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 Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]

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MessageSujet: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptySam 8 Avr - 12:53

5 aout 2022


Qu’est-ce qui aurait pu mal tourner en allant au cinéma à Gotham ? Une sortie tranquille, dans un cinéma de quartier qui accueillait peu de visiteurs… Mais rien ne se passait jamais normalement dans cette ville. C’était aussi pour ça que j’aimais autant cet endroit, l'ennui n’y existait pas. Pour une addict à l’adrénaline comme moi, ce genre d’environnement était idéal. J’avais passé la matinée à faire le tour des magasins d’art à la recherche de matériaux et de couleurs très précises. Ces derniers temps, j’aimais errer en ville pour y laisser mon emprunte artistique. Certains appelaient ça du tag, d’autres de la création urbaine, moi je voyais cela comme une sécurité. Je n’étais pas spécialement plus forte que la moyenne, même si j’étais teigneuse, en revanche, j’avais un don. Les jardiniers récoltaient des tomates à cette période, moi je semais des dessins.

J’avais passé l’après-midi à me balader en ville, alliant mon besoin d’exercice quotidien à une séance de repérage. Rien de tel qu’un bon footing à un rythme soutenu pour se détendre ! Et en passant, j’avais avisé la devanture d’un petit cinéma. Une projection de film à propos d’une énième famille piégée dans une maison hantée ou quelque chose du genre… Je ne croyais absolument pas aux fantômes, mais ce genre de speech m’amusait assez. Quoi qu’avec la chance que notre planète avait, après deux tentatives d’invasion extraterrestre et la découverte de l’existence des amazones et des atlantes, quelqu’un serait bien capable un jour d’ouvrir les portes de l’enfer ou une connerie du genre. Je ne me fermais plus complètement l’esprit aux folklores du monde… Je restais néanmoins pragmatique. Il y avait bien assez de choses terrifiantes dans ce monde pour que je ne laisse pas mon cerveau redouter des choses qui, aux dernières nouvelles, n’existaient pas.

Je rentrai à la maison pour prendre une douche. Mon planning de la soirée s’était dessiné sur un coup de tête. Je profiterai de cette séance au cinéma, puis j’irai ensuite rejoindre un des lieux repérés en amont pour commencer une nouvelle création. Ma vie était devenue plutôt calme depuis que j’avais fait sauter le QG de mon organisation criminelle… Les affaires avaient très fortement ralenti, au plus grand damne de mon porte-monnaie, mais c’était un mal pour un bien pour échapper au regard du justicier masqué. J’avais des projets et suffisamment d’ennemis pour ne pas en rajouter un de ce niveau à la liste.
S’il me restait encore de l’énergie après l'entraînement, le cinéma et ma séance de peinture - et je n’en manquais jamais - j’irai peut-être trouver un endroit où me défouler encore un peu plus… Au Black Cat, peut-être ?

Sur le chemin du cinéma, un type se planta devant moi. Les yeux exorbités, il dressa sa pancarte comme Zeus aurait levé son éclair. J’aurais parié qu’il se sentait lui aussi investi d’un pouvoir divin… Plongée dans mes réflexions, je me demandai soudain si, en plantant une lampe torche par le trou de son oreille, je pourrai voir le faisceau apparaître de l’autre côté ?
-La fin du monde est proche !

Les lèvres pincées pour retenir un éclat de rire, je détaillai plus attentivement mon homme, puis les alentours. Je l’avais remarqué depuis un moment déjà mais n’avais pas dévié ma route pour autant. Il ne paraissait pas armé, les passants faisaient de leur mieux pour esquiver habilement sa trajectoire les yeux dirigés partout là où il n’était pas… Quant à moi, je n’étais ni pressée ni du genre à m’angoisser facilement. Si je devais traverser la route à chaque fois que je croisais un cinglé à Gotham…

-Dieu voit tous vos péchés !
-Oh le pauvre !! ne puis-je m’empêcher de lâcher spontanément.

Un violent fou rire me prit.

J’imaginais ce tout puissant confortablement installé sur son siège de cinéma, popcorn à la main et lunettes 3D… Pour sûr, le gars ne devait pas s’emmerder, là-haut. Ahh, les étasuniens ! J’avais traversé de nombreuses frontières, rencontré des tas de cultures, mais ce peuple avait un petit grain en plus, je l’adorais !
Et plus je riais, plus l’homme sandwich psalmodiait des choses sans queue ni tête. Pas intimidée pour un sous par cette agressivité verbale, je songeai que ce type était presque divertissant que le joueur de guitare que j’entendais plus loin. Mais il commençait à devenir très envahissant et je me lassai déjà de sa compagnie…

-Tiens mon pote, dis-je en lui fourrant vingt dollars dans la main. Offre toi une douche, tu sens le phoque.

Je m’accroupis pour ramasser un petit collier en forme de croix dans un panier, devinant qu’il devait tenter de les vendre quand il n’était pas occupé à agresser les gens. Un souvenir, fantastique !

-Merci pour le spectacle ! Dis-je en m’inclinant théâtralement avant de m’éloigner en sautillant.

Ca faisait du bien de croiser la route de quelqu’un de plus taré que moi, je me sentais tout à coup très saine d’esprit.

C’est dans un état d’esprit très positif que j’arrivai finalement au cinéma…

-Eden ?

Je me retournai pour observer un visage connu dans les rangs de la salle de cinéma. Un étudiant qui bossait dans mon café préféré. Un type sympa qui m’offrait parfois des boissons. J’aimais bien les cadeaux, j’avais donc décidé de jouer la gentille avec ce grand gaillard. S’il savait tout ce qui trainait dans ma tête, il aurait rapidement fait demi-tour et aurait détalé au lieu de me faire ses yeux de biche. Mais j’étais assez douée pour donner le change et entretenir cette image de petite asiatique mignonne et inoffensive… La plupart du temps. Eden était l’une de mes nombreuses identités. Au vu de mes activités à Gotham, je n’allais pas prendre le risque de compromettre “Sia Anderson”, le nom déclaré que j’avais acheté une petite fortune.

