Newcomers  

Oan-Mkoll - Kryptoniens -Metropolis

 

« Metropolis »

De loin, on n’a conscience de rien. Tout est petit. Tout est insignifiant. Quand on regarde les choses de suffisamment loin, tout apparaît infiniment dérisoire. Le monde, la vie. Et pourtant ils sont là, masse grouillante et perdue dans l’immensité de l’univers, à jouir du bien le plus précieux du vivant ; la liberté. Ils sont là, ils vivent, ils inventent, ils développent, ils travaillent et prospèrent, ils aiment et ils forniquent, ils protègent ou détruisent.


Je les hais.


Tous autant qu’ils sont.


Ils sont tous plus faibles que nous, kryptoniens, et que moi en particulier. Nous avons jadis soumis les étoiles, et brûlé des mondes. Et eux vivent, quand les derniers d’entre nous périclitent, végètent, pourrissent. Oubliés de l’Histoire et de l’univers, dans cette prison où le temps se suspend, où on se retrouve à se côtoyer entre créatures monstrueuses, honnies par l’ancienne et la sage Krypton.


Mais attention, je vais m’évader.


Et je ferais pleuvoir du sang depuis les nuages. Et des corps. Je maculerais leurs rues de leurs cadavres, et je hisserais mes sanglants trophées sur leurs murs. A la nuit tombée, les hurlements accompagneront leurs cauchemars, et même quand ils se rendront, quand ils se soumettront, je me tiendrais dans le noir, juste derrière leur oreille. Et je soufflerais un « non » avant d’en finir pour de bon avec les derniers d’entre eux.


Et pourtant, il se passe quelque chose.


Des éclairs parcourent notre horizon dévasté. Le vent se met à hurler, et nous sommes aspirés. Il faut jouer des coudes dans la cohue, et les premiers à se faire aspirer tombent dans la boucle, par le grand portail. Pas eux, non ! Moi, moi plutôt que ces monstres, dans le déni qu’il n’y a pas tant de différences entre eux et moi, mais il vient le moment de serrer les dents, happer par ce courant d’air factice qui envoie ma conscience au travers du portail et mon corps, qui se retrouve jeté dans le vide.


Et je tombe. Tombe encore. J’ai l’impression d’être frappé par un éclair au passage, lâche un cri inarticulé. Bouche et visage engourdi. Mais je vis, putain. Je vis. Et je tombe. Le sol se rapproche. Et cette maudite ville des Hommes en bas. Je ne suis pas le seul à tomber. Il y en a d’autres. Mon coeur cogne ma poitrine, et si je n’ai plus mon armure, je me rappelle qu’ici, nous gagnons des capacités… Grâce aux rayonnements du soleil.


Je pourrais paniquer.


Je suis en chute libre.


Dix mille pieds.


Neuf mille.


Je ferme les yeux et laisse ma rage et ma rancoeur s’exprimer d’un cri. Alors c’est comme ça, être libéré de cette prison infâme pour littéralement exploser en vol, ou au sol ?


J’ai une pensée pour Syra. Une malédiction pour Zod.



Je tombe, et tombe encore. Et passe au travers d’un toit en hurlant de rage, traverse plusieurs épaisseurs de béton, de verre et d’acier, et gît, le corps à bout de souffle…


Mais pas brisé.


Un rire caverneux sort de ma bouche, au milieu de la toux sèche et des glaviots poussiéreux que je dois éructer, dans la tour qui a amorti ma chute. A quatre pattes, je me redresse, titube. Je me sens fort.


Je suis vivant, putain.

(c) DΛNDELION

Spoiler:

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Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          Krypton était une planète hostile, gravité forte, oxygène faible, faune comportant plusieurs espèces animales gigantesque et carnivore. Même la flore ne facilitait pas notre développement. Pourtant, nous avions appris à apprivoiser ce monde, même s’il y a un temps, nos ancêtres s'étaient tournés vers les étoiles pour que notre espèce prospère. En réalité, la conquête et l’exploration spatiale furent un bon moyen de permettre la survie de notre espèce. Surtout depuis qu’en des temps reculer, nous avions été aussi la cible de diverse espèce à la technologie supérieure comme les Vrangs. Aussi, cela me semblait tout à fait naturel que Krypton décide de faire l’expansion de nos forces pour conquérir avant d’être conquis. J’avais bien compris que trois millénaires avaient défilé, que Krypton avant cessé d’exister.
       Je n’osais même pas imaginer dans quel état pouvaient être ceux qui avaient dû vivre les derniers moments de notre monde natal. Je souffrais d’avoir perdu ma famille, ma communauté, mais eux... Oui... J’avais été perplexe quant à la raison pour laquelle l'épée de Rao avait utilisé une machine de Terraformation sur monde habité, ignorant si les humains leur avaient au préalable quelque chose. Trop d’information manquait et je n’avais que le point de vue des Terriens pour comprendre les événements de son invasion. Une espèce chaotique, ayant engendré plus de guerres internes en quelques siècles que Krypton en plusieurs millénaires. Oui, nous avons eu nos désaccords entre cultistes et scientifiques. Toutes nos batailles internes ayant conduit à la décision d’utiliser le codex pour contrôler les naissances, éradiquant par vote du conseil, les naissances naturelles afin d’éviter la déviance comportementale qui en était issue.

          J’étais au début neutre, trouvant que le choix de ce Général Zod de bâtir une nouvelle Krypton sur des ossements, n’avait rien d’éthique. Mais l’humanité, du moins, la Chine venait de lui donner raison en m’attaquant sans réelle raison. Puisque, oui, mon vaisseau avait envoyé un signal de détresse, ce monde l'avait ignoré et m’avait attaqué, me forçant à prendre position bien que je ne fusse pas forcément d’accord avec les méthodes de ce Général. Mais quitte à choisir un camp dans une guerre à laquelle on me forçait à participer, je préférais faire le choix de me tenir au côté de mon espèce. Et c’était pour cela que j’avais quitté Goyave, en Guadeloupe, pour me dirigeant vers le continent dans la soute d’un avion où j’étais monté clandestinement. Je ne craignais apparemment ni le froid, ni les températures élèves dans leurs extrémités.  
        Seul l’ennui m’aurait peut-être achevé, si je n’en avais pas profité pour améliorer le capteur me permettant de détecter le signal subspatial du Général Zod. Ayant perdu tout mon équipement, ainsi que le capteur de mon vaisseau, j’ai dû en fabriquer un nouveau en modifiant ce que les humains appelaient un “Smartphone”. Leur technologie était ridiculement archaïque, mais je pouvais tout de même réécrire le code source en me servant de leur réseau. Je ne pouvais pas envoyer de signal, pas avec ça, mais je pouvais au moins capter de nouveau le signal du Général Zod, c’était pourquoi je savais que je devais me diriger vers l’Amérique du Nord, plus précisément vers Metropolis. J’étais arrivée il y a deux jours, sans savoir qu’aujourd’hui même un événement majeur allait sans doute décider de l’avenir de ce pays ou peut-être de ce monde lui-même.

           Encapuchonnée, via un sweat-shirt que j’avais... “Emprunté”. J’étais présentement dans une tenue terrienne qui cacha celle kryptonienne, une combinaison noire portant le blason de la maison Al sur le torse. Mon regard, caché derrière des carreaux technologiquement modifié, faisait partie de l’appareil sensoriel que j’avais créé pour atténuer mes sens tant visuels que sensoriels. D’un point de vue terrien, je pouvais donner l’impression de porter des lunettes de soudure, avec un casque bluetooth JBL. Mais ces derniers remplaçaient la protection que j’aurais dû avoir avec le scaphandre Kryptonien. Sans eux, je souffrais de mes sens, oui... Entendre une multitude de sons sur de très longues distances, tout en étant impacté par les fluctuations de la vision X, c’était tout simplement insupportable.
       Le regard levé vers le ciel en arrivant sur le site, j’étais surprise face ce qui s'y dégageait. Est-ce cette hausse d’énergie était normale pour cette planète ? Ce dernier déréglait les capteurs de mon détecteur de fortune. Et puis je les vis, ces derniers semblait sortir de ce qui ressemblait à une singularité, des silhouettes humanoïdes tomber du ciel, elles étaient accompagnées d’autre beaucoup moins humanoïdes. Elle ressemblait d'ailleurs à certaines des espèces animales extrêmement dangereuses de Krypton... Comment était-ce possible ?

