Dinah Lance - Let Them Hear The Black Damn Canary

Sur le net, mon pseudo est Malina. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que Ma maman dit que j'ai le syndrome de Peter Pan. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via Renée Montoya. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est l'univers DC ! En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait rien, continuez comme ça. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 3/7. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette petite conversation en vous disant que je suis timide, mais dès que je serais à l'aise vous me verrez faire du karaoké sur Discord.
Je confirme être d'accord pour utiliserle système de trames et les règles de confrontation.

MON AVATAR

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<Stitre></Stitre> Katheryn Winnick <Stitre></Stitre> @"Dinah Lance" <a href="/t154-let-them-hear-the-black-damn-canary#1071" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre> Personnage Développé Pris </Stitre>

MON GROUPE : Defenders

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MA TEAM - Birds Of Prey

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MON METIER - si plusieurs, merci de répéter le code plusieurs fois

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<Stitre></Stitre> Chanteuse <Stitre></Stitre> @"Dinah Lance" <a href="/t154-let-them-hear-the-black-damn-canary#1071" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre> Personnage Développé Pris </Stitre>

MA VILLE Starcity

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L’inspecteur Larry Lance ne savait pas s’il devait s’inquiéter plus pour sa femme ou pour sa fille.
C’était que les deux Dinah avaient le caractère bien trempé, l’une comme l’autre. Et plus Larry voyait sa fille grandir, plus il la voyait devenir tout comme sa mère. Aussi bien physiquement que mentalement, qualités et défauts compris. La petite Dinah n’avait que 8 ans et l’année scolaire n’avait débuté que depuis un mois et demi, et Larry et sa femme avaient déjà été convoqués trois fois. En vraie tête brûlée, Dinah Lance n’hésitait pas à s’en prendre à plus grand qu’elle, toujours prête à défendre ses camarades les plus faibles coûte que coûte. Quitte à casser une dent ou deux.

Si seulement ce comportement n’avait lieu qu’à l’école… Malheureusement, une fois rentrée à la maison, Dinah n’était pas plus calme. Suivant l’exemple de son policier de père, elle n’hésitait pas à aller faire respecter la loi dans le quartier. De plus que la famille Lance ne vivait pas non plus dans un des quartiers les plus riches de la ville. Un salaire d’inspecteur ne vous mène pas loin, surtout avec une famille à nourrir derrière. La criminalité dans leur quartier n’était pas non plus la plus haute de la ville, Larry n’aurait jamais installé sa famille dans un endroit malfamé. Mais disons qu’elle était assez haute pour que la plupart des garçons de l’âge de Dinah aient vu un membre de leur famille se faire arrêter par l’inspecteur Lance. Ainsi, ils avaient tendance à venir s’en prendre à sa fille. Si le caractère de sa fille lui causait des problèmes à l’école, Larry était plus qu’heureux de voir qu’elle était tout à fait capable de se défendre toute seule. Il voyait souvent les mères de ces jeunes garçons venir l’engueuler quand il rentrait le soir, en trainant derrière elles leurs fils avec des bleus aux bras ou des griffures au visage. Dinah, quant à elle, était souvent postée tranquillement devant la télévision, comme si rien ne s’était passé.

Ça ne s’arrangea pas vraiment en grandissant. Quand on a des parents comme ceux de Dinah, on a un sens aiguisé de la justice. Entre un père policier et une mère justicière – même si elle n’était pas tout à fait au courant de cette information – elle avait de sacrément bons exemples. Si son père regardait d’un œil inquiet son comportement, sans pour autant tenter d’y mettre un terme, sa mère était clairement contre le fait que Dinah se batte autant. Elle lui répétait sans cesse qu’elle n’avait pas besoin de se mêler de chaque histoire du quartier, qu’il fallait qu’elle fasse plus attention à elle et qu’un jour, tout cela allait mal finir. Et Dinah, aussi bornée que sa mère, lui tenait tête.

Un jour, la dispute pris un tournant… Surprenant, pour ainsi dire. Alors que la tension et les cris montaient, Dinah poussa un cri plus fort que les autres, qui résonna si fort dans la pièce que les vitres du vaisselier explosèrent et que les fenêtres faillirent en faire de même. A la connaissance de la jeune fille, une seule personne était capable de ça. Black Canary.

