Wind wind howling in my face, tearing up the asphalt. I'ma getting up in the place. Run, run no where left to hide. I must take a stand now, find the strength inside. Welcome to the vortex, absolute ground zero of my heart, pinnacle of the apex. Nothing's gonna tear my soul apart. -- feat. @Nalavia Greeden
Il y a ces supplications dans la nuit. Etouffées, ou bien volontairement ignorées. Alors que pourtant sur l'un de ces nombreux parkings se trouvant ça et là à Gotham, un crime est commis. Un féminicide, comme on en voit beaucoup parce que la femme apparait comme faible, incapable de se défendre face aux hommes et leurs turpitudes folles d'égo et d'aigreur mal placés. Six mois que cet homme agit impunément sans que jamais il n'ait pu être arrêté par les autorités compétentes. Six mois où il a pu tuer pas moins de huit femmes avec les mêmes modus operandi qui parfois se sont retrouvés sur deux victimes. Car oui, même si la base est la même, femme battue à mort, vêtements déchirés, et marquage au rouge à lèvres sur sa poitrine dénudée, certains détails prouve qu'il change de trames, de méthodes de frappe en fonction d'on ne sait quel critère. Mais comme dit, au moins deux femmes ont reçu le même traitement et la même insulte marquée au rouge à lèvres sur leur peau.
Pour les gens de mauvaise foi, on dira qu'il s'agit d'un féminicide. Pour ceux qui ont un peu gratté la surface et vu les similitudes comme Nalavia Greeden, ou bien Imaan Matata, qui venait de perdre dans ce dernier meurtre sa soeur, son sang, et sa dernière famille vivante sur cette terre. La seconde a contacté Mari pour lui parler de ce "problème des rues". De ce meurtre qui n'était même pas pris en compte par la police qui a vite bouclé l'affaire en raison du peu de preuves laissées par le tueur comme à chaque meurtre. C'est pour cela que Mari avait contacté Nalavia, pour trouver ces preuves, avec elle en guise de détecteur olfactif et ... possiblement d'aide à mettre les poings sur les i avec les éventuels éléments perturbateurs. Il fallait que cet enfoiré soit arrêté. Pour de bon.
Mari arrive donc dans le bar de rendez-vous convenu, à 19h30. Elle entre comme si elle en était la propriétaire, ce qui de par sa prestance en fait retourner plus d'un et plisser un bon nombre d'yeux. Mais ça ne choque pas plus que ça le barman qui est habitué à voir la femme faire ces démonstrations de prise de territoire. Mari repère facilement Nalavia. Cheveux noirs, présence morne mais magnétique. Des lèvres rouges et volumineuses. La seule femme en ces lieux qui sait que se mettre au comptoir permet d'avoir plus rapidement sa dose d'alcool. La zambésienne s'avance donc vers la jeune femme d'un pas assuré, en retirant ces lunettes de soleil qui en cette heure ne lui sont plus d'aucune utilité. Elle s'assoit sur l'assise à ses côté et commande direct au barman, qu'elle a salué avant toutes choses, un verre de scotch.
« Greeden ... ça fait longtemps qu'on n'a pas eu l'occasion de ce faire ce genre de ... tête à tête. »
Mari hausse les sourcils et étire ses lippes. Pour beaucoup, le caractère que l'on qualifie de merde de la détective n'a aucun effet sur celle qui, aussi, a un sacré caractère de merde. Leurs dispositions sont différentes, mais ça ne les empêche pas d'avoir une bonne entente qui au grand désarroi de ceux qui ont été victimes du fameux duo, leur a remis (disons le de façon soutenue) les pendules à l'heure. Ce qui pourrait passer pour du flirt n'est en réalité qu'une manière provocatrice d'acter le fait que la présence de la détective lui a manqué. Mari ramène son sac sur le comptoir et sort le dossier en sa possession, fait des preuves récupérées.
« Donc. Je pense que tu as déjà tes topos sur l'affaire qui nous amène ici entre deux ou trois verres, et ce avant de décaler vers la dernière scène du crime. Mais je me suis permise aussi de te ramener quelques trucs de chez la dernière victime. Sa sœur m'a ouvert son appartement qui à ma grande surprise, n'a pas été réellement fouillé. »
Elle sort un étui à cigarettes, appartenant à un autre bar que celui-ci. L'iceberg Lounge, pour être plus précis. Ce qui éventuellement leur offre une piste. Il y a aussi cette boîte qui contenait le bracelet qui a été arraché au poignet de la victime.
« Sûrement parce que le GCPD a déjà arrêté deux personnes censées être derrière ces meurtres pour au final voir qu'ils ont juste servi de bon alibi au vrai tueur, qui sait. »
Avec toujours des preuves incriminant les dites personnes qui, comme par hasard, étaient liées aux victimes. Ou pire. sans doute pire vu comment Gotham a le chic pour foutre plus de bronx qu'on ne le croit.
« Mais d'abord, on boit. J'en ai sacrément besoin, putain. »
Elle jure, les dents serrées, avant de se boire une gorgée. Ces affaires qui s'accumulent avec des nanas au crâne fracassé et visage tuméfié, et de surcroit déshabillées et laissées comme des chiffons dans la rue la débecte. Ce qui la débecte plus encore, c'est de savoir qu'on laisse depuis des mois ce salopard dans les rues. Evidemment, elle descend son verre rapidement et en recommande un autre, avec la rage la prenant au corps. Si elle trouve ce mec, où qu'il soit, qui qu'il soit, il passera le plus mauvais quart d'heure de sa vie.