Code by Sleepy

Résumé:

Newcomers.

Mission Intrigue  « Metropolis, New Troy, 18 Novembre 2022»

J’ai naïvement cru que j’ai toujours eu le choix ou, plutôt, l’insolent privilège de faire mes propres choix sans la moindre contrainte ou encore de m’imposer mes propres limites. La vérité est que je vivais dans une illusion. Dru-Zod a failli me montrer l’envers du décors la première fois, avant que je ne trouve une solution quasi miraculeuse en la zone fantôme. Mon alter-égo m’a tout bonnement ouvert les yeux.

Nous avons le choix si et si seulement si nous n’avons aucun égal – ou plus fort – que soi. Autrement, la vie n’est qu’un jeu d’équilibriste entre deux forces contraires – la nôtre et celle des autres –, tentant de rester au sommet, de ne pas être bouffé. C’est la loi de la jungle, mais à un niveau tout autre, celui où toute une nation peut sombrer, celui où tout un continent peut être asseveli, celui où toute une terre a une nouvelle face au détriment de milliards de sacrifices humains.

Je les entends au loin, je décèle l’idiome kryptonien.

Ebranler mes convictions ? Il est bien trop tard, elles sont déjà vacillantes. Je doute de ma place en ce monde. Suis-je véritablement un héros ? Suis-je, en vérité, une malédiction cachée ? J’ai vu des mondes fleurir et se renforcer sans Superman, ou dépérir sans Superman. Je ne suis pas un paramètre fixe dans l’espace-temps. Je suis un élément qui change au gré d’événements. Je suis ni plus, ni moins, qu’humain.

S’engager vers une autre voie avec eux ? Ah ! Une voie qui mène à la trahison et la destruction, assurément. J’ai déjà envisagé mille scénarios depuis notre première confrontation au Vaisseau, il y a quelques mois. J’ai considéré une entente – un pays à leur convenance, une trêve plus ou moins sur le long terme. Aussitôt, l’aspect militaire de la demande m’a frappé : un pays revient à fournir avant-poste et ressources. J’ai aussi pensé à repartir dans les étoiles – avec moi – et à trouver une terre tout aussi favorable – en prenant appuie de mes connaissances suite aux sauts dans le multivers. Là, encore, je me suis questionné. Suis-je prêt à sacrifier un monde entier pour sauver un autre ? Les images de mon dernier saut multivers me reviennent en tête, comme une réponse. Comme une maudite croix.

Je ne peux pas.
Ni sauver la Terre de la folie kryptonienne.
Ni sacrifier une autre pour cette folie-ci.

Je n’ai pas le choix.
Un premier sort de la zone fantôme et s’écrase plus bas, défoncant l’immeuble, tuant déjà des civils.
Wonder Woman entame, exige davantage pour la forme que par conviction.
Morgan Mercer est là, attendant une instruction assurément.
Et il y a toutes ces autres personnes qui sont autour, curieux suicidaires.

Un saut, je suis auprès de l’apprenti. Je lui glisse quelques mots.

- Ton objectif doit être la destruction de l’appareil. Wonder Woman et moi-même allons les tenir éloigné. Et, Morgan, e compte sur toi, pour reprendre le flambeau. Quoi qu’il arrive. Quoi que je fasse.

La messe est dite.

Un saut, je suis auprès de Wonder Woman et en face des nouveaux arrivants. Là, je me tais, prends quelques secondes pour tourner ma tête vers le soleil et en apprécier les rayons. Je n’ai pas à parler, je n’ai pas à demander, je sais déjà ce qu’il va se passer.

Là aussi, la messe est dite. Adieu Superman et Clark Kent. Bon retour ; Kal-El.

- Vous êtes chez moi.

Je souffle ces mots, je bande mes muscles, prêt à attaquer.

Codage par Magma.

Résumé:

En sa qualité d’agent gouvernemental, Christine a quelques accès privilégiés, en l’occurrence, elle fait partie de ces gens toujours bien accueillis par l’ensemble du personnel de la base militaire qui avait été crée à l’endroit où le vaisseau de Zod, kryptonien, s’était écrasé sur Métropolis. Plus que bien l’accueillir, Christine est pour les militaires une figure énigmatique, pour les scientifiques une collègue. En effet, la rouquine n’a pas fait partie du gouvernement toute sa vie, loin de là, et elle a pu rencontrer nombre des gens travaillant sur ce projet en même temps qu’elle-même suivait son propre cursus scientifique. Plus le niveau d’expertise est élevé, plus la liste de noms s’amenuise mais Christine peut se targuer d’avoir gravité dans un milieu d’exception, en particulier au cours de ses études. Ses camarades étaient toujours à l’affût des dernières trouvailles et inventions, progrès et découvertes, trop heureux de les partager avec leur cercle pour étudier ces questions sous tous les angles possibles et imaginables. Certains fument de la marijane ou du crack, dans l’univers de Christine, c’était comme ça qu’ils se défonçaient.

Aussi, même si elle n’est pas rattachée à la base, elle peut toujours s’y inviter quand elle en a besoin, pour une analyse poussée d’échantillon, par exemple. C’est ce qui l’a amenée, ce 18 Novembre 2022. Dans le cadre de sa traque des méta-humains, elle s’est aperçu que l’un d’entre eux laissait toujours une substance visqueuse derrière lui. Celle-ci fait vriller tous les appareils portatifs dont elle dispose pour des analyses préliminaires, aussi a-t-elle décidé d’employer les grands moyens. L’une de ses bonnes amies, Sonia, et l’agente, sont en train d’attendre les résultats de la centrifugeuse en discutant, quand la luminosité se met à baisser fortement, alors que le réseau électrique baisse visiblement en tension, toutes les installations comme tournant au ralenti, jusqu’à ce que le seuil critique soit atteint et que la lumière ne revienne. Les deux scientifiques échangent un regard. Les surtensions et leurs contraires ne sont pas rares dans la zone, même si les installations militaires permettaient de limiter ces expériences. En l’occurrence, ça n’était plus arrivée depuis longtemps, depuis les tout débuts en fait, lorsqu’il avait fallu calibrer.

« Je reviens. » Elle tique, l’agente. Même si la possibilité qu’il se passe quelque chose est proche de nulle, elle préfère passer pour une idiote d’avoir investigué pour rien plutôt que de se laisser surprendre. Marchant d’un bon pas dans les coursives de la base vers le quartier des officiers, son pressentiment s’accentue jusqu’à ce que finalement, l’alarme soit déclenchée. « Merde… » Elle jure, l’agente. A tort ou à raison, elle déduit que quelqu’un pompe le courant de la base… Arme pas encore au poing, mais définitivement contre les reins, Christine se met à courir en direction du générateur de la base, bien décidée à débrancher le parasite, quel qu’il soit…

[Hj : Résumé
Christine est dans la base militaire quand l’alarme retentit. Elle se met à courir vers le générateur pour essayer de couper le courant.