-Hééé, Kyle !

Ca alors… Il y avait de la place près de lui ! En même temps, on ne pouvait pas vraiment dire que la salle était pleine à craquer… Je comptais une bonne quinzaine de personnes.

Je fis un sourire au jeune homme qui avait l’air content de me voir. Brave garçon, je pouvais presque voir ses oreilles s'agiter et sa queue battre… Sans mauvais jeu de mots. Quoi que. J’allais peut-être changer mes plans pour la soirée en fin de compte. J’appréciais tromper ma solitude dans les bras d’un homme de temps en temps, ça m’aidait à oublier mes problèmes et ma pathétique existence l’espace d’un très court moment. Et puis la réalité me retombait ensuite sur le coin de la tête encore plus violemment qu'auparavant. Offrir sa confiance à quelqu’un revenait à lui donner un énorme pouvoir sur vous et j’avais bien assez d’emmerdes pour ne pas ajouter ça à ma liste.

Je m’installai donc auprès du serveur et nous échangeames quelques banalités avant que les bandes d’annonce ne démarrent… Les lumières s’éteignirent, le film se mit en route. Let’s goo !


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Sia Anderson
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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyMer 12 Avr - 21:22

Au pays des horreurs
Sia et Jonathan

J'aimais mon laboratoire qui se trouvait dans le quartier de Narrows. Parce que personne ne venait m'emmerder quand je m'y trouvais. Comme si les gens qui avaient la chance de gravité dans mon entourage savaient que lorsque j'étais dans ce labo précisément, j'étais dans mon sanctuaire. Mon endroit à moi. Bien que paradoxalement, il y avait des gardes et parfois la visite de Jade, mais c'était ponctuel pour cette dernière et notre collaboration en dépendait. Mais sa présence n'était pas déplaisante, elle n'était pas bruyante, ni exaspérante. J'aimais le calme, j'aimais pouvoir me concentrer sur ce que je faisais. Mes recherches étaient importantes, bien plus que tout le reste, y compris ma vie. La peur est un sentiment humain tout ce qu'il y a de plus basique, comme la colère, la tristesse et la joie. Ne connaissant pas les deux derniers ressentis, je me focalisais sur la peur. Parce qu'il faisait faire n'importe quoi à des gens lambda et tous ne réagissaient pas de la même manière. J'aurais dû être  dans mon cabinet à trouver des patients susceptibles d'être des cobayes, mais aujourd'hui, je n'en avais pas envie. Je voulais être seul, ne voir personne et avancer sur mes poisons, mes toxines et autres petits bijoux.

Parce que chaque toxine avait son utilité. Augmenter le rythme cardiaque, faire monter la paranoïa en flèche, les hallucinations et bien sûre au bout du compte, la mort. Une fois qu'un cobaye m'a été utile, il ne me sert plus à rien et généralement, le coeur lâche. Dans de rares cas, je l'achève moi-même. Il fut un temps aussi où je me servais de la peur profonde de mes patients pour les faire mourir de la façon la plus atroce qui soit pour eux, et divertissante pour moi. Mais j'avais fini à Arkham pour ça. Et comme cet asile est une passoire, j'en suis rapidement ressorti. La journée ne fut rythmée que par le silence et la venue de Bob, mon homme de main pour me faire un rapport sur ce qui se passait dans la police. Je n'étais pas vraiment le vilain à arrêter à tout prix, mais j'en connais plusieurs qui voudraient bien me mettre la main dessus. Malheureusement pour eux, je ne leur donne pas vraiment de grain à moudre, faisant mes actions hors de Gotham ces derniers temps. Utile d'avoir un homme qui bosse chez les flics. Je lui suis utile, il l'est en retour. Donnant donnant et ça marche très bien. Avant de partir, il m'incite tout de même à me mêler un peu aux autres, à juger moi-même de ce qui se passe en ville. Je hausse les épaules et me concentre de nouveau sur mon travail alors qu'il s'en va. Mais ses mots me trottent dans la tête tout le reste de la journée.

La nuit commençait doucement à s'installer quand je quitte enfin mon laboratoire. Je passe devant un cinéma qui passe un film d'horreur qui me semble bien moyen et je passe mon chemin. Avant que les paroles de Bob me reviennent en mémoire. Pourquoi ne pas me changer un peu les idées après tout ? Bien que je sois un cinglé en liberté, je pouvais bien apprécier les petites choses de la vie. Et puis, deux heures dans un cinéma de quartier, dans une salle obscure à regarder un film douteux ne pouvait pas me faire de mal. Je fais donc demi-tour et entre, achète une place, une bouteille d'eau et un peu de pop-corn. J'avais un peu faim. Puis j'entre dans la salle encore éclairée. Il n'y avait pas grand monde et je m'installe dans la rangée la plus élevée. Je m'installe et je me rends compte que j'ai une fiole de toxine sur moi. Mon regard se pose sur la salle et j'eus un léger sourire sur le coin des lèvres. Je compte une petite quinzaine de personnes. De tout âge visiblement. Tant mieux, le test n'en sera que meilleur. Je la range dans la poche pour l'instant et les bandes-annonces débutent. Je me rends compte que je suis complètement déconnecté de cette réalité quand je constate une bande-annonce pour un énième film d'action à la con. Toujours le même pitch. Une gamine se fait enlever et on envoie un héros super musclé pour venir la chercher, tapant au passage sur tout ce qui bouge. Je soupire et secoue la tête tout en mangeant mon popcorn. Le film allait commencer, il était encore trop tôt pour libérer la toxine. Mais cela semblait prometteur en tout cas. Finalement le film commence. Encore une histoire de maison hantées. Comme quoi les scénaristes n'ont plus beaucoup d'imagination. Ils devraient venir à Gotham, nous on avait des idées pour faire des films d'horreurs pour les dix prochaines années... Et alors que les gens commençaient doucement à se prendre dans le film, je décide de lâcher la toxine, celle qui va leur donner des hallucinations. C'était dans le thème non ? Et j'attends les premières réactions ce qui ne saurait tarder. Je souris, tout en mangeant du popcorn.
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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyVen 21 Avr - 20:05

-Mais non, pas par là… murmurai-je légèrement exaspérée.