In dreams I never left, I had courage like the beast. My eyеs, they never flеd, my arms would always reach. You've hardened with your words, maybe fear is armor too. My voice is not that strong when hurricanes come running from you. I am raindrops in the flood. I am emptiness, I am hope. I am lonely in a crowd but when you hear me you'll be near me, stay with me in the flood(skins) endlesslove.
Mari McCabe
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Dim 10 Mar - 22:58
Lipstick for their sins
Rien n’est plus banal dans une ville comme Gotham, rongée par la criminalité, que le meurtre d’une pauvre femme sur un parking ne méritant qu’un petit paragraphe de quelques lignes, moins de dix, dans la section des faits divers du journal local. Juste quelques lignes, comme si sa vie n’avait pas eu la moindre importance, comme si elle était insignifiante… C’était d’une tristesse…Sur les sites d’informations sur internet ce fut la même chose : quelques lignes, à peine différente de l’article papier, sur deux ou trois web qui n’apportaient aucune information supplémentaire sur ce crime qui sombra dans l’oubli. Je pourrais faire croire que je fus différente, que je gardais précieusement la petite coupure parlant de cette mort mais en vérité, même si les jours suivants je cherchais à en apprendre plus mais la police n’avait nulle piste… Et l’affaire sombra dans l’oubli pour la police, les journalistes, le public et moi…
Quelques temps après, il y eut une nouvelle femme qui fut tuée, battue à mort, vêtements déchirés, une insulte marquée sur sa poitrine au rouge à lèvres, tous ces détails firent sonner mes alarmes et je me remémorais le premier meurtre, sortant d’un tiroir la coupure de presse que j’avais conservé. Je pris téléphonais l’un de mes contacts au sein du commissariat qui me fit parvenir le dossier de l’affaire. Ou plutôt devrais-je dire des affaires et en les lisant, je fronçais des sourcils : dans les deux cas des coupables avaient été arrêtés en possession d’objets des victimes mais curieusement rien qui ne les reliaient à la scène du crime… Dans les deux cas une dénonciation anonyme. Deux arrestations, deux mises en examen et affaires classées. Et malgré les similitudes criantes aucun lien ne fut établi entre les deux meurtres. Étrange…
J’aurais pu croire que l’alcool, dans lequel j’avais replongé allègrement malgré ma petite cure qui m’avait pourtant fait du bien, avait ravagé mon cerveau, me rendant parano si je n’avais pas reçu un coup de téléphone de Mari. Je n’étais pas la seule à avoir des doutes, des soupçons… Rendez-vous fut pris, un lieu neutre : un bar.
J’étais arrivée en avance, comme d’habitude, et m’étais assise directement au comptoir ne pas avoir à attendre 107 ans qu’on me remplisse à nouveau mon verre, et j’étais tranquillement en train de picoler lorsque, pile à l’heure ; une qualité que j’appréciais tout particulièrement ; elle pénétra dans le bar et tous les regards se braquèrent sur elle tandis qu’elle faisait une entrée de star. Je souriais tout en vidant mon verre, amusée par son attitude qui pouvait la faire passer pour une prétentieuse. Elle se fit siffler par un abruti, derrière moi, qui murmura de façon pas du tout discrète à son pote qu’il se la ferait bien. Et moi de l’encourager à la draguer mentalement, le spectacle m’aurait amusée.
Comme à son habitude, Vixen s’adressa à moi sur un ton suave, presque érotique, comme pour me draguer et je dois avouer que je ne savais pas si elle voulait vraiment me séduire ou si c’était juste un jeu pour elle.
-Pas assez à mon goût. Répondis-je en frappant mon verre vide sur le comptoir, manquant de le briser. J’exagérais mon caractère de merde car en vrai, même si ce qui nous réunissait était macabre et morbide j’étais contente de la revoir.
Elle sorti un dossier de son sac, allant directement à l’affaire qui nous intéressait, comme ça sur le comptoir aux sus de tous… Je ne dis rien mais j’aurais préféré qu’on s’installe à une table pour plus de discrétion. Et peut-être aussi parce qu’installée de la sorte je pouvais presque sentir sa peau me frôler…
-Deux arrestations pour le moment… Pour chaque crime, un innocent est inculpé suite à une dénonciation anonyme et comme par hasard à chaque perquisition ils ont trouvé des objets appartenant aux victimes… et hop. Emballé c’est pesé. Et jamais ils ne regroupent les affaires, pour eux les crimes n’ont rien à voir les uns avec les autres… Tu verras que bientôt il n’y a aucun un coupable pour chaque crime et toujours sur le même mode : un appel anonyme, des preuves déposés là comme par hasard…Et des erreurs judiciaires en veux-tu en voilà.
