres. Cette Organisation qui lui avait tout donné, un abri, une famille et surtout qui l'avait forgée, entraînée et avait révélé son talent. Et après son départ, elle rejoignit les rangs de la Société Secrète des Assassins et participa à l'exploit de frapper fort durant le Grand Plan. Elle avait établi quelques alliances, notamment avec Jonathan Crane. Mais jamais, elle n'aurait pas imaginé être installée face à un agent du gouvernement qui essayait de la convaincre de bosser pour elle. Jamais.

Alors, se demander pourquoi on voulait embauché elle, lui avait sembler être une question plus que légitime, des mercenaires dotés de compétences impressionnantes, cela courraient les rues. Qu'avait-elle de plus que les autres ? Que voyait le gouvernement en elle ? D'après les dires de cette femme, ses compétences en poisons étaient un plus non-négligeable. C'était agréable à entendre. Cheshire ne mettait donc pas de l'énergie dans la toxicologie pour rien. Quelqu'un appréciait son savoir, dommage, c'était le gouvernement. Cependant, une nouvelle interrogation s'installa, tout ce savoir dans les poisons, était-ce suffisant pour tenir face à des métas-humains avec des capacités hors normes ? S'ils avaient une génétique modifiée, est-ce qu'ils réagiraient de la même façon à du curare, de la ricine ou encore aux baies du Bois-Joli ? Il ne s'agissait pas d'aller se frotter à un simple humain. Cette interrogation, Jade se contenta de la garder pour elle pour le moment.

Que les justiciers ne puissent pas dégager du temps pour s'occuper d'une telle mission était plus que plausible. La réponse de l'agent ne semblait donc pas un mensonge, mais jusqu'ici, Jade ne pouvait s'empêcher de se demander surtout si l'un d'entre eux aurait accepté. C'était plus facile de convaincre un assassin avec un code morale particulier que les justiciers qui aspiraient à autre chose. C'était pour ça qu'elle se demandait si ces métas-humains ne finiraient pas comme des sujets de divers tests. Elle n'était pas la personne la plus droite dans ses bottes, l'un de là. C'était une personne horrible, elle adorait voir ses victimes souffrir, se tordre dans tous les sens pour essayer de maîtriser leur corps malgré la douleur, malgré le poison qui coulait dans leurs veines et venait les tuer lentement, mais sûrement. Alors pourquoi se demander si le gouvernement jouerait avec les métas-humains ? Pourquoi faire preuve d'humanité ? Elle ne savait pas trop, peut-être parce qu'elle imaginait le gouvernement utiliser ces gens pour en faire des armes, créer quelque chose d'encore plus mauvais. Des attentions malsaines. Autant que les siennes, voir pires. Elle au moins, elle pouvait toujours finir en prison et payer pour ses crimes, un jour. « Mais moi aussi, je ne suis pas une enfant de chœur. Moi aussi, je bosse pour les mauvaises personnes. Je ne vaux pas mieux qu'un métas-humains et pourtant, le gouvernement cherche à m'embaucher. Vous ne me dites pas tout, je le sens. Vous voulez plus que simplement les empêcher de nuire aux civils. »

L'argent, le moteur de Jade. La rémunération était intéressante. Et elle avait même le droit à d'autres petits plaisirs. Pourquoi refuser, alors ? Parce que c'était le gouvernement. Travailler pour eux.. C'était compliqué à imaginer. « Qui sont les quatre cibles, je peux savoir ? Histoire de savoir si la rémunération est vraiment à la hauteur. » dit-elle, pour se laisser le temps de réfléchir encore un peu. Elle soupira. « J'ai du temps pour réfléchir ? » Bien poser le pour et le contre, pourquoi pas essayer de demander conseil à quelqu'un... Mais qui ? Crane ? Hm. Ce n'était pas un ami, un allié au mieux. Talia ? Oui, peut-être... Mais était elle disponible ces jours ? Que se passait-il pour elle ? Aura-t-elle le temps de converser de cette étrange tentative d'embauche ? « En fait, je me demande si j'ai vraiment le choix de refuser. » Sans conséquences, voulait-elle dire.
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Emilia

