Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé]

Fear of what is coming

Jonathan Mills & John Constantine & Laura de Mille & Zatanna Zatara

« Entrepots inconnus, Tricorner Yards, 20 septembre 2022 »

Ramallah en 2008. Falloudja en 2005. Je me souviens de tout. De la Lybie, en 2013, sous Tripoli. Je me rappelle des opérations en Afghanistan, surtout. Des Killing Zones. Du fracas des armes automatiques, des cris de panique des hommes comme des bêtes. Je triture le cure-dents qui m’empêche de penser à fumer, de mes mains gantées de noir. J’attends que ma partenaire livre son propre paquet. Il fait nuit noire ; deux heures trente-sept. La police est occupée ailleurs, comme toujours à Gotham. Pas de bruits, dans le coffre. La magicienne doit dormir, mains liées, bouche masquée, aussi, par un bâillon très épais. Parfois, les gens meurent, quand on serre trop fort. J’ai pris ses constantes, il y a une heure. Ca va.

Ca va toujours mieux maintenant que ça n’ira en fin de nuit.

Je me souviens des paroles de ma commanditaire. Faites-les souffrir. Comme vous le voulez.

J’ai une grande expérience de la souffrance. Le propre des Etats-Unis, ça reste d’avoir mille agences, unités secrètes ou non, militaires ou civiles, dont les spécialistes sont capables d’interroger quelqu’un comme il faut. Chez les Bérets Verts, c’est indispensable quand on doit prendre des renseignements avant exfiltration, que ça s’achève par une libération, par un dépôt ailleurs, ou par une exécution « durant la fuite du suspect ». Le câble diffuse sans cesse séries et films à la gloire des héros de l’Amérique, mais moi, j’ai vu à quoi ils ressemblent. J’en suis un. Multi-décoré, reconnu pour mon talent opérationnel, pour mon esprit tactique.

Une autre voiture se gare ; l’utilitaire prêté à ma partenaire. Je sors de la voiture, masque au miroir enfilé et lanière serrée. Treillis impeccable. Je ne suis plus le fan venu demander un autographe, je suis l’agent venu en laisser un à même la chair de ma cible… Je salue Rouge, d’un signe de tête, alors qu’elle ouvre le coffre.

| Ca a été facile, avec l’anglais ?|

J’ouvre les portes arrières, prends le type bâillonné et lié aux pieds comme aux mains, et le jette sur mon épaule.

| Il est lourd et il pue le bourbon, l’animal. |

Je vais l’attacher, dans une pièce, à une chaise prévue à cette effet. Puis, je fais la même chose de l’autre côté du couloir ; l’un est dans le secrétariat, l’autre dans le bureau du patron. Le bakchich donné à la boîte sera bien utilisé… Tout le monde ici est corruptible, et surtout, personne ne veut avoir de problèmes avec un type qui a un miroir pour masque. Je vérifie leurs liens, un à un.

| Prends l’anglais, d’abord. Fais le parler. C’est ton organisation que tu viens défendre, après tout… Je vais commencer avec elle. Et puis, on inversera. Fais-toi plaisir. Mais garde-le entier. Il doit souffrir, pas mourir. Pas de bruits, au début, je ne veux pas qu’elle l’entende lui. |

Voix étouffée sous le masque. Signe de tête. Et je me détourne, pour repousser la porte derrière moi. Je m’accroupis devant la belle endormie, qui dodeline de la tête en reprenant ses esprits peu à peu. J’achève de la réveiller d’un seau d’eau, qui frappe son corps, trempe ses vêtements et la moquette.

| Bonjour, Mrs Zatara. |

Je ne retire pas le baïllon, ne le détend pas, garde ses mains liées –poignets tordus- dans son dos, pieds scotchés à son siège.

| Ce n’est pas un jeu, ni une blague. Je m’appelle Mirror. Et je suis venu ici pour vous transmettre un message, et vous soutirer quelques vérités. Je vous propose toutefois un moyen simple de communiquer, puisqu’il est hors de question de vous retirer liens et contraintes. |

Je prends son pouls sur son poignet, de ma main gantée, presse plus fort pour la tension.

| Très bien. Vous hochez la tête quand c’est « oui ». Et vous la détournez quand c’est « non », d’accord ? |

J’attends la confirmation. Et tire de mon pantalon de treillis, de derrière ma ceinture, une lame assez longue, un poignard de combat des commandos.

| Voici notre nouveau meilleur ami, Zatanna. Est-ce que vous avez peur de la mort ?|

J’attends sa réponse.

| Et peur de souffrir ? |

(c) DΛNDELION

Jonathan Mills - Mirror

Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds

Fear of what is coming

Que la prestidigitation soit pratiquée sur scène, observée dans les coulisses ou bien au premier rang, c’était là toute la vie de Zatanna. Un univers dans lequel elle avait grandi, forgé son nom et s’était épanouie. Un monde où elle se sentait bien, où avec parcimonie elle pouvait laisser s’exprimer sa nature qui était ainsi occultée dernière un inexplicable qui faisait bouillonner les esprits et qui faisait s’éclairer les regards. Et cette soirée avait été de celles qui lui avaient bien trop manqué avec ces deux dernières années, où les quelques dizaines d’enfants présents avec leurs parents, les soignants, avaient pu profiter d’un spectacle d’à peine une heure. Leur permettant ainsi d’éloigner de leur esprit pour quelques temps les difficultés de leur quotidien, l’aura impersonnelle de l’hôpital mais les décorations sur service pédiatrique. Elle avait pris le temps de discuter avec eux, répondant à toutes leurs questions même celles qui s’étaient révélées farfelues ; elle s’était pliée avec plaisir à l’exercice des photos, des autographes jusqu’à ce qu’il soit l’heure de libérer la salle du théâtre de Gotham. Cela avait été avec un sourire aux lèvres qu’elle était sortie dans la ruelle adjacente pour prendre sa moto. Un sourire lorsqu’on l’interpella pour un autographe.

Puis le blackout.

Que s’était-il passé ? Elle l’ignorait. Tout ce qu’elle savait alors que son esprit commençait à quitter les brumes de l’inconscience était ce qu’elle ressentait : la douleur. Le sang qui pulsait dans ses veines, battant avec force. Ce mal de tête qui se réveillait en même temps qu’elle. Sa gorge sèche comme si elle n’avait pas dégluti depuis un moment. Elle commença à bouger doucement la tête, comme si elle venait de s’assoupir, et soudain le froid. L’eau était brusquement venue s’abattre sur elle, venant ainsi la réveiller définitivement et tremper ses vêtements. En l’espace d’un battement de cil, cet inattendu la fit sursauter autant qu’émettre un hoquet de surprise mais retenue aussi bien aux jambes qu’aux mains, une nouvelle douleur se réveilla. Ses membres étaient endoloris comme si elle n’avait pas bougé, comme si elle était restée dans la même position depuis trop longtemps. Que s’était-il passé ? Que faisait-elle là ? Qu’allait-il se passer ? Autant de questions qui défilèrent rapidement dans son esprit alors qu’elle remarquait cette présence accroupie devant elle. Un masque avec des bris de… miroir ? Elle écarquilla les yeux alors que l’homme -ce qu’il semblait être- s’adressait à elle.

Il ne s’agissait pas d’un jeu pouvant tout à fait sortir de l’esprit de la jeune sorcière qu’était Faith... à ceci près que cette dernière ne s’en était jamais prise physiquement à elle. Ce n'était pas non plus une blague de mauvais goût. Là menace était bien réelle et l'issue serait fatale.

Zatanna voulu crier, parler, lancer un sort, mais le bâillon fermement serré ne laissa s’échapper qu’un son étouffé par le tissus. L’inconnu nommé Mirror voulait lui faire passer un message ? Pour quelles raisons ? Elle ne le connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Lui soutirer des vérités ? Mais pour quelle utilité ? Elle sentit des doigts venir presser son poignet, elle ne décrocha pas son regard de l’homme. Hocher la tête pour dire oui, détourner la tête pour dire non. Elle ferma les yeux un instant puis les rouvrit à l’instant où elle décida d’opiner. Il bougea et il ne fallut que quelques battements de cœur avant qu’il ne sorte un poignard à la lame relativement longue. Elle écarquilla les yeux. Son meilleur ami… cet homme savait ce qu’il faisait et de lui, rien de bon ne se dégageait. Combien de temps cela durerait-il ? Il voulait faire passer un message mais pour qu’elle le comprenne, elle devrait rester en vie non ?