Je ne comprenais pas les réactions des personnages de films qui se confrontaient à des situations impossibles. Se séparer pour couvrir plus de terrain pouvait avoir du sens quand on était compétent et équipé. Ce n’était pas le cas de cette famille qui maîtrisait, au mieux, l’art du combat à la poêle à frire sur leur gazinière. Le seul truc que ces types avaient jamais dû affronter était les morceaux de lard prédécoupés vendus en grande surface.

“Notre maison est vivante ! Chéri, passe devant et va voir ce qui se cache dans la pièce là-bas où la porte bouge bizarrement…”

Je caricaturais à peine.

Personnellement, j’aurais sacrifié les gosses. Ils étaient petits, beuglards, ferait une bonne distraction pendant que je tenterait de trouver une issue pour quitter cette baraque infernale… J’aurais cherché une arme aussi, pour tabasser le premier monstre qui sortirait de sous le tapis. Mais après réflexion… Qu’est-ce qui pouvait bien affecter un mort ?
… Probablement le feu. Voilà, un déodorant en spray et un briquet feraient un bon lance flamme improvisé dans sa gueule de… Eurg, il avait une tronche horrible ! songeai-je en apercevant brièvement l’un des spectres. Celui-là, il avait eu droit à une triple ration de grignotage de vers après avoir crevé. Ce n’était pas possible d’être aussi moche ! Il n’y avait pas de coiffeur dans l’au-delà ?

VAS-Y, SORS TA POELE ET COGNE ! Ah bah non… Elle hurle.

Je me demandais parfois si les gens normaux réagiraient plutôt comme les protagonistes de ce film… A quel point étais-je différente d’eux ? J’avais été formaté pour gérer ma peur, penser d’abord à combattre avant d’envisager la préservation de mon intégrité physique. Mais que se passerait-il si je tombais face avec une menace à laquelle je n’avais pas été préparée ? Une créature immatérielle, un adversaire intangible, spectral, un mort vivant ou un démon ? Quelque chose qui dépassait ma logique et ma vision dogmatique du monde. Je n’en avais foutrement aucune idée… Espérons que cette situation ne se présente jamais.

Je retins un sourire en voyant Kyle sursauter à côté de moi. Le film aimait bien les screamers… Et je sentais qu’il y allait bientôt en avoir un second…

Quelqu’un se mit à hurler dans le fond du cinéma. Je tournai brièvement la tête avant de me concentrer à nouveau sur le film. “Bah dis donc, les gars, vous êtes impressionnables…” pensai-je.

Ou pas. Les cris firent échos, plusieurs personnes se mirent à hurler. Une odeur me picota les narines tandis que j’avais à nouveau tourné la tête pour voir ce qu’il se passait. Quelque chose clochait !
Je me mis à tousser, ma gorge me brûlait tout à coup. Les battements de mon coeur s’accélérèrent, la pièce me parut tout à coup plus étroite, plus obscure. Je sursautai alors que quelqu’un bougeait à côté de moi, tenta de m’éloigner du danger. Je battis des cils à la recherche de repères, poussai un petit cri et me plaquai au fond de mon siège en entendant le son du film monter d’un cran. Mes yeux s’agrandirent de terreur en voyant le fantôme ramper doucement de sa cachette pour s’approcher de l’écran… Une main sortit doucement, puis la tête… Il pénétrait dans la salle.

-Non…  



Les gens hurlaient, certains se bousculaient, cherchant à fuir quelques créatures invisibles… Mais au final, chacun était focalisé sur sa propre personne, les autres devenaient des éléments de leur délire… Et du mien.

Je regardai absolument terrifiée le spectre glisser hors de son écran pour se fondre dans une ombre. Je me mis à lancer des regards terrifiés autour de moi, cherchant l’endroit où il allait ressurgir. Je savais qu’il venait pour moi…

Je me redressai en tâtonnant sur les sièges pour prendre appui. Ma vision n’était pas claire, tout semblait déformé…

Le spectre réapparut dans les airs, à quelques mètres de moi. Réflexe conditionné, j’appelais l’un de mes dessins, une arme de poing que j’avais croqué et matérialisé des milliers de fois et que je connaissais intimement par coeur… Elle apparut dans ma main.

BANG.

Un projecteur éclata, répandant du verre sur le sol. Le monstre avait disparu. L’avais-je touché ? Je sursautai en entendant son grognement à quelques mètres dans mon dos, pivota et orienta mon arme vers le fond de la salle, prête à faire feu à nouveau. J’allais tuer cette saloperie de monstre ! J’allais tous les massacrer et vendre chèrement ma peau !!

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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyJeu 11 Mai - 18:36

Au pays des horreurs
Sia et Jonathan

Les rares fois où j'ai été au cinéma peuvent se compter sur les doigts d'une main. Quand j'étais plus jeune, mon père ne voyait pas l'intérêt de tels endroits. Et d'après lui, je n'étais pas un gamin comme les autres et je devais donc être puni. Souvent, très souvent. Parfois pour rien, un mot de travers, un regard, un objet qui changeait de place et je finissais à la cave, dans le noir le plus complet. Et puis plus tard, je me suis concentré sur mes études, je pensais sincèrement pouvoir aider les gens au départ et puis ma folie m'avait rattrapé et les idées de meurtres et d'expériences aussi. Il avait raison mon paternel au final : je n'étais pas comme les autres. J'étais dépourvu de pitié, de sens moral, de tout ce qui pourrait faire de moi un être humain. Je ne suis qu'un monstre et j'en ai conscience. Et ça me plaît. Le film commence et je me laisse plus ou moins prendre au jeu, même si je devais bien admettre que c'est quelque chose qu'on a tous du voire au moins cent fois en zappant à la télé ou en regardant de vieux films, dits d'horreur. C'était ridicule, mais en regardant autour de moi, je me rends compte que beaucoup se prennent au jeu. J'entends des petits cris, je vois des gens qui sursautent. J'en vois qui sont là en revanche seulement pour se bécoter. Eux, ils vont avoir une drôle de surprise quand je vais lâcher la toxine. Oh ! cette idée me plaît, j'avais bien fait de venir, finalement. Reprenant une bouchée de popcorn, je sors la fiole et laisse le gaz hallucinogène se disperser dans la salle doucement, mais surement.

