JONATHAN + CLARK + MR. WHO
Confidentiel – Code de priorité 5:
Extrait de Dossier : Rédigé par le Dr. Jessica Carter, Responsable de recherche biogénétique au sein de la société « Eugenics Corporation » :À l’attention de : M. Sullivan, PDG de la société « Eugenics Corporation »
Objet : Rapport d’incident relatif à la capture ainsi que l’évasion du sujet N°698 : Dr. Jonathan Clark survenu ce 12 janvier 2022 à 4h30 du matin au sein du laboratoire secret 1B situé à Londres
Nom : Clark
Prénom : Jonathan
Nationnalité : Britannique
Diplômes : Docteur en biologie
Docteur en chimie
Master en ingénierie
Divers : Champion de boxe anglaise interuniversitaire « université d'oxford (2010) » ▬ Polyglotte (Anglais, Français, Allemand, Espagnol, Russe.) ▬ HABITUDES : Grand Amateur de Scotch et joueur d'échecs confirmé ▬ Son expertise psychologique à sa prise de poste en tant que chercheur à l’université d’Oxford mentionne son « Égocentrisme exacerbé » et son « caractère associable ». Cette même expertise mentionne le « génie créatif » du sujet.
Date de naissance : Décembre 1985
Déclaré disparu : 8 janvier 2019
Préface de dossier : Enfant retrouvé nu et dans un état d’épuisement extrême le 21 décembre 2022 au milieu des décombres de l’usine Eugenics attaquée ce même jour par une créature d’apparence humanoïde dotée d’une force physique défiant l’entendement. Les traits communs, tout comme les empreintes et le groupe sanguin de l’enfant correspondent à celles du docteur Jonathan Clark, Chercheur en Biogénétique âgé de 37 ans, de renommée mondiale et déclaré disparu, depuis 3 ans désormais.
Observations :- Si l’identité est confirmée, le Docteur Clark est bien toujours vivant et a retrouvé une apparence d’enfant âgé entre 12 et 14 ans.
- Probable inventeur d’une formule de métamorphose et de modification du génome, injectable sous forme de sérum. Les effets et les applications seront détaillés plus loin dans ce dossier.
Personnalité observée :- Agressivité
- Arrogance
- Sarcasme
- Intelligence et Maturité clairement adulte
- Complexe de dieu
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Rapport d’interrogatoireDate : 2 Janvier 2020
Responsable de labo : Dr. Jessica Carter
[…]Dans le courant de la matinée, le professeur Berger et moi-même sommes retournés auprès du sujet 698 supposé « Docteur Jonathan Clark ». Force est de constater que les jours d’isolement supplémentaires ne l’ont en rien assagi et n’ont fait, au contraire, qu’attiser sa mauvaise humeur… j’avoue que je ne me ferai probablement jamais à ce que tant d’insanités puissent sortir d’un visage si juvénile.
Le sujet s’est toutefois montré beaucoup plus réceptif à ma présence seule. Bien que d’apparence enfantine, l’individu ne cache pas sa sensibilité aux charmes féminins. Ce qui m’a permis de lui soutirer quelques informations
L’individu est incontestablement intelligent et ne semble guère intimidé par sa situation. Celui-ci n’hésite aucunement à provoquer et interpeller les membres de l’équipe de recherche quant aux expériences réalisées sur sa personne.
À présent que le dialogue semblait officiellement installé, je profitai de l’occasion pour revenir sur nos précédentes visites et notre longue série d’interrogatoires infructueux.
Après un énième sarcasme concernant nos compétences, le Dr. Clark sembla tenir à nous prouver les siennes en nous donnant sa propre théorie sur les raisons de nos échecs.
Inutile de s’étendre sur les évidences, il avait été déjà rapidement établi que l’individu supportait très bien la douleur et la pression psychologique… Cette méthode fut donc rapidement abandonnée au profit d’autres moins conventionnelles, mais ayant cependant échouées également…
Clark se vanta de l’échec des méthodes d’hypnoses et de l’usage de sérums de vérité par la trop grande instabilité de son organisme et de son psychisme. Cette plasticité physique et mentale serait due aux prises régulières du sérum de son invention. Chaque nouvelle dose impactant le corps et la personnalité du sujet, nous ne pouvions qu’être dans l’impossibilité de déterminer la réalité des rares informations cohérentes que nous parvenions à soutirer. Cela n'est pas sans rappeler l'étrange psyché du Joker (U.S.A) tenant pour l'instant en échec les experts en psychiatrie les plus éminents...