Ce ne fut que quelques années plus tard que Dinah découvrit la vérité sur Black Canary. Plus le temps passait, plus la santé de sa mère déclinait. C’était par petite touche, mais assez pour que Dinah s’en rendre compte. Elle avait désormais 19 ans, et vivait encore chez ses parents. L’université ? Très peu pour elle, elle avait préféré se consacrer à des petits boulots et à l’une de ses passions : le chant. Quand elle ne faisait pas le service dans des bars, elle chantait sur de petites scènes souvent trop étroites, pour un public qui n’écoutait qu’à moitié. Mais peu lui importait, elle vivait sa passion et était payée pour ça, c’était le plus important.

Ce fut un soir, en rentrant du travail, qu’elle découvrit la vérité sur sa mère. Cette dernière était affalée sur le canapé, pliée en deux par la douleur, toujours en costume. Alors que Dinah se précipitait pour l’aider et pour la soigner, sa mère lui raconta toute la vérité. Qu’elle était et avait toujours été Black Canary, que toutes les fois où elle était rentrée à la maison en boitant ou avec une épaule douloureuse, ce n’était pas seulement à cause de ses cours d’arts martiaux, mais surtout à cause des combats qu’elle menait à la nuit tombée, une fois sa fille endormie. Et cette fois-là avait été la fois de trop. Dinah Drake n’était plus en mesure de continuer le combat de Black Canary.

Ce fut à ce moment-là que l’idée germa dans le cerveau de Dinah. Elle aussi savait se battre. Elle aussi avait le cri du canari. Elle était quasiment la copie conforme de sa mère. Elle pouvait donc bien prendre sa suite, et reprendre le costume de Black Canary. Même si elle savait pertinemment que sa mère serait contre. Dinah comprenait désormais mieux pourquoi sa mère réagissait aussi mal quand, plus jeune, elle se battait avec tous les garçons du quartier. Elle ne voulait pas voir sa fille finir comme elle. Intention louable, mais il en fallait plus pour dissuader la jeune Dinah Lance. Sa décision était prise : Elle serait Black Canary désormais.

Mais elle n’était pas dupe, elle savait qu’elle manquait d’entraînement pratique. Savoir frapper n’était pas suffisant, il fallait tout une technique derrière. Ainsi, Dinah se tourna vers la personne en qui elle pouvait avoir le plus confiance dans ce domaine. Le meilleur ami de sa mère, Ted Grant. Ce dernier dirigeait un dojo en ville, là où la mère de Dinah s’entraînait, malgré la mauvaise réputation de l’endroit et de ses élèves. Mais il en fallait plus pour faire peur à la jeune femme. C’est donc à cet endroit qu’elle commença son entraînement, qu’elle affina sa technique et qu’elle appris à frapper plus efficacement, à prendre moins de coups et à devenir une vraie guerrière. Forte de ses nouvelles connaissances en combat à mains nues, elle ne tarda pas à s’attaquer aux petites frappes qui peuplaient les bas-fonds de la ville. La nouvelle Black Canary était née.

La vie de Dinah était désormais bien remplie. Chanteuse le jour, justicière la nuit, elle vivait sa vie à un rythme effréné, toujours dans l’action. Pour l’instant, tout se passait bien pour elle. Elle avait même rencontré quelqu’un. Un autre justicier, comme elle. Bien que la première fois qu’elle l’avait vu, elle l’avait trouvé un peu ridicule dans son costume de Robin des Bois des temps modernes, elle ne pouvait s’empêcher d’apprécier celui qui se faisait appeler Green Arrow. Puis, les deux faisaient une bonne équipe. Si dans un premier temps, leur collaboration n’était qu’occasionnelle, elle se fit de plus en plus fréquente au fil du temps. Jusqu’à ce qu’ils forment une véritable équipe. Ils avaient même laissé tomber les masques et les alias. Le duo qu’ils formaient en tant que justiciers se transposa à leur vie civile, et les deux justiciers étaient devenus inséparables.

