Sur le net, mon pseudo est Anthea mais vous pouvez aussi m'appeler Talia ou Helena. Demander l'âge n'est pas très poli alors, ce que je peux vous dire, c'est que j'ai comme ça *montre un chiffre avec ses doigts*. Ça fait déjà beaucoup d'infos persos, alors nous allons arrêter là bande de curieux ! Parlons peu mais parlons bien voulez-vous. J'ai connu le forum via ses admins. Ce qui m'a tout de suite emballé, c'est le contexte, les gens, les personnages. En revanche, si j'avais une suggestion à faire ce serait d'ouvrir un forum SW, ça manque à ma collection. Au niveau de ma présence sur le forum, si 7/7 signifie que je passe tous les jours, je dirai que vous me verrez trainer par ici 5/7. Bien évidemment en cas d'absence ou de ralentissement, je m'engage à le signaler ! Pour finir, je conclurai cette petite conversation en vous disant j'espère que le personnage correspondra à vos attente ! Je confirme être d'accord pour utiliserle système de trames et les règles de confrontation.

MON AVATAR  Kate Beckinsale

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<Stitre></Stitre> Kate Beckinsale <Stitre></Stitre> @"Helena Bertinelli" <a href="/t648-helena-bertinelli-huntress" target="blank"><Stitre>découvrir</Stitre></a> <Stitre> Personnage Développé Pris</Stitre>

MON GROUPE : Neutrals

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MA TEAM : Birds of Prey

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MON METIER : mercenaire

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MA VILLE : Gotham City

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Un 25 décembre 1995 à minuit.

Helena s’était souvent fait la remarque de la cruelle ironie qui avait scellé le sort de sa famille le jour de la Nativité. Elle s’était aussi souvent interrogée de la signification que ce choix pouvait revêtir aux yeux de ceux qui avaient commandité le massacre. La part la plus rationnelle de son esprit arguait qu’il s’agissait d’un choix simplement commode : un 25 décembre chez les Bertinelli, tout le monde se trouvait sur les terres du manoir familial pour fêter Noël. Quoi de mieux, alors, pour s’assurer que nul ne survivrait au massacre que de choisir précisément ce jour pour le perpétrer ? La part plus spirituelle de son esprit envisageait qu’il puisse y avoir un sens caché, un symbole qui liait la naissance de Huntress et la mort des siens. Une sorte de prédestination qui justifiait l’existence de la chasseresse. Mais cette pensée, étrangement, ne lui avait jamais amené aucun réconfort.

Helena Rosa Bertinelli avait huit ans quand sa famille fut massacrée. Ce qui s’est passé avant cette date n’a finalement que peu d’importance. Peut-être parce qu’elle n’en garde aucun souvenir clair, ou peut-être parce que sa vie n’a véritablement commencé qu’au son des pistolets mitrailleurs. Ce qui est certain, c’est que la fille du padrino Francesco « Franco » Bertinelli ne dut sa survie qu’à la chance, car en amont de la chaîne de commandement, l’ordre avait été clair : il ne devait y avoir aucun survivant, personne ne devait être épargné. Pas les femmes, pas les enfants. Un survivant, disait-on alors, c’était prendre le risque d’essuyer des vendettas. Dans dix, quinze ou vingt ans. Le sang appelait le sang. Et ce n’était pas envisageable. La discussion s’était déroulée autour d’un verre de vin de Sicile, comme on aurait décidé négligemment d’un investissement mineur et sans grande conséquence.

