Welcome to Fear City [Terminé - Intrigue I]

Welcome to Fear City

Était-il malin de se balader dans les rues de Gotham par les temps qui courraient? Alors que les syndicats du crime s'entretuaient pour le contrôle d'une ville privée de l'ombre protectrice du Batman trop longtemps? Xiomara aurait répondu que de un, ça lui avait toujours semblé comme ça et que de deux, c'était la racaille de cette ville qui avait intérêt à la craindre, comme le pauvre hère qu'elle tenait par la main. Son pouce blanc comme l'ivoire pressant sur un des doigts boudinés de ce pauvre gusse pour le faire craquer d'un mouvement, le hurlement de sa victime empli la ruelle. Non pas qu'elle ait eut besoin de faire ça discrètement, les rues étaient vides à cette heure, mais ce salopard l'avait fait courir sur trois pâtés de maison, elle avait donc préféré faire les choses sur place. Elle ne connaissait pas son nom, mais elle savait qui était son boss. Scarecrow était dans le coin, elle le savait par ce qu'un ancien adversaire de ring le lui avait dit, Angus avait bougé à Gotham il y as peu car il avait décroché un contrat sympa dans une arène locale et en cherchant à se procurer ses suppléments tout sauf légaux était tombé sur le business du maître de la peur de Gotham et ses hommes. Xiomara lui avait parlé de sa petite aventure avec le bon docteur il y as quelques mois et il l'avait donc immédiatement appelée, sachant que son amie avait un compte à régler.

Ce n'était pas les jours que quelque chose atteignait la demi-Czarnienne, les avantages de sa physiologie lui permettait d'ignorer la plupart des coups, produits toxiques et incapacitants avec un minimum d'inconvenance. Mais le truc que Scarecrow lui avait injecté quand elle lui était tombé entre les mains était d'un tout autre niveau, les hallucinations auraient glacées le sang d'un vétéran de guerre, quoi qu'était le truc qu'il mettait dans son gaz, ça frappait comme un éléphant lancé à pleine vitesse et laissait autant de traces que si il ledit éléphant le faisait dans un magasin de porcelaine. Dire qu'elle avait été vexée était loin de la vérité, elle était furieuse et avait jurée de faire connaître à ce salaud l'enfer, peut-être qu'il aimerait ça timbré qu'il était, mais pas autant qu'elle. Ses yeux s'illuminèrent de rouge et le cri de douleur se mêla à des supplications de la part de celui qu'elle avait identifié comme un fournisseur de son ennemi. Il fallait dire que travailler dans les usines chimiques et être un tas de purin ambulant l'avait désigné très vite comme cible, ça et le fait qu'il s'était vanté du fait de faire des affaires avec Scarecrow quand elle lui avait simplement demandé. Sa main libre se saisit du col de ce petit criminel de bas étage et elle le soulève comme si il ne pesait rien pour le plaquer contre le mur d'à côté sans aucune délicatesse.

-Ou est Scarecrow Markus? Ou est ce déchet humain?

Elle passe à un autre doigt et le sent se tortiller, les pieds s'agitent et l'un d'entre eux frappe son torse mais elle ne bouge pas et appui, un autre hurlement envahit le silence.

-Tu m'a tiré dessus un chargeur entier et tu penses que ton 36 fillette va me faire mal? Parles avant de devoir tenir tes couverts par les coudes! OU EST SCARECROW?!

Les gémissements deviennent vite des sanglots, cet enfoiré n'a pas intérêt à flinguer sa dernière paire de mitaines intacte avec ses larmes et sa morve. Il tente bien sûr de la supplier à nouveau, mais six doigts de plus ont raison du pouvoir de Scarecrow sur son volatile associé. C'est fou ce qu'un peu de douleur peu accomplir, bon ok, beaucoup de douleur, mais ne nous perdons pas dans la sémantique. Laissant derrière elle un tas de chaire douloureuse qui aura le choix de regretter ses actions plus tard. Elle rabat la capuche sur sa tête et reprends son chemin avant de remarquer un petit détail, la morve commence à infiltrer la mitaine, elle pousse un soupir et brise les côtes de Markus d'un coup de pied qui l'envoi voler sur deux mètres.

-Tu me dois une paire de mitaine cabrón! Alors bouge pas de là!

Le rendez-vous n'est qu'à un bloc d'ici, Xiomara saute jusqu'à un toit, laissant un petit cratère après son départ. Trouver l'adresse n'est pas difficile grâce au pouvoir de la technologie de Google Maps, il faut dire qu'elle n'avait qu'à chercher des camions citernes marqués du symbole de Scarecrow, mais elle avait mieux à faire que de fouiller des quartier entiers à la recherche de traces de quelqu'un. Accroupie sur le rebord d'un toit, elle voyait les hommes de mains de son ennemi brancher de gros tuyaux des citernes à des emplacements dans les murs d'un bâtiment, sans doute un des labos du genre de celui qu'elle avait fait exploser en s'échappant, elle avait mis une semaine à se débarrasser de l'odeur de produits chimiques. Elle fait craquer son cou et ses doigts avant de se laisser tomber en contrebas créant un cratère à l'impact et annonçant sa présence.