Mais la vie de justiciers à Star City n’était pas de tout repos. Le taux de criminalité ne faisait que monter et il y avait de plus en plus de travail. Mafia, trafiquants d’armes et de drogues, braqueurs et autres criminels en tout genre, rien ne leur faisait peur. Dinah se sentait au sommet du monde, comme imbattable, presque immortelle. Plus tard, elle repenserait à cette période avec un goût quelque peu amer dans la bouche. On apprécie l’innocence seulement quand elle nous échappe. Et Dinah apprit la leçon de la façon la plus brutale qui soit.

Elle avait suivi Oliver dans son combat contre la Ligue des Ombres. Il avait bien besoin d’alliés, il ne pouvait pas s’attaquer à une telle organisation seule, personne n’aurait pu. Les quelques fois où ils avaient affronté la ligue à Starcity, ils avaient gagné, peut-être qu’ils avaient un peu trop pris la confiance. Ils avaient attaqué le problème directement à la source, en prenant d’assaut Nanda Parbat. Le combat avait été long, difficile et surtout sanglant. Dinah avait utilisé toutes ses forces et toutes ses ressources. Elle s’était battue comme une lionne, en y mettant la même énergie qu’elle mettait face aux garçons de son quartier et de son école, quand elle était petite. Elle avait tout donné. Et ils avaient gagné, non ? Ils avaient gagné, mais elle avait quand même senti une douleur vive lui transpercer le ventre, elle avait senti son costume devenir humide et chaud, et la dernière chose qu’elle avait vu avant de s’écrouler, c’était Oliver qui se précipitait vers elle. Après ça, le noir complet.

Lorsqu’elle se réveilla, elle émergea de l’eau. La douleur avait disparu, mais elle avait emmené quelque chose avec elle. Sur le moment, Dinah n’aurait pas su dire quoi, elle savait juste qu’elle se sentait différente. Elle ressentait plus de colère qu’avant, peut-être un peu moins d’empathie aussi. Cette différence se fit très vite ressentir sur le terrain. Dinah frappait plus fort, prenait moins de précaution quand elle attaquait ses adversaires. Elle attaquait pour faire mal, elle ne prenait plus de pincettes. Sa violence attenait des sommets que Dinah n’avait jamais soupçonnés. Parfois, elle se faisait peur à elle-même.

Puis, il y avait eu Huntress. Huntress, qui commettait meurtres sur meurtres dans Starcity. C’était comme un jeu du chat et de la souris, Dinah ne faisait que lui courir après, et leurs affrontements étaient plus violent les uns que les autres. Peut-être que Dinah voyait en elle la personne qu’elle risquait de devenir si elle se laissait consumer par sa nouvelle part d’ombre, et peut-être que c’était pour ça qu’elle essayait tant de l’arrêter, pour la faire changer. D’une part, elle avait réussi, après leur dernier affrontement, même si ce n’était qu’un début… Et que Batman était venu mettre son nez dans cette histoire. Les doutes assaillaient de plus en plus Black Canary, sa renaissance avait tué une partie d’elle-même.

Elle avait trouvé une solution temporaire à ses problèmes. Elle avait rangé le costume. Elle ne se reconnaissait plus en Black Canary, et c’était le mieux à faire pour le moment. Bien qu’elle soit reconnaissante d’avoir eu le droit à une seconde chance, elle se prenait parfois à penser qu’elle aurait peut-être mieux fait d’y rester, ce jour fatidique. Au moins, elle n’aurait pas eu à voir tout ce qui allait arriver ensuite.

Ce fut d’abord sa rupture avec Oliver. Leur relation avait changé depuis Nanda Parbat, même si Dinah avait du mal à se l’avouer. Avant qu’elle ne raccroche le masque, elle devenait de plus en plus incontrôlable et son comportement avait une influence néfaste sur sa relation… Au fond, il avait eu raison de partir. Même si elle a été blessée par cette rupture, elle n’arrivait pas à en vouloir à celui qui avait été son compagnon pendant toutes ces années. Chacun partit de son côté, Oliver continuant ce qu’il avait commencé en tant que Green Arrow, et Dinah retournant à la vie civile.

Elle continua de chanter. Ça avait toujours été sa plus grande passion, et elle n’avait jamais arrêté. Sans aucune autre distraction, elle se lança à corps perdu dans sa carrière. Adieu les petites scènes trop étroites, elle commençait à se faire un nom à Starcity, et les clubs les plus branchés se l’arrachaient. Finalement, elle jeta son dévolu sur un cabaret qui lui proposa un contrat plutôt satisfaisant, où elle serait la tête d’affiche plusieurs fois par semaine. Elle aurait été stupide de refuser. Surtout que les cachets étaient plus que corrects.