Mon genou, alors que je me rapprochais d’elle pour mieux regarder le dossier qu’elle avait ouvert sur le comptoir, j’aurais d’ailleurs préféré qu’on aille s’installer à une table, à l’abri des regards indiscrets, frôla le sien, dans un geste involontaire de ma part et alors qu’elle s’exclamait qu’elle préférait d’abord boire un coup j’entendis deux abrutis derrière nous faire des commentaires de mauvais goût et à caractère sexuel sur nous…
Connaissant mon caractère soumis et docile il était évident que j’allais me contenter d’accompagner mon « amie » dans sa beuverie et à vrai dire je ne me levais pas de suite et buvais avec elle. Seulement ils continuaient de parler de nous, dans notre dos, et lorsqu’ils eurent la classique phrase « j’vais leur faire goûter de force à une bonne bite pour leur faire oublier leur connerie de mode de lesbiennes de mes deux » je fracassais mon verre sur le comptoir en le reposant et avant que quiconque ne put m’en empêcher, et je doutais que Mari en ait eu la moindre envie, je me levais et attrapais le mec par les couilles, en serrant (mais pas de toutes mes forces, quand même.)
-Vu que ta mère a pas pris le temps de t’éduquer je vais le faire pour elle. On ne baise que les femmes consentantes. L’homosexualité n’est ni une mode ni une maladie. T’as compris ou j’dois t’arracher la teub pour te la foutre dans le cul que tu comprennes la notion de viol ?
Espèce de connard dégénéré ! On me regardait, de la peur et des questions dans les regards. Je retournais près de Vixen, posais quelques billets sur le bar et dit :
-Tu préfères pas qu’on aille chez moi ? J’ai de quoi picoler et mes propres dossiers dans mon bureau… Ça pue les emmerdes dans le coin et j’ai pas envie de voir les keufs…
Parce qu’on aurait pas la chance qu’ils nous envoient Aleck, bien évidemment…
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Lun 11 Mar - 1:43
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Si à son arrivée les sifflements, les commentaires scabreux ou les regards en coulisse pour voir si sous ses cuissardes il n'y avait pas de short pour couvrir son postérieur, n'avaient pas plus agacé que ça Mari, après une montée de sa rage et de cette faim de voir au sol un criminel qui regrettera sûrement d'avoir croisé la route des deux femmes quand le moment arrivera, le ton a radicalement changé. Certes, elle s'amusait de l'inconfort que Nalavia pouvait ressentir face à ses minauderies, ses flirts, qu'elle ne pousse jamais bien loin car elle a trop de respect pour la détective. Que ces touches la fassent réagir, et que cela instille en la zambésienne ces vagues animales en elle face aux réactions d'un être vivant ... qu'il soit son ennemi, sa proie, ou même son égal est un petit lait délicieux sur la bouche de Mari. Cependant, la présence des rustres et potaches au bar commence à sérieusement lui taper sur les nerfs depuis qu'elle a ces envies de violence contre leur cible.
« Si je travaillais comme ça pour mes albums, on me démonterait sur les réseaux. Malheureusement, je ne suis qu'une artiste, face à la justice américaine. »
Ses paroles sont suivies d'un léger son de dégout, montrant son amertume face à l'hypocrisie de ce système se vantant comme moderne. Cela n'arrange que quelques bouches grasses et dorées, qui ont les bons amis pour leur essuyer les doigts encore couverts de ces restes qu'ils n'ont pas la décence de nettoyer eux-mêmes.
« Ce qui me dérange cependant, c'est cette similitude. La femme seule, qui travaille ou va dans un bar, comme nous deux actuellement. Puis ces insultes. Garce, feignasse, catin ... »
Rien qu'évoquer ces mots inscrits au rouge sur ces corps déjà souillés ... Mari se tend et cela ne l'invite qu'à engloutir son premier verre. Le second lui reste en main pendant qu'elle rumine, et écoute comme Nalavia les deux gars en manque de tringle se permettre ces remarques déplacées parce que ce sont deux femmes seules, dans un bar de "bonhommes". D'autant plus un bar à Gotham, où certains se laissent pousser des ailes sans avoir eu besoin de s'enfiler une Red Bull. Mari attend, patiemment. Elle écoute comment ces débiles ont envie de se faire leur partie de jambes en l'air, mais il n'y a rien d'exceptionnel. Un rire menace même de s'échapper de sa gorge au moment ils évoquent la possibilité de leur donner le tour de piste de leur vie. Sauf que Nalavia ne rit pas. Elle agit comme aurait pu agir Mari au bout d'un temps. La justicière suit donc du regard puis de son corps pivotant sur son assise la jeune femme, en ayant le regard noir de cette colère et de cette excitation face à la punition imposée à l'un des membres du duo. Elle en a la chair de poule, a envie de rentrer dans la danse mais non. Il ne faut pas. Sinon on va lui mettre ça sur le dos et le placarder dans la presse à scandales avec des titres bien plus dégoutants que les paroles de ces deux cons.
Nalavia revient après cette petite mise au point. Mari de son côté dévisage toujours les deux blancs becs, en arborant cette expression arrogante et moqueuse. La détective pose ses billets et lui indique son envie de décaler d'ici. Ce qui en soi, est compréhensible, vu comment ça pue les hommes en manque. Une ambiance à la hauteur de ceux qui se paluchent sur les clips de ses chansons romantiques.
« Dommage. J'avais bien envie de voir quel parfum avait le steak de connard ce soir. »
Elle pose alors ses propres billets en mettant ce qu'il faut pour payer le verre. Littéralement. Oui, une fois les éléments de son dossier ramenés dans son sac, Vixen se lève et embarque donc le verre d'alcool. Elle attend que la détective la suive et fait un léger salut aux débiles en levant sa boisson.