Le sujet tint à nous faire savoir que nous aurions pu obtenir beaucoup plus de coopération de sa part si j’avais simplement pensé à dégrafer quelques boutons du haut de ma blouse beaucoup trop serrée à son goût...
Je préférai ne pas accorder d’importance à cette remarque.
Je tins compte en revanche que le Dr Clark semblait préférer la douceur à la violence. Je choisissais donc cette méthode pour la poursuite de l’entrevue.
À force, de patience, de croisements de jambes et de regards appuyés, je pus enfin obtenir une histoire à raconter de la part du Dr Clark.
Certains points corroborent nos propres informations et confirment l’identité de l’individu que nous interrogeons. Le professeur Berger sera en charge de rédiger une Biographie plus détaillée qui sera jointe au présent dossier.
J’y joins également toutes les informations concernant la Formule de Clark et son utilisation. Malgré tous nos efforts, il nous a encore été impossible de soutirer la formule de son inventeur ni de la reproduire à partir d’échantillons issus de son organisme.
Les recherches se poursuivent à ce jour.
Note 1 : à l’issue de l’interrogatoire, je pense être parvenue à obtenir un réel moment de sincérité de la part du sujet.
Celui-ci semble motivé principalement par sa quête de retrouver son apparence adulte. Pour cela il lui est nécessaire de financer d’onéreuses recherches et d’obtenir un équipement de pointe. C’est en tout cas ce qui a motivé son attaque de l’usine de son propre aveu.
Note 2 : Suite à ce dernier entretien, nous émettons un avis favorable au transfert du Docteur Clark du quatrième sous-sol vers le troisième pour débuter des expérimentations plus poussées en vue de la reproduction de sa formule pour le compte de la Société. Étant donné le passif et la nature particulièrement rebelle du sujet, nous recommandons cependant la plus grande vigilance à nos collègues en charge de sa surveillance.
Le sujet 698 a été placé en sommeil artificiel jusqu’à nouvel ordre.
Ne vous laissez jamais abuser par son visage d’ange.
Respectueusement vôtre,
Dr Jessica Carter
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Extrait de Dossier 2 :
BIOGRAPHIE : Dr. Jonathan ClarkDate : 12 Janvier 2022
Agent : Professeur Berger, chargé de recherche pour le compte de la société Eugenics à Londres attaché au projet n°698 « Jonathan Clark »
Préface de dossier : Cette biographie compile l’ensemble des informations obtenues lors de notre récent entretien avec le sujet « Jonathan Clark ». Ces informations sont-elles même complétées avec les éléments collectés par nos services et les données publiques sur le personnage.
Le sujet étant de son propre aveu «un sale gosse plutôt menteur», l’exactitude des données ci-dessous est soumise à caution. Rien dans nos enquêtes récentes ne nous permet cependant de les infirmer également.
Historique :La naissance de Jonathan Clark n’a pas été déclarée dans les registres d’État civil ou semble avoir été effacée. La date de baptême dans les registres paroissiaux de la ville de Londres fait mention d’un Jonathan Clark au jour du 13 décembre 1985. Nous supposons la date de naissance du sujet proche de cet évènement.
Toujours d’après les registres paroissiaux, le sujet a été déclaré comme l’enfant de Mlle Katelyn A. Clark, fille du célèbre et riche mania de l’aéronautique Francis p. Clark et de père inconnu.
Il est à noter que Katelyn A. Clark a été déclarée décédée en avril 1987 des suites d’une septicémie foudroyante.
Probablement pour éviter l’opprobre sur la famille (mais non sans un certain sens des convenances) l’enfant fut confié au Foundling Hospital de Londres avec une confortable bourse destinée à financer ses soins ainsi que son éducation.
Il n’y a rien à déclarer de notable concernant l’enfance et l’adolescence de Jonathan Clark. La pension de la famille Clark fut utilisée à bon escient et l’enfant put bénéficier d’un cadre de vie relativement confortable. Très certainement marqué par l’absence de sa famille et malgré une personnalité déjà reconnue comme désinvolte par ceux l’ayant connu, il put poursuivre des études brillantes au King’s Collège de Londres, où il montra déjà d’exceptionnelles aptitudes aux sciences, jusqu’à l’université d’Oxford où il décrocha son double doctorat en 2006 à l’âge de 20 ans seulement.