Cheshire

Do we have a deal ? (5/09/22)

Aucun des hommes ni des femmes incarcérés à Belle Rêve n’étaient des enfants de chœur, loin de là. Tous avaient commis un certain nombre d’atrocités et du fait de leurs caractéristiques s’étaient retrouvés précisément dans cet établissement pénitencier. Et outre leur moralité et leur passif à vomir, ils représentaient des atouts non négligeables dans cette lutte contre des forces qui dépassaient l’entendement. Lorsqu’ils servaient pour une mission de la Task Force X, ils obtenaient une réduction de peine… s’ils en revenaient vivant. S’ils mouraient il ne s’agissait aucunement d’un drame insurmontable, tant ils étaient remplaçables.

- A ta manière tu ne vaut pas mieux qu’eux, à ceci près que tu vends tes habiletés au plus offrant et que tu ne détruits pas les villes où tu te rends. Pour ce qui est de ne pas te révéler l’entièreté du pourquoi du comment, il y a certaines choses dont tu dois rester ignorante non seulement pour ton « bien » et parce que ça n’aurait aucune utilité dans cette mission que je veux te confier.

Ce que l’on ne savait ne nous causait que rarement du tort et pour Cheshire moins elle en saurait sur les raisons d’une telle capture, mieux elle se porterait. Elle était un atout pour récupérer ceux que Waller voulait mais elle n’en représentait pas un quand Bloodsport et Deadshot faisaient l’affaire pour les assassinats et les missions commando. Mais qui sait, peut-être que le déroulement de cette mission lui ferait changer d’avis au sujet de Cheshire. Lorsque cette dernière lui demanda qui étaient les cibles, Emilia prit une légère inspiration puis s’éclaircit la voix avant de répondre.

- Alejandra Cortez, surnommée Culebra. Probablement celle qui te donnera le plus de fil à retordre avec ses améliorations cybernétiques qui lui donnent une force surhumaine et une grande résistance. Zebra-Man, identité inconnue, il peut créer de champs de force alors sois rapide. Selinda Flinders, surnommée Shimmer, dispose de la capacité de transmuter la forme d’une matière à une autre. Et enfin Charles Murray appelé Iceberg, il génère et manipule la glace et il ne lui reste plus que son bras gauche. Voilà les cibles que tu devras neutraliser et m’apporter là où je te le demanderais. Elle laissa le silence s’installer quelques secondes avant de reprendre la parole. En effet, tu n’as pas vraiment le choix mais je te laisse l’opportunité de juger par toi-même des avantages que tu tirerai d’un tel contrat. De près ou de loin aucun d’entre eux n’a croisé ton chemin, ça ne devrait pas rendre ta décision difficile à prendre. Tu as jusqu’à… Elle détourna le regard un instant pour regarder l’horloge du diner. [color=#cc00cc]ce soir 18h, ici même, pour me donner ta décision. Réfléchis bien et songe à ce qu’une faveur du gouvernement pourrait t’obtenir, conclu-t-elle, posant à nouveau son regard sur la jeune femme.

KoalaVolant

« Do we have a deal ? »