La question fusa : avait-elle peur de la mort ?

Elle était tentée de répondre que non, que malgré le fait d’y avoir réchappé par deux fois elle n’en avait pas peur, qu’elle était persuadée de ne pas connaître les pires cercles de l’Enfer. Mais ses mois fuite après sa première défaite face à Enchantress n’étaient-ils pas le signe qu’au contraire elle craignait de mourir ? Pour autant, n’essayait-elle pas tout avec John pour tenter de sauver June ? Si ce Mirror voulait lui faire du mal, n’importe quelle réponse serait douloureuse ? Elle sentait les battements de son cœur commencer à s’emballer.

Elle hocha la tête.

Avait-elle peur de souffrir ? Impossible de le nier même si elle n’y était pas étrangère sous certaines formes.

Elle hocha à nouveau la tête.

Où était ce satané démon quand c’était nécessaire ?

KoalaVolant

Fear of what is comingJonathan Mills, John Constantine, Zatanna Zatara et Rouge

-J’ai besoin d’aide !Vite !Ils sont trop nombreux pour moi ! J’ai besoin de toi ! AÏE ! C’est sur un ton précipité, d’une voix apeurée, qu’elle avait prononcé ces mots tout en prenant soin de parler distinctement, mais point trop s’en faut, pour lui donner l’adresse où elle se trouvait. Et elle raccrocha précipitamment, sans lui laisser le temps de répondre quoi que ce soit.

C’était dans une forêt, un peu éloignée de la civilisation, qu’elle lui avait demandé de la retrouver comme si sa vie était en danger. Une fois que la communication fut coupée, la première chose qu’elle fit, avec un sourire mauvais au coin des lèvres, fut d’éteindre le téléphone portable qu’elle avait utilisé, sortant la carte SIM de l’appareil pour la casser en deux morceaux qu’elle lança au loin, dans deux directions différentes.

C’était une nuit noire ; non pas que la lune fut absente dans le ciel mais elle était, en son dernier croissant, dissimulée aux regards humains, en compagnie des étoiles, par des nuages ; et, aux portes de l’automne, elle était déjà fraîche. Elle sentit quelques frissons traverser son échine alors que de nombreux pans de sa chair étaient exposés aux températures en baisse et cela la fit encore plus sourire. Comme si elle ne ressentait pas vraiment les effets du froid.

Si Laura, sa belle Laura, avait vu juste, sa proie était amoureuse de la femme dont elle avait pris voix et apparence et il allait accourir pour sauver sa dulcinée de son horrible destinée. Caché entre les arbres, phares et moteur éteints, se trouvait le véhicule qu’on lui avait attribué pour mener à bien sa mission. Elle s’observa dans le miroir et jugea son maquillage des plus réalistes, ce qui la fit sourire.Elle regarda sa robe et poussa un soupir. Elle n’avait pu résister à en mettre une sexy mais elle devait la sacrifier pour la cause. Tant pis !

Lorsqu’il arriva, après ce qui avait semblé à Rouge être une éternité, elle était dissimulée derrière un arbre, à l’orée de la forêt et le laissa l’appeler jusqu’à entendre la peur dans sa voix. Ce fut à ce moment-là qu’elle se précipita vers lui, la robe déchirée, le corps et le visage présentant ecchymoses et sang ayant séché.

- John! S’exclama-t-elle tout en se serrant dans ses bras.-Tu es venu ! Le soulagement était présent dans sa voix. Une magnifique prestation d’actrice qu’elle poussa un peu trop loin puisque sans lui laisser le temps de lui répondre elle l’attrapa par la nuque pour lui donner un baiser langoureux. Elle se sépara de lui et lui fit un sourire avant de lui tourner le dos. Elle continua à jouer encore un peu le rôle puisque, toujours dos à lui, et aves des trémolos dans la voix, elle lui fit part de sa peur de mourir sans l’avoir revu. Ce faisant, profitant de l’obscurité de la nuit, elle écarta un pan de sa robe sur sa cuisse qui dissimulait une sorte de holster en cuir dans lequel était caché une seringue qu’elle prit tout en lui enlevant, avec dextérité, le capuchon. Puis elle se tourna à nouveau vers l’homme qui était venu à son secours et qui ne devait comprendre pourquoi elle était seule, se rapprocha encore de lui et plongea son regard dans le sien. Elle avança la tête, sortit sa langue de sa bouche et la passa sur celle de Constantine avant d’approfondir en baiser. Elle poussa la vice jusqu’à lui prendre une main pour la poser sur son sein, chose que n’aurait jamais fait la véritable Zatanna, elle en était persuadée. Avant que la surprise ne se transforme en suspicion dans son esprit, Rouge, d’un geste vif, porta la seringue au cou de l’homme et avant qu’il ne puisse faire le moindre geste pour se défaire d’elle lui injecta le liquide qu’il contenait.

Avec un rire malveillant elle se recula et tandis que le produit faisait effet elle se paya le luxe de le traiter de sombre crétin. Elle l’attrapa par-dessous un bras et le conduisit, tandis qu’il pouvait encore marcher, jusqu’au véhicule et, sans ménagement, le poussa dans le coffre. Puis, de la plage arrière, elle sorti un sac et en deux temps trois mouvement se démaquilla, remis de l’ordre dans sa coiffure et se nettoya. Une fois la chose accomplie, elle ôta la robe qu’elle portait pour mettre une tenue plus discrète, ce qui la fit soupirer : un simple jean noir et un pull, mélange de coton et de viscose, noir lui aussi, avec, quand même, un décolleté en V. Simple, certes, mais sexy quand même !

La vitesse la démangeait mais elle ne pouvait ni ne devait se faire arrêter avec son « paquet » à bord, aussi lorsqu’elle arriva au lieu-dit avec Mills ce dernier était-il déjà arrivé avec sa propre victime. Rouge sorti du véhicule avec un petit sourire tandis qu’elle l’observait. Elle connaissait ce déguisement et s’il lui rappelait certains souvenirs qui la piquaient encore, il l’amusait parce qu’elle aussi était grimée, d’une façon différente, tout simplement.

-Du gâteau. Je lui ai fait le coup de la demoiselle en détresse et il est tombé dans le panneau comme un crétin. Répondit-elle à la question de Mills avec un ton légèrement plus métallique que celui qu’elle avait employé tantôt avec Constantine.

Si elle ne le démontra pas elle fut quelque peu surprise de voir Mills porter Constantine. Certes, il était lourd le bougre, mais elle aurait pu le porter. Elle était plus forte que certains le voulait bien croire. Mais, aussi, et cela elle ne l’aurait jamais avoué ni pour tout l’or du monde, elle apprécia ce geste. C’était presque galant de sa part. Presque. Il s’agissait, tout de même, de Jonathan Mills, pas du prince charmant !

-Son haleine, elle aussi, est bien chargée en cette infecte boisson ! dit-elle encore avec une grimace de dégoût. Elle se demandait comment celle dont elle avait volé le corps pouvait se laisser aller à des baisers passionnés avec cet individu. Certes… il était plutôt agréable à regarder. Mais il ressemblait quand même à une loque à cause de l’alcool consommé en trop grandes quantités.

Il l’attacha à une chaise dans ce qui semblait être le bureau du patron de l’établissement qu’ils occupaient. Pour sûr que les nœuds qu’il fit n’avaient rien à voir avec ceux qu’elle aurait pu faire elle aussi ne fit-elle aucun commentaire quand il en prit l’initiative. Si elle aimait à le provoquer ce n’était ni le lieu ni le moment.

-Merci… Murmura-t-elle presque à contre-cœur, du bout des lèvres, sans savoir s’il l’avait entendu. Puis, avec un sourire sadique, ajouta, plus fort :

-Le faire souffrir en silence ? Hum… Avec grand plaisir !