-Holà! Vous me remettez les nazes?

Deux fusils mitrailleurs chantent et elle se protège derrière ses bras tout en avançant, vers le plus proche de ses adversaires, inutile de discuter avec les tarés qui bossent pour Scarecrow, il lui as déjà envoyé des hommes de main, leur briser les jambes est un gaspillage moindre de son temps sur ce coup là, leurs jambes ou n'importe quoi en fait. Son pied se lève pour frapper un homme armé d'une batte en plein ventre, le pliant en deux et l'envoyant percuter un de ses collègues.

-JE VEUX PARLER A VOTRE MANAGER!

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Welcome to the jungle

Xiomara et Jonathan

" Est-ce que quelqu'un peut me dire où se trouve Markus ?" Je les vois tous se regarder, mais aucun ne répond et je soupire légèrement agacé. Décidément, s'entourer d'élément fiable, c'est vraiment compliqué. Je fais un signe de la main et mes hommes reprirent leurs activités. Markus n'était une pièce si importante que ça dans mon puzzle, mais tout de même, s'il n'était pas capable de tenir ses engagements, il ne me servait à rien. " Toi, trouve moi ce bon à rien et ramène-le moi." J'allais m'en occuper moi-même, ce qui tombait bien, j'avais quelques petites nouveautés à tester. J'eus un léger sourire amusé sur le coin des lèvres et je retourne dans mon laboratoire. Ce n'était pas le principal, mais celui-ci m'était fort utile tout de même. J'en avais quelques-uns aux quatre coins de la ville, ce qui évitait généralement de perdre tout mon travail si jamais quelqu'un tombait sur l'un des labos clandestins. Mon travail était important, mais peu de personnes sont capables de le comprendre, alors je m'emploie à leur faire quelques démonstrations assez spectaculaires quand l'envie me prend. Ces derniers temps, j'étais assez calme, trop occuper à travailler sur de nouvelles toxines, mais je savais très bien qu'il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers et prendre ce calme relatif pour acquit. Ne faire confiance à personne était l'une des choses qui m'aidait le plus souvent à m'en sortir, même si évidemment, il existait bien une ou deux personnes sur cette terre pour mériter ma confiance et mon respect. Mais elles ne sont pas présentes ce soir. En revanche, j'étais en train de préparer quelque chose et ces camions remplis de gaz étaient importants et il fallait donc que tout se passe sans le moindre problème. Sauf que Markus était aux abonnés absents et mon instinct me disait que ça ne sentait pas bon du tout. Il va donc falloir que j'abandonne les lieux assez rapidement. Dommage, mais ce n'est pas comme si Gotham ne regorgeait pas de bâtiment comme celui-ci, laisser à l'abandon pour une raison ou une autre. Et comme je ne suis relié à aucune faction qui se dispute la ville, je suis donc libre d'aller ou je veux, tant que je ne froisse personne. Mais en général, je reste loin des problèmes et me mêle de ce qui se passe que lorsque j'y vois un intérêt certain. M'allier à Bane ou au Joker était assez inhabituel, mais c'est arrivé par le passé, bien que je juge le premier trop arrogant et le second trop imprévisible. Enfin j'avais bien repéré quelques entrepôts au sud de la ville qui seraient parfaits. Alors que j'étais occupé à lire un compte-rendu d'une expérience, je relève la tête en fronçant légèrement les sourcils. Je venais d'entendre des coups de feu et au vu de l'agitation dans l'entrepôt, j'en déduis que nous avons de la visite. Intéressant. Je m'approche de l'une des fenêtres et ce que je vois me fait hausser un sourcil d'étonnement. Mais je me reprends rapidement, je détourne, prends mon masque, quelques seringues, des petites fioles et je descends les marches rapidement vers le rez-de-chaussée. J'attrape par le bras celui qui était chargé de cette partie du plan. " Assure toi du départ des camions et embarque le plus de matériel possible. Je me charge de notre invité." " Où va t'on ?" " Débrouille toi, mais fais attention à la marchandise ou ça ira mal pour toi et tes hommes." Et il sentait bien au son de ma voix que je ne plaisantais pas. Je n'étais pas seulement un docteur un peu fou, mais bel et bien un psychopathe et s'il fallait en tuer un ou deux pour l'exemple, je n'hésitais pas une seconde. La peur motive les hommes bien plus efficacement que n'importe quoi d'autre. Même plus que l'argent et j'étais un vrai spécialiste dans ce domaine. Je me désintéresse de lui alors qu'il commence à brailler les ordres pour un repli et je traverse la pièce, tout en enfilant mon masque et je sors dehors pour voir mes hommes se faire malmener par notre invitée, qui s'avère être une femme. " Tu voulais me voir ? Je suis là." Calme, serein, j'observe autour de moi et remarque qu'elle a mis plusieurs de mes hommes au tapis. " Dois-je en déduire que Markus ne viendra pas ?" J'eus un rictus qu'elle ne pouvait pas voir et m'avance de quelques pas. " Qui es tu au juste ?" Je m'avance légèrement et eus un léger rire amusé. " Oh, mais attends, ce n'est pas toi qui aurait détruit l'un de mes laboratoires ? Oui c'est bien ça, tu corresponds à la description qu'on m'a fait." Sans doute une victime, une parmi tant d'autres, mais ça n'a pas d'importance.