ft. Emilia Harcourt

E
lle arquait un sourcil en l'écoutant parlée. L'agent du gouvernement vendait bien son projet, oui. Mais cela ne marchait pas trop sur Jade, qui, bien qu'assez intriguée pour venir au rendez-vous, posait un tas de questions, émettait trop de doutes sur le caractère de la mission. Elle n'avait pas trop hésité, semblant déjà connaître la réponse dès le début, mais, la question des avantages pécuniaires aurait pu la faire choisir de dire oui. C'était une belle somme avec laquelle une faveur était jointe. Mais Jade ne jugeait pas cela suffisant. On parlait de livrer des vies au Gouvernement. Qu'allait-il faire à ces gens ? Il y avait une grande différence entre livrer des individus à un organisme gouvernemental et ôter la vie soi-même. Une légère différence, oui, peut-être que les autres que Cheshire ne pouvait pas le comprendre, mais dans sa tête, c'était clair. Elle ne pouvait pas arrêter des métas-humains sous prétexte qu'ils étaient dangereux, quand elle-même parcourait les rues. Elle ne pouvait pas accepter les flatteries de la femme, non, elle n'était pas moins dangereuse. Ce n'était que des belles paroles, de la manipulation pour la convaincre de participer à sa mission suicide. Et pour couronner le tout, elle ne voulait pas lui dire ce qui allait se passer pour ces gens. C'était quand même le minimum de lui dire les choses, Jade pouffa de rire lorsqu'elle indiqua que c'était pour sa protection. C'était du vent. Que du vent.

Jade faisait preuve de mauvais esprit, oui. Mais à chaque fois que son interlocutrice soulevait un point, elle avait envie de prendre la parole pour lui poser plein de questions, lui démontrer qu'elle pouvait trouver un tas de contres argument. Un moyen de lui faire comprendre que la réponse était non, finalement.

Et lorsque qu'elle commença à présenter les individus, Jade secoua la tête. Comment ça, elle devait se frotter à ces dangereux gens ? Le gouvernement ne pouvait pas trouver des gens plus capables... Physiquement de prendre le risque ? Que valait Jade face à ce Zebra-Man ? Les autres n'étaient pas moins inquiétants, d'ailleurs. Et effectivement, comme Cheshire se l'était imaginer, la réponse « non » n'était pas une possibilité et elle ria d'un rire jaune en entendant cela. Bah tiens. Elle s'imaginait quoi cette femme ? Qu'elle pouvait forcer Cheshire à lui obéir ? Elle pouvait forcer une mercenaire qui tenait particulièrement à sa liberté et au fait de bosser pour elle, choisir ses contrats ?

Elle laissa alors la femme partir pour la retrouver plus tard, sachant déjà quelle réponse donner. C'était dangereux de dire non, le gouvernement pourrait se venger d'une façon ou d'une autre, mais qu'importe.

18h tapantes, Jade était présente au même lieu, comme prévu. Prête à donner sa réponse. Le lieu de rendez-vous était bondé. Le brouhaha allait couvrir leur conversation, en espérant que des oreilles curieuses ne soient pas près d'elles. Elle salua d'un signe de tête Harcourt avant de prendre la parole. « J'ai bien réfléchi à votre offre. Je suis désolée, mais c'est non. » Elle marqua une courte pause, le temps qu'Harcourt prenne connaissance de sa réponse. « Je sais que ce n'est pas une réponse à votre goût, mais c'est non. Une faveur et une telle somme ne peut pas tout couvrir. C'est une mission trop dangereuse pour moi et surtout, je n'ai pas le droit de savoir pourquoi vous voulez ces gens. J'attendais un peu de transparence de la part du Gouvernement qui cherche à négocier à vrai dire. Mais bon. Trouvez quelqu'un d'autre pour cette mission. » Jade ne mentionnait pas la partie où elle souhaitait continuer de bosser pour elle, en gardant sa liberté. C'était évident. Mais pour éviter de trop vexer la femme, elle ouvrit à nouveau la bouche pour parler. « Si une autre mission mieux payée et plus intéressante est disponible dans le futur, n'hésitez pas. On pourra peut-être trouver une entente cette fois. Au revoir. Passez une bonne soirée. » Dit-elle avant de s'éloigner pour sortir du dîner. Allait-elle avoir des nouvelles de l'employeur de cette mystérieuse femme ? Seul le futur le dirait.
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Sujet: Re: Do we have a deal ? [Terminé - Intrigue III]

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