« Tchao, les roulures. »
Et les voilà enfin dehors. Buvant une gorgée de son verre, elle le tend ensuite à Nala' pour qu'elle puisse aussi en profiter durant leur marche. Le froid et l'humidité ont beau être au rendez-vous, l'odeur et l'ambiance sont moins pesantes et tâches que celle de ce bar.
« Sara, la dernière victime se faisait appeler Clem à l'Iceberg Lounge. J'ai contacté une de ses collègues et elle m'a dit qu'en fin de service elle y allait fort sur la bouteille, histoire de ne pas rentrer chez elle et "profiter de sa vie". Elle a un petit ami control freak, et je te parie que le prochain à se faire arrêter ça va être lui. »
Même en marchant, Mari reste là à parler de l'affaire. Elle n'a pas le temps de niaiser et vu que personne ne va se donner la peine d'écouter leur conversation maintenant qu'elles sont au grand air, elle en profite. Là aussi, les points soulevés sont intéressants. Les femmes visées ont souvent l'alcool lourd, et un homme dans leur vie qui la pourrit d'une façon ou d'une autre. Petit ami, père, frère, patron, bourré notoire de leur rue ... bref tous ces trucs qui donnent facilement des pistes toutes faites, prêtes à être englouties comme un hamburger de seconde zone.
« Sinon, depuis la dernière fois. Quoi de neuf, Greeden. Gotham n'a pas encore fini comme ce verre au bar, donc je suppose que tu n'es pas encore au bord de l'implosion. »
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Dim 17 Mar - 2:26
Lipstick for their sins
C’était fatigant et usant pour mes nerfs de devoir toujours être dans le contrôle, de ne pas pouvoir laisser véritablement libre cours à la colère qui bouillonnait en moi. Mais je n’étais pas vraiment une tueuse et si j’avais suivi mon instinct impulsif alors ce mec au bar aurait littéralement eu les couilles écrasées, le tuant d’une hémorragie avant que les secours n’arrivent. J’aurais tout aussi bien pu lui serrer le cou pour lui arracher la tête d’un seul geste précis. Il m’arrivait parfois de regarder mes mains et de m’étonner de ce qu’elles pouvaient faire, d’imaginer ce qu’elles feraient si je n’avais pas une vague conscience, une quelconque notion du bien et du mal… Ouais… Foutue vie.
En sortant du bar j’étais toujours à fleur de peau, je m’enflamme pour un rien peut-être…Ou pas. C’était cette affaire dont la police semblait se foutre complètement qui rongeait de l’intérieur. Devenue parano, j’avais l’impression que derrière chacun de ces femmes mortes se cachait Phobos…Comme un jeu tordu auquel il se livrerait pour me faire vriller. Ce dont il aurait été totalement capable. Bâtard va.
Vous avez vu le film Twilight ? Une sombre daube parlons clairement. Mais la scène où Edward sauve la vie de sa dulcinée en abîmant une voiture de sa main ? Bah j’ai pas fait ça moi. En sortant de ce putain de bar, où j’avais l’impression que je serais désormais persona non grata, je frappais de toute mes forces une voiture qui se trouvait là. Un 4x4. J’ai littéralement défoncé l’avant. Explosé. Carrosserie, moteur…des pièces partout. J’ai du aussi détruire le système électrique parce que l’alarme ne s’est déclenché que l’espace de quelques secondes avant de se taire dans une note d’agonie.
-La routine…Des morts, des enquêtes, de l’alcool…Et toi superstar ? Ais-je menti ? Un peu. Mais avais-je envie de lui dire que je pensais que mon mari était à Gotham dans le but de me rendre folle ? Non. En avais-je parlé à quelqu’un ? Non plus. La seule personne avec qui je me sentais assez en confiance pour en parler aurait été Aleck Lockwood mais même si c’était un inspecteur de folie, un grand flic, il me répugnait de parler lui parler de Phobos car je ne voulais pas le mettre en danger. Enfin bref… Je chassais mon mari de mes pensées pour me concentrer sur l’affaire qui nous occupait, marchant mains dans les poches et m’arrêtant soudainement.
-J’imagine que t’as ta bagnole ? Je suis venue à pied. T’es garée où ?
Non. Je n’ai pas daigné lui demander si elle me ramènerait chez moi, j’ai juste pris pour acquis que puisque j’étais venue à pied elle me laisserait monter dans sa voiture. Un peu mal élevée ? Peut-être. Et alors ? Elle avait l’habitude. J’irais même jusqu’à croire qu’elle aimait ça. Je n’irais pas jusqu’à dire que ça lui faisait humidifier sa petite culotte mais pas loin…Ouais. Je cache un mec au fond de moi et complètement beauf. Et ?
Ce n’est qu’une fois dans l’habitacle que je repris le fil de la conversation précédent à savoir les meurtres de femmes ayant attiré notre attention. Et franchement j’avais grave envie de téléphoner à Aleck pour lui demander s’ils avaient de la merde dans les yeux !