Merciiiiii de me laisser participer n_n]

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Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          Est-ce que j’aurais pu entendre les gens agonisés sans mon dispositif sensoriel qui limitait ce que j'entendais ? Il y aurait peu de chances. Oui, car à peine, j’enlevais ce dernier, aussitôt, j'étais exposée à tout ce que cette planète pouvait émettre en termes de sonorité. Ajoutant à cela, la vision qui émettait divers rayonnements qui inter-changeaient continuellement, j’en avais au moins listé celui du spectre électromagnétique, celle de rayonnement X, ou encore infrarouge pour ne citer que ces éléments. Tout cela rendait mon dispositif visuel et sonore vital, autrement, j’allais continuelle souffrir, à en perdre connaissance. Du moins, jusqu’à ce que j’arrive enfin à contrôler ces capacités. En l’état, ça me semblait peu probable que j’ai le temps de trouver le moyen de m’adapter. Et fond, ne pas entendre, ne pas voir, n’était pas plus mal. Avais-je envie d’être sensibilisé par la mort d'une espèce qui me voulait certainement morte ?
         Ce serait une faiblesse sur laquelle l’on pourrait m’exploiter, par ceux même qui n’avaient pas hésité à tirer sur un vaisseau déjà endommagé, un vaisseau qui s’était présenté sous un signal de détresse. Je voyais des kryptoniens tomber, soufflés par cette singularité sans savoir si ces derniers allaient survivre à une telle chute, loin de me douter à ce moment-là à quel point nos corps avaient gagné en résistance. Je n’étais même pas consciente que le mien était actuellement invulnérable, m’inquiétant de ce que pouvait provoquer sur mon anatomie l’impact des armes terriennes aussi primitives qu'elles pouvaient être. C’était ce qui me faisait hésiter à rejoindre si ouvertement ce Général Zod, la peur qu'on puisse me cibler. Guère au courant au moment de cet événement, que ce qui avait tué cette Supergirl, n’était pas une matière issue de ce monde, mais du mien. J’avais alors été prudente dans mon approche, enfin jusqu’à l’arrivée d’une femme en armure. Ah ! Elle faisait partie de la Justice League.

        Du peu d’images satellites que j’ai pu avoir d’elle, cette dernière semblait plus forte que le commun des mortels, force et résistance rappelant celle observer dans les images du combat entre le Général Zod et le traite de la maison El. Était-elle une kryptonienne ? Elle n’avait aucun symbole pouvant, ne serait-ce que me donner un indice sur la maison à laquelle elle appartenait.
          Peu de temps après, ce fut le Superman qui arriva... Le symbole de la maison El confirmant son appartenance à Krypton. Pourquoi se faisait-il l’alliée d’une espèce aussi hostile ? Et si je peux comprendre que les humains puissent en vouloir au Général Zod pour avoir voulu leur extermination par terraformation, pourquoi voulait-il rejoindre à ce point la cause terrienne ? Même sans les Kryptoniens, de ce que j’avais pu observer sur le satellite. Les humains avaient un don pour se trouver des querelles interminables entre eux. Que ce soit pour la possession d’un territoire, l’ethnicité, la religion où même pour cette notion de monnaies qui, d’ailleurs, n’existait pas sur Krypton... Du moins pas comme les humains pouvaient le concevoir ici... Cela semblait complètement absurde qu’on puisse se tuer pour du papier auquel eux-mêmes donnaient une valeur plus qu'éphémère et temporaire... On ne pouvait pas manger l'argent, ni même le boire, elle ne permettait pas de réchauffer les foyers, ou même propulser un vaisseau à travers les cieux. L'argent n'était qu'un moyen égoïste de rendre l'accès aux ressources de ce monde impossible pour le plus démuni. C'était alors un monde dont la richesse était un concept réservé aux privilégiés qui avaient su tirer parti de cette notion de monnaie. Un système qui ne marchait d'ailleurs que si les pauvres, restaient pauvres. Quel monde horrible... Pourquoi par Rao un El voulait défendre ce dernier ?   

         J’observais un moment l’humain à qui semblait s’adresser le traître à son espèce. Je n’entendais rien de ce qu’il disait, mais cela devait sans doute avoir un lien avec cette singularité dans le ciel. Autant, je n’avais rien contre l’idée que des citoyens de Kryptonien en sorte quoi que puisse être cet endroit, autant, j’étais beaucoup plus mitigée en ce qui concerne les créatures moins humanoïdes. Mais que faire... Je ne savais pas quelles étaient les motivations pures du Général Zod ? Mais pour autant, la mentalité humaine me laisser encore perplexe. Je me contentais alors d'éviter la confrontation directe avec l'un comme avec l'autre pour le moment, suivant plutôt l’humain à qui s’était adressé la femme dans l’armure et le traître. Je tentais de rester la plus discrète possible en le suivant à travers le complexe militaire... Et dans un couloir, ce dernier finit par tomber sur une autre terrienne à la chevelure de feu.
         Il était évident que ceux à l'extérieur voulait en découdre, mais de mon côté, je ne voyais pas encore l'intérêt de prendre part à un quelconque combat. Dire que je voulais simplement rencontrer ce Zod uniquement pour discuter, comprendre ce que j'avais raté en 3 000 ans, pourquoi il avait fait de la Terre son ennemi et surtout, rechercher une protection auprès des miens, face à la haine humaine. Je me retrouvais directement au milieu du conflit. Toujours est-il, que si l'on m'attaquait, je me défendrais.

Code by Sleepy

Résumé:

 

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Oan-Mkoll - Kryptoniens -Metropolis

 

« Metropolis »

Je titube encore.


| Il y a quelqu'un? |


Au dessus de moi, des gravats qui tombent d'un trou pratiqué sur plusieurs étages. Alentours, rien sinon le chaos, les bouts de constructs humains, de métaux et d'autres matériaux de construction dévastés par... moi ? Ou autre chose, qui est tombé. Avec moi. Parce que quiconque aura ouvert le portail l'aura fait sans contrôle matriciel d'un vaisseau Kryptonien. J'ai vu les autres horreurs, figées dans le temps suspendu, tomber elles aussi dans le vortex, aspirées comme moi par la débauche d'énergie et l'attraction terrestre. Je vois une silhouette passer devant moi et crier. J'essaie de l'arrêter, mais ma main posée vers son abdomen l'envoie droit contre le mur, et elle ne bouge plus. Je regard ma main, alors, par la faible lumière qui transperce le fatras de métal et de poussière, de verre brisé et de destructions en tous genres.


| Hé! |


Et je tombe, à genou. Je me rappelle de ce qui nous arrive, sur cette Terre qui nous change en dieux. Peut être que nous n'avons plus d'armement avancé et de puissance cosmique à utiliser dans nos guerres de conquête et de survie. Mais nous avons une force bien précise vouée à la domination de ce monde, naturellement charriée par les rayons de ce soleil et ses constantes radiations. Je reprends mon souffle, chaque expiration faisant voler de la poussière alentours.


Et pousse un cri rageur, alors que le trop plein de puissance et des forces nouvelles et incontrolables qui me possèdent, explosent tout à fait. Et en rouvrant les yeux, le cri devient incandescence quand les pupilles rougies par les radiations envoient des rayons qui déchiquettent tout, d'un sifflement strident. Mes tympans craquent, la sensation est désagréable, mais pas moitié moins que mes yeux me brûlent et ravagent tout sur le passage de mes pupilles que je ne sais pour le moment pas éteindre.


| Aaaargh! |


Haletant, je parviens à refermer mes yeux.


| Oh, merde. C'est quoi ce truc? |


La dernière fois, aux commandes demon chasseur, le cockpit anti-radiations m'avait protégé des méfaits du soleil... mais aussi de ses bienfaits.


Quand je rouvre les yeux, je vois les os de ma main. Et des centaines de silhouettes osseuses descendre en trébuchant les escaliers de secours, sur des dizaines d'étages. Je ricane, scannant tout le bâtiment à l'oeil nu. Putain de merde.