Et les premiers effets commencent à se faire entendre. Les gens toussaient, mais il n'y avait pas encore réellement de grosse réaction, mais ça allait venir. Ne prenant pas le risque d'écrire pour ne pas perdre une seconde de ce spectacle, je me note les informations dans un coin de mon cerveau. Certains étaient paralysés par la peur, subissant leurs hallucinations, sans qu'aucun son ne sorte de leur bouche, mais les traits quelque peu déformés. Les deux amoureux en train de se bécoter quelques secondes plus tôt sont vraiment touchés et si l'un hurle à s'en casser les cordes vocales, la blondinette se recroqueville sur elle même et chiale comme une gamine. Pathétique. Mais c'est une jeune femme qui attire mon regard. Ce qu'elle venait de faire... J'avais rêvé ou bien ? Le projecteur éclata en morceaux et j'avais entendu un coup de feu. C'est encore mieux que ce que je m'étais imaginé. J'enfile mon masque et me lève afin de déambuler entre les rangées, mais prudemment. Il y en avait une qui était armée et je ne voulais pas être blessé. J'aimais ce que je voyais, les gens étaient devenus complètement fous sous le coup des hallucinations. Il ne manquait plus qu'un soupçon de paranoïa pour qu'ils s'en prennent les uns les autres et ça aurait été parfait. Mais je savais que désormais, le temps était limité. Quand les mecs à l'extérieur de la salle allaient comprendre que quelque chose clochait, ils allaient immédiatement alerter les secours. Il fallait donc que j'en profite. Je me rapproche doucement de la jeune femme armée. Je souris sous mon masque, sachant parfaitement l'effet que ça allait lui faire.

" Que vois tu mon enfant ? Ne t'en fais pas, tout ira bien, raconte moi ce que tu vois pour que je puisse t'aider." Comme si j'allais l'aider, vraiment. Mais son arme était pointée vers le fond de la pièce. " Que vois tu ? Un monstre ?" Elle pouvait me prendre pour cible, mais je ne sais pas, j'en doutais un peu, elle semblait vraiment focalisée sur autre chose. Le garçon à ses côtés semble s'être évanoui. Ridicule. Quant aux autres, c'était une joyeuse cacophonie de hurlements, de cris, de pleurs. Je sentais la peur, la vraie et j'aimais cette sensation, j'avais l'impression d'être plus vivant que jamais désormais. " De quoi as tu peur jeune fille ? Raconte moi tout." Le ton était doucereux, mais la curiosité bien réelle. Qui était cette fille ? Et comment est-ce qu'elle avait réussi à faire son... truc ? Bonne question.
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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyLun 22 Mai - 20:37

Quand avais-je ressenti cette terreur écrasante pour la dernière fois ? Si j’avais été en état de raisonner j’aurais pu penser aux cellules du Centre. Les salles blanches où ils nous attachaient. Nous y entrions sans jamais être certain de revenir… Ceux qui sortaient changeaient ; certains devenaient fous, d’autres dégénéraient physiquement… Cet endroit hantait mes cauchemars fréquemment. Les environnements médicaux, les laboratoires et les salles opératoires provoquaient chez moi des suées froides, voire des crises de panique. J’étais sortie de là, plusieurs fois. J’avais survécu et changé, tout en voyant mes frères et sœurs disparaître les uns après les autres sans jamais savoir où ils les amenaient. Les laboratoires incarnaient la mort pour moi. Le simple fait d’être attachée me renvoyait directement là-bas et pouvait me faire vriller.

Et ensuite ? La torture physique peut-être ? J’avais appris à l’encaisser, à accepter la souffrance comme une amie et à me relever jusqu’à ne plus tenir sur mes pieds, mais le programme d’apprentissage à la douleur m’avait laissé des traces. Les chocs électriques me rappelaient des souvenirs que je m’efforçais consciencieusement d’enterrer…

Père nous avait rendu plus forts avec ses expériences et ses entraînements. Ses agents m’auraient punis en réalisant que j’avais autant d’angoisses au fond de moi. Les émotions étaient des parasites qui nous rendaient irrationnels, et qu’était la peur sinon une émotion primaire et incontrôlable ? J’avais peur de ce que je ne pouvais maîtriser, j’avais peur de perdre ma liberté de geste et de penser, de sombrer. La sédation me terrorisait, s’approcher de moi avec une seringue était une très mauvaise idée…  

J’avais peur des ombres maléfiques qui me chassaient pendant mon sommeil, d’être capturée à nouveau et par-dessus tout d’être privée de la liberté. J’avais peur chaque matin en me réveillant en songeant que cette journée serait peut-être la dernière. Je savais que je vivais à crédit mais c’était aussi précisément pour cette raison que je m’imposais peu de limites. Je fonçais, cédant à mon impulsivité à tout ce que j’avais envie de faire sur l’instant. Parce que la vie était magnifique et que je l’aimais à en pleurer, parce que chaque jour pouvait être le dernier avant que les agents de Père n’arrivent.

Et j’avais choisi ce cinéma, cette séance, cet instant pour m’enfermer avec un monstre à visage d’homme qui se délectait de l’épouvante dans laquelle il nous avait plongés. Ma chance légendaire me poursuivait.