Welcome to Fear City

Un coup dans son dos la fait se retourner, devant elle, un des hommes de mains de Scarecrow armé d'un pied-de-biche, Xiomara se retourne lentement et le fusille du regard alors qu'il lève son arme de nouveau. Sans doute un des malades mentaux qui pullulent dans ses rangs pour ne pas comprendre qu'il n'a aucune chance, un second coup la prend à la mâchoire et lui fait tourner la tête, un troisième frappe son flanc. Elle bloque l'arme en rabattant son bras et le type se met à tirer come un forcené avant de recevoir le front de Xiomara en plein nez et de s'écrouler, assommé.

-Si c'était un tape amicale. Y'a de meilleurs moyens de se faire des potes.

Les tirs ont cessés et elle voit bien qu'elle commence à être encerclée, sa langue passe sur sa lèvre supérieure alors qu'elle tourne sur elle même pour bien les observer, ses épaules roulant sous son pull à capuche alors qu'elle se met à sautiller sur place. Ceux qui ne sont pas occupés à l'encercler sont déjà en train de mettre les voiles avec les camions, les rats quittent le navire visiblement. Ca ou ils ont reçus des ordres, mais la demi-Czarnienne s'en moque, ce qu'elle veut c'est le boss. Et il ne tarde pas à pointer le bout de son nez.

Elle le reconnaît immédiatement, ce masque si caractéristique, cette voix trop calme et surtout l'envie immédiate de lui faire manger ses dents, ses yeux s'illuminent de rouge alors que son regard se fixe sur Scarecrow, elle n'irait pas jusqu'à dire qu'elle est vexée qu'il ne la reconnaisse pas, à ce stade ça ne fait pas une grande différence, mais quand même, elle n'a pas l'habitude qu'on l'oublie si facilement. Il faut dire qu'elle présente des traits plus que caractéristiques.

-C'est Crush! Et non Markus ne viendra pas, il me doit une paire de mitaine.

Sa mâchoire se crispe alors qu'il approche, protégé par ses hommes, ce serait si facile de juste leur rentrer dedans, mais elle as appris à se méfier des gaz, peu sont ceux qui peuvent l'atteindre donc quoique Scarecrow utilise, ce n'est pas le genre de broutilles qu'elle peut se contenter d'ignorer. Elle grommelle un peu en tentant de percevoir quelque chose dans son langage corporel, mais l'enfoiré et bel et bien calme, il va falloir changer ça et rapidement. Elle frappe du pied au sol, fendant le goudron, certains de ses hommes reculent de peur.

-C'est tout ce que t'a à dire? T'aurait put faire tes devoirs quand même. Interro surprise : Qu'est-ce qui as deux pouces et va te maraver ta face?

Trois des hommes de Scarecrow se jette sur elle et tentent de l'immobiliser avec ce qui se evut sans doute comme un plaquage pour la mettre au sol. Elle se campe sur ses appui et encaisse le choc, les grognements des trois individus autour d'elle ne sont qu'un désagréable bruit de fond, son objectif reste le chef, elle va le lui faire bouffer ce masque, mais elle n'aime pas qu'il soit aussi calme, il devrait la craindre. Elle lève ses pouces et pointe vers son torse.

-Cette fille.

Son coude s'abat sur un de ses adversaires qu'elle saisit ensuite par le col pour s'en servir d'arme contre les autres et les faire dégager d'un mouvement ample, elle le lâche en fin de mouvement et l'envoi s'écraser lamentablement contre un des camions. Devrait elle foncer dans le tas? Non, elle en veut plus désormais, elle veut laisser une trace indélébile de son passage sur ces minables. Elle saute à côté d'un des camions et le saisit par le train arrière avant de le lever au dessus de sa tête, un sourire cruel sur le visage, le conducteur fuit immédiatement, ouvrant la portière à la va vite pour se jeter au sol.

-Je vais détruire tout ce que tu possède et traîner tes miches à Arkham Espantapájaros. Ce que ton labo as subit ce sera rien en comparaison de ce que je vais te faire.

Les balles fusent à nouveau, percutant son corps et manquant de la déséquilibrer alors qu'elle balance l'immense véhicule au dessus d'elle, elle se met à rire avant de le balancer droit vers le toit du bâtiment. Elle se protège immédiatement à nouveau derrière ses bras et s'ancre dans le sol pour ne pas subir la rafale de balles plus que de raison.

