Saints and liars.

Can you see your fallen God ? He's standing next to me, far from home. Can you hear your broken promises ? I am what you've been waiting for. Can you feel your righteous anger ? It's like a poison that feeds the soul. Can you hide from saints and liars when every word is the death of me ?. --  feat. @Diana Prince  @Morgan Mercer  @Clark Kent  

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♱ Newcomers ♱

Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          La vie était plus simple quand la seule chose que nous avions à faire en tant que chercheur, était d’étudier, d'analyser, de découvrir et de comprendre, pour ainsi partager et consigner ce savoir. Voué à expérimenter et programmer, ou encore détruire pour mieux créer, du poison émergeait l'antidote. Cela sonnait presque comme une douce ironique. Les plus belles découvertes scientifiques de l’histoire Kryptonienne, furent souvent le fruit de projet douteux, parfois dramatique et considéré comme criminel, les auteurs souvent punis, mais leur projet et leur savoir furent sciemment réapproprié et adopté par la société elle-même dans sa plus grande hypocrisie. Et j’étais persuadée que l’humanité elle-même suivait aussi ce chemin. Les premiers chirurgiens de ce monde étaient apparus en des temps très reculé, dans une ère où il était interdit d’étudier le corps d’un défunt dû à des traditions souvent religieuses. Mais il a bien fallu qu’un homme brise les règles de conduite morale, afin d’acquérir le savoir.  
         L’on ne pouvait pas étudier le corps d’une personne vivante, seule les morts pouvait apporter la vérité sur l’anatomie humaine à travers uns dissection blasphématoire qui ne devait être fait que sur des animaux... Et il a bien fallu un jour que cet homme ait le courage de renoncer à l’éthique de son époque, pour révolutionner la médecine. Pourquoi je songeais à tout cela. Sans doute, pour me rappeler que pour la science, nous étions nous-mêmes, chercheurs, capables du pire pour atteindre nos objectifs. Ce n’était sans doute pas si différent de ce que pouvait faire un soldat ou un régiment, pour le bien commun, pour la réussite d’une mission ou par patriotisme. Les méthodes étaient différentes, mais la volonté parfois bien similaire. Oui. Pourtant, mon regard avait longtemps quitté la rouquine, absorbé par ce que se passait à l’extérieur. Je n’avais même pas cherché à vérifier si j’avais réussi à la désarmer sans la blessée. Mon attention était centrée sur le tumulte d’au-delà des murs.

         En effet, j’étais consciente des choix difficiles qu’il fallait faire pour le progrès, pour la science ou bien pour gagner une guerre. Cependant, malgré tous mes efforts, malgré toute mon empathie, j’étais incapable de voir la nécessité de toute cette violence à l’extérieur, ni même l'intelligence tactique derrière les choix qui avaient pu être faits. Dans une guerre, il n’y avait pas de bon ou de mauvais côté, pas de bien ou de mal, ni de méchant ou de gentil, juste des camps défendant les valeurs et parfois leur liberté. Un soldat obéissait aux ordres de ses supérieurs ne prenait aucun plaisir à tuer, il le faisait par devoir et même par obligation envers sa nation. Seule la mission devait être remplie... Et il y avait toujours cette règle tacite que ne semblait pas prendre en compte mon propre peuple. Si le sang devait couler, si la haine engendrait peine, ce sont des soldats que nous devrions alors pleurer.
          Et non guère des civils ! Ce général Zod n’était pas un chef d’armée, mais un simple terroriste. Était-ce donc ça, les derniers représentant de notre belle Krypton disparu ? Une bande d’individus à la folie sanguinaire prononcée, galvanisée par des capacités qu’aucun, de toute évidence, ne méritait. Au fond, je pensais défendre la cause de Krypton, puisque si Krypton, la planète, n’existait plus... Quelque part, elle pouvait encore survivre et vivre à travers son peuple. Qui, où que nous soyons, nous pourrions toujours faire vivre Krypton, rien n'empêchait de vivre avec ses humains si cette planète était essentielle. Mais comment établir une coexistence si le leader ne la désirait pas ? Je ne voulais pas défendre ça, je ne voulais pas non plus être complice d’un massacre. Et par-dessus toutes ces émotions, j’avais simplement peur de me retrouver toute seule. Je fermais un instant mes yeux, soufflant comme si le besoin en avait été grandement vital. Je ne devais aucunement prendre de décision trop hâtive.        