Mon cerveau s’était déconnecté, je ne maîtrisais plus rien… Mon coeur battait à un rythme effréné et j’étais terrorisée par chaque bruit, respiration, lumière… Et le film continuait de tourner sans interruption alors que j’affrontais un ennemi invisible. Par chance ou par malheur, activer certains dessins m’était devenu aussi naturel que de respirer… Ceux que j’avais le plus l’habitude de croquer, de générer et de manipuler… Je n’avais pas besoin de voir l’oeuvre, juste à l’appeler et elle glissait dans mes mains comme un souffle…

Le spectre se tourna vers moi. Je le discernai par accoup. Un changement d’éclairage, une ombre, ou le simple fait de cligner des yeux… Et il disparaissait. je tirai. Encore, et encore, sans réaliser un seul instant de la menace que je représentais pour les autres. Il n’y avait que l’objet de ma terreur et moi… Les humains n’existaient plus. Au mieux ils n’étaient pas là, au pire mon esprit les assimilait à mon cauchemar.  

Je sursautai alors que quelque chose susurrai à ma droite, tournai vivement la tête et reculai vivement en découvrant un nouveau monstre. Trop proche ! Trop proche ! Mon pied trébucha sur la jambe de Kyle et je me sentis basculer en arrière, m’étalant sur lui. Il hurla, je poussai un cri et bondit en me tournant pour savoir ce qu’il se passait… J’étais encerclée !

Je brandis mon arme vers le serveur, avant d’entendre de nouveaux mots derrière moi… Mon corps pivota pour faire face au démon épouvantail, mon arme se braqua sur lui et mes doigts appuyèrent sur la gâchette.

Clac. Aucun coup ne partit… Le chargeur était vide. Le désespoir se mêla à l’épouvante et il ne me vint pas un seul instant à l’esprit que je détenais de nombreuses autres armes sous forme de dessins, dans la poche de mon pantalon. La lucidité m’avait quitté au profit de mes instincts les plus primaires…

J’eus envie de hurler et de pleurer. Mes yeux restèrent désespérément secs pourtant, les conditionnements du Centre étaient toujours là. Je demeurai bouche bée, terrifiée, en observant le monstre qui n’avait qu’un grand pas à faire pour me dévorer. Mon instinct de préservation prit le dessus. Formatée à enterrer mes peurs pour aller au front, la peur se mua en rage. Je poussai un cri et serrant, mon arme dans ma main et jetai mon poing américain improvisé dans le visage du monstre.

Mon corps, mon esprit et mon âme me criaient que j’étais foutue. Je n’étais pourtant pas le genre à fuir les problèmes et à me cacher pendant qu’on me tuait. Non, je riposterai jusqu’à la fin.

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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyJeu 25 Mai - 22:48

Au pays des horreurs
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Est-ce que j'étais satisfait des sons que j'entendais ? Bien entendu. Les hurlements de peurs, de terreur, me rendaient plus vivant que je ne l'ai jamais été. C'est étrange de se dire que l'on peut tirer une force incommensurable de sentiments aussi négatifs que la peur ou la folie et pourtant c'était bien mon cas. Mais je ne perdais pas de vue le fait que ça allait fatalement attirer l'attention de quelqu'un rapidement et qu'il faudra que j'arrive à m'éclipser ou alors à me fondre dans la foule pour échapper aux autorités. Mais pour l'instant, ce n'était pas mon principal souci. Je me demandais ce qu'ils voyaient, ce qu'ils ressentaient. Les pauvres âmes recroquevillées dans un coin à sangloter comme des enfants avaient le don de m'exaspérer. Heureusement, une jeune femme attira mon attention par son talent particulier et je décidais de me focaliser sur elle. Cette dernière était armée et tirait sur quelque chose qui était issu de son esprit et qui pourtant la terrifiait. Je le voyais à ses traits, à son regard, à sa posture. Elle avait peur et pourtant ne cédait pas complètement à toute rationalité. Pas encore du moins. Et je me dirige vers elle, sans faire attention à son arme. Si elle me tire dessus, ce n'était pas important dans l'immédiat.

J'avais déjà été blessé, plus ou moins grièvement par le passé et la douleur, je connaissais. Que ce soit celle qui était physique ou mentale. L'espace d'un instant je me demandais ce que mon père penserait de mes actions s'il était encore en vie. Il les condamnerait et m'aurait renié, assurément. Heureusement que je l'avais tué de mes propres mains, je me rappelle encore la satisfaction que cela avait été et le sentiment de libération qui avait été le mien à ce moment précis. Elle ne me perçois qu'au dernier moment, recule et trébuche sur l'un de ses camarades d'infortune. Je souris amusé, mais elle ne répond à aucune de mes questions, sans trop être perturbée par ce qu'elle voyait et ressentait. Je ne le saurai jamais, hélas. Mais elle se releva et tourna son arme vers moi pour toute réponse et appuya sur la gâchette... Et rien ne se produisit. Et je m'attendais à ce qu'elle s'effondre à ce moment-là, comprenant que son chargeur était vide et qu'elle était totalement à ma merci. " Je suis la peur en personne..." Je souffle cette phrase, mais suffisamment fort néanmoins pour qu'elle l'entende. Le garçon au sol, continuait de hurler à s'en détruire les cordes vocales.

Lorsque je repose les yeux sur elle, je remarque trop tard que la rage a pris le pas sur la peur et le choc de son arme sur ma mâchoire me fit reculer d'un pas. Je ne m'attendais pas spécialement à une réaction aussi violente. Je porte ma main à mon visage malgré le masque et bouge légèrement la mandibule douloureuse, mais pas cassée pour autant. Je ricane alors, avant de rire et de tendre la main vers elle pour l'empêcher de me frapper de nouveau. " Je vais être ton nouveau cauchemar ma grande. Le soir, lors des prochaines nuits sombres, quand tu fermeras les yeux, je serais là, tapi dans un recoin de ton esprit à te faire revivre encore et encore ce moment difficile." Je m'amusais à ces dépents. Puis je fais en sorte de disparaître de son champ de vision pour un temps, lui laissant croire qu'effectivement, je n'étais qu'une invention de son esprit, avant de revenir enfoncer le clou pour de bon. Je vais voir comment se porte mes autres cobayes. Plusieurs d'entres eux sont à terre et ne bouge plus, sans doute évanouis par le trop pleins d'émotions. Il faut dire que j'ai fais les choses en grand. Mais je ne la quitte pas du regard, veillant à toujours l'avoir dans mon champ de vision.
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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyDim 4 Juin - 11:54