-Ce soir c'est toi qui as peur!

L'explosion souffle tout ce qu'il peut y avoir sur le toit, c'est que c'est volatile ce truc.

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Welcome to the jungle

Xiomara et Jonathan

Calmement et sereinement, je sors de l'entrepôt et observe ce qui se passe attentivement. Mes hommes avaient bien du mal à la maîtriser, mais cela s'explique sans doute par cette force quasiment surhumaine qu'elle dégage. Si elle me touche, je risque d'en faire les frais pendant un moment. Mais il fallait déjà qu'elle arrive à me mettre la main dessus et ça, c'était une autre histoire. Je ne présumais pas de mes forces, mais je connaissais mes limites. Je soupire et m'avance alors qu'elle en envoyait trois autre au tapis et ces derniers eurent du mal à se relever. Si je la laissais faire, elle allait me casser tous mes pions et j'en avais besoin. Je n'avais pas le même nombre de crétins sous mes ordres que le Joker, donc même si je n'y tenais pas particulièrement, j'en avais quand même l'utilité. Elle était encerclée, mais je voyais bien que ça ne lui faisait ni chaud ni froid. Je souris légèrement sous mon masque, un peu de challenge et de sport, cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu à me battre. Pas que cela m'ait particulièrement marqué, mais tout de même. " Markus a le don de savoir se faire des amis... Mais il ne sera bientôt plus un problème. J'ai bien peur qu'il ne puisse pas te... Rendre ce qu'il te doit." Je secoue la main, comme si ça n'avait pas la moindre importance. C'est dommage, Makus était pourtant un élément que je pouvais qualifier de fiable, mais désormais, il était un problème. Plus pour très longtemps, mais je m'égare. Je la laisse fanfaronner un peu, lui laissant croire qu'elle pourra m'attendre aussi facilement. Je m'approche encore de quelques pas et je sens qu'elle reste sur ses gardes et elle fait bien. Je ne réponds pas à la provocation, il en faut bien plus que ça pour me faire reculer, sachant que je n'ai réellement peur que d'une seule personne et elle n'est pas ici aujourd'hui. Elle attrape tout de même l'un de mes hommes et j'entends des os craqués à l'impact, mais je reste impassible, calme. Même si je sens cette petite étincelle de folie qui doucement s'embrase. Cette fille pouvait être une adversaire redoutable, malgré son jeune âge. Elle n'avait pas la maturité des héros ou de ceux qui se considéraient comme tels, que j'avais pu croiser. Mon homme de main finit par être projeté sur l'un des camions et il ne bouge plus. Je soupire, tant pis. Elle se met en mouvement et attrape l'un des camions qui tardaient à partir et le soulève comme si ce n'était rien, ce qui confirme le fait qu'il ne fallait pas qu'elle me touche, sous aucun prétexte. Mais quand elle menace de me prendre tout ce que j'avais et de me renvoyer à Arkham, je ris, amusé par la petite blague qu'elle venait de faire " Amusant, vraiment.." Mais quand elle avance que c'est moi qui aurai peur, je fais juste un mouvement de la main et hausse les épaules. " Je suis le maître de le Peur, gamine. Il semble que tu l'es déjà oublié." J'ai dompté mes propres peurs et la dernière qui me reste est aux abonnés absents depuis deux ans maintenant, alors autant dire qu'il n'y a pas grand-chose qui hante mes cauchemars la nuit. Mais ce n'est pas tant la peur que le fait que cela m'emmerde de perdre de la marchandise. Le camion s'écrase sur le bâtiment et prend feu, alors que je fais signe à mes gars de partir ou tout du moins de reculer. Ne serait-ce que pour ne pas inhaler le gaz qui s'en échappe, pas qu'il soit particulièrement dangereux tout seul, mais autant éviter les complications. " Par contre, là tu me contrarie énormément. Et ce n'est jamais bon de m'emmerder." L'étincelle de folie s'enflamme parce que je n'aime pas les contretemps, mais j'y vois aussi du challenge. Ce n'est pas moi qui aurai peur, c'est elle. Pour la seconde fois. Le nuage de fumée s'élevait haut dans le ciel, j'estimais donc que nous avions une dizaine de minutes devant nous avant d'entendre les premières sirènes. Et c'était bien assez pour lui faire comprendre son erreur.

Welcome to Fear City

Xiomara regarde Scarecrow renvoyer ses hommes, souhaitant économiser ses forces, l'interprétation qu'elle en fait est bien différente : il pense pouvoir l'affronter seul. Elle mentirait en disant que ça ne l'énerve pas, non pas qu'elle veuille vraiment lui faire peur, mais elle as l'habitude de voir ses adversaires trembler, sur le ring ou quand elle aide les héros voir ses ennemis prendre la fuite ou sacrifier leurs hommes de main et une habitude qu'elle as prise. La vérité et qu'elle n'a encore pas eut d'ennemi sérieux, quelques mafieux, des dealers, du criminel de droit commun au vu de ce que pouvait offrir ce monde, et une ville comme Gotham. Si elle avait fait ses propres devoirs, elle saurait que celui qui lui fait face n'est pas le genre d'ennemi que l'on sous-estime, mais quand on la constitution d'un Czarnien, même si ce n'est qu'à moitié, on perds ce genre de réflexe aisément.