          Je me retournais vers le générateur... Si j’avais plus de temps, j’aurais pu faire le nécessaire pour reprogrammer l’appareil kryptonien, afin qu’il serve à une meilleure cause. Mais le temps n’était guère à l’étude, mais à la tragédie. Alors que le conflit me rendait si incertaine, je me suis demandée... Pourquoi par Rao devais-je à tout prix choisir Krypton, alors même que j'étais une séparatiste Kryptonienne, censée devenir une Daxamite justement parce que nous avions rejeté les principes de Krypton ? Ce n’était finalement pas à moi de convaincre Zod de me laisser le rejoindre, au fond... C’était à lui de me convaincre que sa cause était louable ou en valait la peine. Qu’il était différent des préceptes qui avaient poussé mon père à rejoindre les séparatistes. Et pour le moment, il avait échoué.  
          Avec la fumée, ils ne devaient pas me voir... Mais ils devaient m’entendre, alors je m’exprimai. « Je suis désolée... Je n’aurais pas dû. » L’instant d’après le plafond s’écroule à mon passage, je m’élevais jusqu’à atteindre l’extérieur. Je flottais non loin de celle que je croyais être une kryptonienne, mais maintenant que mes yeux pouvaient la scanner, il était clair qu’elle n’était de toute évidence pas l’une des nôtres. Son anatomie se rapprochait de celui des êtres humains, mais pourquoi était-elle si forte ? J’avais énormément de mal à rester immobile dans les airs, encore incapable de contrôle cette capacité gravitationnelle... Je décidai de me laisser tomber sur le toit où se trouvait le bouclier d’énergie protégeant le dispositif. Si ce Général Zod était un terroriste, il était hors de question que d'autres comme lui ne sorte de la singularité.  

Saints and liars.

Can you see your fallen God ? He's standing next to me, far from home. Can you hear your broken promises ? I am what you've been waiting for. Can you feel your righteous anger ? It's like a poison that feeds the soul. Can you hide from saints and liars when every word is the death of me ?. --  feat. @Diana Prince  @Morgan Mercer  @Clark Kent  

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Si le salue du monde dépend de l'Homme, alors préparez-vous à l'apocalypse. - Le Prédicateur

18 Novembre 2022, Metropolis...

          Le bouclier qui protégeait le dispositif avait disparu, laissant l’appareil désormais à découvert. Je m’approchais de ce dernier et pour sûr, je ne reconnaissais rien de Kryptonien dans ce dernier. Ce que j’observais, était composé d’élément très terrien rien qu’au niveau des matières utiliser. Toutefois, et cela se voyait, celui qui avait fabriqué cette chose, utilisait des connaissances et des techniques mécaniques kryptoniennes... Toutefois, ce type ne devait aucunement appartenir à la caste des scientifiques. C’était très rudimentaire ce qui avait été fait, pour ne pas dire basiquement médiocre... La seule chose qui m’échappait ici, c’était la science utilisée permettant l’ouverture vers cette autre dimension. Krypton avait atteint l’apogée de son évolution technologique, il y a plusieurs milliers d'années et en réalité, il avait même sciemment abandonné le progrès technologique pour se concentrer sur celui biologique, il y a de cela 20 milles ans. Abandonnant par ailleurs l'exploration spatiale pour mieux siphonner notre propre monde.
       3 milles ans plus tôt à mon époque, cela faisait concrètement 17 milles années que nous n'avions pas créées de nouvelles technologies, tout n’était qu’un renouvellement constant, à même dans notre propre ADN, sauvegarder dans un Codex, notre naissance, devenue qu’un simple clonage sophistiqué. À leur manière, Krypton avait réussi à inventer l’immortalité dans la duplication génétique, même si le transfert de mémoire et de conscience avait été interdit, chaque naissance devait être un nouveau départ. Éthiquement barbare au regard des Séparatistes, qui refusait d’être ainsi réduit à un simple produit déterminé par la société elle-même. En temps normal, 3 milles ans suffisaient à faire exploser un monde vers une ère d’expansion technologique, un siècle suffisait à faire des progrès étonnants. Seulement ce fait n’était vrai que pour un monde jeune, expérimentant les premiers pas de l’étude et de la recherche scientifique. Krypton avait déjà atteint le sommet du savoir et elle avait fini par stagner, ou créer des aberration dans l'espoir d'explorer ce qui ne pouvait l'être.  