Le Night Haunter a un scanner à cibles.

(c) DΛNDELION

Spoiler:

Newcomers

 Event

Je suis sur place et ce que je vois ne me plaît absolument pas. C'est le chaos absolu. Les ordres sont gueulés dans tous les sens, les civils sont priés de s'éloigner, mais pas tous, c'est un peu la panique pour le moment et je sais, je sens que ça va se chiffrer à quelques milliers de morts. Les bâtiments s'effondrent et je grince des dents. L'espace d'un instant, je me sens impuissant parce que je sais que quoi que je fasse, le résultat sera le même. Les gens mourront et moi aussi si je décide d'y aller. Je cherche Superman du regard mais je ne le vois pas dans un premier temps. Par contre y'a Wonder Woman. Et elle a la classe comme toujours. Et puis finalement il arrive et je pose les yeux sur lui alors qu'il me donne un ordre de mission. Je hoche la tête ayant bien compris ce qu'il attendait de moi, mais la suite... " Mais..." Je soupire alors qu'il est déjà reparti. Reprendre la suite, quoi qu'il puisse faire, quoi qu'il arrive. Je dois m'en montrer digne. J'inspire avant de lever une dernière fois les yeux au ciel. Des ombres tombent, s'écrasent dans la rue ou dans les bâtiments. Et je sais que ce n'est que le début des emmerdes. Alors je me retourne et prends la direction du complexe militaire. Je n'ai aucune idée de ce qui m'attends là-bas, mais y aller est le seul moyen de le savoir.

J'y entre assez facilement en réalité, ici aussi c'est le bordel suite à l'attaque surprise. Il faut que je coupe le courant, mais je ne sais même pas où est le générateur. Je croise pas mal de militaires, mais ils ne font pas réellement attention à moi et j'arrive à entrer assez loin. Arme en main, je progresse doucement mais surement, attentif à ce qui m'entoure. Les mots de Superman tournent en boucle dans ma tête. Je sais ce qu'il voulait dire, mais je ne veux pas l'accepter. Parce qu'il va gagner, même si je sais que son adversaire n'est pas non plus le dernier des imbéciles. Et puis j'en viens à me dire que tout ça, c'était préparé, prémédité, tout se passe trop bien pour Dru-Zod et ses hommes. Il fallait que ça cesse. Pourtant, au détour d'un couloir, je tombe presque nez à nez avec quelqu'un d'autre. " Doucement, ne me tuez pas." Je ne sais pas qui elle est, je ne sais pas pour qui elle bosse. Je baisse mon arme pour lui prouver que je ne lui veux pas de mal. " Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Je cherche le générateur, il faut que je coupe le courant. Vous savez où il se trouve ?" Je sais que je prends un risque, si elle bosse pour les autres, je suis mort. Je ne fais pas le poids, mais je reste sur mes gardes, n'ayant pas lâcher mon arme et ma posture indique clairement que je suis méfiant, mais pas fermé  pour autant, même si on a pas le temps de parlementer. " Dehors ils tombent du ciel, rasent les bâtiments et tuent des gens innocents. J'ai besoin d'aide s'il vous plaît." Je sais que demander gentilement ça ne fera pas tout, mais j'aurais au moins une idée de la personne en face de moi.

résumé:

[Hj : Trop bien ta réponse Morgan ! Je ne trouvais pas comment faire réagir Christine à la rencontre de Morgan, tu rends le tout très facile ! Merci !]

Les alarmes retentissent de partout, vrillant les tympans du personnel de la base. Les scientifiques sont évacués, suivent le protocole établi en cas d’attaque. Dans les coursives, c’est la guerre. Ça court de partout, et vite. Le sol tremble sous les pas des militaires, témoignant de la rage qui règne au dehors. Christine n’ose pas imaginer ce qu’il se trame. Du reste, elle n’a pas le temps de se poser pour s’interroger. Comme chacun des membres du personnel de la base, elle court vers son objectif. Heureusement, elle connaît l’agencement de la base militaire, et donc où se trouve le générateur, construit après la chute du vaisseau alien. A gauche, puis à droite, un escalier et… Elle manque de peu de percuter un jeune homme armé, un civil qui s’est manifestement introduit dans le complexe au pire moment, ayant sans doute profité du chaos ambiant pour s’infiltrer. La rousse fronce les sourcils, prête à ordonner à ce jeune homme qui n’a rien à faire là de se trouver un endroit où se planquer et de laisser faire les adultes. Elle lui aurait bien ri au nez quand il lui demande de ne pas le tuer (l’agente gouvernementale n’ayant rien d’une pistolero à la gâchette facile, elle ne tuerait jamais un civil de cette façon), mais ils n’ont pas le temps de rire. Tentée de le renvoyer vers l’extérieur, ce qu’il lui apprend concernant ce qu’il s’y passe la dissuade. Il ne sera pas plus en sécurité dehors que dedans. Par ailleurs, Christine pourrait avoir besoin d’aide pour gérer le générateur, ignorant comment il a pu être parasité. Le jeune homme étant armé, et décidément courageux compte tenu de sa présence ici, la rouquine marque son assentiment d’un bref hochement de tête. « Suis moi. Vite. »

Elle ne perd pas de temps, c’est le moins qu’on puisse dire. Prenant la tête de leur duo, elle reprend sa course vers le générateur, espérant que le jeune homme soit sur ses talons. Les périodes de crise, elle connaît. Les combats contre les métas aussi, et si elle a retenu une leçon de ses expériences à Smallville, c’est de ne jamais négliger toute proposition d’aide. On ne sait jamais quand une personne ou l’autre pourrait changer la donne. «Il y a un bouton d’arrêt d’urgence sur le générateur… » Comme sur toutes les machines. « … Il faut espérer que cela suffise. Il se peut que non, cependant. » Elle explique à son allié de fortune, tout en courant à travers les couloirs. «Je crains qu’un appareil parasite ait été branché dessus, et qu’il puisse continuer à faire tourner le générateur malgré notre intervention. Quand nous arriverons, trouve le bouton d’arrêt d’urgence et appuie dessus, moi je tâcherai d’essayer de repérer les branchements parasites. » Ce sera une tâche ardue, comment différencier, entre tous les câbles ceux qui servent à alimenter la base en électricité de ceux dont les ressources étaient drainées en dehors du complexe ? N’importe, il va bien falloir qu’elle le fasse. « Couper le courant plongera la base dans le noir pendant quelques secondes, avant que le générateur de secours ne prenne le relais. » Dans la base, pas de fenêtres, évidemment, par souci de confidentialité, donc pas moyen de compter sur la lumière extérieure pour y voir dans les couloirs, et encore moins au niveau protégé auquel se trouve le générateur. « A ce stade, nous ne pouvons pas savoir si l’appareil parasite a la possibilité de relancer le générateur malgré son arrêt, voire si le générateur de secours ne va pas lui aussi alimenter l’appareil parasite. Nous devons être prêts à toute éventualité, mais, si jamais ça ne se passe pas comme prévu, te sens-tu prêt à m’accompagner pour tenter de déterminer où se trouve le parasite et le détruire ? » Elle demande, consciente de son devoir. Elle est un agent du gouvernement, son rôle est de protéger la population, au péril de sa vie, ce qui n’est pas le cas d’un civil… Elle ne culpabilise pas pour autant d’en impliquer un dans ses manœuvres, et est tout à fait prête à encaisser un refus. Elle peut lui demander s’il est prêt à se mettre en danger de par sa présence ici, mais elle ne peut lui en vouloir de refuser ce qui sonnerait alors comme une mission suicide.

Résumé :

Spoiler:

Newcomers.