Ses premiers cachets lui servirent d’ailleurs à s’offrir un petit local, afin d’ouvrir son magasin de fleuriste. Sous ses airs de dure à cuire, Dinah avait toujours eu une passion pour les fleurs, et c’était enfin le moment de la vivre pleinement. Petit à petit, elle trouva un nouvel équilibre, en se gardant toujours occupée. Ça lui permettait d’éviter de trop réfléchir.

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Et celle-ci fut tragique.

Elle avait observé le départ d’Oliver pour la crise du multivers depuis la petite télévision qu’elle avait installée dans son arrière-boutique. Elle avait comme un mauvais pressentiment, mais elle ne savait pas vraiment l’expliquer. Puis, ce n’était plus ses affaires désormais. Sauf que ça allait très vite le devenir. Le pays allait être à feu et à sang. La pègre s’empara du cabaret où elle chantait, sans qu’elle ne puisse rien y faire. Elle quitta donc l’endroit, la mort dans l’âme, se sentant impuissante. Puis, ce fut au tour de sa boutique de disparaître, ravagée par les flammes, attaquée par des gangs qui se croyaient tout puissants suite au chaos qui régnait un peu partout. Encore une fois, elle avait tout perdu. Mais s’il y avait bien une chose qu’elle avait appris au fil du temps, c’était à ne jamais lâcher prise. Avec ses parents, elle avait été à bonne école. Il était temps de prouver qu’elle était bien leur fille. Black Canary était de retour.

Son premier allié dans ce combat désespéré fut Dick Grayson, alias Nightwing. L’ancien protégé de Batman était un allié de choix, et Dinah savait qu’elle pouvait lui accorder toute sa confiance. Ensemble, ils allaient pouvoir remettre de l’ordre un peu partout. Du côté des héros, les pertes furent énormes, mais cela n’ébranla pas la conviction de la justicière. Il fallait qu’ils défendent leurs villes, coûte que coûte.

En plus de leur collaboration en tant que Nightwing et Black Canary, Dinah et Dick commencèrent à entretenir une liaison sur le plan personnel. Aucun des deux n’avait vraiment cherché à mettre un nom dessus, où à en parler de façon officielle, et pour Dinah, c’était mieux comme ça. Non pas qu’elle ne tenait pas au jeune homme, elle avait même beaucoup d’affection pour lui, mais elle préférait en rester là. Elle avait déjà trop donné.

Puisque l’union fait la force, elle fonda les Birds of Prey. Les alliées furent quelque peu difficiles à trouver dans un premier temps, c’est pourquoi elle fit d’abord appel à Huntress, croyant en son sens un peu trop aigu de la justice. En travaillant à ses côtés, peut-être qu’elle arriverait à lui faire adopter ses méthodes moins radicales mais plus justes. Une autre personne à qui elle fit appel pour rejoindre l’équipe, et en qui personne ne croyait, fut Harley Quinn. Pour Dinah, l’ancienne partenaire du Joker pouvait changer de voie. Et puis, elle avait elle aussi droit  à ses chances de rédemption.

Bien sûr, travailler avec une telle équipe n’est pas de tout repos, et même si Dinah croit dur comme fer à son projet, il y a tout de même beaucoup de tensions entre les membres des Birds of Prey. C’est un obstacle qu’elles doivent surmonter, et qu’elles surmonteront ensemble.

Désormais, Dinah opère principalement à Starcity, mais il lui arrive régulièrement de se rendre à Gotham et ses environs, pour faire le point avec Dick où pour lui venir en aide quand il le lui demande. Elle fait de plus en plus d’efforts pour contenir sa violence lorsqu’elle se bat, même s’il lui arrive parfois de rendre des coups plus forts que ceux de ses adversaires. Le temps qu’elle a passé sans son costume ne lui a pas fait perdre en technique ou en précision, mais elle continue de s’entraîner régulièrement, et d’entraîner son équipe.

Welcome home !

Très bonne fiche, on a pris plaisir à la lire; tu as parfaitement cerné le perso !

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