Tout comme la belle au bois dormant de l’autre côté du couloir, Constantine était bâillonné ainsi ne pourrait-il ni s’enfuir ni hurler. Rouge pris une autre chaise qu’elle installa face à lui avant de s’asseoir dessus, confortablement, pour attendre qu’il se réveille. Ce qui tarda quelque peu, elle n’avait pas été de main morte sur l’anesthésiant. Enfin, il souleva ses paupières. Il semblait perdu.

Affichant un air inquiété et préocupé sur son visage, Rouge se mis à genou devant John et lui pris le visage entre ses mains.

-John, John ! Mon dieu John ! Est-ce que tu vas bien ? Oh John, je suis désolée, je n’avais pas d’autre choix que de leur obéir… dit-elle d’un ton presque affolé, des larmes dans les yeux. -Est-ce que tu te sens bien ? Fais-moi juste signe de la tête, je ne peux pas t’enlever ton bâillon ni t’ôter tes liens…Pas encore… Ils nous surveillent… ajouta-t-elle en chuchotant.

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I see hell in your eyes

Taken in by surprise
Touching you makes me feel alive
Touching you makes me die inside

KoalaVolant

Another day in Paradise

@Jonathan Mills , @Zatanna Zatara & @Laura de Mille

La soirée s'annonçait assez tranquille. Zatanna donnait une représentation, Minoushka était censé être avec elle et moi j'avais du travail de mon côté, parce que mine de rien, les démons ne voulaient pas rester tranquille ces temps-ci. Il fallait que je trouve un moyen de convaincre Nergal de me lâcher la grappe en ce moment. Enfin même si par convaincre, je voulais dire que j'allais l'obliger à garder ses toutous auprès de lui, le temps que je règle le problème Enchanteresse. Ce qui n'était pas non plus une mince affaire. Assis à la table du salon, j'avise la bouteille de whisky déjà à trois quarts vide et mon cendrier débordait de mégots. J'eus un léger soupir et regarde l'heure. Il était peut-être temps que j'aille chercher à manger, je connaissais un chinois par très loin du taudis que je louais à Gotham. Même si Zatanna m'avait laissé accès à Shadowcrest, je ne voulais pas abuser de sa gentillesse et quelque part, je me disais que mes projets, elle n'était pas obligée de les connaître pour le moment. Un aller et retour en enfer serait clairement mal venu par les temps qui courent. Et puis pour brouiller un peu les pistes pour les chiens de la déesse qui voudraient savoir ce qu'on fait. Inutile de leur donner des munitions à utiliser l'un contre l'autre. Je pourrais mourir pour elle et même plus encore. Et elle le savait, le reste n'était que secondaire. Je me lève et enfile mon sempiternel imper et entends mon téléphone sonner et je décroche machinalement. Au bout du fil, une voix que je ne connaissais que trop bien. " Zee... Quoi ?... Attends..." Et après une adresse lâchée à la volée, ça coupe. " Bordel..." Sans réfléchir, j'attrappe mes clefs, mes cigarettes et je sors de l'appartement.

Et en chemin je réfléchis, je me demande comment elle avait pu se retrouver en dehors de la ville. Et ce chat ? Qu'est-ce qu'il avait foutu sérieux ? Nous avons un lien tous les deux, s'il lui était arrivé quelque chose, je l'aurais ressenti. Il commence à me casser les couilles ce démon. Le chemin me paraît être une éternité et je sais que Zee, même si elle était en forme après son séjour à Smallville, n'était pas non plus rassuré de se retrouver de nouveau aux prises des sbires d'Enchanteress, si ce n'est la déesse en personne, mais pour ce dernier point j'en doutais. J'inspire alors que j'arrive au lieu de rendez-vous et gare la voiture avant de descendre. C'était un coin reculé. Où est-ce qu'elle pouvait être ? L'orée de la forêt se dessinait devant moi et je n'aimais pas ça. Il n'y avait aucun bruit. " Zatanna ?!" Toujours aucun bruit. Je l'apelle encore deux fois, essayant de maîtriser ce mauvais préssentiment que j'avais et elle sort alors de nulle part et se jette dans mes bras. Et avant que je n'aie le temps d'ajouter quelque chose, elle m'embrasse langoureusement et une première alarme se fait entendre dans ma tête. Elle recule, et me tourne le dos pour me dire qu'elle avait eu peur de mourir sans me revoir. Il y avait quelque chose que je n'arrivais pas à saisir, quelque chose qui clochait et je regarde autour de nous. " C'est bien silencieux. Tu as réussie a leur échapper ou tu les as tous mis hors de course ?" Dis moi Zee comment tu as réussir à t'en sortir ? Elle se retourna vers moi et s'approcha pour venir faire quelque chose qu'elle n'avait jamais fait auparavant. Et un nouveau baiser fut échangé, ce qui aurait été loin d'être désagréable s'il avait eu lieu ailleurs. Une troisième alarme se déclenche quand elle prend ma main pour la poser sur sa poitrine et je me disais clairement qu'il y avait un problème. Zee n'aurait jamais fait ça. Et encore moins au milieu d'une forêt. Et je sens alors quelque chose me piquer la nuque. Et dans la seconde qui suit, je me sens mal et je ne sais pas ce qui se passe durant les secondes qui suivent avant de perdre connaissance.

Le réveil se fait en deux temps. J'entends des bruits sans pour autant réussir à les comprendre, je suis encore dans les vapes totales, mais petit à petit, je réussis à me réveiller. Je commence à bouger doucement, les orteils, ça bouge, j'ai des sensations dans les jambes, c'est bon. Mes pupilles bougent mais je garde les yeux fermés, je sens une présence. Je ne sais pas ce qu'on m'a fait, mais c'est assez violent. J'ai du mal à quitter le brouillard. Mes mains... Mais mains je n'arrive pas à les bouger. Ce qui va me poser un souci. Et au bout de longues secondes, j'ouvre les yeux et lève la tête. Et la présence s'avère en fait être Zatanna et cette dernière s'agenouille devant moi, me prenant le visage dans les mains et parle, bien trop vite, j'ai du mal à suivre ce qu'elle me dit. Qui l'a obligée ? Et c'est quoi cet endroit ? Pourquoi je suis attaché ? Elle me demande si je vais bien. J'ai l'air d'aller bien ? Je fais un signe négatif de la tête me rendant compte dans le même temps que je ne peux pas parler non plus. Et je me rends compte que je suis en danger. Réellement en danger et que je ne peux même pas me défendre. Mon regard se pose sur elle et je force mon esprit à sortir de ce brouillard pour être plus réactif. Je la quitte des yeux pour regarder autour de nous. Mais où est-ce que j'étais ?

copyright Bloody Storm

The Damned Soul

Where light shines above the abyss, I'll pass through the darkening mists. At the toll of the bells, I'll rise to face legends divine. But where are the guardians now? Our idolized sun has burned out, his throne left to ash and his legacy soon to be mine.

KoalaVolant

Fear of what is coming

Jonathan Mills & John Constantine & Laura de Mille & Zatanna Zatara

« Entrepots inconnus, Tricorner Yards, 20 septembre 2022 »

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Jonathan Mills - Mirror

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Fear of what is coming

A mesure que les secondes s’égrenaient la peur s’insinuait toujours plus profondément dans le corps de la magicienne, dont les battements du cœur s’étaient accélérés à la vision de la lame. Qui était cet homme ? Pourquoi était-elle là ? Quel était ce message qu’il voulait lui transmettre ? Mais surtout : qui pouvait bien avoir commandité une telle œuvre ? Elle ne pouvait rien dire, le bâillon avait été serré de sorte à l’empêcher de dire quoi que ce soit. Elle ne pouvait ni bouger ses jambes, ni ses bras à causer de la manière dont ils avaient été attachés. Ce ne serait que faire preuve d’aveuglement de croire en cet instant qu’elle n’était pas la victime d’un professionnel en la matière. S’il voulait lui transmettre un message, peut-être que la mort n’était pas l’issue privilégiée, mais si elle ne lui donnait pas ce qu’il voulait cela pouvait tout à fait le devenir. Rester passive durant ce qui serait probablement des heures ? Ou tenter le tout pour le tout même si elle devait en mourir ? Que choisirait Zatara ? Bon gré mal gré elle s’employa à rappeler sa concentration sur le devant de la scène malgré le mal de tête qui l’assaillait.