C’est à cette époque qu’il commence à véritablement s’intéresser à mettre en application ses travaux relatifs à la génétique ainsi qu’à théoriser et développer une formule de modification en profondeur de l’ADN en vue de l’évolution de l’humanité. Le sujet y aura d’ailleurs consacré sa thèse de doctorat, encore aujourd’hui très controversée, intitulée « ADN et Échelle de Jacob : De l’Homo Sapiens à l’Homo Superior. ».
Une fois ses diplômes en poche, celui qu’il fallait désormais appeler le Dr. Clark installa son laboratoire dans les sous-sols de l’Université d’Oxford, qui lui avait proposé un poste, afin de poursuivre ses recherches.
C’est à partir de là que ses travaux commencèrent à susciter autant l’intérêt des élites du domaine scientifique que les foudres des mouvements les plus religieux et conservateurs.
Il faut dire que le Dr. Clark cultivait un certain goût pour la provocation, en particulier face à l’obscurantisme.
Sûr de ses théories, et visiblement déjà doté d’un ego quelque peu surdimensionné, le sujet développa bien vite l’idée que ce serait par la science que l’Homme atteindrait les stades supérieurs de son évolution. D’après lui, il n’y avait qu’un pas à franchir pour soumettre la faiblesse du corps à la puissance de l’intellect.
Prouver cette théorie aller bientôt devenir son obsession et ses expériences n’allaient plus tourner autour que d’un seul but : offrir à l’humanité la maîtrise de son corps, afin de la libérer des maladies, de la vieillesse et de l'ensemble de ses faiblesses physiques face aux métahumains dont le nombre ne cessait de croître à travers le monde.
Ses détracteurs commencèrent alors à faire circuler d’horribles rumeurs sur la manière dont le Dr. Clark conduisait ses expériences et sur la matière première utilisée. Étudiants obligés de jouer les cobayes humains, détournement d’organe et de matériel génétique, chantage, expériences sur utérus humain… Bien qu’aucune preuve ne put être fournie sur ces allégations, la réputation du scientifique fut irrémédiablement ternie, ce qui l’obligea à devenir paranoïaque et à agir dans la plus grande discrétion. Le paroxysme fut atteint lorsque son laboratoire fut mis à sac par un groupuscule extrémiste étant parvenu à s’introduire dans les locaux de l’université.
Suite à cet incident, le Dr. Clark plia bagage et déménagea à Londres où il poursuivit en secret ses recherches. Celui-ci parvint même à élaborer la formule d’un sérum.
Cette formule, n’étant pas sans rappeler celle du Dr. Jeckyl et de Mr.Hyde, mais sans ses défauts, devait permettre à son utilisateur d’agir en profondeur sur l’ADN et la multiplication cellulaire. Le but étant de réparer ou modifier le corps ainsi que ses capacités à sa guise. Avec le dosage adéquat et en ciblant les bonnes cellules, il lui serait alors possible de guérir ses blessures, et peut être même de contrer les effets du vieillissement.
Malheureusement, pour tester l’efficacité de cette formule il fallait au docteur Clark un cobaye, chose dont il ne disposait pas. Résolu à prouver son génie au reste du monde, le docteur s’injecta lui-même sa propre formule la nuit du 6 janvier 2019.
Sa logeuse le déclara disparu auprès des services de Scotland Yard le 7 janvier 2019.
Note : À partir de ce moment du récit, le Dr. Clark s’est montré beaucoup plus avare en informations. Pour établir un résumé de la suite des évènements, nous ne pouvons alors nous fier qu’aux données de notre enquête interne, aux propres éléments fournis par le sujet, et le lien de confiance établi avec le Dr. Carter.
Après 2019 :Si l’on en croit l’individu qui se tient devant nous, la formule du Dr. Clark a TROP bien fonctionné. Le sujet aurait rajeuni au point de retrouver une apparence enfantine, l’obligeant à disparaître aux yeux du monde.