-Cette affaire… C’est pas des meurtres de conjoints, de rodeurs ou une quelconque vengeance personnelle…Non. On dirait une punition plutôt. Ça pue la grenouille de bénitier pieuse comme pas permis qui imagine se faire bien voir de Dieu en supprimant les pêcheresse. En oubliant le sixième commandement au passage : tu ne tueras point. Remarque ça peut aussi être un mec hyper religieux…Ou un putain de misogyne à deux balles qui estime qu’une bonne femme ça doit rester à la maison à faire le ménage, la popotte, s’occuper des braillards qu’elle aura pondu pendant que monsieur va bosser et tirer son coup ailleurs et qui en plus devra lui faire une pipe à sa demande après qu’il ait foutu les pieds sous la table pour bouffer en rentrant. Pour l’envoyer juste après faire la vaisselle. Rah putain que je déteste cette vision archaïque et rétrograde de la femme !
N'allez pas croire que je parlais de la sorte parce que je ne tenais plus l’alcool, non bien sûr que non, il aurait fallu bien plus que les quelques petits verres que j’avais bu pour me délier la langue…J’étais juste avec quelqu’un avec qui je pouvais parfois me permettre de parler de cette façon. Étonnant, hein ? Ouais. Pour moi aussi.
-Ça me chiffonne… Que les flics avalent aussi facilement que des crimes présentant de telles similitudes soient l’œuvre de personnes totalement différentes… Ils s’attardent sur les différences comme si… Tu veux que je te dise le fond de ma pensée ? Un soupçon que je n’arrive pas à me sortir de la tête depuis plusieurs semaines déjà ? Qu’un flic est derrière tout ça. Ou du moins, pour une raison que j’ignore, qu’un flic essaye de protéger le coupable, le vrai tueur. Un frère, un père, un fils… Je sais pas. Mais ça colle pas…Tu crois pas ? lui demandais-je en relisant certains faits.
-Hum… Est-ce que tu sais si toutes ces femmes s’étaient rendues au Iceberg Lounge ? Notre coupable pourrait bosser là-bas ou le fréquenter pour les repérer… C’était quoi déjà le boulot de la dernière victime ? Barmaid ? Serveuse ? Danseuse faisant des extras dans une ruelle ? questionnais-je en imaginant déjà la dernière victime, cette Sara, faisant une gâterie à des clients après son taff histoire d’arrondir les fins de mois sans que son mec ne le sache… Et le tueur les regarder, avec une paire de jumelles, avec la gaule tout en la détestant. Pourquoi ? Parce qu’il hait les femmes ? Elles ne veulent pas de lui ? Ou alors est-ce un homosexuel qui considère que les femmes sont un danger à exterminer ? Ouais… J’avais les idées qui fusaient un peu trop et sans ordre.
-J’ai envie d’un verre et d’enlever mon putain de soutif ! Vivement qu’on arrive !
Nan ! Je cherchais pas à l’allumer. Bande de vicieux va. Mais j’avais mis un soutif trop petit pour moi, oui bah ça arrive de se tromper de taille, de penser que ça ira et finalement souffrir un max alors chut, et je rêvais de respirer à nouveau correctement.
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Lun 18 Mar - 0:00
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Nalavia a ses propres démons. Vixen est du genre à sentir ce genre de choses car les animaux ont cette sensibilité silencieuse que n'ont pas les humains. Ils sentent leur environnement, les autres espèces autour d'eux tant qu'ils sont concentrés sur ces points et ne baissent pas leur garde dans le cas des proies. Pour ce qui est des prédateurs, c'est vital, car cela leur permet d'aisément repérer leurs victimes comme ceux pouvant oser empiéter sur leur territoire. Alors quand elle lui pose cette question sommes toutes banale, elle ne s'attend pas à ce que la brune rentre dans les détails et s'épanche sur sa vie privée. De même pour elle, quand on sait le bordel qu'est sa vie. Un bordel organisé certes, mais ça reste un sacré bordel.
« Oh tu sais. La routine. Nouvelle gamme de cosmétiques, don pour un projet de conservation des terres en Ogaden et Ethiopie. Nouvel album qui sort dans deux mois. Des criminels qui ne sont pas prêts de redevenir vilains sans une bonne assurance santé. »
Ce n'est en rien de la frime, elle ne fait que rebondir sur ce fameux statut de superstar qui, en soi, est on ne peut plus vrai. Dans cette vie qui est beaucoup moins anonyme que celle de sa binôme, il y a les pour comme les contre. Et autant dire que si vous avez le coeur et l'estomac fragile, les contre sont tellement nombreux qu'ils auraient tôt fait de vous faire abandonner. En vrai, la zambésienne pourrait comprendre que tout le monde ne voit pas les choses de la même manière, et que ses actions peuvent susciter des débats légitimes. Cependant, au regard des agissements d'autrui et d'autres justiciers bien plus encensés en raison de leur statut de "dieu", elle ne fait aucun effort pour rendre légitime ce point de vue. Ses actions restent à la limite du raisonnable, mais la majorité bruyante n'est pas la majorité du peuple africain ou des gens de Gotham la contactant pour ce genre de problèmes plus "communs" qu'un multivers ou une invasion extraterrestre.
Greeden soulève cependant un point. Un point important si il en est. Le moyen de transport. Voiture, métro, moto, à pied ? Tout ce qui peut permettre d'arriver à destination en étant un minimum en sécurité. Parce que ce n'est pas à Gotham et encore moins à ces heures qu'on peut se balader comme elles le font. Mari tourne légèrement la tête en affichant un air amusé quand à sa question. Bien sûr qu'elle est venue en voiture. Sortant donc de la poche de sa veste les fameuses clés, la zambésienne indique de la pointe de celles-ci la Porcshe qui les attend.