Lorsqu’elle hocha une seconde fois la tête, elle cru percevoir de la satisfaction de dégager de ce corps masqué. L’homme approcha sa main de son visage, venant lui caresser la joue, et détournant un instant le regard de dégoût elle recula son visage pour rompre ce contact. Elle allait souffrir. Combien de temps ? Elle ne le saurait probablement jamais. Posant à nouveau son regard sur l’homme, Zatanna l’écouta, commençant à bouger ses mains pour tenter d’examiner du bout des doigts les liens qui emprisonnaient ses poignets et commençaient à les meurtrir à chaque mouvement trop important. Il avait dit vouloir lui soutirer des vérités, il aurait aimé avoir des réponses au fur et à mesure mais il ne pouvait pas parce qu’il savait ce qu’il adviendrait s’il la détachait. Elle se figea un instant. Avait-elle bien entendu ou le tranquillisant altérait ses capacités auditives ? Venait-il bien de lui révélé qu’il savait comment elle procédait pour utiliser la magie ? Il se rapprocha. Non elle devait se tromper, ce n'était pas ce qu’il venait de dire ! Elle recommença à bouger ses mains mais elle se figea subitement, un frisson d’horreur venant lui glacer le sang.

John !

Il était vraiment là ? Subissant de la manipulation mentale ? Elle écarquilla les yeux. L’objectif était de les rendre fous ? Mais qui pouv… Son esprit cherchant à comprendre la situation, s’inquiétant pour John, la magicienne ne vit pas les signes de l’attaque. Elle avait la sensation que son visage avait commencé à gonfler sous les coups donnés durant ce qui semblait être une éternité. Il avait encore beaucoup de travail. Elle senti une larme couler sur sa joue avant qu’un seau d’eau ne lui soit jeter dessus.

Elle essayait de ne pas crier, de résister mais combien de temps pourrait-elle tenir ? Les gémissements étouffés qui sortaient de sa gorge ne lui permettraient aucunement de faire cesser ce qui lui était infligé. Il se rapprocha d’elle et elle pu voir le résultat sur son visage. Elle détourna le regard alors qu’il lui déclarait avoir besoin d’entendre des hurlements. Lorsqu’il lui tapota la joue, elle ne bougea pas. elle cria jusqu’à ce son cri se brise. Elle se débattit de toutes ses forces face à la douleur qui venait de lui être infligée, remua ses poignets malgré la douleur. Il fallait qu’elle libère ses mains. Elle le vit que l’attention de l’homme fut momentanément détournée et poussée par la peur, la douleur et un désespoir qui commençait à poindre, elle força sur ses liens jusqu'à ce qu'ils cèdent.

KoalaVolant

Utilisation du "Bonus de +2 pts de destin pour un rp"
Vétéran = 9 pv. Donc j'ai 11 pv au début de la confrontation :
- 3pv perdus dans ma tentative de libération des mains. (Réussie. Résultat 6 au dé)

Actuellement : 8 pv.

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Esquive

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Escapologie

Le membre 'Zatanna Zatara' a effectué l'action suivante : Dé de Sauvegarde

'Dé de Sauvegarde' : 6

Fear of what is comingJonathan Mills, John Constantine, Zatanna Zatara et Rouge

Elle sut qu’il était sorti de son sommeil artificiel avant même qu’il ne bouge, qu’il ne soulève ses paupières ou qu’il ne fasse le moindre mouvement grâce au changement dans son rythme respiratoire. Lorsqu’il releva la tête vers lui, elle pu lire dans son regard qu’il ne comprenait pas exactement ce qui lui arrivait, qu’il était perdu, désorienté. Et alors qu’elle s’agenouillait devant lui, prenant une expression de préoccupation et de peur qu’elle ne ressentait pas, elle exultait car elle savait qu’elle avait sur lui, pour le moment, tous pouvoirs. Ou presque. Elle ne le pouvait tuer. Elle ne le devait pas. Mais… Le torturer, le faire souffrir, le rendre fou…Cela oui elle le pouvait et tout son corps en frémissait.

Rouge n’était pas partie à l’aventure tête baissée sans d’abord se renseigner sur sa proie et, une fois n’est pas coutume, elle ne fit pas appel à la détective privée qu’elle avait pour habitude d’employer quand elle avait besoin de renseignements, mais elle procéda elle-même à surveiller, de loin et sous diverses apparences les plus banales les unes que les autres, Zatanna. Elle avait pris de nombreuses notes à son sujet et aurait été prête à parier que jamais la jeune magicienne n’aurait, en pleine forêt et alors qu’elle était censée être en danger mortel, embrasser sensuellement John Constantine, même s’il était évident qu’ils avaient de puissants sentiments l’un pour l’autre, et encore moins pris la main de l’homme pour la porter sur l’un de ses seins. Cependant, et même si l’on pouvait être, tout naturellement, à penser le contraire ces deux gestes n’avaient pas été fait sous le coup d’une quelconque impulsivité mais formaient bel et bien partie du plan orchestré par le cerveau, parfois ; doux euphémisme ; retors de Rouge.

-Pourras-tu jamais me pardonner de t’avoir attiré dans ce guet-apens ? Je me sens tellement coupable, John, si tu savais… Mais je n’avais pas le choix. Si je ne te faisais pas venir ils m’auraient tuée immédiatement. Ils… Je ne sais combien ils sont exactement, ils sont très nombreux, ni même de qui il s’agit mais ils me sont tombés dessus par surprise et… Je ne sais ce qu’ils m’ont injecté… Je me sens faible, John… Aucune de mes incantations ne fonctionne…Je… Je me sens comme une humaine normale et… j’ai peur. J’ai peur de ce qui va arriver, peur de ce qu’ils vont te faire, surtout… Pardonne-moi… lui dit-elle tout en lui caressant le visage et les cheveux, déployant ses talents d’actrice pour sembler apeurée.

-J’ai voulu te mettre la puce à l’oreille en me comportant comme je l’ai fait dans cette forêt…Ce baiser…Prendre ta main pour la poser sur mon sein… Mais ils m’avaient mis une oreillette et m’ont ordonné de t’endormir sans plus tarder sinon ils t’auraient abattu comme un chien. Je ne pouvais pas te voir mourir devant moi, John…Alors…J’ai obéi…

La jeune femme se releva, prenant ses bras entre ses mains pour se promener dans le bureau tout en évitant de regarder l’homme attaché sur sa chaise, ayant l’air vulnérable et semblant même en détresse. Comme si le désespoir était en train de prendre possession de tout son être. Elle fit le tour de la pièce, passa derrière John Constantine et comme ce dernier ne la pouvait plus voir, se laissa aller à l’esquisse d’un sourire content, presque machiavélique. Qu’elle prenait du plaisir à faire ce petit numéro. Elle retourna finalement s’asseoir sur la chaise où elle avait patiemment attendu qu’il n’émerge de son sommeil artificiel.

-J’ai peur, John, que ce soit la fin… Elle laissa échapper un rire parfaitement amer.

-Il semblerait que tous nos ennemis se soient réunis en une seule et même coalition pour nous éliminer…

Elle se laissa glisser, à genoux, à terre pour s’avancer à nouveau vers le prisonnier et prendre à nouveau sa tête entre ses mains, caressant sa peau, et déposant un baiser sur son front avant de le coller contre lui.

-Ce n’est pas juste… Murmura-t-elle, en fermant les yeux.

-Il y a encore tellement de choses que j’aurais voulu vivre…avec toi… Souffla-t-elle contre le baillon vers lequel elle dirigea sa tête afin d’y déposer ses lèvres.

-Je ne sais ce qu’il m’arrive… Murmura-t-elle en posant une main sur la cuisse de l’homme, sans pour autant décoller son front du sien.

-Je me sens…bizarre…John. C’est comme si une puissante chaleur s’était emparée de tout mon corps… J’ai chaud…Mes vêtements me semblent insupportable…

Et comme si elle le faisait à contre-cœur elle s’éloigna de lui pour enlever son pull, sous lequel elle portait un soutien-gorge noir, simple. Bien plus simple que ceux que Rouge avait pour habitude de parer sa poitrine. Puis elle se rapprocha à nouveau de lui, s’asseyant sur ses genoux et collant sa poitrine contre son torse.