Les Bertinelli formaient alors, avec les Maroni et les Falcone, la triade mafieuse qui tenait d’une main de fer les pègres de Gotham et de Starcity et ils étaient indubitablement au faîte de leur puissance. De fait, ils étaient devenus gênants pour le Capo di tutti capi sicilien Stefano Mandragora qui, depuis l’autre côté de l’Atlantique, trouva alors commode, voire souhaitable, de les faire disparaître de la côte est des Etats-Unis. Instrumentaliser quelques-unes des cinq familles constituant la Cosa Nostra de Gotham City n’était qu’une formalité ; Beretti, Cassamento, Galante, Inzerillo, Panessa. Chacun avait ses griefs contre les Bertinelli, chacun voulait récupérer sa part du gâteau. Mandragora et ses consiglieri avaient ri de bon cœur, en l'évoquant, comme s’il s’était agi d’une blague particulièrement drôle. Pourtant, il ne fallut rien de plus qu’une poignée de main avec leurs alliés outre-Atlantique pour sceller leur accord. Une poignée de main qui avait par la même occasion scellé le destin des siens. Et cela n’avait rien eu de drôle. Pourtant, son destin à elle, n’en déplaise à Stefano Mandragora, n’avait pas été de mourir ce jour-là.

Sa mère avait été la première touchée, d’une balle en pleine tête qui ne lui avait pas laissé le temps de souffrir. Elle n’avait pas eu conscience de ce qui se passait autour d’elle et de la fin tragique qu’avait connue sa famille. C’était tant mieux. Helena n’y pensait jamais sans éprouver un vague sentiment de soulagement coupable. Son fardeau, après tout, était bien plus lourd à porter. Après Maria, les autres avaient suivi. Certains rapidement et d’autres moins, comme son frère aîné Pino. Cela n’avait pas réellement eu d’importance car, à part elle, tous étaient morts aux premières lumières du matin. Le corps de sa mère avait été son abri abominable, derrière lequel elle s’était réfugiée pour se protéger du déluge qui avait éradiqué toute sa lignée en l’espace d’un instant. Elle n’avait pas crié. Elle n'avait pas pleuré, par peur et par instinct. Elle était restée prostrée, silencieuse. Comme morte.

Helena ne fut découverte au milieu du charnier qu’au petit matin, par l’un des hommes de main de son père qui avait assisté, impuissant, au massacre. Sa peine alors, s’était jointe à la sienne, mais ce fut surtout son silence dont elle se souvint. Un silence compatissant et lourd, de celui qui règne quand les mots n’ont plus suffisamment de poids. Quoiqu’elle l’ignorât alors, cet homme partageait avec son père l’amour de sa mère. Une passion adolescente qui avait traversé les âges et qui s’était effacé à l’ombre du devoir. Une droiture que Helena lui admire, encore aujourd’hui, et à laquelle elle sait devoir beaucoup. Car c’est mu par ces deux sentiments contradictoires qu’il s’était efforcé d’assurer leur retraite, et sa protection, après qu’elle ait tout perdu et alors qu’il était libéré de ses engagements envers les Bertinelli. Il s’appelait Lorenzo Messina.

Le voyage jusqu’en Sicile fut long et difficile : il avait fallu voyager vite et sous les radars. La fatigue s’était accumulée cruellement, presque plus douloureuse que les images qui lui revenaient sans cesse en tête. Pourtant elle ne parvenait pas tout à fait à fermer l’œil et les quelques minutes de sommeil qu’elle parvenait à recouvrer n’allaient jamais sans revoir leurs visages : elle était hantée par les souvenirs le jour et assaillie par les cauchemars la nuit. Il leur fallut une semaine complète pour atteindre Palerme, une journée de plus pour rejoindre leur destination, Ciminna, et une belle ferme entourée par les vignes au cœur de la campagne de Sicilienne. Un refuge, lui avait dit Lorenzo. Une prison dorée aurait été plus juste. Mais Helena avait alors tout perdu et les Asaro étaient tout ce qu’il lui restait de famille. Et de famille elle manquait cruellement.