Et puis ça le tuerait d'agir comme tous les autres à ce taré? Implorer son pardon, prendre sa mandale et se réveiller à l'hôpital avec une mâchoire fracturée, trois dents en moins et une remise en cause de ses choix de vie ça semblait pas si compliqué pourtant, ça aurait put être pire quoi. Mais non, visiblement ce genre de principes de vie ne s'appliquait pas aux tarés qui pullulaient dans le coin. Mais ce n'était pas si grave que ça pour l'instant dans l'esprit de Xiomara, si Scarecrow voulait jouer les fortes têtes et s'opposer à elle en prétendant qu'il ne tremblait pas dans ses bottes, elle connaissait un remède adapté, une remède couleur obsidienne.

-Obelus, il est l'heure de sortir les poubelles.

La manche droite de son pull se déchire au niveau de l'avant-bras alors qu'une chaîne dont le métal d'origine inconnu est aussi noir que la nuit sort sa cachette, son ami de toujours n'est jamais loin, plus maintenant qu'elle l'a retrouvé. Les maillons semblent rugir en fouettant les airs avec fureur, il est difficile pour l'observateur extérieur de comprendre le lien qui unit Crush à cette arme, de comprendre qu'elle est elle aussi douée de conscience et de sentiments, seuls les Rojas l'avaient compris. Le sourire de la demi-Czarnienne s'élargit, elle espère que sous ce masque et cette tenue de carnaval, Scarecrow tremble enfin. Mais ça elle ne le saura qu'après lui avoir arraché ce masque ridicule. Sa tête se tourne vers son ami alors qu'Obelus se met à ralentir ses mouvements, parcourus par moments de petits spasmes qui le rende souvent vivant d'une manière plus que dérangeante aux yeux des observateurs.

-Tu es contrarié hein? Et bien moi je suis furieuse! Obelus!

Son doigt se pointe vers Scarecrow et la chaîne se met à foncer vers son objectif pendant que Xiomara avance en marchant ses yeux irradiant d'une leur carmin en anticipation de ce qui va suivre, faisant craquer ses doigts et son cou, prête à délivrer un tabassage en règle une fois que son ami en aura finit avec Scarecrow.

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Xiomara et Jonathan

Je ne présume pas de ses forces, à dire vrai, je ne me souviens à peine de l'avoir croisée et j'étais certain qu'on ne s'était pas affronté de toute manière. Mais elle semblait vouloir en découdre et j'étais bien curieux de savoir de quoi elle était capable. En dehors de détruire ce qui m'appartenait, évidemment. Mais rien que pour ça, pour la destruction de mes biens, elle allait le payer cher et elle n'imaginait pas à quel point l'addition allait être salée. Du moins, si on en avait le temps. Mais l'étincelle de folie flambe désormais sur toute rationalité, mais pour autant, j'étais prudent et je ne voulais pas être blessé inutilement. Je n'aimais pas être absent trop longtemps de mes affaires en cours, surtout que j'avais plusieurs projets sur le feu que j'aimerais mener à bien dans la mesure du possible et ce n'est certainement pas une gamine qui allait m'en empêcher. Mais qu'elle ne m'intimide pas semble la contrariée. Je ne sais pas à quel genre de personne elle a à faire en temps normal, mais le seul adversaire qui me ferait perdre mes moyens n'est pas présent et elle ne lui arrivait même pas à la cheville, alors niveau peur, on repassera. Je hausse un sourcil sous mon masque, perplexe par ce que je venais d'entendre, mais plus encore par ce que je voyais. Une chaine, mais qui ne ressemble en rien à ce qu'on connaît et mon instinct me hurle de faire attention. Pour autant, je ricane légèrement. " C'est ta dernière chance de renoncer fillette." Le ton était volontairement provocateur et ironique pour la pousser à bout. Parce que je savais que lorsque mes ennemis étaient énervés, ils faisaient des erreurs et moi je restais calme. Même l'apparition de cette arme sortit de nulle part ne m'intimider pas plus que ça, alors que du coin de l'oeil, je voyais certains de mes hommes encore présents blêmir. Je l'observe plusieurs secondes avant de reporter mon attention sur la gamine qui se tenait devant moi. Qui était-elle et d'où venait elle ? C'était surtout ça les questions importantes à se poser. Une arme reste une arme, quoi qu'on en dise au final. Mais si elle avait son arme, j'avais les miennes et elle n'allait pas aimer ce que j'allais lui faire. Fioles en main, il me faudra être au plus près pour qu'elle en inhale ce qui s'y trouve, mais je trouverais bien une ouverture, je ne me fais pas de soucis sur ce point. Mes yeux se reposent sur la chaîne qui semble s'agiter. A-t-elle sa propre conscience ? Intéressant, mais au final, je m'en moque, mais note tout de même l'information dans un coin de ma tête. La chaîne se mets en mouvement et j'eus un sourire immobile. Je voulais voir ce que ça donnerait et cette étincelle de folie me fait perdre toute logique et j'encaisse l'attaque de plein fouet. Et.... Putain, ça fait mal cette connerie ! La douleur n'est que secondaire, mais maintenant, en plus de la folie, je commence à être en colère. Cette gamine commence à m'emmerder en plus de me mettre en retard. " Pas mal ton jouet, mais j'ai connu bien pire que ça. Allez viens, je t'attends." Provocation quand tu nous tiens, mais plus elle sera proche, plus j'ai de chance de lui faire respirer mes poisons. Et j'avais bien compris qu'elle était assez facile à mettre hors d'elle. " Bah alors fillette ? Ta chaîne c'est pour compenser quelque chose peut-être ? Je suis certain que tu frappe moins fort que mon cher Batman." Mes hommes s'agitentun peu.