« Tu as vraiment cru que j'allais poser mon auguste fessier sur des sièges pouvant me refiler la mononucléose ? »
Sur ces mots, la voiture s'ouvre, et les deux femmes peuvent chacune s'installer confortablement sur leur assise respective. À voir si le côté un peu trop riche du véhicule va faire lâcher une remarque à la détective. Chose que Mari ne lui en voudra aucunement de faire. À vrai dire, c'était plus pour le trajet Metropolis Gotham en mode rapide et efficace qu'elle a pris celui-ci. Car en ville, autant dire qu’avec un bolide de ce type aux accélérations instantanées, on se sent comme un canard à l’ouverture de la chasse. Mais le massacre n’a pas lieu, car Mari sait maîtriser la bête. Les limitations en milieu urbain sont facilement respectées en mode full électrique. Sans à-coups bien sûr, en grande douceur et en ne consommant rien, ce qui est un sacré plus. Pendant qu'elle conduit, Nalavia lui énonce clairement une bonne partie des conclusions qui d'ores et déjà lui étaient venues concernant cette enflure. Bien sûr, elle lui répond par de léger mouvements de menton, des grimaces ou des reniflements de dégouts bien prononcés, sans cesser de rester concentrée sur sa conduite.
« Je pense aussi que quelqu'un, ou plusieurs personnes, couvrent notre suspect. C'est vraiment trop gros. Même la Wayne Tower fait pâle figure à côté. »
Il y a vraiment un truc. Quelque chose d'assez conséquent pour qu'encore une fois les ripoux fasse en sorte de tout passer sous le tapis quitte à ce que ça finisse par puer dessous et ressorte des mois, voir une année plus tard sous la fausse excuse du serial killer random bon pour partir à l'asile d'Arkham. Sauf si ils continuent d'envoyer tranquillement tous ces hommes innocents à Blackgate.
« Qui ? Je ne sais pas. Ce n'est pas mon domaine d'expertise et je n'ai pas eu l'occasion de voir un de ces cadavres avant qu'ils ne passent à la morgue, ou d'y aller à la fraîche après un des meurtres. »
Cela peut paraître glauque dit comme ça, mais Nalavia sait où Vixen veut en venir. Elle parle de la nature même de ses pouvoirs, de sa capacité à détecter ne serait-ce que les odeurs les plus infimes que seules certaines espèces animales peuvent sentir.
« Serveuse. Il faudrait voir ses heures de service, quitte à récupérer la liste des employés. Mais comme tu t'en doutes sans les voies officielles ... »
Et le fait que l'Iceberg Lounge, aussi classe soit-il, reste un établissement rempli de connards en tous genres. Ce qui sous entend passer par la porte de derrière d'une, et de deux ne pas s'en remettre aux voies officielles.
« Ils ont aussi des employés temporaires, ce qui est bien chiant parce que ces gens là sont généralement pas recensés, et payés sous le comptoir. »
À sa remarque concernant son inconfort, Vixen se permet de tout de même la regarder gesticuler, avant de la dévisager. Son regard est vorace mais le rire sortant de sa gorge prouve bel et bien que comme d'habitude elle se fait un plaisir de la reluquer juste pour la mettre mal à l'aise.
« Tu sais, ce n'est pas pour me faire de la pub, mais on a des soutien gorge de sport, en forme triangle ou sans baleine qui pourraient un peu te permettre de te sentir plus à l'aise. Je parie que ça te presse et te frotte juste sous la ligne entre le tissu adipeux de ton sein et le dessous de ton aisselle. Et je n'ose même pas imaginer comment tu dois avoir au sein même. Ton réseau lymphatique doit être en train de demander l'armistice. »
Sur ces mots, voyant qu'il n'y a personne sur la route pour déranger sa conduite, Mari accélère au point que cela doit envoyer le dos de Nalavia contre le siège. Le pire étant tout de même quand elle prend les virages, alors qu'elle n'est pas à haute vitesse avec un bolide pareil.
« On va potasser sur l'angle d'attaque, mais il va falloir qu'on se sépare sûrement à un moment donné, tu penses pas ? Il va falloir trouver le jules de Sara, aller au Lounge ... et je ne pense pas que te cloner fasse partie de ton panel ma belle. »
Et cinq minutes plus tard les voilà près de chez Nalavia. Mari gare son véhicule dans le parking se trouvant un bloc plus loin et sort ensuite de l'habitacle en s'étirant et gémissant de plaisir.
« Hrrrrrm ... C'est tellement mieux quand je la fais rouler sur les grandes routes, là j'ai l'impression de devoir tenir une gachette de Glock en sachant que j'ai de la glue sur le doigt, et le poignet coincé par une menotte elle même attachée à une poutre. »
In dreams I never left, I had courage like the beast. My eyеs, they never flеd, my arms would always reach. You've hardened with your words, maybe fear is armor too. My voice is not that strong when hurricanes come running from you. I am raindrops in the flood. I am emptiness, I am hope. I am lonely in a crowd but when you hear me you'll be near me, stay with me in the flood(skins) endlesslove.