Mission Intrigue  « Metropolis, New Troy, 18 Novembre 2022»

Je suis l’ordre et la justice. Je suis l’espoir et le lendemain.

Cette voix a mon intonation, mais elle ne m’appartient pas. Elle est un souvenir lointain, d’une figure lointaine, que j’ai tué de mes propres mains. Même conviction que Zod, même regard que la brunette. Ils parlent, ils s’insurgent, ils s’amusent, ils gagnent du temps. Cependant, ils ont raison sur un point : nous entamons une guerre d’usure. Notre confrontation du jour ne sera qu’une bataille, parmi d’autres. Elle penchera la balance d’un sens ou l’autre, mais elle ne scellera nulle victoire, nul échec.

Tuer un despote avec le risque de dommages collatéraux ou laisser vivre le despote et condamner plusieurs générations ? Oui, c’est le choix entre la peste et le choléra, mais c’est un choix à faire. Oui, choisir le mal ou le moindre mal revient à choisir le mal ! Mais nous n’avons pas d’autres choix, Superman.

Il est la peste, elle est le choléra.

La zone fantôme n’a pas suffi à les contenir, et nulle technologie terrienne n’est capable de les érafler. Ils sont un mal, comme je le suis. Ils sont un danger, comme je le suis. Ils sont des étrangers, comme je le suis. Ils ont bien raison que je n’appartiens pas à ce monde, et que je n’y appartiendrais jamais. Mes pouvoirs dépassent l’entendement, peuvent causer autant le bonheur que l’extinction de sociétés entières. Cependant tels sont les pouvoirs de Zod et son acolyte également.

Un monde sans Superman.

Ou plutôt, un monde sans kryptoniens. J’ai la certitude que c’est ce dont le monde a besoin. Puis, la douce figure de Loïs s’impose. Je ne peux pas abandonner, pas tant qu’elle vit ici, qu’elle a ce sourire, qu’elle a cette force. J’ai à me battre pour ce monde d’adoption et, surtout, pour elle et tout ce qu’elle représente – c’est-à-dire un univers entier.

- L’objectif est de gagner du temps, pour Morgan. Le second objectif est d’affaiblir, au moins, une cible et de la capturer.

Ils m’entendent, je le devine. Ils n’ont plus de scaphandre, ils bougent d’une façon fluide et savent user de leur pouvoir. Cependant, j’ai également changé. Je ne suis plus le jeune kryptonien sans aucune expérience de combats concrets. J’ai appris, tantôt dans les multivers, tantôt aux côtés de l’Amazone. Si nous pouvons blesser sérieusement Zod, ou capturer la brunette, alors nous aurons un avantage conséquent de notre côté. Sans Zod, il n’y a pas de réel leader. Avec la jeune entre les mains, nous aurons des informations cruciales et importantes.

Au loin, j’entends un nouveau grabuge, mais je n’ai pas la capacité à m’y rendre, à l’empêcher d’agir. A côté, je vois les actions de Zod et de celle qui s’appelle Syra.  

La décision est prise.
Je fonce tout droit vers le Général, prêt à l’engager au corps à corps.

Il accuse réception mon coup et m'offre un bon coup de tête, m'assommant un tantinet.

Codage par Magma.

Spoiler:

♱ Newcomers ♱

Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          Tout aurait été plus simple si le monde était vide de complexité, fait de noir et de blanc, sans aucune nuance de gris. Mais l’utopie n’était que l’idéologie d’un tyran ou d’un rêveur. La vie, l’existence, était plus complexes, parfois nécessairement dramatiques. Le cosmos et ses mondes étaient faits de causalité cyclique nécessaire à l’apparition même de la vie. De la destruction, venait la création, de la mort, émergeait la vie, c'était une règle biologique... Pas d’univers son le grand commencement d'ailleurs. Et si j’aimais croire que les kryptoniens étaient les grands gentils, l’humanité, les grands méchants, j’étais malheureusement trop mature pour savoir que dans une guerre, il n’y avait pas vraiment de bien et de mal. Il y avait un camp avec des valeurs, des idées à défendre, une raison de combattre. L’un sans doute pour sauver ce qui restait de Krypton, l’autre pour protéger l’humanité de ses conquérants.  
       Et au fond, même si j’avais été attaqué, si la guerre avait déjà commencé, pouvais-je en vouloir au Général Zod d’avoir causé indirectement mon crash ? Non et pas plus qu’à l’humanité de prendre des précautions en me détruisant, avant que je ne cause la leur dans l’un de leur scénario apocalyptique. Mais s’il y a une chose que j’ai apprise en apprenant l’histoire de la terre avec le peu d’information que j’ai pu capter... C’est que si l’avenir du monde dépendait d’eux, alors l’apocalypse serait assurément inévitable. C’était une espèce finalement presque identique à nous, voyez comme elle pillait les ressources de leur monde, pire encore, elle polluait son atmosphère. J’étais persuadée qu’à ce rythme, la toxicité de la Terre sera devenue mortelle pour eux avant même que leur espèce atteigne le niveau d’évolution qu’avait pu atteindre ma race.

       Je ne pouvais que me montrer reconnaissante envers ceux et celles qui avaient pris soin de moins. Ils étaient humains et moi, une menace... Pourtant, ils avaient fait le choix de me voir comme une enfant avant tout. S’il était ici à Metropolis, j’aurais fait sans aucun doute le choix égoïste de les protéger. Tout était plus simple en leur absence. Car, je pouvais me dire que si la guerre n’était pas une question de bien et de mal, je pouvais aussi accepter le fait que pour une raison évidente, je ne pouvais présentement pas être du côté de l’humanité. Je ne pouvais pas trahir les miens pour un monde aussi dangereux, aussi imprévisible. Sinon, demain, je pouvais me retrouver sur une table à être disséquée. Je ne voulais pas me battre, mais je devais au moins gagner du temps, quel que puisse être le projet qu’avait en tête ce Général Zod.
           Poursuivant l’humain dans le couloir, ce dernier sembla croiser une alliée de fortune. J’étais ici assez près pour les étendre même avec mon appareil sensoriel. Comprenant leur projet, j’inspirais pour rassembler mon courage. Je sentais mon cœur battre dans ma poitrine avec plus d’entrain, l’adrénaline brûlant à travers mes veines comme du kérosène dans un moteur. Et il se passa un étrange phénomène, je ne comprenais pas, j’avais pourtant le dispositif sur mes yeux. Mais tout semblait comme ralentir, comme si mes pupilles captaient soudainement plus d'images à la seconde. Sous mes déplacements, le sol se dérobait comme si chacun de mes pas était devenu plus lourd, plus puissant. Et la rouquine, ainsi que l’homme étaient comme figé dans l’espace. Je passais devant eux par curiosité. Sans savoir que m’arrêter de courir, allait aussi leur permettre de rattraper la course du temps.  