Le départ de Lorenzo fut un déchirement, dont elle ne comprit la nécessité que tardivement. Pour espérer avancer, guérir, il lui fallait couper toute attache à ce qu’elle avait été, aux siens. Elle fut placée sous la protection de son zio Nicola et de son épouse Antonia, et élevée aux côtés de son cousin Salvatore. Les corvées données par Antonia, l’Eglise en compagnie de Salvatore, les tuteurs qui assuraient son instruction... Une routine mesurée et rassurante pour celle qui avait tout perdu. Tout cela fonctionna, pendant un temps. Antonia était une femme réservée, mais qui ne manquait pas d’affection, et Salvatore était comme un frère pour elle. Elle jouissait d’un cadre où sa sécurité ne faisait pas de doutes, et pourtant les cauchemars ne tardèrent pas à revenir l’assaut, chaque nuit et pendant près de trois ans. Elle revivait la scène, encore et encore, sauf que cette fois, les assaillants finissaient le travail avec elle. Elle se réveillait en hurlant et, chaque fois, Salvatore était à ses côtés.

Jusqu’au jour où ce fut trop, le jour où elle le supplia de l’aider. Sal lui apprit tout ce qu’il y avait à savoir pour qu’elle puisse elle-même se défendre et tuer la peur qui l’enracinait à son passé ; Contre l’avis de Nicola, qui pensait qu’une femme n’avait pas à savoir se battre, il l’entraîna chaque jour et renforça son esprit autant que son corps. Il lui apprit à se combattre et surtout à encaisser. Il lui apprit le maniement des armes, l’art du mensonge, du déguisement. Dès l’âge de quinze ans, elle était d’une précision mortelle. Armée ou non, cela ne faisait aucune différence et si les cauchemars s’étaient évanouis petit à petit, sa colère, elle, n’avait eu de cesse de grandir. Quelque chose grondait en elle. Le temps passant, Helena avait acquis la certitude qu’elle n’aurait pas de repos tant que ceux qui étaient responsables du massacre des siens ne seraient pas six pieds sous terre. Le sang appelle le sang, lui avait dit Sal, se faire justice soi-même était l’essence même de l’Omertà. Elle avait alors vingt-et-un an et les armes nécessaires pour venger les siens. Nul n’avait cherché à l’en empêcher. Huntress était née.

Son retour aux Etats-Unis, douze ans après l’assassinat de sa famille, se fit dans le sang. Retrouver les premiers commanditaires, ceux qui se trouvaient tout en bas de l’échelle, ne fut qu’une formalité. Les éliminer aussi, jusqu’à un certain point ; La spirale sans fin de violence et de morts, le chemin sanglant qu’elle laissa derrière elle des bas-fonds de Gotham aux hauteurs de Starcity, finirent par attirer l’attention de ceux qui ne partageaient pas sa vision expéditive de la justice. Car Helena était encore jeune et impétueuse, et elle voulait faire un exemple spectaculaire de ceux dont elle entendait se venger. Or, certains, parmi lesquels Black Canary et Batman, n’étaient pas disposés à la laisser faire. Black Canary et Batman. Deux échecs, dont l’un fut particulièrement cuisant. De leurs affrontements, Helena n’eut d’autre choix que de retirer une leçon : la nécessité de changer ses méthodes pour atteindre son objectif et obtenir vengeance pour les siens. Elle s'y appliqua.

Une entreprise qui s’avéra d’autant plus délicate que nul ne croyait réellement en sa réussite. À dire vrai, ce fut sa rencontre avec The Question, lors de sa convalescence des suites de son affrontement avec le Chevalier Noir, qui changea réellement la donne. Parce qu’il ne la jugeait pas pour ce qu’elle était, parce qu’il la comprenait. Et parce qu’il la comprenait, il essaya de lui partager sa vision des choses, de l’aider à trouver la paix intérieure. Les deux nouèrent une relation. Avec lui, Helena parvint à amasser suffisamment de preuves pour traduire devant la justice ceux, même haut-placés, qu’elle savait impliqués dans le massacre des siens et pour la première fois depuis des années, elle se sentait toucher au but et obtenir justice pour les siens. Le Grand Plan vint bouleverser leurs existences à tous les deux ; Les instances judiciaires de Gotham furent mises à bas, Blackgate recracha quelques-uns de ses pires criminels, dont certains qu’elle savait mêlés au massacre des Bertinelli. Elle eut alors un choix à faire. Et le chemin qu’elle emprunta, s’il raya quelques nouveaux noms dans son carnet de chasse, l’éloigna définitivement de Vic Sage.