-J’ai besoin de te sentir tout contre moi… Mais qu’est-ce qu’ils m’ont fait ? Qu’est-ce qu’ils nous veulent ? Lui murmura-t-elle à l’oreille avant de coller sa tête dans son cou humant son odeur et y déposant un baiser.

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I see hell in your eyes

Taken in by surprise
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KoalaVolant

Another day in Paradise

@Jonathan Mills , @Zatanna Zatara & @Laura de Mille

Le réveil était vraiment particulier et loin d'être agréable. J'avais connu mieux et bien pire également. Seulement, c'était bien rare les fois où je me trouvais dans une telle position, sans savoir où je suis ni ce qu'on me veut réellement. C'est troublant et ce qu'on m'a injecté n'aide en rien à la compréhension de ce qui peut bien se passer. Et la voilà. Zatanna. Et je me souviens, l'appel paniqué venant d'un trou perdu en forêt et ce sentiment étrange que quelque chose clochait sans savoir ce que c'était exactement. Et puis ses mots, ses exactions, ça ne ressemblait pas à Zatanna. Je la connaissais la magicienne, même plus que bien et jamais elle n'aurait agi de la sorte, pas même dans le plus fou de mes rêves. C'est là que la petite alarme s'était déclenchée et maintenant, je suis assis sur une chaise, dans un espace clos, les mains liées dans le dos et si je les bouge, la douleur se fait sentir. Tant pis, j'aviserais une fois que j'aurais retrouvé mes esprits. Et le plus vite sera le mieux. Et elle parle. Elle parle même trop et j'ai du mal à suivre étant encore un peu sous l'effet du produit qu'elle m'avait injecté. Il est question de pardon, de guet-apens, de mourir. Chouette programme clairement et c'est un peu notre quotidien depuis qu'on s'est mis sur le chemin d'Enchanteress. Ou alors c'est elle qui s'est mise au travers du nôtre ? Vaste question. Mais quand elle me parle de magie, du fait qu'elle n'arrive pas à utiliser ses invocations, je hausse un sourcil et je me concentre sur elle. Je la regarde et je ne ressens aucune trace de magie en elle. Rien. Nada. Ce qui n'est pas normal non plus. Et deux options s'offrent à moi : soit elle dit effectivement la vérité, du moins en ce qui concerne sa magie, soit... Soit quelqu'un s'amuse à mes dépens et j'aime vraiment pas cette idée.

Elle me touche et j'eus un mouvement de recul. Mais elle continue de parler alors que je reprenais peu à peu mes esprits. Si elle n'arrivait pas à utiliser sa magie, moi je n'avais pas ce problème. Il est admis que pour la majorité des mages, sorciers ou exorciste ou n'importe qui suffisamment doué pour user de magie, que les empêcher de parler est suffisant pour les affaiblir. Oui, mais ce n'est pas mon cas. Je n'ai pas besoin d'invocations pour ça, il me suffit juste de savoir quel sort lancé et de claquer des doigts la plupart du temps. Je suis peut-être un alcoolique, mais je reste l'un des exorcistes les plus doués et malins de ma génération. Et ça, elle ne va pas tarder à s'en rendre compte, si effectivement, ce n'est pas la femme que j'aime. Et plus le temps passe plus j'en ai la certitude. Même quand elle a bu un peu trop d'alcool elle ne réagit pas de cette manière. J'essaie alors de claquer des doigts une première fois, sans succès et je sens une douleur au niveau des poignets. Je comprends alors que je dois bouger le moins possible. Mais c'est sans compter que je ne peux pas avoir la paix deux secondes pour me concentrer. D'ordinaire je n'aurais pas de problème, mais avec ce fichu produit anesthésiant dans le sang, j'ai plus de mal à émerger. Ma magie est suffisamment instable à elle toute seule, alors si en plus, je meurs en essayant de me libérer on sera bien ! Lucifer sera content de me voir arriver, moi qui fuis la mort comme la peste avec une chance insolente depuis toutes ces années. Elle parle de nos ennemis, du fait qu'ils se sont unifiés et ça c'est vrai. Elle se sert contre moi murmurant et susurrant des choses qui dans d'autres circonstances m'auraient fait réagir.

Puis elle s'éloigne, ajoutant qu'elle ne savait pas ce qui lui arrivait et j'en profite alors pour claquer des doigts avec réussite cette fois et une gerbe de feu apparut et disparut aussitôt du creux de ma main. Encore un effort, quitte à me cramer la peau pour y arriver, c'était bien le moindre mal si je ne voulais pas finir agresser sexuellement par une nana qui n'était pas la mienne. Elle enlève son pull et bordel ouais ça fait son petit effet puisque j'eus deux secondes de surprises. Je claque une nouvelle fois entre mes doigts avant qu'elle ne revienne se lover contre moi et je sens une flamme, petite, mais assez brulante pour que je puisse me défaire de mes liens. Il fallait juste que je gagne quelques minutes, tout au plus. " Mmmh mmmh mmmmh" Je hausse un peu les épaules. Il est clair maintenant que ce n'était pas ma femme. Je pourrais sans doute invoquer quelqu'un ou quelque chose. Genre Superman, ça aurait pu être sympa, mais sans que je ne sache pourquoi, l'image du héros en slip canard me perturbe quelque peu et je sens l'intensité de la flamme au creux de mes mains vacillée un peu. Je me reprends et chasse cette idée de ma tête. J'avais la peau qui commençait à me faire mal, à cause de la chaleur, mais c'était un moindre mal. Encore deux ou trois minutes et elle va comprendre qu'elle avait fait une erreur en me sous-estimant. Et si jamais elle remarque la flamme, je peux toujours lancer une invocation de démon. Ça va radicalement la calmer.

copyright Bloody Storm

The Damned Soul

Where light shines above the abyss, I'll pass through the darkening mists. At the toll of the bells, I'll rise to face legends divine. But where are the guardians now? Our idolized sun has burned out, his throne left to ash and his legacy soon to be mine.

KoalaVolant

Fear of what is coming

Jonathan Mills & John Constantine & Laura de Mille & Zatanna Zatara

« Entrepots inconnus, Tricorner Yards, 20 septembre 2022 »

Vous encaissez comme une cheffe... Certains dans ce monde ne sont pas faits pour subir. Pas même un tout petit peu. D'autres font ça comme s'ils sont seraient entraînés depuis des années. Difficile à dire, somme toute, mais je sais aussi que ça n'a pas d'importance. Au bout du compte, tout le monde finit par craquer. Et ça ne compte pas vraiment que vous ayez résisté, sauf si c'est sensé faire plaisir à vos bonnes petites consciences bien personnelles. Je dois continuer à la malmener. Telle est ma mission. Son visage, si beau et délicat, si séduisant, est déjà mis à mal. A plusieurs endroits il gonfle, se rape, se contusionne. Elle saigne. Elle rougit, aussi. Zatanna Zatara n'a peut être pas fait grand chose pour mériter ce qui lui arrive, je n'en sais rien, et ça importe peu. J'espère juste pour elle que ce n'est pas cher payé pour une broutille. Ne pas comprendre la différence entre le traitement que l'on reçoit et ce que l'on pense avoir provoqué en avance, ça rend certains supplices encore pires.

Mais la belle a de la ressource, elle gigote partout.

| Holà, calme-toi, ça risque d'être pire, sinon. Les couteaux sont dangereux quand ça gigote autour. |

Ca ne m'excite pas qu'elle résiste. Ce n'est qu'une information, une donnée. Selon laquelle elle a beaucoup de volonté, et la détermination d'aller plus loin et plus fort que ce que le destin semble vouloir lui infliger. Brave petite. Je la vois encore bouger du coin de l'oeil, alors que je prépare d'autres outils.

| Si tu remues trop, tu vas aggraver tes blessures. Je suis pas là pour te tuer. Mais ça peut arriver. Les risques du métier. |

J'entends un « clac » sonore et me retourne.

| Qu'est-ce que? |

Elle a forcé ses liens. Les réflexes militaires reprennent le dessus. Holster de cuisse déboutonné d'un geste, pistolet au poing. Je vise le genou, ou le bas du corps, et presse la détente alors que la brunette se dégage de ses liens.