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"Fillette" ce simple mot utilisé comme une arme avait parfaitement l'effet escompté, bien sûr Xiomara mettait ça sur le compte de l'arrogance et des neurones visiblement mal connectés de son adversaire, mais le plan de Crane se déroulait à merveille, un peu trop même. Car c'était bien un sourire à la limite du malsain qui fendait le visage de Xiomara alors que Obelus se roulait en boule pour impacter Crane de tous son élan, elle aurait volontiers rit à gorge déployée si elle n'avait pas encore autant de colère en elle. Crane se jouait d'elle et elle ne se contentait pas de répondre à ses provocations, elle surenchérissait, ce genre d'échange finirait mal pour l'un d'entre eux c'était une certitude. Son sourire redevint rapidement une grimace quand son adversaire du soir sembla se remettre du coup, un peu trop rapidement selon elle. Il était fait en quoi le rejeté du casting du magicien d'Oz? Elle grogna de déplaisir alors que la chaîne regagnait son bras, s'enroulant avec délicatesse, elle pouvait sentir qu'Obelus n'avait qu'une envie, se barrer d'ici et laisser tout ça derrière eux, mais sa rage la rendait sourde à un tel appel. Les hommes de Crane sont les seuls à ne pas faire les malins, s'observant d'un regard fuyant tout autant Xiomara que leur patron alors que ce dernier appui à nouveau sur ce mot : "fillette". Les poings de la demi-Czarnienne se serrent avec une fermeté renouvelée, son sang bât à ses tempes et masquent presque les bruits alentours.

-Fillette?

Elle fait un premier pas, ne quittant pas du regard celui qui est désormais son seul et unique objectif, sa bouche saisie de tremblements sous l'effet de la colère, les dents serrées laissant échapper le mot avec difficulté. Elle sent le frisson qui parcours les hommes de Crane encore suffisamment sains d'esprit pour comprendre la situation, ce frisson de terreur qui ne semble pas atteindre le maître de la peur. Elle finit par se planter devant lui, l'observant avec dédain, ses yeux illuminés de rouge masquant sa coloration naturelle, deux rubis incandescents dans un visage d'ébène et d'ivoire.

-Redit ce mot encore une fois et tu vas regretter ta cellule tout confort à Arkham.

Sa main gauche saisit Crane par le col, juste sous le masque, avant de le soulever pour le ramener au plus proche d'elle. Son visage tordu par la rage à quelques centimètres de celui de l'épouvantail qui ne laissait toujours rien transparaître.

-Batman peut aller se faire voir, je suis pas un taré en costume de chauve-souris qui saute de toit en toit. Je suis Crush et je vais t'écraser comme un cafard.

Son bras se tend pour le lever un peu plus haut, elle entends le bruit d'une arme chargée dans son dos, ces idiots n'ont pas encore compris qu'elle est à l'épreuve de leurs armes pitoyables. Son bras droit se met en position pour frapper Crane au visage. Son sourire devint carrément hilare tant dans son esprit il était absolument impossible que ce minable puisse l'atteindre physiquement.

-Un dernier mot avant que je te fasse bouffer tes dents? La psychanalyse ça va cinq minutes, mais je préfère la thérapie par la destruction Dr Phil.