Mari McCabe
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Lun 8 Avr - 1:14
Lipstick for their sins
Porter un soutien-gorge trop petit est une véritable torture ! Au début, on se dit que ce n’est pas si grave, que l’on va pouvoir supporter cet inconfort en se rappelant que nos ancêtres, au fil des siècles, avaient connus bien pire. Mais au fil de la journée le tissu resserrer son étau comme s’il cherchait à s’insinuer dans la peau et alors qu’arrive le soir on a l’impression que nos poumons sont comprimés et que la respiration devient impossible. J’en étais à ce stade-là dans la voiture de Vixen, oubliant de lui répondre mais l’écoutant pourtant avec attention alors qu’elle parlait de l’affaire en cours.
-Tu sais quoi ? J’ai plus simple. Dis-je en détachant la ceinture de sécurité. Je retirais ma veste et regardais un instant dehors. Elle roulait tellement vite qu’il était littéralement impossible que l’on puisse me voir. Ce que j’ai fait ? J’ai enlevé mon t-shirt et j’ai tiré sur ce putain de soutif pour me l’enlever. Je n’ai même pas pris le temps de le détacher correctement. Je suis restée quoi ? Une minute ou deux, grand maximum, seins nus à soupirer de soulagement avant de remettre mes vêtements baisser la vitre et sans gêne balancer ce qu’il restait du soutif avant de la refermer. Et venez pas me casser les pieds avec vos remarques débiles comme quoi faut pas le faire, écologie et blablabla… Rien à foutre. Gotham est déjà tellement pourrie de toute façon… Faudrait dire à ces cons qui paradent dans les soirées mondaines arrosées de champagne hors de prix d’investir leur fric au profit de la ville… Mais ce serait un peu trop demander à ces pimpons…
-Putain ça fait du bien. Au moins je respire ! M’exclamais-je sans remettre ma ceinture de sécurité. Si Vixen comptait me faire peur avec la vitesse, et ça aurait bien été son genre à celle-là, ce fut en pure perte. Pour avoir peur il faut craindre la mort et si je ne suis pas particulièrement pressée de passer ad patres je considère que ça fait partie du cycle de la vie. Je ne la redoute pas…
-Très simple. Je te laisses retrouver le jules de Sara quant à moi je m’occupe du Lounge…Une super-star qui s’intéresse à lui il sera ravi le veuf ! Dis-je en réfléchissant alors qu’elle garait sa voiture et en extirpait sa carrure de rêve. Je pris les dossiers et m’appuyait sur le toit du bolide.
-En fait…Je me demande…
Je n’ai rien dit de plus avant qu’on ne soit arrivée chez moi. Je déposais les dossiers sur mon bureau et lui proposais à boire avant de m’asseoir, une bouteille de bourbon à la main. Je pris les dossiers et les repassais, vite fait et levait les yeux vers elle.
-Elles ont toutes été au Lounge à un moment donnée. On a une simple cliente, une serveuse, une barmaid et même une stripteaseuse… Je serais prête à te parier ce que tu veux que notre tueur repère ses proies là-bas… Si on y va poser des questions il risque de prendre peur et on perdrait une piste, un fil conducteur… Et ton beau p’tit cul est bien trop connu… Je pourrais me faire embaucher là-bas…Comme serveuse par exemple. Barmaid pas tellement, j’suis plus douée pour picoler que pour préparer les cocktails…. Mais je pourrais être dans la place d’une façon ou d’une autre…T’en dis quoi ? C’était plus une question de politesse qu’autre chose… J’avais bien l’intention de le faire, avec ou sans elle. Tant que j’avais avec moi ma superforce que pouvais-je craindre ?
This is the last night you'll spend alone
Look me in the eyes so I know you know,I'm everywhere you want me to be,the last night you'll spend alone,I'll wrap you in my arms and I won't let go,I'm everything you need me to be. + aeairiel.
Nalavia Greeden
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia) Mar 9 Avr - 12:17
Wind wind howling in my face, tearing up the asphalt. I'ma getting up in the place. Run, run no where left to hide. I must take a stand now, find the strength inside. Welcome to the vortex, absolute ground zero of my heart, pinnacle of the apex. Nothing's gonna tear my soul apart. -- feat. @Nalavia Greeden
[size=13]Bon, ok. En voyant du coin de l'oeil sa brune binôme enlever sa ceinture de sécurité alors qu'elle tente de conduire le plus raisonnablement possible avec sa bête de course, Vixen est obligée (et quelle obligation) de tout de même vérifier ne serait-ce que du coin de l'oeil durant les éventuels freinages que la tête de Nalavia ne va pas rencontrer le pare-brise. Et ce même si elle sait que la détective a la tête dure, au sens propre comme figuré. Ce qui suit a évidemment le don de la faire rire car avec impertinence et un besoin immense de ce sortir de ce soutien gorge trop serré, Nalavia dégrafe le sous vêtement et le balance par la fenêtre, le laissant ainsi à la portée du premier péon pouvant passer par là. Bon, tout dépend de si il accepte gracieusement ce cadeau tombé du ciel (ou plutôt d'une voiture), avec ce délicieux colorant couleur bitume de Gotham (et autres joyeusetés qu'on évitera de citer). Mari hausse bien ses sourcils et affiche un sourire on ne peut plus radieux quand à cette prise d'initiative, sommes toutes gonflée en raison de la situation, mais aussi sacrément couillue.