Le coup de feu claque comme un pétard. J'ai attendu une demi seconde pour ajuster mon coup ; certains me traiteraient de fou, d'autres, de professionnel.

J’ai déjà perdu 0 pts de destin depuis le début de ce rp, il m’en reste 9 avant de tomber KO.
J'attaque Zatanna avec mon pistolet. Si elle fait 1 et subit des dégâts, critiques, elle recevra 3 (attaque à distance) + 2 ( armes à feu) x2 (instabilité mentale), soit 10 dégâts (et sera KO).
Si elle fait 2 ou 3, elle recevra 2 (attaque à distance) + 1 ( armes à feu), soit 3 dégâts.

(c) DΛNDELION

Jonathan Mills - Mirror

Through dark and light I fight to be. Shadows and lies mask you from me. Bath my skin, the darkness within. The war of our lives no one can win. A Killer (c)codage - Kanala - texte (c)So Close, Olafur Arnalds

Fear of what is coming

A chaque coup porté à son encontre, le brouillard qui entourait l'esprit de Zatanna se dissipait. A chaque coup qui venait heurter son corps, la magicienne était transpercée par une vive douleur qui se propageait autours de la zone de contact et persistait au travers d'une chaleur. Le seau d'eau qu'elle avait reçu avait eu raison des dernier volutes de brouillard de l'inconscience lié au tranquilisant, à présent il lui fallait lutter contre les affres de cette épreuve qu'elle subissait, contre la tentation de se laisser sombrer vers les ténèbres de l'inconscience et risquer de ne pas être à même de se défendre. Malgré la fatigue, elle devait tenir bon. Malgré la douleur qui déformait un peu plus à chaque seconde son visage, qui irradait dans son bras et sa cuisse entaillés. Les larmes lui brûlaient ses joues craquelées par les différents coups reçus. Sa poitrine se soulevait rapidement et de manière saccadée, les coups portés sur son torse ayant été portés trop efficacement pour qu'elle puisse s'en remettre dans l'instant. Elle devait résister pour honorer son père, pour ceux qui comptaient sur elle et comptaient pour elle alors elle fit bouger ses poignets. Encore et encore. Même lorsque l'homme lui demanda de se calmer.

Elle avait mal mais elle ignorait quelle partie de son corps lui était la plus douloureuse : la cuisse, le bras, le visage ou les poignets parce qu'elle s'attelait à détendre le plus rapidement possible les liens ? Elle avait peur. Elle souffrait. Elle savait quz John était aussi la proie de cet homme ce soir. Elle ne pouvait pas rester passive. Les larmes continuaient à couler abondamment sur les joues, imprégnant toujours un peu plus le tissus du baîllon. Un instant d'inattention de son bourreau tandis que les liens se désseraient suffisamment pour elle et Zatanna s'en libéra dans un clac, une nouvelle douleur venant l'irradier -cette fois- dans son poignet. Ce Mirror était un expert des entraves, elle était une experte pour s'en libérer : dès qu'elle avait été en âge d'apprendre la magie de scène son père lui avait appris l'art de l'évasion. Mais l'homme l'avait entendue, il s'était retourné vers elle -surpris- avec ce réflexe que bien des hommes habitués à ce genre de situations pouvaient avoir. Elle aperçu l'arme au poign, le doigt sur la détente et en une fraction de secon elle se fit basculer sur le côté, le coup de feu résonnant avec force dans la pièce. Son épaule heurta le sol avec force. Agir vite ou souffrir. Agir vite ou mourir. La respiration haletant, les mains tremblantes et forçant sur ce poignet douloureux elle tira de toutes ses forces, son esprit tentant de repousser la douleur pour visualiser ce qu'il fallait faire à cet homme.

- zengias !

Qu'il souffre. Qu'il saigne. Qu'il paie le prix de ses actions.

KoalaVolant

Utilisation du "Bonus de +2 pts de destin pour un rp"
Vétéran = 9 pv. Donc j'ai 11 pv au début de la confrontation :
- 3pv perdus dans ma tentative de libération des mains. (Réussie. Résultat 6 au dé) (tour 2)

Utilisation d'une relance de sauvegarde. (Tour 3)
Résultat du dé 1 de sauvegarde : 5. Donc réussite. Relance perdue.

Actuellement : 8 pv.

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Magie-logomantique

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Toxicologie

Carte Toxicologie :
Sort "zengias" = "saignez" = la magie provoque des saignements par les yeux, le nez et les oreilles. +1 de dégâts si la sauvegarde de Mills est ratée.

Le membre 'Zatanna Zatara' a effectué l'action suivante : Dé de Sauvegarde

#1 'Dé de Sauvegarde' : 5

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#2 'Dé de Sauvegarde' : 1

Messages : 622 Date d'inscription : 07/01/2022

Achat "évènement bénéfique pour son groupe"

20 Septembre 2022

Clark Kent n'est pas qu'un homme qui aime se trimballer en collant, il est aussi capable de bricoler avec ses petites mains. Les derniers évènements que ses alliés ont subi l'ont amené en effet à dupliquer le dispositif fabriqué pour Loïs. La technologie de miniaturisation étant assez répandue de nos jours, il parvint à en prodiguer un à Zatanna et l'autre pour Constantine.
Ce système était efficace mais plutôt rudimentaire, aussi s'il était basé sur leur rythme cardiaque sa puissance de communication et le réglage n'étaient pas instantanés. Ce fut donc avec un peu de retard que @Clark Kent reçu simultanément les signaux d'alarme. Ce qui ne l'empêcha pas de décoller dans un bruit de détonation pour porter secours à ses alliés.

Je n’aime pas multiplier ce dispositif de sécurité parmi mes alliés, pour bien des raisons.

Premièrement, le système ne s’adapte pas de facto aux caractéristiques physiques du porteur. Initialement, je l’ai conçu spécifiquement pour Loïs – son rythme cardiaque, son poids, son endurance etc. L’appareil sait exactement si elle est sérieusement en danger ou si elle ne fait que quelques exercices sportifs. Il faut dire que suite à ses mésaventures avec Zod, puis Lex, nous avons vite compris qu’elle est la cible tant de ses propres ennemis – en raison de ses articles – que des miens. Bref, c’est avec une certaine réticence que j’ai partagé ce petit gadget avec John Constantine et Zatanna Zatara, précisant très bien les limites.

Deuxièmement, en raison du manque de précisions de l’appareil, je me retrouve sollicité de façon impromptue par deux nouvelles sources d’alarmes. John et Zatanna ont des vies très mouvementées – et un véritable manque d’hygiène d’existence du premier. Mon attention se retrouve donc divisée, risquant d’allonger mon temps de réaction – et d’intervention. Toujours est-il que c’est un mal nécessaire. Enchantress est dangereuse et semble constamment avoir un pas d’avance sur nous. La confrontation manquée lors de l’apparition de Zod, le cadeau envoyé à Zatanna lorsqu’elle est à l’hôpital … Elle et ses alliés sont extrêmement bien organisés. Nous avons à en faire de même, quitte à sacrifier quelques avantages que nous détenons pour une meilleure collaboration.

Autant dire, lorsque l’appareil de Zatanna lance un signal que je reconnais, j’ignore. La magicienne doit s’entrainer, ou quelque chose du genre. Puis, quelques temps plus tard, c’est l’appareil de John qui lance un même signal. Je suis surpris. Pourquoi est-ce que les deux signaux résonnent simultanément, et du même endroit ? Un court instant, j’ai cette idée salace que les deux sont ensemble et s’amusent. Sauf que le lieu est étrange : Gotham, Tricorner Yards et Gotham Pier. N’est-ce pas une zone portuaire où il y a pas mal d’affaires louches ? Et puis, les signaux ne cessent pas et maintiennent cet état d’alerte.

Alors, je me décide à y jeter un coup d’œil et qu’importe si j’interrompt quoi que ce soit ! Mes tripes me disent que quelque chose cloche. Ma vision exceptionnelle ne tarde pas à confirmer, lorsque je m’approche suffisamment de l’origine du signal. La magicienne est amochée – encore. Quant à l’occultise, il fait face à …. Une fausse Zatanna. L’alerte ne vient pas d’elle mais de celle qui semble avoir vécu l’horreur.