“Je suis la peur en personne…”

Je sentis à peine la douleur sur ma main au moment de l’impact. Sûrement n’y mis-je pas la force que j’aurais pu y envoyer avec toute ma concentration… Peut-être n’étais-je pas vraiment en état de recevoir les signaux d’alarme physique qui auraient pu m’avertir de la douleur. Ils étaient déjà légèrement déficient en temps normal puisqu’on m’avait appris à ne pas les écouter et la drogue accaparait tous mes sens. Tout ce que je notai en somme c’était que le monstre qui me faisait trembler de peur à m’en exploser le coeur avait essuyé le choc… Cette fois, je l’avais touché. Il était tangible.

Dans un autre contexte, avec mon esprit rationnel, j’aurais profité et de l’effet de surprise pour enchaîner d’autres coups jusqu’à lui briser les os et l’empêcher de marcher. Je l’aurais mis à terre et m’aurais assuré qu’il ne puisse plus représenter une menace. Mais toute logique m’avait échappé, seuls persistaient mes instincts primaires… La peur primitive, et certains conditionnements du Centre qui s’étaient gravés dans mon âme. Il leva le bras et mon coeur fit un bond. Je reculai, me revoyant dans la peau de la fillette face aux scientifiques et aux miliciens… J’attendis que les coups pleuvent, que la douleur me percute… Mais elle ne vint pas.

La voix monstrueuse gronda comme un orage et se déforma, se répercutant sur chaque mur en un écho terrifiant. Je tournai la tête, les yeux grands ouverts, incapable de rationnaliser ce phénomène… Et quand je reportai mon attention sur l’épouvantail, il n’était plus là.

Un sceamer retentit à l’écran et le bruit me fit sursauter violemment. A nouveau tout bascula dans ma tête et je perdis mes repères. Une idée fixe commençai néanmoins à faire un bout de chemin dans ma tête… Je ne pouvais abattre le mal, je n’en avais pas le pouvoir… Il était partout. Alors, une retraite stratégique s’imposait… Je devais fuir.

Mais par où ?

Je fixai mes mains l’air abattu. Mon arme avait disparu, je ne me rappelai pas l’avoir lâché… Peut-être était-elle retournée à son état primaire de dessin, peut-être avait-elle glissé par terre… Je n’eus même pas le réflexe de la chercher. Je sautai promptement un siège pour descendre une rangée vide plus bas et esquiver ainsi une personne qui se tenait sur ma route, et parvint à rejoindre l’escalier latéral. Un hurlement retentit à l’écran et je me plaquai brusquement contre le mur, tant pour me faire toute petite que pour chercher si un nouveau monstre était apparu…

Constatant que la voie semblait relativement libre, je descendis une marche, puis une autre, peinant à ne pas me casser la figure tant mes repères visuels étaient déformés. Et puis soudain, je sentis ma main s’enfoncer dans le mur et poussai un cri en m’écartant. Cet endroit tout entier voulait m’engloutir…
J’avais presque atteint le bas des marches lorsque quelqu’un me saisit brusquement par la main et me cria, les yeux exorbités :

-Aide moi, ils sont partout ! Je les sens ramper sous ma peau…

Et dans ma toute bienveillance, je lui balançais mon poing dans la figure afin de rompre ce contact qui m’horripilait autant qu’il m’effrayait. Le type me lâcha, parti en arrière et ne se releva pas. De rien…

J’étais si près de l’écran… Je regardai les images défiler avec un air prudent, l’esprit en état d’extrême vigilance. Je savais que les démons venaient de là, je savais que l’un d’eux pourrait tenter de me happer si je m’approchais trop pour me conduire dans un lieu plus terrible encore que celui là… mais mon esprit avait fait une fixation sur l’écriteau vert, le petit pictogramme du bonhomme et de la flèche. J’étais incapable de dire pourquoi, mais j’assimilai cette image et la porte que je voyais en dessous à quelque chose qui pouvait me sauver… Et mon instinct de survie me donnait des ailes une fois de plus.

Du coin de l’oeil, je vis une ombre se former en une masse noire et je l’entendis gronder… Le film suivait son cours. Je me mis à courir et poussai brusquement la porte, me retrouvant dans un couloir à l’éclairage tamisé. A son bout, une autre porte qui, je l’espérais, conduisait dehors et loin de cet enfer…

Le tapis sous mes pieds s’enfonça, j’eus l’impression qu’il tentait de m’avaler.

-Non ! m’exclamai-je horrifiée en me plaquant à nouveau au mur pour y échapper. Non !!

Je savais combattre les humains et les animaux, je savais survivre en ville et en pleine jungle, je savais me fondre dans une société tel un caméléon... Mais rien ne m'avait préparé à affronter ça, j'étais complètement dépassée.

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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyJeu 15 Juin - 18:07

Au pays des horreurs
Sia et Jonathan

Je marche tranquillement dans les allées du cinéma, comme si j'en étais le maître des lieux et quelque part c'était bien le cas. Je profite du spectacle, bien que je sois en train de me dire que c'était quand même assez violent, mais très efficace en tout cas et j'en suis parfaitement satisfait de cette situation. J'avais délaissé la jeune demoiselle après qu'elle m'ait frappé et je commençais à avoir mal à la mâchoire, mais encore une fois, la douleur ne fait que me stimuler. D'ordinaire, je fais tout pour éviter de prendre des coups, je ne suis pas de ces tarés qui retirent du plaisir de la souffrance que l'on ressent ou inflige d'ailleurs. La peur en revanche me nourrit, me rend plus fort, plus sûr de moi et m'en apprends beaucoup sur les gens qui sont dans cet état. Mais l'énigme du soir reste toujours cette fille. D'ailleurs où est-ce qu'elle a bien pu aller ? Un moment d'inattention et elle a quitté mon champ de vision. Elle n'était pas sortie, ça c'est une certitude, je n'avais pas entendu de porte claquée, ni même vu une lumière quelconque non plus. Avait-elle réellement peur maintenant au point d'être comme une petite fille terrorisée par un cauchemar ? J'eus un sourire en coin sous mon masque et je continue d'avancer pour tomber sur un garçon à peine majeur. Il s'en souviendra de sa soirée au cinéma, c'est certain.