« Jusqu'au boutiste sur le concept de la femme libérée. Dommage, je n'ai pas de verre pour trinquer au chanceux qui recevra ta modeste offrande. »
Et si seulement Nalavia savait. Comme beaucoup, l'on oublie que sous ces airs de diva arrogante, Mari McCabe a vu ce qu'était la mort donnée par l'homme le moins fantastique en ce monde. Quand bien même elle partage l'opinion de Nalavia quand au concept de faire face à la mort, elle n'est pas non plus idiote au point de l'envoyer de façon express faire un bisou avec la boîte à gants ou le verre renforcé de son pare brise ... parce que ça coûte cher les réparations et que oui, même une personne considérée comme riche peut avoir un tant soi peu de décence dans ses dépenses. En tout cas, elles sont arrivées à bon port, et Nalavia se montre bien royale d'offrir ses généreux et solides bras dans la portée de ces dossiers. Malgré la légèreté apportée par ce trajet, la sortie de ce cocon de vitesse lui rappelle la dure réalité de cet environnement. Malgré la maestria architecturale d'un autre temps qui s'en élève, là où elles sont, là où la majorité des habitants de cette ville vit, ne réside que ces sombres histoires et ces malices dont peut faire preuve l'humain. Qu'il soit arme en main ou innocent civil, c'est dans ces méandres que l'on fait face au pire. Pas d'en haut, en regardant depuis une tour d'ivoire et en se prônant garant au nom de tous. Et pragmatiquement parlant, à moins d'avoir des ailes, la chute est sacrément raide si quelqu'un arrive à nous en pousser.
La pensée lui soutire un levé de lippe fait de dégout, avant qu'elle ne s'en soutire et se tourne vers sa collègue détective. Qui en soi, n'a pas un mauvais plan. Elle ne peut pas se permettre d'arriver la fleur au fusil au Lounge de son côté. Surtout pas en sachant que le Pingouin et ses ruffians vont sans doute l'attendre de pied ferme autant pour lui faire un bisou sur les lèvres que pour la trouer. Non pas qu'elle ait des problèmes avec le mafieux, mais si tant est qu'à nouveau les principaux comme Sionis, et lui en tête se sont remis à faire une de leurs fichues alliances qui ne tiendront pas ... il valait mieux éviter de trop se la jouer. Alors oui, le veuf pas sympa lui va très bien.
« Ce n'est pas pour lui jeter la pierre, mais quitte à devoir séduire et potentiellement baiser un mec par ici, je préfère autant me taper le chef des Panessa, Nalavia. Mais pour tes beaux yeux, et pour la mémoire de ces femmes, je ferai une exception sur la première partie. »
Suite à ce faux rechigné de diva fait au dessus de la jambe cependant, Mari reprend son sérieux face au soudain silence dont fait preuve Nalavia. Elle semble plongée dans ses réflexions le temps du trajet. Ce qui fait que la zambésienne de son côté reste droite et alerte, prête à se faire chien fou en cas d'arrêt non désiré par un quidam peu recommandable. Ce n'est qu'une fois arrivée dans l'appartement de la brune que Mari se détend de nouveau et se permet même de faire comme si elle était chez elle. À savoir enlever ses talons et marcher pieds nus, quitte à marcher sur ce qui peut se trouver au sol. Adossée contre le rebord de la porte menant au bureau, Mari observe Nalavia durant son intense revue du dossier. Et clairement, on ne peut pas nier qu'avec son air énervé et intense il n'y a pas un petit quelque chose qui vous chamboule aussi hétéro qu'on soit.
« Tu as presque raison. Si tu oublies l'une des victimes. L'une d'elle est morte près d'un bar sur Burnley. Ce qui veut dire que notre cible ne s'en tient pas qu'à l'Iceberg Lounge. Donc elle doit faire des emplois temporaires par moments, histoire de couvrir un peu ses arrières et brouiller les pistes. Cependant ma belle on va avoir un problème. »
D'un pas félin et lent, avec un regard noyé d'à priori à l'encontre de Nalavia, Mari s'approche du bureau, vient y poser son auguste fessier ainsi qu'une de ses chaussures.
« Ce n'est pas pour te jeter la pierre. Tu es très belle les seins à l'air, mais tu vas avoir besoin qu'on te passe quelques affaires le temps de ta couverture. Ils n'aiment pas trop le style relax côté serveuses, si tu vois ce que je veux dire ... »
Et elle lève cette fameuse chaussure pour désigner de sa pointe la jeune femme en allant de la tête à son bustier dans un aller retour bien appuyé. Oui, il fallait faire un petit changement de ce côté là Nala'. Ce qui au vu de ta tête n'a pas l'air de t'enchanter. Chose qui n'est pas partagée par ta binôme, qui elle, semble on ne peut plus encline à faire ce ravalement de façade spécial couverture.
In dreams I never left, I had courage like the beast. My eyеs, they never flеd, my arms would always reach. You've hardened with your words, maybe fear is armor too. My voice is not that strong when hurricanes come running from you. I am raindrops in the flood. I am emptiness, I am hope. I am lonely in a crowd but when you hear me you'll be near me, stay with me in the flood(skins) endlesslove.
Mari McCabe
Vixen Ø African's Pride
Messages : 273 Date d'inscription : 22/02/2024 Groupe : Defenders Alias : Vixen Association : aucune Faceclaim : Rihanna Fenty Crédits : Malenia Dollars : 42 Compétences :
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Sujet: Re: Lipstick for their sins (Vixen & Nalavia)
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