Celui-ci aurait alors cherché désespérément à retrouver son apparence adulte et à retravailler sa formule. Ces trois dernières années lui auraient permis d’améliorer considérablement les effets ainsi que les applications du sérum (voir les détails plus bas), pour changer d’âge, d’apparence et de capacités physiques, et même de retrouver son apparence adulte, malheureusement sans les effets permanents espérés jusque-là. La formule possède par ailleurs des contraintes ainsi que des effets secondaires très lourds pouvant altérer parfois la personnalité du sujet (son apparition à l’usine Eugenics sous la forme d’une abomination déchaînée semble confirmer cette information).
Capture :Pour financer ses recherches en secret, le Dr. Clark n’eut d’autres choix que de sombrer dans la criminalité. Ayant trouvé moyen de quitter l’Angleterre pour rejoindre les États-Unis, celui-ci usa vraisemblablement sans vergogne de sa formule afin de changer d’apparence physique et dévaliser discrètement banques et bijouteries ou encore disparaître de manière inexplicable une fois ses méfaits accomplis.
Cette version des faits corrobore divers braquages et cambriolages irrésolus à travers le pays sur ces dernières années…
Au cours de l’infiltration de l’usine Eugenics, le sujet fut confondu par l’un de nos agents suite à une erreur de mot de passe entre deux zones sécurisées. Une chance, le hasard avait voulu que nous révisions nos protocoles de sécurité la veille, en raison d’une panne électrique. Événement dont le sujet n’avait pu avoir connaissance.
Pris au piège, celui-ci s’injecta alors un échantillon de sa formule le transformant en une puissante créature simiesque et visiblement hors de contrôle. S’en suivit une course poursuite destructrice au cœur de l’usine jusqu’à épuisement total du monstre.
À notre grande surprise, la créature se changea alors en un enfant évanoui et visiblement dans un état de fatigue avancé, permettant à nos agents de l’interpeller sans plus de résistance.
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ANNEXE :LA FORMULE DE CLARKModestement nommée ainsi par son inventeur, la formule de Clark consiste en un sérum à s’injecter par voie intraveineuse.
Pour plus d’efficacité dans ses injections, le Dr. Clark a lui-même conçu un genre de pistolet injecteur et un système de cartouches lui permettant de s’inoculer son sérum.
Au besoin, le Dr. Clark dispose également d’un contre Sérum destiné à annuler les effets de la première injection.
Malheureusement, aucun échantillon du Sérum n’a pu être retrouvé ou synthétisé à ce jour. Les analyses de l'injecteur laissé sur place n'ont rien donné de concluant, celui-ci semblant avoir été conçu pour ne pas laisser de traces du produit après injection.
Le ou les laboratoires où le sérum a été synthétisé n’a/n’ont pas non plus encore été identifié(s).
FONCTIONNEMENT DU SÉRUMUne fois entré dans l’organisme, le sérum révèle des propriétés étonnantes.
Le sujet est alors en mesure de remodeler en profondeur son ADN, tout comme de multiplier la croissance de ses cellules ou bien de les annihiler, lui permettant ainsi d’agir sur son organisme.
Hormis le dramatique accident à l’origine de l’état actuel du Dr. Clark, l’effet en est malheureusement (ou fort heureusement…) temporaire. Les effets n’en restent pas moins spectaculaires.
CAPACITÉSGrâce à sa formule, il apparaît que le Dr. Clark est d’ores et déjà en capacité de :
• Soigner ses blessures
• Modifier son visage
• Modifier son âge et sa taille
• Modifier certaines de ses capacités physiques ou en acquérir de nouvelles voire de les cumuler.
Note : concernant ce dernier point, l’échelle des possibilités est indéfinie. L’exemple le plus spectaculaire connu à ce jour reste l’apparence monstrueuse et enragée ayant ravagé l’usine que Clark nomme lui-même « Mr. Who ».
DEFAUTSUne constante semble revenir dans l’application de la formule : plus l’effet est spectaculaire, plus l’effet en est limité dans le temps et plus l’impact psychologique sur le transformé est important.
Cela induit de fortes contraintes physiques et logistiques pour une application optimale. S’il semble possible de cumuler les doses et les transformations, la durée des transformations reste impactée par l’énergie demandée par l’utilisateur et sa capacité à recouvrer ses forces par la suite.