Je reporte mon attention sur le film quelques secondes. Ce film était décidément mauvais de bout en bout ! Mais je sens une main qui attrape mon pied et doucement je baisse les yeux pour voir un autre adolescent - décidément  ils s'étaient tous donné le mot ce soir - et d'un geste brusque je me dégage avant de m'accroupir face à lui. " Bah alors qu'est-ce qui t'arrive mon garçon ?" Fausse voix compatissante, rictus sur les lèvres, je prenais plaisir à tout cela. " Chhhut s'il me trouve, il va me manger !" " Qui va te manger ?" " Il arrive... Je ne veux pas mourir..." Et c'est à ce moment que j'entends une porte et je redresse la tête. " Tu sais, on doit tous mourir un jour et je ne peux rien pour toi. Tu m'excuses, mais j'ai quelqu'un a aller voir maintenant." Je le laisse là, dans son trip et je l'entends qui pleure, comme si c'était la fin et je soupire légèrement. Je vois la porte de sortie et je me dirige vers elle, sachant qu'elle a été ouverte et j'espérais qu'elle ne soit pas partie bien loin cette gamine. Je m'amusais bien avec elle moi. En allant vers la porte, j'enjambe un mec sur le sol, qui semblait complètement sonné et qui saignait du nez. Je ne pouvais qu'imaginer qu'il s'était adressé à la mauvaise personne, elle était visiblement encline à distribuer des poings dans la gueule assez facilement.

" Eh bah alors ? Tu veux déjà me fausser compagnie ?" Elle était contre le mur et je sentais que cette fois, elle n'aura pas la même réaction que précédemment. La toxine l'avait suffisamment atteinte il semblerait pour qu'elle abandonne comme les autres. Je l'observe attentivement, je grave ses traits dans un recoin de ma tête. J'ai l'impression qu'elle est à part, qu'elle n'est pas comme les autres et ça m'intéresse. " Il serait dommage de partir sans voir la fin du film, n'est-ce pas ?" Sans plus attendre, je la traîne de nouveau dans la salle. Je préférais avoir tous mes cobayes sous la main et c'était désormais chose faite. Il me restait quelques minutes pour profiter de toute cette peur avant que la fête se termine avec l'intervention de la police. Mais je n'entendais pas de sirènes. Après tout, on savait tous que les forces de l'ordre de Gotham n'étaient pas discrètes. J'aurais donc tout le loisir de fuir tranquillement par cette issue de secours d'ailleurs. " A moins que tu veuille connaître la fin du film tout de suite pour que je te laisse partir ?" Chose que je ne ferais pas, mais elle pouvait le croire.
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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyLun 26 Juin - 14:14

“Et ben XXVI, tu pars déjà ?”

Le choc qui m’avait accueilli alors m’avait donné l’impression que ma mâchoire allait se décrocher. Je m’étais retrouvée au sol, sonnée, perdue. Nous étions censés faire équipe, pourquoi se mettait-il à me cogner ?

“Tu sais ce que je déteste le plus chez toi, petite soeur ? Regarde toi, tu es faible”

Nous avions été répartis en micro groupe. Chaque équipe devait protéger son fanion et s’emparer de ceux des autres. Pour se faire, nous avions été équipés d’armes à impulsion électrique. Chaque coup porté affectait le système nerveux et donnait l’illusion au cerveau d’avoir reçu une balle. La douleur était réelle. Nous avions droit à tous les coups pour triompher de nos adversaires, excepté le fait de mutiler, tuer, ou de tirer dans la tête. Les fléchettes pouvaient produire des effets secondaires : des douleurs fantômes, des arrêts cardiaques… Ou endommager le cerveau de manière irrémédiable.  

Il avait attendu que nous soyons isolés. XII n’avait jamais caché son animosité à mon égard. Ni à l’égard d’autres, d’ailleurs. C’était un foutu enfoiré, le genre qui continuait à cogner comme un dingue alors que son adversaire était par terre et hors combat. Sadique. Mais cette fois-là, il m’avait bien eus. Je n’avais opposé qu’un semblant de résistance avant que ses mains n’enserrent ma gorge.

“Tu vas mourir XXVI. Les faibles doivent disparaître, c’est dans l’ordre des choses”.

Règle numéro 13, l’attachement était une faiblesse. Nous avions très peu d’affect entre frères et soeurs, nous cohabitions. J’appréciais certains plus que d’autres, mais XII était une épine dans mon pied depuis un moment déjà. Je suffoquais, nous étions seuls, personne n’arriverait à temps pour me protéger de lui, j’allais juste mourir ici…

Je me retrouvai trainée sur le tapis rouge de la salle de cinéma par le démon qui cherchait à me ramener dans son antre par la force.
On nous l’avait enseigné : les faibles mourraient, c’était dans l’ordre des choses. Alors pourquoi étais-je ainsi terrorisée ?

Je ne voulais pas mourir.

J’avais tendu la main, péniblement, gagnant millimètre par millimètre pour tenter de saisir mon arme presque à portée. Ma vision se perdait, je vascillai lorsque le contact du métal me ramena ma lucidité. Je tirai. Encore et encore, et encore. Le coup, l’épaule, la tête, plusieurs fois. Le chargeur s’était vidé, mon agresseur était tombé inerte.