         Qu’est-ce que c’était ? Étais-ce moi qui avais couru si vite que tout le reste semblait immobile ? Ça... Ça n’avait pas de sens... Par Rao, est-ce que je pouvais le refaire ? Je l’espérais, puisqu'avec ce genre de capacité, je pourrais sans grand mal esquiver leur projectile. Après tout, je ne tenais pas tellement à savoir si ces derniers pouvaient ou non, me faire du mal. « Okey, euh... Salut... Je sais que vous n'avez pas tellement envie d'entendre ça, mais je vais devoir vous demander de vous arrêtez-la. » Voilà, j’avais trouvé mon pseudo-objectif, empêcher la destruction de ce qui alimentait l’appareil de la singularité. « Je ne peux vraiment pas vous laisser détruire ce générateur ? Mais je n’ai pas envie de me battre non plus, par Rao... Est-ce qu’on peut faire comme si je vous avais déjà arrêté ? On pourra papoter un peu, sans violence, jouer aux cartes pendant qu'il y a l'apocalypse dehors, soyons fou ! » J’avais levé mes mains en signe de paix.  « Oh et j’espère que mon Anglais est assez compréhensible, je n’ai eu que peu de temps pour l’apprendre. »  

Code by Sleepy

Résumé:

 

 Newcomers  

Oan-Mkoll - Kryptoniens -Metropolis

 

« Metropolis »

C’est un nouvel univers qui s’ouvre à moi. Qui se dévoile, et qui s’élève. Une nouvelle vie. Fini, le soldat, fini le pilote. Je scanne tout. La structure du bâtiment. Le corps des gens. Cette femme qui fuit, qui a un enfant dans le ventre, un rejeton de ce bétail humain qui partout prospère. Cet homme, dont je vois aisément les tâches noires sur les poumons. Je vois les cables électriques et les boitiers de commandes, tout ce qui relie les ordinateurs des bureaux les uns aux autres. Je peux distinguer les sprinklers anti-incendie et tous les mécanismes de sécurité. Plus perturbant, ce qui me fait parfois grogner et fermer les yeux, étouffer des cris de douleur, les sons lancinants qui me retournent la tête et me font vriller le cerveau. C’est terrible, d’un point de vue physique. Et pourtant je comprends ouvertement que j’ai accès à un champ des possibles absolument fantastique. Plus rien ne peut m’arrêter, désormais. Plus rien.


Je me sens fort. Je me sens…


Puissant.


Capable de tout.


Et alors tout se remet en place. Dans ma tête. Ces gens qui nous ont résisté. Qui ont tué mes amis et mes camarades, dans le crash de nos vaisseaux. Qui nous ont laissés sous l’emprise d’un traître et d’un félon, d’un enfant naturel de Krypton mais d’un traître à sa race et à sa civilisation. Et ils sont là. A courir comme du bétail, à s’enfuir en tous sens. Je ferme les yeux. J’inspire. J’expire. J’entends tout comme s’il n’y a plus que ce son. Et pourtant, d’autres me viennent en tête.


Des cris. Partout.


Ces gens nous ont enfermés. Ils ont applaudi des deux mains.


Eux, tous ces faibles, qui traitent leurs dieux comme de la merde qu’on évacue, en tirant la chasse.


Je m’élève de quelques dizaines de centimètres, lâchant une exclamation réjouie, un souffle amusé. Et tire depuis le faux plafond des câbles électriques qui crachent des étincelles. Je les sors de leurs gaines, insensible aux arcs électriques et au reste ; ils crépitent alors que l’intensité du courant varie jusqu’à frôler la surtension. Ah, dehors, ça se bat. Pour nous ramener, nous et les autres horreurs de la zone fantôme.


Et bien, ils en auront pour leur argent.


Le premier que je rattrape, les lasers transpercent son crâne qui s’affaisse sur lui-même, et c’est pendu par les pieds aux câbles qui le cuisent que je le jette par la baie vitrée de l’étage où je me trouve. La seconde finit salement brûlée en criant et en pleurant avant que je ne lui fasse subir le même sort, et c’est en sifflotant que je vais en chercher un à toute vitesse pour enfin lui graver mon symbole sur la poitrine alors qu’il hurle ; le lambda sur ses chairs cautérisées qui crissent et lui qui serre les dents.[/i]


| Arrêtez, pourquoi vous faites-ça ! Je n’ai rien fait, je suis innocent! Pitié !


| La peur est une lame qui s’aiguise au fur et à mesure qu’on s’en sert. |


Et le Night Haunter, qui signe son retour d’un type hurlant, pendu par les pieds à un cable électrique dénudé qui finit par brûler comme une torche au bout du cuivre et du plastique de la gaine à haute tension. Et moi de me tenir, au bord de la vitre fracassée, surplombant le chapelet de mes premières victimes.


Diversion est faite. A vous, en bas, qui que vous soyez.

(c) DΛNDELION

Spoiler:

Saints and liars.

Can you see your fallen God ? He's standing next to me, far from home. Can you hear your broken promises ? I am what you've been waiting for. Can you feel your righteous anger ? It's like a poison that feeds the soul. Can you hide from saints and liars when every word is the death of me ?. --  feat. @Diana Prince  @Morgan Mercer  @Clark Kent  

18 Novembre 2022 :

Syra :

Face à la situation, et ce malgré les ordres donnés par son général dans un calme et une confiance qu'elle ne comprend qu'en partie, Syra voit bien qu'ils ne peuvent gérer à deux ce qu'il faudrait à plusieurs. Elle ne voit pas pourquoi, en sachant que d'autres forces en présence pourraient être à leur avantage, son père adoptif se refuse à les prendre en compte, les ramener. Tout ce qu'elle voit, c'est un homme obsédé par un seul objectif, qui n'est autre que se battre avec Superman. Elle voit dans son regard, dans sa manière de faire qu'il ne voit rien d'autre, sur l'instant. Que toute son attention est maintenant portée vers ce seul but, et non de frapper conjointement les bâtiments, ou protéger le générateur. Alors il faut agir, vite. Chose qu'elle peut aisément faire.

« Je vais le chercher. »

Zod n'a pas le temps d'arrêter sa pupille, qui de toutes manières est focalisée sur son objectif. Il n'enrage pas, car tout ce qui importe maintenant, c'est cette violence qu'il peut à présent déchaîner sans compter sur l'objet de sa varice, de son humiliation, datant de bien avant cette guerre contre la Terre. Et dans le fond, il sait qu'elle a raison. Il leur faut être plusieurs, maintenant que l'opportunité leur ait offerte. Il faut aussi que Superman, sa femelle s'étant crue capable d'arrêter leur oeuvre, voient le carnage que cela engendrera. Et ils voient effectivement. Cette brune qui, sans mal, prend son élan, en déchaînant le même genre d'énergie que celle générée par Flash, crépitant non pas d'éclairs bleutés, mais de teintes comparables à celles du soleil. Ce sont des flammes, un petit enfer qui soudain explose à toute vitesse vers les civils, en contrebas. Et le massacre est réel. Si réel qu'il se fait en explosions de corps, de visages dans le sillage de cette supervitesse allant bien au delà de celle habituellement utilisée par nombre de kryptoniens touchés par la grâce de ce soleil. L'armée venue en renfort n'a pas le temps de s'engager pour arrêter ce ballet sanglant, où certains des leurs, ainsi que des civils tétanisés par la vision, ou essayant de fuir ne finissent qu'en flaques et mélasse rouge, enfoncés, ou empalés sur des surfaces ne leur donnant que comme autre option la mort.

La terreur est donc réelle, car enfants comme adultes humains ne sont pas épargnés. Il y a par exemple ce couple qui tentait de rejoindre leur voiture, et dès lors que l'homme avait atteint la poignée de celle-ci, ne restait plus que sa main encore entière, et une flaque de soupe rouge et tripes mélangées, prouvant que quelques secondes auparavant, tout cela avait formé une seule et même entité. Ou bien cette poussette envoyée en l'air avec ce nourrisson qui n'aura eu que quelques mois à vivre sur cette Terre. Et ce sont des cris d'effroi, des pleurs, des tremblements de gens encore vivants après ce passage qui résonnent dans les rues, avec les bruits des fracas et de chairs écrasée en guise d'accompagnement dans cette sonate morbide. Des gens qui malgré le péril pour leur vie tentent de prendre en vidéo ou photo de ces visions s'écrasant non loin d'eux, si tant est qu'ils sont encore vivants. La bêtise humaine est donc à son comble, et prouve là encore toute la décadence, au delà de la déliquescence de leur entité physique fragile, de cette race. Syra continue, car rien ne l'arrête. Elle veut imprimer de surcroit par ces faits, dans le coeur de ces êtres insipides, combien la menace va au-delà de leur personne. Que Superman a toujours été lui aussi, une menace de même calibre.