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Xiomara et Jonathan

Je savais que je ne payais pas de mine comme ça, mais j'étais bien plus résistant que je n'en avais l'air. Je ne saurais dire si c'était les nombreuses raclées du Batman, celle que mon père me mettait quand j'étais gosse, ou encore un effet secondaire de toutes les toxines que je pouvais inhaler sans le faire exprès de temps à autre. Mais son sourire victorieux, elle qui pensait être si sûre de me mettre à terre en un coup, se transforma en grimace et je souriais à pleine dent sous mon masque. Cette étincelle de folie était toujours là et cela m'empêchait de réfléchir correctement. Ce n'est pas grave, de toute façon, l'issue de ce combat aura une fin qui arrivait rapidement. Je me relève et la provoque une fois de plus. Les insultes, visiblement ça marche sur elle, mais c'est surtout le mot "fillette" qui semblait l'énerver le plus. Je ne sentais pas la douleur que son jouet avait occasionnée sur moi. Quand je suis dans cet état, je ne sens plus rien. Peut-être ais je aussi développer une certaine tolérance à la douleur, mais ce n'était pas la question du jour. Elle ne se rendait pas compte que plus je l'énervais, plus elle perdait le contrôle. Ou alors elle avait trop d'orgueil et pensait me battre rapidement. Ridicule. Elle se dirige vers moi et mes hommes reculent d'un pas. Je suis le maître de la peur, c'est moi qui la distille aux autres et pas l'inverse. Et surtout pas elle. Elle me menace et je ris légèrement. D'une parce qu'il n'était pas question que je retourne à Arkham et ensuite parce que ce n'est pas elle qui m'y enverra de nouveau. Et puis, je saurais m'en échapper rapidement, donc en soi, ça ne poserait pas de problème. Pour autant, elle m'attrape et me soulève du sol sans que je n'oppose la moindre résistance. Parfait. C'était exactement ce que je voulais qu'elle fasse, qu'elle se rapproche, qu'elle soit proche. Elle semblait tellement hors d'elle qu'elle en oubliait presque la prudence. Je souris de plus belle. " Je dirais bien que je suis enchanté de faire ta connaissance, mais ne poussons pas le bouchon aussi loin." Je parle calmement, d'une voix neutre, sans la moindre émotion, signe évident qu'elle n'avait pas le dessus sur moi. Elle frappait fort et un homme normal - à l'instar de mes hommes - serait sans doute mort après avoir prit un coup pareil, avec son jouet. Tout comme elle, j'entends le bruit d'une arme qu'on charge dans son dos et je soupire légèrement. Tant pis. Elle me demande si j'ai quelque chose à dire et arme son poing avec l'intention de me faire sauter mes dents. " En effet." Je lève la main dans laquelle je tenais une fiole et ris avec amusement. " Je suis le maître de la peur. Amuses toi bien Fillette !" D'une simple pression, j'explose la fiole et son contenu se disperse dans l'air. J'étais certain qu'elle allait aimé cette petite création. Mais j'entendais des sirènes au loin. Il serait temps qu'on y aille.

Welcome to Fear City

Son poing allait partir, elle pouvait parfaitement visualiser le moment ou l’impact briserait la mâchoire de ce sale provocateur à deux ronds, aucun doute n’avait sa place dans son esprit sur l’issue de cette action, les dents qui se déchaussent, le craquement de l’os, une douce symphonie qui aurait en plus le mérite de faire taire ce salaud un bon moment. C’est que les os ne se ressoudaient pas comme ça quand on était un simple humain, attendez, l'Épouvantail était bien un simple humaine n’est-ce pas? Un peu taré certes, mais il n’avait pas de super pouvoir chelous hein? Peu importait, sa punition était actée et ces pitoyables dernières paroles avant de se réveiller dans une cellule capitonnée avec plus de fractures qu’Evel Knievel n’en avait reçu dans sa carrière ne le sauverait pas. C’était quoi ce truc chelou dans sa main? Une détonation et l’air s’emplit d’un nuage d’une couleur peu engageante, Xiomara lâche immédiatement sa proie et tente de se boucher les narines, mais il est trop tard et dans la panique elle aspire une grande bouffée de cette saleté, ses poumons sont immédiatement au supplice et elle se met à tousser en plein milieux du nuage d’apparence toxique, aspirant d’autant plus du produit.

-Bordel de merde!

Son cerveau met un peu trop de temps à percuter son erreur et elle n’a pas le temps de continuer de jurer qu’elle sent ses muscles trembler et sa vision devenir floue, elle tente de reculer mais un coup de barre à mine à l’arrière du crâne d’un des hommes de l’épouvantail la maintient dedans. Ses bras s’agitent pour tenter d’attraper quelque chose en vain, elle entends des voix, les voix de ses parents adoptifs qui lui demande de ne pas quitter la maison, c’est comme la dernière fois quand elle avait été capturée et passée quelques jours entre les mains de ces salopards. Non, pas vraiment comme la dernière fois, elle ne les voit pas, elle le regretterait presque et alors que son facteur régénérant prends le relais et efface toute trace du poison de l’épouvantail, une larme perle au coin de ses yeux avant de couler quand les derniers mots qu’elle entends, et elle seule bien entendue, sont ceux de David.

-Peu importe si ce Lobo est ton père, ça ne veut pas dire que tu es comme lui.
-Lo siento Papi, pas ce soir.