Le Dr. Clark a ainsi pu établir une mesure de temps par type de transformation :
• Soins des blessures ( Durée maximale : Stable)
• Changement de visage (durée maximale : 10 heures)
• Changement d’âge (Durée maximale : 4 heures)
• Changement d’âge et de visage (Durée maximale : 2 heures)
• Capacité(s) inhumaine(s) ou métahumaine(s) (Durée maximale : 30 minutes)
• Mr. Who (Durée maximale : 15 minutes)
Après chaque transformation, le sujet décrit alors subir les effets d’un « contrecoup » dont la durée est variable, pouvant aller du simple besoin de repos, aux vrais symptômes incapacitants suivant le degré de modification qu’à subit le corps d’origine.
Important :La formule présente un dernier défaut majeur est particulièrement dangereux d’après les déclarations du Dr. Clark. Chaque dose de sérum est synthétisée en fonction de celui destiné à le recevoir. Chaque personne recevant une dose n’ayant pas été préalablement préparée pour lui meurt alors en subissant d’atroces mutations physiques.
À ce jour, seul le Dr. Jonathan Clark est dépositaire de la formule et en capacité d’utiliser cette dernière et ne semble nullement inquiet de notre capacité à lui soustraire.
Nous avons par ailleurs de fortes raisons de penser que le sujet s’est déjà lui-même servi de son pistolet injecteur comme d’une arme…
Respectueusement vôtre,
Dr. Berger
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Extrait de Dossier 3 : RAPPORT D’INCIDENT - CONFIDENTIELDate : 13 Janvier 2022
Responsable de labo : Dr. Jessica Carter
Mr Sullivan,
L’enquête concernant l’évasion du sujet n°698 dit « Jonathan Clark » est désormais terminée et confirme toutes les accusations à l’encontre du docteur Berger pour complicité et faute lourde envers l’entreprise.
Ce dernier a été immédiatement mis à pied et placé au secret. Je me suis chargé moi-même de son interrogatoire préliminaire.
Ce dernier ayant visiblement agi sous la contrainte, je n’ai pour l’heure aucune raison de douter de sa version des faits qu’il nous a d’ailleurs rapportés dès son arrestation.
Tout porte à croire que le sujet 698 se jouait de nous depuis le début et avait planifié sa capture de longue date en vue d’infiltrer nos laboratoires.
Grâce à sa capacité d’usurpation d’identité, le Dr. Clark aurait veillé à méticuleusement infiltrer la vie personnelle du Dr. Berger au cours de ces derniers mois, afin de ruiner petit à petit cette dernière et d'en prendre le contrôle. Cette manoeuvre lui permit de contraindre l’un de nos employés au plus ignoble des chantages.
Grâce à ce plan, le Dr. Clark a bénéficié à notre insu d’une protection ainsi que l’accès à diverses informations sur notre entreprise tout au long de sa détention au sein de nos locaux.
Ayant visiblement obtenu tout ce qui lui était nécessaire, le sujet aurait alors ordonné à Berger de le faire sortir de sa stase à une date convenue et de lui faire parvenir une valise sécurisée. Les données des caméras de surveillance confirment ces propos, Clark n’ayant visiblement plus l’utilité d’être discret.
La valise entrée en douce dans la zone de confinement faisait en réalité office de laboratoire mobile, contenant vraisemblablement tout le nécessaire à la conception du sérum. Là, le sujet n’eut plus qu’à neutraliser le Dr. Berger pour prendre son apparence et quitter tranquillement le bâtiment sans se priver de nous dérober toutes les données concernant nos recherche sur les métahumains et le matériel génétique qui lui étaient accessible à son degré d’accréditation.
Les échantillons génétiques lesp lus précieux n’étant pas accessibles librement au grade du docteur Berger, rien ne nous permet pour l’heure d’affirmer que Clark soit parvenu à mettre la main dessus… Toutefois, je me dois une nouvelle fois de signaler la dangerosité du personnage et la nécessité de ne négliger aucune hypothèse… La fuite des données avérées n’en reste pas moins du plus haut degré de gravité pour nécessiter un traitement prioritaire et un ordre de suppression immédiat du sujet N°698 et de toute activité en lien avec le projet.
Le docteur Clark ayant visiblement préparé son entrée dans nos laboratoires, je crains cependant qu’il n’ait également planifié sa fuite du pays à l’issue de son coup d’éclat… Sa capacité à usurper les identités ne nous facilitera pas non plus là tâche...
Je laisse à votre appréciation le soin d’interroger vous-même le Docteur Berger et de décider du sort de ce dernier…
Respectueusement vôtre,
Dr. Jessica Carter