         Pourtant, ce savoir qu’avait utilisé très grossièrement celui qui avait pu construire cette horreur de la science, était largement supérieur à tout ce que j’avais pu étudier sur Krypton. Mais de ce fait, elle m’était inconnue. Qui était l'homme qui avait pu faire une pareille découverte ? Il fallait que j’étudie sa programmation pour mieux cerner l’engin. Cependant, le temps pressait et je reconnaissais que je n’aurais pas tellement le temps de comprendre l’engin en si peu de temps. Mais la scientifique que j’étais, trouvait très absurde l’idée de simplement détruire l’objet. En effet, rien ne garantissait la fermeture du portail. C’était bien tout le problème avec les singularités, elles pouvaient devenir imprévisibles, pire encore, indépendantes... Les trous noirs dans l’espace, souvent, étaient nés de la destruction d’une étoile, première des instabilités cosmique. Ce projecteur pouvait ou non, bien provoquer un effondrement gravitationnel, si l'on se contentait de simplement le détruire.    
        Ou peut-être, était-ce là juste moi qui m’inquiétais pour un rien, qu’il n’y avait pas nécessité à me poser toutes ces questions. Mais entre choisir de détruire et de parier sur l’inconnu ou pirater l’objet et me donner une chance de contrôler l'appareil, le choix était vite fait. Je sortis mon propre engin hybride, à l’origine un smartphone, je l’avais modifié pour qu'il capte les signaux Kryptoniens. Cela m’avait d’ailleurs permis de me rendre ici, à Metropolis. Quand j'entendis la Terrienne crier de détruire l'appareil au dernier fils des El, je m'écriais à mon tour. « Surtout pas ! Les conséquences seraient trop incertaines. Je me charge de l'appareil, vous... Occupez-vous de vos adversaires. » Je ne prenais pas parti pour la Terre, je ne prenais pas parti pour Zod. Mais j'avais mes convictions à défendre ici, c'était tout ce qui comptait.

          Malgré l'affrontement titanesque qui avait lieu, je m'efforçais de me concentrer sur ma tâche. Quitte à parfois légèrement déplacer le prototype de Zod pour lui éviter de recevoir une balle perdue. Mais aussi, pour lui éviter de s'effondrer dans les entrailles du bâtiment avec certaines partie du toit qui déjà sombrait vers ses abysses. J’arrachais un câble non loin et non relié au générateur, mais quand même bien rattacher au dispositif. Je récupère plusieurs filaments métalliques que je relie rapidement à la puce de mon appareil à nouveau désossé de sa coque. Et à peine avais-je fait cela que quelque chose se produisit à travers les cieux. Ils s’étaient comme figés, même les éclairs semblait bloqués dans leurs mouvements atypiques, de cette lumière se dispersant en des nervures propres au sillon électrique. Il se passait évidemment quelque chose, je ne tenais pas à savoir quoi. Cela renforçant mon désir de me débarrasser du portail. Je réactivai mon appareil, son écran fit défiler une série d’informations, le programme décortiquer en code source Kryptonien. Il s’agissait du code de l’appareil de Zod qui défilait sur l’écran du mien.  
         J’aurais aimé l’étudier pour mieux la répliquer, mais encore une fois, pas le temps de s’y intéresser, je sentais les ondes de choc des coups me repousser de temps à autre, assurément, je me serais envolée si je n'étais pas moi-même de cette constitution titanesque... Bref, pas le temps quoi... J’optais par une solution finalement assez universelle et rapide, tant elle était autant biologique, qu’informatique. En effet, je décidais d’envoyer dans l’appareil du Général Zod un premier virus. L’objectif de ce dernier, forcer le projecteur à fermer le portail en s’attaquant à son code source. Je ne savais pas si cela allait fonctionner, mais je pourrais toujours envoyer un deuxième virus plus agressive dans le cas contraire. Déposant mon appareil au sol, ce dernier n'avait pas besoin de ma présence pour faire son oeuvre. Cependant, je devais au moins empêcher qui que ce soit de rompre la connexion entre lui et celui du Général Zod.

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