Elle entends les bottes des hommes de Scarecrow qui se répartissent en attendant que le produit se disperse, autant dire qu’ils vont avoir une sacré surprise. Elle se penche en avant et prends une grande, une très grande inspiration, luttant contre le supplice de ses poumons et aspirant le nuage en entier avant de le recracher sur le premier de ces idiots qui as le malheur de se trouver en face de son visage, le pauvre homme se met à hurler presque immédiatement pendant qu’il tente en vain de protéger son visage, Xiomara affiche son air le plus fier et sent une attaque sur sa droite, son coude percute un visage dans une gerbe de sang sortant du nez du malheureux. Le pot de fer et le pot de terre comme on dit. Elle ricane un peu en le voyant s’écrouler au sol, elle doit avouer que ça fait du bien. Ses yeux se reportent sur un Crane qu’elle imagine déjà bien surpris et à cours d’idée suite à l’échec de son petit plan minable.

-ADN Made in Czarnia mec, une des meilleures régénérations de cette putain de galaxie, je t’ai dit que t’aurait dut faire tes devoir Espantapájaros, mais je te met un point pour l'effort.

Ignorant le tir automatique qui lacère son flanc, elle bondit vers Crane en levant le poing pendant qu’Obelus frappe l’auteur du tir derrière elle avant de s’enrouler autour de lui et de commencer à le serrer comme un boa constrictor.

-Mon pote, tu vas découvrir pourquoi on m'appelle Crush!

Codage par Libella sur Graphiorum

Welcome to the jungle

Xiomara et Jonathan

Elle était si certaine de me fracasser la gueule, qu'elle n'avait même pas fait attention à mes mains et quand elle le réalise enfin, il est trop tard. Elle le lâche enfin et du coin de l'oeil je la vois essayer de ne pas respirer la toxine, mais il est trop tard et un sourire malsain se dessine sous mon masque, alors que je fais signe de la main à mes hommes de se préparer au départ. J'entendais de plus en plus distinctement les sirènes et j'aimerais bien ne plus être sur place quand ils arriveront. Elle pourra bien leur raconter ce qu'elle veut, ça m'est complètement égal. Quelques-uns de mes hommes la tiennent encore en joue, mais la plupart sont affairés à rassembler ce qui reste et nous étions sur le départ. J'aurais sans doute du m'éloigner d'elle, mais la curiosité me poussait à rester relativement près d'elle. Un de mes hommes la frappe alors qu'elle essaye de reculer et je ricane, satisfait et j'étais en train de me détourner d'elle, me disant qu'elle allait en avoir pour un moment. Mais je l'entends inspirer profondément et par réflexe, je recule de deux pas, alors qu'elle recrache la toxine sur deux de mes hommes qui sont presque immédiatement pris de terreurs. Je soupire, mécontent, parce qu'on était sur le point de partir et qu'il était évident qu'elle ne nous laisserait pas faire. Et elle semble avoir assimilé le poison... ? Mais comment diable ... ? Elle me donne la réponse elle-même et je me le note dans un coin de ma tête. " Tu commence légèrement à m'emmerder fillette." Ceci dit son ADN était des plus intéressant et je me ferais un plaisir de l'extraire de son cadavre, mais ça ne sera pas aujourd'hui. Dans la panique, voyant que le poison ne lui faisait rien comparer à la dernière fois, plusieurs de mes hommes commencèrent à lui tirer dessus mais elle ignora la plupart d'entre eux et je devais bien admettre que j'avais en face de moi une adversaire de taille, même si elle me semblait bien jeune. J'étais en train de réfléchir à une solution afin que je puisse me barrer d'ici  en un seul morceau, les sirènes s'approchaient de plus en plus et je n'avais pas envie de perdre plusieurs jours en étant à Arkham, bien que je pourrais très facilement m'en évader. C'est que j'avais des projets moi. Son arme s'enroule autour de l'un de mes hommes et je souris parce que je tenais l'occasion parfaite pour partir. La voiture n'était pas loin et je me détourne du combat alors qu'elle était en train de crier qu'elle allait m'apprendre qui elle était. Sans un regard je monte dans la voiture et enlève mon masque, mais par la vitre je voyais qu'elle continuait de se battre. Je baisse la vitre et siffle celui qui était le plus près de nous. " Retenez la encore deux minutes. Utilisez l'artillerie lourde s'il le faut, si elle meurt c'est pas grave. Ensuite foutez le camp sans vous faire prendre, que ceux qui peuvent encore marcher se préparent à la fuite, on a pas le temps de récupérer les blessés, laissez les sur place, ils ne diront rien." Il savent à qui ils ont à faire après tout. Puis la voiture s'éloigne et je me dis que cette gamine allait être un sérieux problème et qu'il allait falloir que je trouve une solution pour lui régler son compte. Et j'avais bien hâte de m'y mettre, j'aimais les défis.