Je considère que cette dernière est plus mal au point que John, et je décide de faire irruption dans cette pièce-ci. Je passe à travers le toit sans la moindre difficulté. Ni le béton armé, ni les tiges épaisses tenant la structure du bâtiment ne me blessent. Ils me chatouillent, simplement. Je lance un regard au blondinet.

- Rendez-vous maintenant, ordonnais-je. Et lâchez tout arme.

Et je m'élance vers lui pour tenter de le désarmer avant qu'il ne soit trop tard.

Jadis, j’aurais patienté et compté sur ma simple présence pour mettre en branle-bas la détermination de l’ennemi. Aujourd’hui, je suis las et usé, conscient que la peur n’a pas d’emprise chez certaines personnes – et surtout ceux assez rusés pour mettre une magicienne et un occultiste à leur merci.

Les actions

J’ai déjà perdu 0 pts de destin depuis le début de ce rp, il m’en reste 16 avant de tomber KO.

Je considère que Zatanna est plus mal en point que John et je décide de faire irruption dans cette pièce-ci. Je balance immédiatement - si c'est faisable - une vision laser sur le pistolet de Mirror.

Que représente le S ?

Fear of what is comingJonathan Mills, John Constantine, Zatanna Zatara et Rouge

Le jeu était terminé. Alors qu’elle s’apprêtait à lui faire entendre l’enregistrement de Zatanna se faisant torturer par Mirror ; elle avait bien compris à son regard qu’il savait qu’elle avait usurpé l’apparence de la magicienne ; afin de le faire souffrir physiquement les choses prirent une tournure inattendue. Un coup de feu se fit entendre. Si Mirror avait dû se servir de son arme alors Zatanna avait dû se libérer et user de sa maudite magie pour l’attaquer. L’avait-il tuée ? Était-il blessé ? Rouge hésita. Rester avec John pour le surveiller, aller voir ce qu’il se passait du côté de son complice ou…ou encore prendre la fuite.

Les traits de son visage se durcirent, elle s’approcha de John, pris son menton entre ses doigts et le leva pour croiser son regard qui était devenu froid. Plus rien à voir avec son attitude d’auparavant.

-Reste tranquille. lui dit-elle méchamment tout en allant ouvrir la porte. Elle s’apprêtait à sortir dans le couloir lorsqu’un énorme bruit la fit se figer sur place. Bordel de dieu de putain de merde mais que diable se passait-il là-bas ? Sans faire de bruit elle alla entrouvrir la porte où se tenaient Mirror et Zatanna et retint un juron. Mills était en mauvaise posture. Ce clown mal fagoté de Superman s’était invité. Mais merde comment avait-il pu les retrouver ? Serait-ce que ces deux magiciens de malheur avaient pu l’invoquer sans besoin de formuler leurs sorts ?

Rouge hésita. Elle n’avait pas la force ni la préparation de Mills, même si elle travaillait à s’améliorer au combat et s’il était bien une chose qu’elle ne savait pas faire c’était comment tuer ce bouffon qui n’avait pas été invité à la fête. Quelle misère que de le voir débarquer avec sa prétention d’homme venu d’ailleurs… Mais qu’il y retourne sur sa fichue planète et qu’il laisse les terriens se débrouiller entre eux ! Bouillonnante de rage la jeune femme, après avoir refermé discrètement la porte, retourna auprès de John, son regard lançant des éclairs. Elle lui envoya son poing, de toutes ses forces, en pleine face.

-Comment avez-vous prévenu ce sale con ? Éructa-t-elle en lui tenant à nouveau le menton entre ses doigts.

La colère aveuglait la jeune femme impulsive et après avoir craché au visage de John, elle prit son poignard qui ne la quittait jamais et qui était posé avec ses affaires, non loin et d’un coup franc l’enfonça dans la chair de sa victime puis approcha ses lèvres de son oreille.

-Tu ne vas pas mourir mais tu vas souffrir comme le putain de clébard que tu es… On se reverra, crois-moi, et cette fois je serais beaucoup moins gentille.

Après avoir retiré son arme, contemplant avec satisfaction le sang s’écouler de la blessure qu’elle venait d’infliger à Constantine, Rouge hésita sur la démarche à tenir. Son instinct de survie lui disait de s’enfuir sans demander son reste mais sa conscience ; hé oui elle en avait une aussi étonnant que cela puisse paraître ; lui intimait de ne pas abandonner son partenaire. Mais que pouvait-elle faire pour l’aider contre un surhomme tel que Superman ? Rien.

Pourtant, impulsive, un peu folle mais néanmoins courageuse, Rouge ne prit pas la fuite. Utilisant son poignard elle trancha les liens qui entravaient les pieds de John. Si elle hésita quelque peu sur la marche à suivre elle transforma, dans le dos de l’homme, ses bras afin d’avoir des muscles et briser la chaise avant de soulever Constantine pour le mettre sur ses pieds. Son poignard, elle le colla contre sa gorge, appuyant assez fort pour qu’une goutte de sang perle.

-T’as intérêt à rester sage sinon je te jure tu vas y passer et t’es déjà assez mal en point comme ça !

Sans ménagement elle le poussa dans le couloir et d’un coup de pied ouvrit la porte, le faisant avancer de deux pas.

-SUFFIT ICI ! Hurla-t-elle. -Je vous conseille de pas le moindre geste. Constantine est déjà blessé et perd du sang. À la moindre petite menace je le tue ! Vous allez laisser mon collègue sortir d’ici et moi avec et vous allez rester ici ! Nous on va se tirer avec notre précieux petit otage. Suivez-nous et il est mort. Laissez-nous partir et il vit.

Un putain de coup de poker ! Menacer un mec muni de pouvoirs… On pouvait se demander si elle n’avait pas perdu la tête et s’il n’aurait pas été plus sage pour elle de suivre son instinct de survie et juste prendre la fuite.

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Rouge à blessé John en le poignardant sans intention de le tuer, juste de le blesser et affaiblir profitant qu'il est ligoté et baillonné, dans l'incapacité de se soustraire à ses coups.

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Corps-a-corps

Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé] Corps-a-corps

John encaisse donc 1 dégat ordinaire parce que Rouge le touche automatiquement, comme Mills avec Zatanna. Vu avec Torben.

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L' intervention a été testée et validée par le MJ au préalable

Fear of what is coming

@Jonathan Mills and Co

20 Septembre 2022

Tu avais attendu ce moment avant tant d’impatience. Mirror avait mis plus d’un mois avant d’enfin mettre en marche mon plan machiavélique. La petite sorcière avait osé pénétrée dans MON temple. Il était un des rares endroits que je pouvais qualifier de maison. Elle y avait même amené Superman, comme si elle avait peur de toi et ne se sentait pas capable de se défendre seule contre ta fureur. Tu avais pris le temps de mûrir ta vengeance. Cherchant comment toucher chacun des membres de cette expédition et te venger de leur intrusion. Tu voulais qu’ils souffrent et se souviennent qu’on ne s’attaque pas à une déesse, impunément. Tuer la jeune magicienne sans explication aurait été trop facile et sans saveur. Tu aimais le jeu. Tu rêvais de voir la souffrance éclairait son visage. Tu avais donc engagé l’homme de la situation. Celui qui ne craindrait pas de se salir les mains et ferait preuve d’imagination pour torturer Zatanna physiquement, mais aussi psychologiquement
Tu ne voulais pas rater un instant de ce qui allait se passer, mais comme tu n’avais pas la moindre idée du jour que choisirait ton homme pour mettre son plan à exécution, tu lui avais posé une trace magique, grâce à un sort. Elle te permettait de le retrouver chaque jour au milieu de la foule et de l’observer de loin, attendant patiemment qu’il se décide enfin à se mettre au travail, ce qu’il avait fait ce matin. Tu avais malheureusement raté le début de ses actions, mais le message vocal, qu’il t’avait fait parvenir quelques minutes plus tôt avait déclenché des frissons de plaisir qui t’avaient convaincu de venir l’observer de plus prêt sans pour autant intervenir directement.