Les faibles mourraient. J’avais remporté ce combat. XII avait été exfiltré du Centre. Trop abimé pour être utile, on ne l’avait jamais revu. Légitime défense. Pour une fois, je n’avais pas été trop sévèrement punie.

Mon pied me donna l’illusion de s’enfoncer profondément dans le tapis comme si ce dernier tentait de m’avaler. Mon genou vacilla, et, entraînée par l’Epouvantail, je tombai au sol. Le monde vacillait autour de moi comme un ballet cauchemardesque qui ne voulait pas prendre fin. Je perdais tout repère dans l’espace.

Je tentai de me relever rapidement. Les faibles mourraient…
Je n’étais pas faible.

-Ne me touche pas, enfoiré !


Sa poigne sur mon poignet était aussi ferme qu’un roc. Quitte à aller en enfer, j’allais me battre jusqu’au bout. A défaut que mon équilibre me permette de frapper efficacement, j’agis par instinct et plantai mes dents dans le bras de mon ravisseur. Fort, jusqu’au sang, pour qu’il me lâche.

Dernier geste d’une survivante...
____

La suite fut un cauchemar et un chaos sans nom. Il avait finit par s'en aller et je me rappelais vaguement m'être trainée jusqu'à la sortie, sur ses pas... Mes souvenirs n'étaient pas clairs. Je m'étais réveillée, deux jours plus tard, sur le toit d'un bâtiment, cachée. Impossible de me rappeler comment j'étais arrivée là tant ma mémoire était chargée de délires psychotiques. J'avais fuis les monstres, je m'étais terrée, avait changé régulièrement de cachette... Enfin il me semblait. Mon instinct de survivante avait commandé mes actes, prenant sur le pas sur ma raison défaillante. 

J'avais finis par reprendre mes esprits, la tête en vrac et le corps douloureux comme si j'étais passée sous un rouleau compresseur. Il me fallut un peu de temps pour comprendre ce qui venait de se passer... Mais grâce à la presse, je pus facilement reconstituer les événements : l'Epouvantail avait frappé, une trentaine de victimes dans un cinéma... Un arrêt cardiaque, plusieurs individus hospitalisés, le cerveau lourdement affecté par les neurotoxines...". J'avais survécut sans séquelles majeures, probablement grâce à mes facultés de régénération qui avaient pu réparer les lésions neuronales engendrées par le poison avant qu'il ne fasse trop e dégâts. 

L'Epouvantail...

Je ne m'étais encore jamais confrontée à lui. Nous ne marchions pas sur les mêmes platebandes, nous n'avions jamais eu de raison de nous battre. Jusqu'à aujourd'hui. Il était peut-être temps que quelqu'un lui fasse vivre la terreur à son tour...

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MessageSujet: Re: Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ]   Au pays des horreurs [Crane] [Terminé - Intrigue II ] EmptyDim 2 Juil - 13:49

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Les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on pense. Et un monstre peut très bien avoir un visage humain. Mais je ne me considérais pas comme tel, même si c'est probablement comme ça que les gens me verraient. Mais comme je me fous de leurs avis, ça me fait une belle jambe de le savoir. Mais pour cette fille, je serais le monstre qui va sans doute hanter ses cauchemars un bon moment. Et je m'en frottais les mains d'avance. Je ne savais toujours pas qui elle était et dans le fond, ça ne fait aucune différence, alors que je la ramène dans la salle de cinéma pour qu'elle ne nous quitte pas. Mais elle se défend, elle a encore de la ressource on dirait. Elle ne s'avoue pas vaincue aussi facilement et c'est sans doute la peur ou l'instinct de survie qui la pousse à agir. Intéressant, elle ferait un bon sujet de test tient. Je n'entendais plus grand-chose dans la salle, à part quelques gémissements ici et là. Les autres étaient probablement dans les vapes où morts. Qui sait, la peur provoque bien des réactions et l'arrêt cardiaque est possible. Je continue de la traîner, la serrant fermement, quand je sens une douleur dans le bras et je remarque qu'elle m'avait mordue aussi fort qu'elle le pouvait. Je la lâche alors par réflexe. " Tu n'aurais pas dû..." Mais j'entends du bruit qui m'indique que la fête était terminée pour aujourd'hui. Je souris sous mon masque et pose de nouveau les yeux sur elle et lève mon bras pour la frapper. " Je crois que la fête est finie ma jolie." Mon poing la touche au visage et je recule. Il était temps que je mette les voiles.

Je prends encore quelques secondes pour contempler mon oeuvre avant de prendre tranquillement la direction de la sortie de secours, alors que de l'autre côté, les secours arrivaient. J'enlève mon masque et marche un peu plus vite pour atteindre la rue et me mêler à la foule qui se rassemblait devant le cinéma, alerter sans doute par les sirènes de police. Masque dans la poche, je m'adosse à un poteau un peu plus loin et j'observe le manège qui se passe. Les ambulances, d'autres voitures de police et puis finalement le légiste qui arrive. Ah, il y en avait au moins un qui n'avait pas survécu visiblement. Quant aux autres, ils seront sans doute bon pour voir des psychiatres jusqu'à la fin de leurs jours. Je me régale de ce spectacle pendant au moins une heure. Puis je me rends compte que je commence à avoir faim. Il était temps d'aller manger un bon steak quelque part.

La toxine avait passé le test grandeur nature et c'était une grande réussite, même si je ne m'attendais pas spécialement à ce que ce soit aussi violent. Mais qu'importe, seul le résultat compte, les humains ne sont que des cobayes volontaires, bien que ce soit à leur insu, mais quelle importance au juste ? Il me tardait de retourner à mes laboratoires et d'en refaire en quantité un peu plus importante. Si jamais je voulais recommencer à plus grande échelle. Un projet qui me plaisait bien tiens. Mais une question reste en suspend : qui est cette fille ? Puis je regarde mon bras et vois la morsure bien nette. La petite garce... En tout cas, je m'étais bien amusé, cela faisait longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir a terrifier des gens. Je quitte alors la rue pour aller dans un bon restaurant fêter cette victoire.
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