Alors que la ville sombrait dans le chaos, et que ses dernières cibles lui semblaient de plus en plus hors d’atteinte à mesure que les pègres consolidaient leurs pouvoirs, Helena décida de s’enrôler comme tueuse à gages. Elle y déversa sa soif de sang, espérant par-là endiguer la montée en puissance du monde criminel et exposer ceux dont elle espérait encore se venger. Que ce fut pour le compte d’autres criminels n’avait alors pas réellement d’importance. C’est dans ces conditions qu’elle entra au service de Catwoman. Selina Kyle avait besoin de quelqu’un comme elle à ses côtés et Helena était disposée à occuper ce rôle. Ce qu’elle fit, avec application. Ce que ni l’une, ni l’autre n’avait prévu, toutefois, c’était ce qui naîtrait entre elles. Le jeu auquel elles jouaient depuis leur première rencontre s’était mué, semaine après semaine, en quelque chose de plus profond, de plus intense. Le début de leur relation sonna pour Helena comme une évidence contre laquelle elle n’eut pas la force de lutter, en dépit du danger que cela représentait. Un danger magnifique. Irresistible.

C’est pour elle, et parce que la situation devenait de plus en plus critique à Gotham, que Helena accepte de rejoindre les Birds of Prey lorsque Black Canary lui en fit la proposition. Mettant de côté leurs griefs pour le bien de chacun, le groupe hétéroclite se décida de collaborer, de se battre pour ce qui était juste. Helena laissa de côté ses activités de tueuse à gages pour devenir mercenaire, diversifiant ses activités en limitant les effusions de sang. Malgré cela, la cohabitation se fit... Difficilement. Les vieilles rancœurs alimentaient les tensions qui rongeaient leur sein et les dissensions qui en naissaient manquèrent plus d’une fois de finir en pugilat. Le 15 juillet 2022, toutefois, un événement devait ébranler leur fragile équilibre, tester leur résilience. L’incident du Black Cat, dont le Joker était responsable, fut le point d’orgue par lequel le basculement de Helena commença à s’opérer.

Pour la première fois depuis le massacre des Bertinelli, un nouveau nom avait été inscrit sur la liste. Pour la première fois, elle avait eu peur de perdre quelqu’un qu’elle aimait profondément. Pour la première fois, elle s’était sentie vulnérable et impuissante. Selina avait comblé le vide de son existence, elle était son pilier et l’idée de la perdre lui était insupportable. Helena le savait au plus profond d’elle-même : la perdre, c’était se perdre. C’était Helena qui s’effaçait au profit de Huntress, de nouveau. C’était simplement inenvisageable. Elle se convainquit que tout irait bien, qu'elles étaient plus fortes que ça. Ensemble. Mais les semaines qui suivirent les événements du Black Cat devaient pourtant malmener ses certitudes ; Selina s’était éloignée d’elle, brutalement et sans que le moindre doute soit permis. Helena, esseulée et face à ses démons, ne savait pas comment interpréter ce changement d’attitude. Au fond, elle ne pouvait pas s’empêcher de ressasser les informations divulguées par le Joker au sujet du retour du Batman et d’y voir un lien évident avec l’éloignement de son amante. Elle savait, sans en être sûre. Et cette incertitude la rendait folle.

Aujourd'hui la situation est critique. Le bouleversement qui guette est un terrain propice pour la chasseresse qui, à l'affût, n'attend rien sinon de laisser libre court à sa rage sanglante. De nouveau.

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Superbe fiche, merci pour tes édits et bon jeu voleuse de meuf

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