« MKOLL ! »

Hurle-t-elle en le trouvant là, au milieu du massacre engagé par le blond. Elle, couverte de sang de la tête aux pieds, les mèches giclant dans son freiné de ce liquide rouge encore frais, témoin de ce qui a été vie, et est à présent mort. De morceaux de chairs et quelques fragments d'os sous un poing, une main tenant encore une tête dans l'autre ... et ce regard encore brûlant de cette énergie sans pareil, due à son propre pouvoir. Pas de vol, mais une vitesse accrue dépassant le commun des mortels, qui perce, fracasse et déchiquète tout sur son passage. Et Syra est aussi témoin de l'oeuvre du blond, de ce bûcher au comble de cette modernité que ces humains ont cherché en vain à dépasser. Elle s'en électrise et frissonne un bref instant, avant que son regard ne redevienne sombre, noirci par l'excitation du combat et brillant sous cette situation assez "amusante" de retrouvailles.

« C'est ça, la méthode que tu as réussi à pondre durant ta condamnation, pour leur dire que tu étais de retour ? Pas mal. Il faudrait peut-être t'y envoyer plus souvent. »

Raille-t-elle, sans vraiment en penser un traître mot. Elle s'en pourlèche même ses lèvres encore bordées de sang, car Syra est plutôt fière, galvanisée par cette vision lui prouvant combien elle a bien fait de se battre, continuer ses recherches, pour ne serait-ce que les ramener.

« Une bonne explosion, pourtant ... rien de tel pour faire circuler le sang. »

Elle ne lui parle pas de ce qui pourtant aurait été essentiel à justifier. N'était-elle pas censée être morte ? N'était-ce pas ce que l'on leur avait affirmé au moment du recensé de leurs pertes ? Mais non, ils savent tous les deux que les circonstances ne se prêtent pas à ce genre de conversation. La brune ensanglantée jette alors la tête humaine dans une nouvelle salve de son pouvoir, rejoignant la vitre par laquelle Oan s'est précédemment extrait, afin d'arriver à sa hauteur.

« Le général est aussi là. On a réussi à créer de quoi vous ramener. Il faut qu'on maintienne le cap, Oan, mais le traître, sa poupée des îles et ces vermines d'humains cherchent à nous arrêter. Tu te sens capable de nous rejoindre maintenant que tu as fait tes phases de test, soldat ? On a un appareil à protéger. Coûte. Que coûte. »

Pour en ramener plus, si ce n'est écraser pour de bon ceux qui ont un jour cru qu'ils pourraient les museler, les rabaisser. Eux, la véritable race supérieure. Eux, les conquérants devenus dieux.

Zod :

Je ris. Je ris à pleins poumons alors que Kal-El a tenté d'engager le combat avec ma personne, avec enfin ce fiel, cette énergie qui nous est commune, nous consume bien au delà de ces principes ronflants. Je vois son changement d'attitude, son regard plus dur, sa détermination aussi coupante que les métaux de notre planète natale ou ces rayons sortant à présent de nos yeux. Certes nous n'avons pas réussi à mettre à mal l'entièreté des fondations de ces structures, mais nous avons fait en sorte de les provoquer, de les pousser à agir, et laisser donc place au pire. Syra a agi en bonne intelligence, en leur donnant des raisons de peiner, de garder sur en conscience à présent les premiers reliquats de ce qui va les mettre plus tard en porte à faux. Remettre en cause cette paix, cet espoir renouvelé par leur soi disant actions de ces derniers mois, dans le vain but d'obtenir à nouveau la confiance d'un peuple faible et incapable de se dépasser. Je ris, le coeur fier et vaillant, sans nul doute galvanisé par cette soif de sang, cette revanche que je devais prendre contre ce traître et cette race de sous fifres.

« Allons Kal. C'est tout ce que tu as réussi à entreprendre depuis deux ans ? Cette absence, c'était seulement une excuse pour t'empâter et te confondre un peu plus dans ton déni et ta lâcheté ? »

Je recule alors après cette première friction qui me donne envie de plus. De rage, de besoin de le voir se consumer, douter, se déséquilibrer. Lui, comme sa suiveuse.

« Tous ces bureaucrates, ça vous fait des ronds de jambe pour mieux vous chier dessus ... et regardez vous. Incapable de les protéger. Ou vous protéger. »

Il y a un court laps de temps, où j'inspire et bande mon muscle, pour parer ou bloquer toute attaque durant mon exaction. Et mes yeux se chargent d'énergie, tandis que je pivote pour ne plus me focaliser sur Kal-El, mais sur l'amazone pour la viser elle, et l'obliger autant à lâcher l'affaire concernant le champ de force, qu'à éventuellement sauver sa peau.

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Dru-Zod :

Syra Zor-Orin:

Newcomers

 Event

Les alarmes sonnent sans interruption et ça me vrille les oreilles, mais je continue d'avancer. Je ne sais pas ce qui m'attend plus loin, au prochain tournant de couloir, ni même ce que je suis exactement censé faire, mais je mais le faire. Dehors ça a un goût de fin du monde et les gens meurent par centaines. Si j'ai toute confiance en Superman et Wonder Woman, ils ne peuvent pas tout faire. Alors je cours, jusqu'à tomber nez à nez avec une femme qui manifestement travaillait ici. En d'autres circonstances, je lui aurais probablement fait un numéro de charme, parce qu'elle était quand même canon, mais il y avait des priorités dans la vie et là clairement, s'en était pas une. Je lui demande de ne pas me tirer dessus et lui explique brièvement la situation dehors. Les morts, les bâtiments rasés et je suis sûr que ce n'est pas en train de s'arranger. Je maîtrise assez bien la peur qui est la mienne, j'espère que mes frangines se sont éloignées comme je leur ai demandé de le faire. Mais les connaissant l'une et l'autre, je ne peux même pas en être certain. Mais je chasse cette pensée pour me concentrer sur ce qui se passe. La jeune femme me fit signe de la suivre et je ne me fais pas prier pour le faire.

Tout en courant, elle m'explique ce qu'on va devoir faire et je la laisse parler en silence. Oui, il se peut que ça ne soit pas suffisant et c'est bien ça le problème. " Il faut que ça soit suffisant, dehors c'est la folie." Mais j'imagine qu'elle s'en doute un peu. Elle m'explique alors qu'il existe un générateur de secours, mais que ce dernier peut très bien nous desservir également. C'est la merde, mais il faut qu'on coupe tout, même si on risque gros." Je me doute bien, mais ça aiderait grandement Superman et Wonder Woman à l'extérieur. Je suis prêt a plongé cette ville dans le noir s'il le faut pour que ça fonctionne." Et c'est même pas de l'ironie. " Je vous accompagne ou il faudra. Vous pouvez compter sur moi." Même si je ne la connais pas, mais au vu de ses vêtements et sa façon de parler, elle n'est pas avec le connard qui fait pleuvoir des gens du ciel.