Au moment où tu te poses à quelques centaines de mètres de la marque caractéristique du mercenaire, tu vois Superman intervenir là où semble se trouver ton homme de main. Mais comment a-t-il pu être mis au courant de ce qui se passait dans cet endroit ? Tu rages, ton plan vient de tomber à l’eau malgré le professionnalisme de l’homme masqué. Tu apprécies vraiment les capacités de Mirror et refuses de le laisser entre les mains du Kryptonnien. Tu ne laisses pas un homme de cette valeur dans un tel traquenard. Tu te téléportes dans la pièce d’où proviens la marque magique et attrapes Mirror dans tes bras pour vous téléporter loin de laissant sur place la magicienne, son compagnon et les éventuels complices du mercenaire. Il travaille pour toi, il est ta priorité.

(C) CANTARELLA.

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Le membre 'June Moone' a effectué l'action suivante : Dé de Sauvegarde

'Dé de Sauvegarde' : 5

Fear of what is comingJonathan Mills, John Constantine, Zatanna Zatara et Rouge

Lorsqu’elle vit Enchantress apparaître ce fut comme si un rayon de soleil se frayait un chemin dans un ciel noir et orageux, sa présence renversait la situation à leur avantage. Tout d’abord, lorsque la déesse disparut avec Mirror, Rouge garda espoir qu’elle viendrait pour elle juste après. Peut-être ne pouvait-elle pas les faire disparaître tous deux à la fois. Mais lorsqu’elle comprit qu’elle avait été abandonnée, sans un regard, comme si elle était quantité négligeable, ce fut comme si, tel le Titanic après avoir heurté le fameux iceberg, son âme faisait naufrage dans une profonde mer de désespoir.

Si elle sentit son cœur se serrer ce ne fut pas par la rage mais par un sentiment d’abandon qui glaça tout son être et qu’elle n’avait jamais ressenti auparavant. Ce que Enchantress venait de faire avait brisé quelque chose en elle au point qu’elle ne put même pas ressentir de la rage. Elle était prête à lâcher les armes, à se rendre sans plus combattre. Son bras se baissa, de fait, et elle cessa de menacer John. Elle considéra son couteau, l’espace d’un court instant, et envisagea la possibilité de se trancher la gorge. N’était-ce pas ce que voulait Mirror, de toute façon ? Qu’elle meurt ? Ainsi Laura serait libérée et sa famille à lui vengée.

Son instinct de survie, pourtant, fut le plus fort et elle posa la main dans le dos de John. Si elle voulait s’en sortir elle devait agir et réfléchir vite. Plus vite que Superman et ça…ça c’était mission impossible. Elle poussa John dans le dos, aussi fort qu’elle le pouvait, en direction du superhéros et sans demander son reste elle prit ses jambes à son cou en direction de son véhicule. C’était sa seule chance de s’en sortir. Superman était intervenu pour sauver Zatanna et Constantine, elle espérait qu’il se contenterait de s’occuper des blessés et de faire comme Enchantress : de simplement l’oublier comme si elle ne comptait pas.

Elle ne savait pas comment elle avait fait mais elle l'avait fait: elle avait atteint son véhicule, l'avait démarré, avait ouvert la porte du garage et était partie sur les chapeaux de roues pour rentrer chez elle. Non sans faire divers détours. Non sans changer de véhicule entretemps. Et non sans changer d'apparence. Puis, quand elle fut certaine de ne pas avoir été suivie, elle repris sa propre apparence et retourna chez elle.

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J’ai déjà perdu 0 pts de destin depuis le début de ce rp, il m’en reste 8 avant de tomber KO.
Je réponds déjà parce que j'y ai été autorisée par le MJ.

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Le membre 'Laura de Mille' a effectué l'action suivante : Dé de Sauvegarde

'Dé de Sauvegarde' : 6

Another day in Paradise

@Jonathan Mills , @Zatanna Zatara & @Laura de Mille

Elle avait finalement compris que je ne croyais pas à son manège. Je connaissais la magicienne et même si on avait eu des moments compliqués, je sais très bien que jamais elle n'aurait fait un quart de ce que l'autre Zatanna venait de faire ou dire. Elle était en train de sortir un téléphone il me semble, quand un coup de feu, suivit quelques instants plus tard par un raffut infernal se fait entendre plus loin. Visiblement surpris l'un comme l'autre, je tourne la tête vers la porte, n'étant pas forcément rassuré par ce que j'entendais pour autant. Mais je ne connaissais pas grand monde capable de faire autant de bruit. Son attitude changea radicalement et je la regarde prendre cet air glacial. Et j'en eus un frisson, parce que je savais très bien que lorsqu'elle allait revenir, si je n'étais pas libre, j'allais en prendre plein la gueule. Et elle quitte la pièce. Etant seul, il fallait vraiment que j'arrive à me séparer de ces liens, mais la douleur lancinante dans les poignets n'aidait pas à la concentration, ni même la douleur quant au fait que ma peau était en contact avec la flamme.

Mais je sens les liens qui se desserrent petit à petit, mais ce n'était pas assez rapide. L'autre folle revient dans la pièce, elle semble furieuse et son poing s'abat sur mon visage alors qu'elle hurle, visiblement Superman était là et si je n'avais pas ce bâillon, je serais très probablement en train de sourire de toutes mes dents. Mais elle sort un poignard et je sens la lame entrer dans ma chair au niveau du flanc gauche et j'étouffe un grognement. J'entends ce qu'elle me dit et je sais que la prochaine fois que je la recroise, c'est moi qui vais lui faire vivre un enfer. Elle n'a pas idée de ce que je suis réellement capable de faire. Si elle ne connaît pas l'enfer, je vais l'y emmener et elle fera bien moins la maligne cette petite garce. Je m'en fais la promesse en tout cas. Si je la recroise, je le tue. Peut importe sous quelle apparance elle sera la prochaine fois. Alors qu'elle retire la lame de mon corps, elle s'en sert pour couper les liens de mes pieds et me soulève rapidement après. La plaie était douloureuse et je sentais le sang couler, mais j'allais survivre. J'allais avoir mal, mais c'était un bien moindre mal au vu de la situation actuelle. Elle colle son poignard sous ma gorge et je sens la lame entailler la peau. Je reste calme, si Superman était là, le jeu était terminé et elle semble en avoir conscience alors qu'elle m'emmène dans une autre pièce et là, mon regard accroche en premier la silhouette de Zatanna. Ses paroles me surprennent. Je n'ai pas l'impression qu'elle sache qui je suis et qu'un bâillon ne me gêne pas pour lancer des sorts. Juste ce putain de produit anesthésiant. Mais parce que c'est plus fort que moi, je ris, parce que ça me semble tellement surréaliste. Mais assez vite je grimace de douleur. Mauvais plan de rire visiblement.

Mais ce n'est rien à côté du fait que l'Enchanteress en personne se pointe, prenne son protégé et disparait en un claquement de doigts. Je viens de rêver où c'est vraiment ce qui vient de se passer ? Et tout d'un coup je comprends que si on est là, c'est à cause de la déesse, que c'est elle qui se cache derrière tout ça. Et il y a un moment de flottement, quelques secondes durant lesquelles, je sens l'étreinte de l'autre folle dans mon dos se faire moins pressante. Ah, on dirait que maman a oublié de venir récupéré l'un de ces rejetons. Bon ce n'est pas tout, mais je me vide de mon sang moi et je sens qu'elle me pousse dans le dos avec force. J'enlève le baillon alors que j'suis au sol et que l'autre cinglée a disparue. " Faut que j'te dise Superman, j'suis bien content de te voir..." J'inspire et pose la main sur ma plaie qui saigne toujours. " Zee, j'te jure que j'ai su qu'elle n'était pas toi." Ca semble presque délirant sur le moment, mais je sais à quoi je viens d'échapper concrètement. Je vois ses blessures, sans doute plus grave que les miennes actuellement. " Bon et si on rentrait chez nous ? Il faut qu'on se soigne." Mon regard se pose sur la porte ou l'autre femme a filer et je me jure intérieurement de la retrouver et de lui faire payer toute cette soirée.

copyright Bloody Storm

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Where light shines above the abyss, I'll pass through the darkening mists. At the toll of the bells, I'll rise to face legends divine. But where are the guardians now? Our idolized sun has burned out, his throne left to ash and his legacy soon to be mine.

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Sujet: Re: Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé]

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Fear of what is coming [Intrigue II - Terminé]

Fear of what is coming

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