Mais une surprise n'arrivant jamais seule, une autre nana surgit de nulle part et se place devant nous. Elle s'adresse à nous et à la surprise, vient l'incompréhension et l'incrédulité. Mais qu'est-ce qu'elle raconte ? Je pourrais presque en rire si la situation n'était pas aussi désespérée dehors. " Je... Quoi ?" Mais elle est sérieuse ? Même si elle parle bien l'anglais avec un accent que je ne saurais décrire, je secoue la tête. " T'es pas sérieuse j'espère ? T'es sérieusement en train de nous demander d'attendre avec toi, alors que dehors c'est l'enfer ?" S'il y a une pointe d'ironie dans mes propos, je ne suis pourtant pas d'humeur à plaisanter. " Des mecs tombent du ciel, des gens meurent, des bâtiments sont rasés et toi tu nous demande de rester là sans rien faire ? Je ne sais pas de quelle planète tu débarque, mais c'est hors de question !" J'échange un regard avec la rouquine, elle n'a pas l'air dangereuse, mais on a un objectif, j'ai une mission confiée par Superman à accomplir. Elle nous fait perdre du temps précieux avec ses conneries. " Laisses nous passer, vraiment, t'as pas l'air dangereuse, mais écartes toi de notre chemin." Dernier avertissement.

résumé:

Christine n’a pas le temps. Personne n’a le temps. Les alarmes n’en peuvent plus de retentir, la terre ne s’arrête plus de trembler, témoignant des cataclysmes qui s’abattent dehors. La rouquine n’a pas besoin d’y mettre le nez pour savoir que ça a un goût d’apocalypse. Forcément, ça lui rappelle l’attaque de Zod sur Smallville et tous les membres de son équipe de l’époque qui sont morts, les uns après les autres, pour tenter de protéger les civils. Tenter de protéger le plus grand nombre, il est là son objectif, et d’après le civil qui l’a rejointe, son intuition de couper le jus était la bonne.

Les voilà, ils touchent au but, le générateur est droit devant. Christine presse un peu plus encore l’allure. Un courant d’air fait voler ses boucles, et la seconde d’après, elle est stoppée dans sa progression, pilant net alors qu’une jeune femme leur demande, passivement, de rendre les armes. Le civil, à côté d’elle, tente encore de négocier, mais Christine, elle… Elle ne négocie pas avec les terroristes. Dans un seul mouvement, sans crier gare, sans donner le moindre signe, avec la force et l’assurance de l’habitude, Christine sort son arme et tire plusieurs balles, coup sur coup, toutes en direction des extincteurs du couloir, qui explosent et emplissent le couloir de fumée et de mousse. « Tire sur le générateur ! » Elle crie à Morgan, reportant elle-même son arme en direction de la bête peinant déjà à fournir toute l’électricité qu’on lui demande. Christine, elle n’a pas le temps de faire dans la dentelle, et elle déteste négocier. Elle a appris à ne surtout pas mésestimer ses adversaires. En l’occurrence, si celle qui ressemble à une jeune femme promet de s’opposer à eux tout en ayant infiltré la base, il est possible qu’elle soit une méta, et alors tous les scénarios quant à ses capacités sont envisageables. Dans tous les cas, il est difficile de voir à travers la mousse et la fumée des extincteurs, Christine espère que, malgré sa rapidité, l’ennemi n’aura pas la possibilité d’arrêter toutes les balles dans la purée de pois provoquée par tous les extincteurs éclatés jusque-là. Avec un peu, si pas beaucoup de chance, Morgan ou elle parviendrait à toucher un endroit critique du générateur et à le faire dérailler sans qu’ils n’aient à se battre avec la méta avant, parce que selon les pouvoirs potentiels de celle-ci, ils risquent d’être en grande difficulté. Christine tire, elle vide son chargeur dans la direction du générateur, serrant les dents en espérant toucher au but. A ce stade, elle ne s’intéresse pas à la méta ni à ce qu’elle pourrait lui faire, Christine ayant pertinemment conscience qu’elle le saurait bien assez tôt si elle décide d’en découdre. Tout ce que la rouquine espère, c’est d’être plus rusée et, surtout, de bien lui casser les pieds avant de rendre son dernier souffle…

Résumé :

Spoiler:

♱ Newcomers ♱

Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          J’ai appris l’anglais depuis l’orbite terrestre, puisque cela semblait être la langue la plus parlée sur ce globe... Puis le créole étant donné l’endroit où je m’étais crachée. J’écoutais l’humain parler, il semblerait qu’il n’ait pas saisi la situation. Et au fond, je réalisais que mon apparence devait forcément porter à confusion. Sur Terre, j’étais apparemment, ce qu’il appelait une adolescente. Je portais un sweat-shirt, un casque et des lunettes, pas le look qu’arboraient les envahisseurs à l’extérieur. À sa première question, j’acquiesçais de la tête, répondant avec un ton neutre, froidement indifférent. Sans intonation particulière. Pas de peur, pas de colère, ni de haine. Car n’étant pas soumise à la pression que lui-même pouvait actuellement traverser. « Précisément. » Rester assis pendant que le monde s’effondrait, était un moyen de survivre comme un autre.
         Sa seconde phrase confirma entre autres qu’il n’avait pas encore compris la raison de ma présence. Ce qui me laisse prendre conscience que les yeux des humains n’avaient simplement pas distinguée le moment où j’étais passé devant eux. La radiation solaire ne semblait pas tellement les concerner. Pourtant, j’avais pu voir que des habitants de ce monde possédaient aussi des capacités exceptionnelles par rapport au commun du reste des Terriens. Mais pas le temps de répondre, à peine avait-il terminé sa question que sa nouvelle camarade tira sur les extincteurs. Sans doute dans le but de neutraliser ma vision. Mais du coup... Leur vision, n’était-elle pas elle-même neutralisée ? Avait-il eu le temps de mémoriser l’emplacement du générateur, de la position où il était ? De toute évidence, elle avait mis fin à la piètre négociation que je tentais de mettre en place.

        Je croyais vraiment que les cartes allaient installer une atmosphère de détente. J’aurais peut-être dû proposer les dominos, en Guadeloupe les personnes qui m’avaient accueilli et soigné aimaient se calmer en jouant aux dominos ou aux cartes. « Les antillais ont une expression... ‘‘Ri diri, pléré lentilles’’... Qui je crois veux dire selon eux : ‘‘Il faut savoir se contenter de ce que l'on a, au risque d'être déçu si l'on a moins.’’ » Mais j’imagine que c’était impossible pour eux de se contenter du peu que je leur proposais, peut-être que les humains étaient aussi bornés que les Kryptoniens. Ce qui n’était pas une bonne chose pour l’un comme pour l’autre.
        J’abaissais ma capuche avant de tirer simplement sur mon sweat-shirt pour l'arracher à mon torse, le jetant sans un regard... Ce dernier révélant en dessous la combinaison noire kryptonienne de mon peuple, ou apparaissait sur mon torse le symbole de la maison Al. Inspirant un bon coup, je relevais l’appareil neutralisant mes nombreuses capacités visuelles. Presque aussitôt mes pupilles vinrent à émettre ses rayonnements qui interchangeaient. Ce n’était pas évident de comprendre ce que j’observais au début. Entre les spectres couleurs qui augmentaient ou diminuaient, le rayonnement électromagnétique qui me permettait d’observer à travers la matière, ou l’infrarouge qui lui me permettait de voir dans l’obscurité. Mais avec un peu de concentration, je cernais brièvement le flux d’énergie circulant à travers mes pupilles et mes connes.  

       À présent, malgré le parasite visuel provoquer par les extincteurs percés, je voyais clairement leur position. Je m’aperçus évidemment de l’environnement à l’extérieur sans vraiment comprendre comment cela a pu autant dégénérer en si peu de temps. Mais pas le temps de me questionner dessus... Je vise l’arme de la rouquine du regard et me concentre sur la sensation que j’avais sentie quand... Quand j’avais failli détruire la route menant à Pointe-à-Pitre sous la colère. Que c’était étrange, la colère faisait comme monter cette énergie solaire jusqu’à mes yeux dans une étrange et dangereuse concentration. Mais par rapport à la dernière fois, j’avais un semblant de contrôle sur cette énergie. Je laisse progressivement cette concentration augmentée pour en relâcher tout aussi délicatement son flux concentré. Mes yeux avaient rougi et sa chaleur fut aussitôt dirigée vers l'arme de la rouquine.   

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